Les médias officiels plus convenus que convenables traquent impitoyablement le fake sur la fâcheuse sphère.
Les télévisions russes sont sous haute surveillance. Quant au président américain, il est réputé pour mentir à chaque gazouillis. Il est vrai que l’on peut parfaitement regarder l’extraverti extravagant avec une grande distance. Mais lorsqu’on prétend informer honnêtement, est-il autorisé de dissimuler sciemment les informations qui vous déplaisent ?
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C’est ainsi que les grands médias sont demeurés assez discrets sur le succès important remporté par Donald Trump au Sénat en faisant voter sa réforme fiscale. Beaucoup plus grave : alors que chaque détail concernant l’enquête du FBI sur les relations présumées entre le candidat Donald Trump et les Russes est relaté avec volupté, le dernier événement qui embrase l’opinion américaine est pour l’instant fort discrètement abordé par la presse française : l’un des principaux agents du FBI chargé de l’enquête vient d’être écarté en raison de la découverte de l’envoi par lui de SMS hostiles au président élu. Voilà pourtant le genre d’information que la presse hexagonale considère ordinairement comme particulièrement sexy.
Rien à faire, sa libido très cérébrale est à géométrie invariable.
Mais cette semaine, la principale occultation est venue du principal donneur déontologique de leçons.
Le journal Le Monde a en effet publié le 24 novembre, par l’intermédiaire de sa journaliste Hélène Sallon, une interview de Richard Falk sous le titre alléchant autant qu’évocateur intitulé : “Netanyahou évolue vers une démocratie non libérale”. Je suis bien sûr que 99 % de mes lecteurs ignorent qui est ce monsieur présenté sobrement comme “professeur américain de droit international à l’université de Princeton et ancien rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés”.
L’excellent site de veille médiatique “info équitable.org” a attiré utilement mon attention. À la vérité, ce que contient cet interview qui consiste, comme souvent dans le journal vespéral, à enfiler les imprécations anti-israéliennes, est infiniment moins important que ce qu’elle ne contient pas.
Le “professeur” n’y va pas avec le dos de la cuillère avec l’état hébreu mais caresse dans le sens du poil les barbus du Hamas.
- Ainsi, Israël serait “un État non démocratique” bâti sur un “régime d’apartheid”.
- Les Israéliens sont les seuls responsables du blocage du processus de paix.
- En revanche, le Hamas est un interlocuteur crédible et de bonne foi : “j’ai trouvé chez ces gens une patience extraordinaire et une disposition à parvenir à un compromis. Je pense que Hamas est sérieux dans sa volonté de parvenir à un cessez-le-feu de long terme avec Israël”.
- Bien évidemment, le boycott illégal de l’État juif est présenté avec faveur : “la campagne de BDS est un instrument efficace de pression dans une guerre de légitimité”…
Le reste à l’avenant.
Mais, encore une fois, le pire n’est certainement pas dans ce que contient de haineux ou mensonger l’interview que ce qu’elle ne contient pas : le curriculum vitae de Richard Falk qui aurait été de nature à prévenir le lecteur et à l’édifier sur ce “professeur” qui prétendait l’instruire.
Falk, en effet, s’il est totalement inconnu par l’opinion publique, est célébré dans le milieu de la politique internationale, comme un antisémite notoire ayant à plusieurs reprises défrayé la chronique. Même les anti-Israéliens les plus décomplexés ont été contraints de le mettre à l’index : son fait d’armes le plus notable est la publication en juillet 2011 sur son blog d’une caricature antisémite dans lequel on présentait un chien juif calotté et orné d’une étoile de David, se régalant d’ossements humains ensanglantés et urinant sur une justice internationale complaisante.
La publication de cette caricature avait suscité l’indignation des plus placides.
- Même le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Navi Pilay, peu suspect de pro- israélisme exacerbé, avait qualifié le dessin “d’antisémite et condamnable”.
- Les États-Unis et le premier ministre britannique avaient également condamné cette publication en estimant qu’un tel dérapage était particulièrement “scandaleux”.
Depuis, Falk a multiplié les dérapages antijuifs.
Le Canada et les États-Unis ont demandé qu’il soit démis de ses fonctions à l’ONU en soulignant le “caractère antisémite” de son discours.
Mais l’étrange “professeur” ne s’était pas distingué seulement à l’encontre des juifs : son complotisme pathologique l’avait conduit à douter de l’explication conventionnelle de l’attentat du 11 septembre 2001.
Le Sun anglais, en 2008, l’avait épinglé pour avoir réclamé la création d’une commission d’enquête sur l’implication des néoconservateurs américains dans l’attentat. Plus avant dans le CV de l’intéressé, on découvre que celui-ci faisait déjà partie en 1979 d’un groupe de militants d’extrême gauche soutenant l’ayatollah Khomeiny lors de sa prise de pouvoir : c’est ainsi qu’il avait commis une tribune dans le New York Times dont le titre montre à la fois ses orientations et la qualité de ses prévisions : “On peut faire confiance à Khomeiny”…
Voilà donc l’homme que Le Monde a décidé d’interroger sans la moindre distance et en cachant son passé à ses lecteurs soigneusement égarés.
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Ses Décodeurs si sévères seraient bien inspirés d’investiguer sur ce mensonge délibéré par omission.
J’allais écrire par honni Sion…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation de Valeurs actuelles.
Le torchon le monde à nouveau épinglé……….
Ceux qui achètent et lisent “l’Immonde” ne sont friands que des immondices qu’il publie. Inutile de vouloir les éduquer, la lobotomisation ultra gauchiste a fait ce
qu’il fallait! Le retour en arrière nécessiterait une “cervellectomie”.
Quand on a vu fabrice thomas déclarer que yves saint laurent a mangé les excréments de pierre bergé, on comprend d’où vient cette odeur de merde du journal.
Cela ne m’étonnerait pas que les journaputes de l’immonde aient été “recrutés” de cette façon pour bosser dans ce quotidien dégueulasse.
Devinette : Quelle différence entre FAKE et FALK ? Aucune les médias aiment les deux, surtout quand c’est pour taper sur ISRAEL !
Un fake-professeur, antisémite jusque dans ses viscères, avec
un CV pareil… l’immonde Le Monde s’en pourlèche les babines.
C’est maintenant très clair, le Monde est antisémite !
Je pense qu’il est vraiment nécessaire de diffuser cette information .
Normal, un chien errant, ne peut que se nourrir dans les Poubelles.
Bon billet, bien balancé.
Ah, ce Monde ! Il fut un temps, GWG, où il fut un des meilleurs ; du temps de notre toute jeunesse 😉
Et puis, dégringolade. Un soir, c’était en 87 ou 88, lors d’un dîner chez des amis, le Monde était de la conversation. Je lançais “Quel dommage, même le Monde devient un torchon.” Silence profond. On entendait les papillons voler. C’est alors qu’un des invités me rétorqua,”Charmante et jolie dame, c’est trop peu dire, c’est un papier cul.” Interloquée, mais sans me démettre, je répondais, “Là, vous y allez un peu fort ; le Figaro, peut-être, mais le Monde pas encore.” Et cet invité de répondre, ” Vous me rassurez, charmante amie, je ne démissionnerai pas ce soir.” C’était André Fontaine 🙂
Il prédisait déjà son avenir, le Monde s’entend :-))
J’espère que votre jeunesse, ce n’était pas du temps où Le Monde célébrait “La libération de Saïgon” et de Phnom-Penh par les Khmers Rouges (1975).
Le correspondant, Patrice de Plunkett, avait même été viré peu après, tellement c’était gros !
C’était la mienne, de jeunesse, et depuis je ne lis plus La Pravda.
De toute façon, j’ai les mêmes pseudo-“infos” en ouvrant la télé ou la radio, comme le dit si bien GWG.
@Hasso
Exact ! Sa descente s’est vraiment affirmée avec la libération de Saigon. En fait, c’est l’après 68 qui a provoqué son virage à gauche, comme d’ailleurs pour tout. Ne nous voilons pas la face, 1968 fut une catastrophe que nous payons très cher aujourd’hui et à tous les niveaux.
Pour en revenir au Torchon, j’ai commencé à le lire dans les années 65/66 lorsqu’il était encore relativement indépendant et c’était un bon journal, meilleur que le Figaro. Ce n’est que mon point de vue, question d’études de comparaison que nous avions à faire sur trois journaux : Le Figaro, le Monde et l’Humanité. Ce furent les trois dernières années les plus mémorables de mon secondaire.
Souvenirs, souvenirs….ça tombe bien. Un hommage à Johnny 😉
Le monde n’est qu’un vulgaire torchon aussi monstrueux que celui qui était à sa tête Berger ce prédateur sexuel. De toute façon, il n’y a rien à garder chez ces journalistes gauchiasses dépourvus d’intégrité, de moralité, de dignité. De simples propagandiste à 2 balles.
Des migrants blancs refusent de s’intégrer en musulmanie :
http://lesobservateurs.ch/2017/12/08/grande-bretagne-les-blancs-doivent-apprendre-a-sintegrer/
A force de laisser les minorités remplacer la majorité blanche, il ne faut pas s’étonner après que l’occident devienne pro-arabe.
Au rythme où le tchernobyl bougnoulique s’étend, les armées européennes dans l’otan poseront d’énormes problèmes de sécurité pour les USA , c’est inévitable :
http://resistancerepublicaine.eu/2015/08/06/pour-tout-savoir-sur-les-musulmans-dans-larmee-francaise/
Remove kebab.
La plupart des médias Français- Arte en particulier- célèbrent le Juif mort ( la Shoa ) pour mieux tuer le Juif vivant ( Israël ). On était naïf, mais ça c’était avant.
Même principe que celui pratiqué assidûment par nos médias franchouillards de “droite” comme de gauche, à de très rares exceptions près : sont systématiquement relayés les articles et extraits d’émission du New York Times et de CNN, sans que JAMAIS soit fait mention du fort tropisme pro-parti démocrate, pro-Obama, pro-Clinton, de ces deux médias.
Concernant les informations franco-françaises, même chose avec les invités et autres “experts” intervenant dans la grande majorité des médias : on ne nous donne pas leur pedigree, mais qui se donne un peu la peine de le chercher se rend compte, presque à tous les coups et non sans consternation, que les susdits sont très orientés, soit sur le sujet sur lequel ils prétendent “informer” le public, soit plus généralement : à gauche toute.
Pour en revenir à Jérusalem et Israël, il me paraît de plus en plus évident que le parti-pris des médias, notamment européens, n’est pas seulement lié au fait que les médias sont achetés par les pétrodollars, mais relève tout simplement d’un antisémitisme viscéral qu’ils peinent de plus en plus à cacher, et qui – hélas – finira sans doute par s’exprimer ouvertement, comme entre 1940 et 1944 en France.