Publié par Jean-Patrick Grumberg le 9 décembre 2017

Le n°4 du Département de la Justice Bruce Orr a été destitué de son poste – il avait rencontré l’agent britannique Steele qui a fabriqué le faux dossier russe, ainsi que Glenn Simpson le président de Fusion GPS, l’agence qui a payé les Russes pour produire ce faux dossier de calomnies contre Trump pendant la campagne, lequel a été coûté près de 8 millions de dollars à Clinton, et a servi à déclencher l’enquête du FBI contre Trump. Bruce Orr est convoqué par le Congrès pour s’expliquer.

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  • Le juge Rudolph Contreras qui a présidé au procès qui a  fait condamner Michael Flynn vient de se récuser – on ne connaît pas encore les raisons précises – mais cela s’est produit juste quelques jours après qu’il ait obtenu de Michael Flynn de plaider coupable de mensonge au FBI – et l’on sait maintenant que la taupe Strzok qui a été congédiée de l’équipe des enquêteurs de Mueller, est un des deux agents du FBI qui après avoir interrogé Flynn sous couvert d’un banal rendez-vous, a transféré Flynn devant le juge Rudolph Contreras qui l’a inculpé, et l’audition de l’autre agent pourrait révéler que Flynn n’a peut-être pas menti après tout.

On sait également que Rudolph Contreras, nommé par Obama, était membre du tribunal qui a autorisé le FBI a mettre l’équipe de Trump, dont Carter Page, sous surveillance par l’administration Obama.

  • Andrew Weissmann, que l’on connaît pour ses méthodes de pitbull, et qui est l’agent hyper agressif de Mueller dans l’enquête contre Trump, est un anti-Trump convaincu. Nous venons d’apprendre qu’en janvier, il félicitait chaleureusement Sally Yates, la directrice du Département de la Justice limogée pour avoir refusé d’obéir à l’ordre exécutif de Trump d’interdiction temporaire d’entrée des ressortissants de 8 pays musulmans. Dans un email, il lui dit : “Je suis si fier et impressionné, merci beaucoup, tout mon respect le plus profond”. Yates a été licenciée pour insubordination, et son admirateur enquête contre Trump ! Et le même Weissmann, découvre-t-on aussi – et ce n’est certainement pas la dernière révélation qui émergera – était présent auprès d’Hillary Clinton lors de la soirée électorale de 2016.
  • Le ministre de la Justice, Jeff Sessions, pourtant un pro-Trump de la première heure, et dont Trump était furieux plus tôt cette année qu’il se soit récusé dans le dossier russe au prétexte qu’il avait croisé l’ambassadeur de Russie avant les élections, n’avait en réalité pas à se récuser, et la colère de Trump était justifiée : 5 jours après qu’il ait pris cette décision, qui a laissé le champ libre au numéro 2 du Département de la Justice Rosenstein et à James Comey de nommer un enquêteur spécial contre Trump, un email du FBI indiquait que Sessions n’avait aucune raison de se récuser, car sa rencontre avec l’ambassadeur avait un caractère très banal. Sessions apparaît de plus en plus comme un être psychologiquement craintif de la gauche dure au sein du Département d’Etat qui se terre pour conserver son poste.
  • Peter Strzok, le spécialiste du contre-terrorisme, le super-agent de l’équipe Mueller, a été démis de ses fonctions dans l’enquête contre Trump et mis au placard aux ressources humaines.

     

    • Il est la taupe du FBI qui a enquêté sur le scandale des emails de Clinton et a décidé de la protéger en ne la faisant pas témoigner sous serment contrairement à la pratique du FBI, et pire, de ne pas enregistrer son interrogatoire ce qui empêcha de corroborer ses déclarations avec les autres personnes interrogées.
    • C’est encore lui qui a modifié le témoignage de James Comey devant le Congrès pour qu’Hillary Clinton ne termine pas devant les tribunaux.
    • C’est lui qui a signé l’ordre de déclencher une enquête contre l’illusoire collusion entre Trump et la Russie.
    • C’est lui qui a interrogé Michael Flynn le 24 janvier à la Maison-Blanche sans qu’il se méfie (et c’est pourquoi Flynn n’était pas accompagné d’un avocat) suite à un coup de fil passé par Andrew McCabe dont la femme a reçu près de 700 000 dollars du camp Clinton pour sa campagne électorale.
    • C’est lui a interrogé la sous directrice de campagne de Clinton Cheryl Mills et Huma Abedin, la plus proche collaboratrice de Clinton au sujet des emails de Clinton, et qui non seulement ne les a pas inculpées lorsqu’elles ont menti au FBI en affirmant ne pas être au courant du serveur privé d’email, alors que des échanges d’emails entre elles montrent qu’elles en parlaient et en étaient préoccupées (Flynn a été immédiatement déféré devant un juge par Strzok pour avoir menti au FBI), et c’est lui qui leur a accordé l’immunité contre toute poursuite pénale en échange de… rien.

La corruption de Peter Strzok est si profonde, elle révèle le détournement à des fins politiques du FBI dirigé par James Comey – ironiquement au cours d’une enquête du FBI sur la corruption de Trump – que Wikipedia discute même de supprimer sa fiche !

  • Lisa Page, la maîtresse de Peter Strzok et avocate du FBI, a fait partie elle aussi de l’équipe d’enquête de Mueller avant de démissionner en septembre, un mois après que son amant ait été écarté en raison des dizaines d’emails anti-Trump qu’il a échangés avec elle – mais il ne s’agit sans doute que d’un prétexte, car Peter Strzok a les mains sales à la fois dans le dossier Clinton et Trump, c’est également lui qui a interrogé et innocenté Huma Abedin et n’a pas mis en accusation les membres de l’équipe de campagne de Clinton lorsqu’ils ont menti au FBI sur l’affaire du serveur privé de Clinton.
  • 9 des 15 enquêteurs recrutés par Robert Mueller sont politiquement engagés dans le camp Clinton, et sont des donateurs démocrates – ce n’est pas exactement ce qu’on appelle une équipe neutre et indépendante.

Avec tout cela, Rod Rosenstein vient de déclarer qu’il a toute confiance dans l’indépendance et la bonne marche de l’enquête de Mueller ! Il est sans doute le seul Américain de Washington qui ne lit pas les journaux, parce que l’accumulation des scandales est maintenant partout. L’analyste juridique de Fox News Gregg Jarrett, par exemple, a déclaré que Robert Mueller utilise le FBI comme un outil politique “tout comme l’ancien KGB”.

CNN, après ABC, a rétracté hier sa dernière “révélation explosive” qui accuse le fils Donald Trump d’avoir reçu des informations sur Clinton de Wikileaks pendant la campagne – les informations étaient publiques depuis 24 heures lorsque Trump junior s’est vu proposé ces informations, et c’est le Washington Post qui a dénoncé la Fake News de CNN ! (malice ultime, c’est CNN qui a dénoncé la Fake News d’ABC la semaine dernière, qui a conduit la chaîne à sanctionner son journaliste de 4 semaines de mise à pied de sans salaire).

Et cerise sur le purin gauchiste de l’Etat profond, de l’Etat dans l’Etat, le faux dossier Steele, financé par Clinton, et que James Comey a décrit comme étant un tissu de calomnies impossibles à valider, semble avoir servi à obtenir d’un juge le droit de mettre sur écoute l’équipe de campagne de Trump pendant la campagne électorale, mise sur écoute qui a été suivie par la révélation illégale des noms des membres de l’équipe Trump, puis la fuite illégale de ces noms aux médias afin de détruire la réputation de ces collaborateurs.

Je ne suis d’ailleurs pas loin de penser que la décision considérée comme excentrique et incohérente du président Obama sortant de renvoyer une trentaine de diplomates russes et de fermer une mission russe aux Etats-Unis ait pu servir à appâter afin de pousser l’équipe de Trump déjà sous écoute à la faute.

Conclusion

On s’attend à une nouvelle vague d’expulsions, de révélations et de scandales dans les rangs des enquêteurs de l’équipe de Mueller dans les semaines à venir. Pour l’instant, l’enquête n’a strictement rien découvert sur une possible collusion entre Trump et la Russie, mais elle a coûté plus de 5 millions de dollars aux contribuables.

C’est à se demander quelle est la vraie compétence de Mueller, s’il n’est même pas capable de choisir des agents neutres et indépendants pour l’enquête la plus sensible du pays : le Président des Etats-Unis. A moins qu’il soit parti en croisade en se servant du FBI comme d’une police politique, tout en se présentant évidemment comme un incorruptible.

  • Maintenant que Donald Trump a obtenu l’importante réforme de baisse de la fiscalité,
  • que l’affaire du dossier russe est en train de tomber en lambeaux,
  • que Trump a déclenché la guerre aux laïcards qui tentent de détruire les valeurs judéo-chrétiennes,
  • que les Américains vivent un boom économique qu’ils n’ont pas connu depuis 8 ans (la croissance est de 3,3% alors qu’elle n’a été que de 1,8% sous Obama et qu’elle serait à 4% s’il n’y avait pas eu les récents ouragans),
  • que Donald Trump a rapporté de son voyage en Asie plus de 300 milliards de dollars de contrats pour l’Amérique,
  • qu’il a annulé les catastrophiques accords de Paris sur le Climat et des Nations unies sur les migrants,
  • que les derniers chiffres de l’emploi sont impressionnants : le taux de chômage dans l’industrie est tombé à 2,6% – le plus bas jamais enregistré, et celui des Hispaniques est à 4,7%, là encore le plus bas jamais enregistré,
  • que la bourse a dépassé ses meilleurs scores historiques pour la 86e fois depuis l’élection de Trump, ce qui a fait progressé jusqu’à 38% les pensions de certains retraités,
  • que le taux de confiance des ménages est au niveau le plus élevé depuis 17 ans,
  • que le marché de l’immobilier a repris ses couleurs,
  • que le pourcentage de propriétaires immobiliers Noirs a atteint son niveau le plus élevé de l’histoire,
  • que les Etats-Unis sont devenus énergétiquement indépendants grâce à la réduction massive des réglementations voulues par les écolos-dictateurs,
  • que l’Amérique retrouve sa fierté, que le Président a combattu la ligue de Football dont les joueurs refusaient d’honorer l’hymne national et le drapeau américain, qu’il a rappelé que l’armée américaine combat sous le drapeau américain et non pas un drapeau international, que Trump a rappelé qu’il n’est pas le président d’un monde sans frontières mais des Etats-Unis, et qu’il fait enfin passer les Américains en premier,
  • et que le taux de popularité du Président est sur la pente ascendante à 45% de taux favorable (et le taux non trafiqué est probablement bien plus élevé),

En raison de toutes ces bonnes nouvelles, je m’attends à ce que les Démocrates et les médias déclenchent les plus terribles attaques contre Trump : ils feront feu de tout bois, et tout ce que nous avons vu jusqu’à maintenant, qui n’est déjà pas triste, va être multiplié par dix.

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