Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes remporte 74,64% des voix, contre 16,11% pour Florence Portelli et 9,25% pour Maël de Calan. La participation est plus élevée que prévu.
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C’est une victoire sans appel. Favori de la course à la présidence des Républicains, Laurent Wauquiez a confirmé son statut en remportant le scrutin dès le premier tour: il récolte 74,64% des voix. En seconde position, Florence Portelli, conseillère régionale d’Île-de-France et maire de Taverny (Val-d’Oise), remporte 16,11% des voix. Maël de Calan, conseiller départemental et président du groupe LR du Finistère, qui se présentait avec le soutien personnel d’Alain Juppé, ferme la marche avec 9,25%.
Quelques minutes après l’annonce des résultats, Laurent Wauquiez a prononcé un discours devant ses partisans réunis dans le XVe arrondissement de Paris. «C’est un succès bien au-delà de nos attentes. Ce soir, nous pouvons le dire: la droite est de retour», s’est-il réjoui. «Nous allons tout reconstruire, tout renouveler avec des nouveaux visages», a-t-il poursuivi, louant une «droite franche et déterminée». Il a ensuite appelé au rassemblement, saluant le «courage» de Florence Portelli et Maël de Calan. «Je crois au rassemblement ; Ce qui se joue dépasse les destins personnels. Il faut mettre le talent au service de notre famille. Personne ne peut plus rester spectateur».
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Au total, 99 597 adhérents de LR ont participé au scrutin, soit 42,46% des inscrits. C’est au-delà de la barre symbolique des 50.000, en dessous de laquelle le scrutin aurait été perçu comme un échec. Pour Laurent Wauquiez, cette victoire dès le premier tour lui permet de consolider la légitimité de sa présidence. Mais ne le protège pas d’un risque d’isolement politique. Au-delà de l’exclusion de quelques élus LR désormais membres de LREM ou d’Agir, les centristes ont pris leurs distances avec le probable vainqueur. «Il n’y aura plus d’alliance avec Les Républicains en tant que parti», a insisté Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, dans Le Parisien. Pour sa part, le président du Parti radical, Laurent Hénart, a annoncé son intention d’organiser «un espace central distinct» pour que les radicaux, qui doivent fusionner avec le PRG samedi, soient «complètement indépendants».
Source : Lefigaro.fr
Article de Contrepoints sur le sujet :
https://www.contrepoints.org/2017/12/10/302516-laurent-wauquiez-opportunisme-partout-liberalisme-nulle-part
Un petit extrait :
“Mieux, en 2008, soit un an après sa rencontre avec Buisson, il assiste avec enthousiasme à Denver (États-Unis) à l’investiture de Barack Obama comme candidat présidentiel du Parti démocrate en compagnie de la journaliste Anne Sinclair et de l’ex-Grand maître du Grand Orient de France Alain Bauer. Notons au passage que la franc-maçonnerie l’attire et l’accueille…”
On n’a pas grand chose à en attendre.
On n’a pas grand chose à en attendre.
Bin sur que si
Jugeons sur les actes.
Le premier impératif de Wauquiez aujourd’hui est de “rassembler” :
« Rassemblez ! rassemblez ! il en restera toujours quelque chose ! »
Il doit donc donner des gages à la droite molle, cad aux centristes du marécage (Juppé, Raffarin et autres nuisances).
Ensuite, en 2022, il refera le coup de Sarko de 2007, qui a très bien marché, et qui a de bonnes chances de marcher à nouveau (les gens oublient !).
Le coup du père Sarko, ce n’est pas tout à fait aussi mortel que le coup du père François, mais tout aussi efficace : discours très à droite, karcher etc.
Dans les faits, la droite molle perdurera.
Même si sa vie sera plus difficile que sous Sarko, car Macron fait la politique économique de la “droite”.
Quant à la politique sociale et sociétale, celle de Macron est de gauche, certes, mais c’est bien, sous le discours, ce qu’a toujours fait la droite dite de gouvernement, cad la droite molle.
Quant à ceux qui espèrent une offensive de Wauquiez et de son parti contre l’immigration, les migrants et l’islamisation, ils en auront pour leur vote. Autrement dit : ils seront terriblement déçus.
Même le FN a abandonné ce combat.
Un combat qui n’aura d’ailleurs jamais lieu, et qui est en tout cas condamné à rester marginal et d’arrière-garde.
On comprend très bien pourquoi quand on lit l’interview de Bat Yeor (article ce jour sur Dreuz).
Le 3ème Reich n’a pas duré mille ans, contrairement au pronostic de son génial inventeur, mais Eurabia, elle, est appelée à durer.
Les vapeurs de bergère des centristes ou des ambitieux défaits, on s’en tamponne ! Laurent Wauquiez a maintenant la possibilité de reconstruire un vrai parti de droite : il peut y arriver s’il est sincère et sortir du jeu politique un FN qui n’a plus de boussole…
Attendons 2022: “on” lui trouvera tous les maux de la terre et le feu de l’enfer pour le faire disparaître; et si cela s’avère impossible, on l’éliminera accidentellement comme un certain des années 70
Il ne faut pas attendre 2022 ! Hier, sur la Fr5 “C dans l’Air”, ils le qualifiaient déjà de gros mythomane, menteur invétéré et d’autres joyeusetés ! Bref, je ne sais pas ce que Wauquiez a réellement dans les tripes mais le matraquage, lui, est déjà au RDV dans les merdias !
” Mettre le talent au service de notre famille”? Pourquoi pas de notre clan,
de notre tribu, tant qu’on y est. Ce serait trop lui demander de servir la France,
au lieu de sa famille?