Publié par Ftouh Souhail le 12 décembre 2017

Quelques jours seulement après la visite du Président français Emmanuel Macron en Algérie, les lobbyistes algériens de l’Assemblée Nationale Française s’activent pour voter un projet de loi autorisant l’approbation du protocole annexe à la Convention générale entre la France et l’Algérie sur la sécurité sociale du 1er octobre 1980.

Ce protocole relatif aux soins de santé dispensés en France aux ressortissants algériens permet aux Algériens de bénéficier des soins nécessaires en France.

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Ce protocole de soins (Assistance publique – Hôpitaux de Paris) entre les gouvernements algérien et français a été signé le 10 avril 2016.

Le projet de loi pour mettre en oeuvre ce protocole, semble être bloqué depuis février 2017.

Ce texte de loi, qui concerne les assurés sociaux et démunis non assurés sociaux résidant en Algérie, a pour objet d’inscrire, à l’avenir, l’accueil des patients algériens dans les établissements hospitaliers français. Il est conçu pour couvrir une grande partie de la population algérienne.

Selon le rapporteur de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée française, Michel Fanget, le nouveau protocole «devrait permettre de resserrer nos liens avec le peuple algérien en répondant mieux à ses besoins dans ce domaine essentiel qu’est la santé».

On est en droit de se demander à quoi peut servir l’indépendance de ce pays musulman riche en hydrocarbures s’il est toujours incapable de soigner sa propre population ?

Ce texte de loi, qui va permettre de faciliter l’arrivée des patients algériens en France (et donc encombrer les hôpitaux parisiens) recommande aux consulats français de «jouer le jeu» en délivrant «rapidement» des visas aux patients qui s’inscriront dans le programme.

Le gouvernement algérien se chargera des remboursements qui seront effectués dans un délai de trois mois sur la base d’un décompte global semestriel des créances. La Caisse algérienne devra verser à la France pour chaque exercice des avances sur la base de 35% du montant des créances soldées.

La France, qui est aux prises avec des déficits budgétaires gargantuesques, sabre actuellement dans ses dépenses de santé. Quelque 20 000 emplois sont menacés dans les hôpitaux du pays, ce qui risque d’amputer fortement la qualité des soins.

C’est l’inquiétude chez plusieurs groupes de médecins, car les Algériens qui arrivent pour soigner en dehors de ce cadre organisé, sont déjà assez nombreux.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.

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