Il est tout à fait loisible de critiquer Donald Trump. Cela tombe bien, il est parfaitement critiquable.
Son style vulgaire, son vocabulaire relâché, ses larges approximations sont de nature à contrarier ceux qui étaient le mieux disposés à son endroit. L’auteur de ces lignes en fait partie.
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À son entrée en fonction j’avais diagnostiqué que sa victoire constituait pour une bonne partie du peuple oublié, une leçon pour les donneurs de leçons. Hélas, l’homme a été entraîné dans le piège de la spirale de la détestation médiatique qui ne lui a pas donné un instant de répit depuis qu’il a prêté serment sous les crachats plus que sous les vivats. Ayant dit par précaution ma déception, je veux dire ensuite que la manière dont l’américain controversé est critiqué m’inspire pour lui une manière de sympathie pathétique, au sens presque compassionnel du terme.
Au-delà de sa personne, c’est bien évidemment, le système journalistique que je questionne.
Lorsque la mission exigeante est d’informer, est-il éthique d’occulter ou de travestir ? Dès lors, la presse internationale, quel que soit le regard qu’elle porte sur le président américain, pouvait-elle minimiser sinon passer purement et simplement sous silence :
- Le succès obtenu au Congrès pour le vote de l’importante réforme de la baisse de la fiscalité et la neutralisation de l’Obamacare, après avoir constamment ironisé sur son impuissance à tenter de les obtenir ?
- Sa réussite à obtenir de la Cour Suprême la validation de son décret controversé sur son interdiction de voir pénétrer sur le sol américain des ressortissants de “pays à risques”. Là encore son impuissance à réaliser était la source de toutes les plus bruyantes railleries.
- Le fait que les Américains vivent un boom économique qu’ils n’ont pas connu depuis huit ans (la croissance est de 3,3 % alors qu’elle n’était que de 1,8 % sous Obama).
- Les contrats rapportés de son voyage en Asie pour un montant de plus de 300 milliards de dollars.
- Sur les derniers chiffres de l’emploi : le taux de chômage dans l’industrie est tombé à 2,6 %- soit le plus bas jamais enregistré- celui des hispaniques se situant à 4,7 %, soit, là encore, le plus bas.
- Sur les résultats historiques du Stock Exhange.
- Sur le taux de confiance des ménages, niveau le plus élevé depuis 17 ans.
- Sur le pourcentage de propriétaires immobiliers noirs qui a atteint son niveau le plus élevé de l’Histoire américaine.
- Sur son taux de popularité qui est sur une pente ascendante avec 45 % d’avis favorables.
- Sur le fait que, contrairement à ce que la presse française ne cesse de prétendre, (Valeurs Actuelles a été jusqu’à présent le seul à le révéler le 7 décembre) Donald Trump n’a pas été le premier à “reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël” puisque Clinton et Obama l’avaient fait avant lui, qu’il n’a fait que décider l’application d’une loi quasi-unanime du Congrès votée en 1995. Ceci, conformément à une promesse de campagne qui n’avait fait bondir personne.
- Omerta enfin et peut-être surtout sur Peter Strzok, spécialiste du contre-terrorisme, agent principal de Mueller, procureur chargé d’enquêter sur les liens entre l’équipe du candidat Trump et la Russie, brutalement démis de ses fonctions dans l’enquête contre le premier après avoir été convaincu d’avoir pris parti contre lui. Le silence assourdissant de la presse internationale sur cette information capitale donne littéralement le vertige.
À ce degré de détestation et d’occultation, on se demande d’ailleurs comment le président américain n’est pas déjà assassiné. Certains d’ailleurs n’hésitent pas à le souhaiter impunément, comme Laurent Ruquier sur le service public, dans le silence total du CSA qui ne peut pas s’occuper de lui et de Zemmour et d’Hanouna à la fois.
Ceux qui me lisent aujourd’hui auront déjà compris qu’en écrivant ces lignes, je me fasse bien moins l’avocat d’un président honni que le procureur d’une presse qui s’oublie.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation de Valeurs actuelles.
Comme toujours un excellent article … digne de la qualité du site “dreuz info” !
Une remarque …. cependant …. le Président Trump … a simplement cessé l’obstruction présidentielle à l’application d’une loi votée en 1995 par le Congrès américain …. rien d’autres !!!!
(il faut être précis et juste …. lorsque l’on veut être didactique et crédible)
Pendant près de 22 années …. les différents Présidents américains …. ont, de six mois en six mois, retardé l’application de cette loi votée démocratiquement ….
C’est donc plus de 40 fois …. que cette loi a été postposée (!) …. pour “laisser une chance à la Paix” …. avec le résultat que l’on observe …
Remarquons aussi …. Gaza a été totalement évacué de toute occupation militaire et civile …. pour “laisser une chance à la Paix” … avec le résultat que l’on observe aujourd’hui …. (Gaza, n’est pas enclavé et a une frontière avec un pays “frère” (paraît-il !) l’Egypte ….. )
De sorte que rien n’empêchait ses habitants …. de démontrer leur capacité à se gérer intelligemment … et donc de créer une petit Paradis créatif, social, entrepreneurial ou autres …. ( bref, de nous étonner , comme certains Pays asiatiques …. par exemple : Singapour, Hong Kong, Macao …. )
Qu’est-ce que nous observons ?
Bien vu… de simple bon sens, en somme !
Moi, je me pose la question de savoir comment on peut à la fois avoir un “style vulgaire, [un] vocabulaire relâché, [faire des] larges approximations” et obtenir les succès impressionnants que vous listez là, Me Goldnadel – on dirait d’ailleurs qu’ils ont été recopiés sur un article de JPG sur Dreuz.
J’ai comme l’impression que s’il obtient de tels succès, c’est justement parce qu’il est loin d’être bête, qu’il sait être très précis quand il le faut.
Par ailleurs, quand je l’entends parler sur bien des sujets ou quand je le vois se comporter avec les autres, j’ai l’impression d’un homme qui a du coeur. Parfois maladroit peut-être, mais être généreux, n’est-ce pas plus important ?
Par ailleurs, qu’il paraisse vulgaire, voire rustre, en particulier quand il parle de gens – les journalistes, artistes et autres politiciens démocrates – qui le calomnient, l’insultent voire le menacent à longueur de journée, n’est-ce pas compréhensible, pour ne pas dire un juste retour de bâton ?
Pas un seul journaliste ou commentateur, fut-ce Me Goldnadel, fut-ce F.-O. Giesbert quand il a rappelé, chez Bourdin, que Jérusalem était l’évidente capitale d’Israël, ne peut s’empêcher de dire du mal de Trump avant de se prononcer sur sont action. Cela semble être un passage obligé, la patte blanche qu’il faut montrer : si ça, ce n’est pas une forme de terrorisme intellectuel, il faudra m’expliquer ce que c’est.
Oui Jacques, c’est comme il y a 10 ans, quand chaque intervenant (peu importe qu’il fut de droite ou de gauche) déboulait en servant le sempiternel “J’aime beaucoup Israël” suivi de l’obligatoire “bien que je ne sois pas du tout d’accord avec la politique d’Ariel Sharon…”
Ça, on a dû l’entendre 500.000 fois. C’était le vrai bal des faux-culs.
La politique et le journalisme, c’est comme un ban de poissons :
Dès qu’il y en a un qui bifurque, tous bifurquent après lui.
@jacques lady
Très bon article tout de même..et très bon commentaire qui mériterait une réponse 😉
Jacques Ady juste. Les commentaires perroquets de 99% de la population condamnent le contenu et/ou la forme des propos de Trump – sa prétendue stupidité et/ou sa vulgarité. Maître Goldnadel ne condamne que sa vulgarité. C’est déjà un progrès ! Pour ma part je trouve efficace que Trump heurte indissociablement par la forme et le contenu de ses propos.
Jaques Ady: Ici au Québec, certains «analystes politiques» comme Joseph Facal (au Journal de Montréal) sont beaucoup plus virulent envers Trump.
Sur le fond Facal qui a démontré à plusieurs reprises qu’il est pro-Israël, donne raison à Trump quand il écrit : « Jérusalem est aussi naturellement la capitale d’Israël que Paris est celle de la France.»
Mais sa haine envers Trump reprend le dessus quand il prétend que la décision de Trump enlève de l’espoir aux Falestiniens car: «… comment voulez-vous que les Palestiniens aient la moindre confiance dans les États-Unis comme intermédiaire pour rapprocher les parties après un tel geste ?».
Rien à dire sur la«confiance» que Trump et Nétanyahou devrait accorder à ce faux jeton d’Abbas!
Voyez son texte au complet: http://www.journaldemontreal.com/2017/12/12/lallumette-dans-la-poudriere
Franchement, il faut du courage pour lire un tel article jusqu’au bout.
Ce Facal (Chacal ?) est un pro-palestinien enragé comme il en existe tant d’autres, qui :
– soit méconnaît royalement l’histoire de la région (et alors son accusation grotesque d’ignorance historique concernant Trump lui revient en pleine poire)
– soit est un antisémite qui ne s’assume pas
Effectivement, vos “journalistes” n’ont pas grand-chose à envier aux nôtres…
tout à fait d’accord
excellent commentaire. Trump n est pas ‘marketable’ et c estg ce qui fait qu’il est a l image de la realite du peuple
Donald Trump est de loin le meilleur président que les USA – et le monde entier – ont enfin, depuis plusieurs décennies.
Quel président aujourd’hui est suffisamment couillu pour dire, en public, ses 4 vérités à un journaliste de CNN qui n’a pas honte de balancer des Fakes News ? Aucun !
https://www.youtube.com/watch?v=m5gSTa8O17c
Trump est tout sauf un être creux, cupide, inculte et insipide comme l’ENA nous en accouche régulièrement, et c’est pour ça que la torchonnerie française est si pitoyable et totalement hors-sujet.
Trump est un homme d’affaire d’une très longue expérience qui a nourri sa famille et ses entreprises avec de l’argent qu’il a lui-même durement gagné.
Il a pris des coups, et sait parfaitement rendre des coups, et c’est pour ça qu’il triomphera contre l’idéologie génocidaire du gauchisme mondial.
God bless America !
Pourquoi tant de Haine envers Trump? Ils sont indulgents avec tous les dictateurs les plus nocifs de la planète mais avec Trump, c’est le rejet voir le dégoût c’est dément! Moi je pense qu’ils sont jaloux parce qu’il est milliardaire et qu’il les remet à leur place !
Pourquoi tant de haine envers Trump ?
Parce qu’il bouscule les desseins du socialisme mondialiste-multiculturaliste/anti-blanc dont Obama a été le fer de lance pendant 8 ans.
Trump est un obstacle inattendu qui se révèle être un stratège qui inquiète vu le poids de son statut de Président des Etats-Unis, grande puissance mondiale.
Mieux vaut des remords que des regrets.
Oscar Wilde, in Le Portrait de Dorian Gray
“Je préfère vos reproches que vos condoléances.”
Golda Meïr.
« Lorsque la mission exigeante est d’informer, est-il éthique d’occulter ou de travestir ? »
— Entendu ce matin sur Radio Classique, un employé de France 2 (syndicaliste peut-être, je ne sais plus), interrogé au sujet de la grève à venir, a déclaré en substance : « Nous n’avons pas assez de moyens pour FABRIQUER l’information. »
Quel aveu.
J’aimerais infiniment que cet homme soi-disant vulgaire et stupide soit Président de la France.
Décidément Gilles-William, voici deux articles consécutifs, où vous vous montrez beaucoup plus neuneu que vous l’êtes.
C’est bien au contraire, un profond plaisir que d’apprécier la manière dont le président TRUMP s’exprime et se comporte, notamment envers ses adversaires et de ses ennemis les déchets.
Et même plus, il perdrait en efficacité et en éclat, s’il répondait aux ordures qui le haïssent, de façon polie et réservée. C’est d’ailleurs l’une des caractéristique majeure, du neuneu moyen.
Bref, comme je vous l’avais fait remarquer dans ma précédente réaction, nous n’en n’avons strictement plus rien A FOUTRE, des propago-déchets. Et si, à juste titre, vous rappeler quelques uns des appels à assassiner le président TRUMP, ce qu’à Dieu ne plaise, relayés avec insistance, par les merdia de francekipu et des restes du monde, sachez qu’avant de le crever, je torturerai longuement et avec une infinie volupté, le propago-déchet qui aurait l’opportunité de tomber entre mes mains, dans de bonnes circonstances.
Merci à G.W Goldnadel pour remettre les choses à leur place et pour montrer encore une fois, après des centaines d’autres fois avec G. Millière et JPG. Sans Dreuz je me demande comment nous ferions pour accéder à une information non biaisée. Les médias Français sont dans la désinformation totale et la propagande. Ce ne sont plus des journalistes ce sont des propagandistes.
Le grand Président TRUMP a sûrement quelques défauts (que je ne connais pas) mais il déborde surtout de qualités impressionnantes.
Vive le Président TRUMP et que Dieu et ses services de sécurité le protège de tout attentat … et d’ennuis de santé.
Le résultat de toutes ces campagnes sordides se retrouvent dans l’ élection du démocrate en Alabama ce matin. État conservateur pourtant où depuis 25 ans aucun démocrate n’ avait été élu et où Trump avait remporté l’ État avec une très large majorité.
Les Jeunes Républicains eux mêmes ont fait campagne contre Moore.
Il est vraiment temps de considérer les médias comme les ennemis de la liberté d’ expression.
Il est vraiment temps de considérer les médias comme les ennemis de la liberté d’ expression.
Certainement, mais si les gens étaient moins “crédules” pour ne pas dire autre chose, les médias feraient “chou blanc”, ce qui n’est pas le cas, ils exploitent donc sans honte ni gêne cette crédulité.
Les éléments en faveurs du Président TRUMP donnés par Maître GOLNADEL peuvent se trouver par n’importe quelle personne un peu curieuse de lire autre chose que cette presse de vendus!!!
En tout cas n’en déplaise à certains, le président Trump est le meilleur.
“Son style vulgaire, son vocabulaire relâché, ses larges approximations sont de nature à contrarier ceux qui étaient le mieux disposés à son endroit. L’auteur de ces lignes en fait partie.”
Voilà qui fait très politiquement correct. Dommage, parce que c’est du consensualisme de bas étage. Le reste de l’article est plaisant.
Pour l’élection en Alabama on attendra ce jour avec impatience la réaction de JPG et Guy Millière.
À l’intention des lecteurs de France :
Joseph Facal n’est pas un journaliste, mais un professeur de sociologie à l’emploi de l’École des Hautes études commerciales de l’Université de Montréal.
Orginaire d’Uruguay, Joseph Facal a immigré au Québec en 1970.
Il est titulaire d’un doctorat en sociologie après avoir complété des études troisième cycle à la Sorbonne, à Paris.
Indépendantiste pur et dur, il fut député du Parti Québécois entre 1994 et 2003 à l’Assemblée nationale du Québec et occupa plusieurs fonctions ministérielles au sein du gouvernement du Québec.
Ses occupations universitaires lui laissant des loisirs, Joseph Facal est très présent sur la scène médiatique québécoise, notamment auprès du groupe de presse Québecor qui publie le Journal de Montréal et le Journal de Québec. Il a également son rond de serviette à Radio-Canada.