Publié par Ftouh Souhail le 13 décembre 2017

La France a vivement critiqué les États-Unis en réponse à la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem capitale d’Israël.

Le Président américain a annoncé, le 5 décembre dernier, son intention de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Une décision qui a fait réagir les responsables français comme s’ils avaient leur mot à dire pour l’endroit où un pays étranger a le droit d’installer son ambassade. La France va-t-elle aussi imposer son choix architectural au futur bâtiment ?

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« La France n’approuve pas cette décision qui contrevient au droit international et aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré le chef de l’État français Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse, à Alger le 6 décembre 2017.

« Le statut de Jérusalem est une question de sécurité internationale qui concerne toute la communauté internationale, le statut de Jérusalem devra être déterminé par les Israéliens et les Palestiniens dans le cadre de négociations sous l’égide des Nations unies » ajoute naïvement M. Macron.

Ce jeune Président inexpérimenté, cet apprenti, ignore probablement le fait que les Arabes palestiniens refusent catégoriquement l’existence d’Israël. Et s’il est vraiment concerné par la sécurité internationale, qu’il s’occupe de son armée, qui est dans un si piteux état !

Plus de la moitié des chasseurs français hors service

la France peut compter sur un seul, voire deux appareils de sa flotte de douze A400M

La ministre française des Armées, Florence Parly, a fait, lundi 11 décembre 2017, de surprenantes révélations sur le taux de disponibilité de la flotte de l’armée française et l’ampleur du gaspillage et de la mauvaise gestion qui gangrène ce secteur.

Intervenant lors d’une visite à la base aérienne d’Evreux, la ministre avoue que le taux de disponibilité des avions tourne, depuis cinq ans, autour de 44%. Si sur le théâtre des opérations, au Sahel ou en Syrie, cette disponibilité s’élève à 80%, celle-ci tombe à moins de 30 % à l’intérieur, indique la ministre citée par l’agence AFP.

Le chef d’état-major de l’armée de l’air, le général André Lanata, avait déjà alerté devant les parlementaires qu’il n’était pas facile d’entraîner les futurs pilotes avec «des appareils au garage». Celui-ci expliquait que la France pouvait pour l’instant compter sur un seul, voire deux appareils de sa flotte de douze A400M !

«Le cas A400M est extrême, mais comment expliquer que l’hélicoptère Caracal, en production depuis les années 1990, affiche un taux de disponibilité inférieur à 25%, s’interroge la ministre. Mon sentiment est qu’on paie plus pour voler moins, ce qui n’est clairement pas satisfaisant

Qualifiant la situation de «très frustrante», elle explique que ce dossier était sur la table depuis quinze ans et avait fait l’objet de très nombreux rapports de la Cour des comptes, du Parlement, du Contrôle général des armées, le tout représentant plus de 300 recommandations, «sans qu’on mesure d’amélioration notable. Il y a même une dégradation», a-t-elle lâché.

Dans le même registre, la ministre avouera que malgré une mobilisation accrue dans le cadre du Simmad (Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense), pour obliger tous les corps (terre, air, mer) à harmoniser et prévoir leurs besoins, et qui représente environ 4 milliards d’euros par an pour un peu plus de 1 200 aéronefs de 45 types différents, les progrès restent «lents».

Par ailleurs, la ministre a pointé «une mauvaise définition» des responsabilités. 

«L’organisation actuelle, affirme-t-elle, ne permet pas d’identifier les responsables. Pour certains hélicoptères, il y a des dizaines de contrats, un véritable maquis qui entraîne un jeu d’acteurs stérile entre l’armée et les industriels.»

Elle a ainsi recensé, par exemple, 37 contrats pour l’entretien de l’hélicoptère Tigre…

Tout ceci symbolise parfaitement la France figée par une bureaucratie rigide et sclérosée dans une mentalité des années 50 où chaque décision demandait un tampon, une bureaucratie très peu intelligente, dont les membres qui veulent faire bouger les choses représentent un danger et sont mis au placard, une France qui refuse de se regarder en face par arrogance tandis que le reste du monde bouge vite.

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