Jérusalem. Le billet d’humeur d’un réalisateur franco-israélien.
Pierre Rehov est reporter, écrivain et réalisateur de documentaires sur les conflits du Proche Orient. Son dernier film « Jérusalem Dévoilée » retrace l’histoire de la ville trois fois sainte. UnveilingJerusalem.com
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Suite à la décision du Président Trump d’exécuter la loi bi-partisane du congrès américain de 1995 qui reconnaît à Israël le droit de définir Jérusalem sa capitale et invite le département d’état à y transférer son ambassade, il fallait s’attendre aux révoltes d’une grande partie du monde musulman qui considère de son côté le Mont du Temple ( Haram Al Sharif ) comme son troisième lieux saint.
Il fallait également s’attendre aux réactions inquiètes de nombres de gouvernements, notamment européens, qui, tout en ayant établi des chancelleries à Jérusalem, et s’y rendant régulièrement ne serait-ce que pour rendre visite à leurs homologues israéliens, s’offusquent de ce changement de cap de l’administration américaine qui n’en est pas vraiment un. Clinton, Bush et Obama l’avaient promis. Trump a raison d’affirmer qu’il est le seul à avoir tenu cet engagement.
Ainsi que je l’écrivais dans Le Figaro en juin dernier, Jérusalem n’est pourtant devenue vraiment importante pour les Arabes de Palestine qu’après la reconquête de la vieille ville, y compris le Mont du Temple, en 1967.
Sous occupation jordanienne, ce secteur était totalement laissé à l’abandon, ainsi qu’en témoignent nombre de photos d’époque. Il est également à souligner que seuls les Musulmans avaient droit d’accès aux lieux saints des trois monothéismes jusqu’à leur reconquête par Israël.
Des voix s’élèvent maintenant qui voudraient faire croire que la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat Hébreu est désormais un obstacle au processus de paix.
Ce processus n’a, malheureusement, à ce jour, accouché que de violences, tant les dirigeants palestiniens ont l’impression que la menace et le recours à la terreur, tout en accusant Israël d’effet miroir, sont des moyens plus efficaces d’obtenir la reconnaissance internationale, qu’un retour à la table de négociations.
En Israël, nous le savons: ce processus, qui dure depuis vingt ans, a surtout fait des victimes des deux côtés. Car, pour parvenir à un accord, encore faudrait-il qu’Israël ait un authentique partenaire, qui ne se contente pas de crier à «l’occupation» dès qu’il lui est demandé la moindre concession. La réconciliation «attendue» entre l’Autorité Palestinienne et le Hamas, est également un sujet d’inquiétude tout autant que le refus de Mahmud Abbas de cesser de verser des salaires aux terroristes emprisonnés.
Il faut parfois le rappeler: Israël a beau être le pays des Juifs, c’est un pays comme les autres, qui devrait avoir les mêmes droits, y compris celui de définir sa capitale à l’emplacement de son centre administratif et de se dessiner des frontières défendables. Le droit, aussi, de ne pas être systématiquement calomnié et condamné par les Nations Unies, par le truchement d’agendas qu’il est le seul à subir.
Comment, par exemple, l’UNESCO, a-t-elle pu arracher au peuple Juif tout attachement à sa ville sainte, en déclarant Jérusalem ville occupée et en renommant le Mont du Temple «Haram al sharif»? Personne n’avait cru bon intervenir entre 1948 et 1967, lorsque la quasi-totalité des synagogues et des cimetières juifs de Jérusalem étaient détruits par l’occupant jordanien.
Il faut également se révolter contre une réécriture de l’histoire, qui a conduit, par exemple, récemment, les Arabes de Palestine à exiger de l’Angleterre qu’elle renie la déclaration Balfour.
Car l’on pourrait reprocher à Lord Balfour d’avoir promis au peuple Juif la création d’un Foyer National sur cette terre à l’abandon, aride et sans avenir qu’était la Palestine, après la victoire des démocraties occidentales contre l’Empire Ottoman, mais le principal crime de l’Angleterre ne serait-il pas plutôt d’avoir édicté en 1939 le «Livre Blanc» qui y autorisait une immigration arabe massive tout en limitant celle des Juifs?
Petite parenthèse, ce «Livre Blanc» qui participa passivement à l’extermination des Juifs d’Europe en les empêchant de trouver refuge en Palestine mandataire, était signé Neville Chamberlain. Ce même Chamberlain qui, en compagnie de Daladier, avait cru apaiser Hitler en lui abandonnant la Tchécoslovaquie en 1938.
Je voudrais, un instant, faire appel à des témoins de renom, qui ont décrit en leur temps cette région et qui, par leurs écrits, effacent la mythologie d’une Palestine anciennement peuplée, dans laquelle les religions vivaient en harmonie.
· Mark Twain, Les innocents, 1867
«La désolation présente est telle que l’imagination la plus fertile ne pourrait gratifier ce paysage d’un semblant de vie ou de mouvement. Nous n’avons pas vu un seul être humain sur notre trajet. À peine ça et là un arbre ou un caroubier. Même l’olivier et le cactus, derniers amis des sols pauvres, semblent avoir déserté ce pays. Aucun peuple ne l’a considérée comme sa terre, son pays. Elle n’est plus qu’une province lointaine, pauvre et perdue, livrée à des nomades. Les forêts ont disparu, les villes tombent en ruine et pendant des siècles pas une ville nouvelle n’y sera construite.»
· Chateaubriand, Voyage en Orient, 1811
«Tandis que Jérusalem sort ainsi du désert, brillante de clarté, jetez les yeux entre la montagne de Sion et le Temple; voyez cet autre petit peuple ( les Juifs ) qui vit séparé du reste des habitants de la cité. Épris, il baisse la tête sans se plaindre; il souffre toutes les avanies sans demander justice; il se laisse accabler de coups sans soupirer; on lui demande sa tête: il la présente au cimeterre.»
Lorsque Federica Mogherini et certains gouvernements affirment qu’il faudrait maintenant reconnaître Jérusalem comme capitale de la Palestine, sur quel fondement juridique et historique le font-ils? La sélection de certaines résolutions de l’ONU suffirait-elle, quand le péché originel n’est autre que le rejet par tous les pays arabes de la décision 181 déclarant la partition de la Palestine mandataire et accordant de facto un état au peuple Juif?
Loin de moi, pour autant, d’affirmer que les Arabes de Palestine n’ont aucun droit sur cette terre. Le propos de ce billet est à l’opposé de ce que mes détracteurs voudront me faire dire. Car, pour citer Einstein, repris d’une certaine manière par la Président Trump dans son annonce du 6 décembre: «La folie c’est de toujours faire la même chose en espérant obtenir des résultants différents».
Or, qu’ont fait l’Europe et les présidents américains successifs jusqu’à l’élection de Donald Trump concernant le Moyen Orient?
Sachant parfaitement qu’une grande partie du monde arabe n’est pas prête à reconnaître l’existence de ce que nombre de pays musulmans, notamment l’Iran, continuent d’appeler «l’entité sioniste», trop de dirigeants occidentaux croient bon de jouer l’apaisement en affirmant leur amitié à Israël, tout en évitant les sujets qui fâchent.
N’était-il pas temps de mettre quelque barrière à cette déliquescence politiquement correcte et d’affirmer des vérités? Ceux qui ont écouté attentivement le discours de Trump, y ont trouvé, contrairement aux déformations qu’il a automatiquement entrainé, une maturité et un réalisme encourageant pour le processus de paix.
Jérusalem est la capitale d’Israël. Elle l’est car Israël n’a pas établi son centre administratif dans la partie est, mais bien du côté occidental de la ville qui, à terme, quelle que soit l’issue des négociations avec l’Autorité Palestinienne, restera partie intégrante du pays. Mais la porte est-elle pour autant fermée à la création d’une Palestine autonome et paisible, avec l’aide de la communauté internationale?
N’était-il pas temps de se souvenir qu’Israël était victime au quotidien d’attentats terroristes depuis sa renaissance, bien avant que l’état Juif ne soit accusé d’occupation? Cette «occupation» qui sert désormais de prétexte aux pires actes criminels, comme l’assassinat d’enfants et de jeunes filles dans leur sommeil, ou le lancement de roquettes visant délibérément les populations civiles par des organisations terroristes reconnues comme telles par l’Europe et les Américains?
N’était-il pas temps, en reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël, de dire au monde arabe et musulman qu’il faut apprendre à partager, que le nombre ne peut changer l’Histoire, et, pour citer Benjamin Netanyahu, devant les ministres des affaires étrangères européens, que l’on ne «peut construire la paix sur des mensonges»?
N’était-il pas temps d’expliquer, sinon imposer à Mahmud Abbas qu’il ne peut continuer d’affirmer que Jérusalem est la capitale éternelle de la Palestine, alors qu’elle ne l’a jamais été, puisque la Palestine n’a jamais été un état ou un pays?
La déflagration consécutive à l’annonce pourtant prévue et attendue de Donald Trump a permis de passer quasiment sous silence une initiative pourtant encourageante de l’Arabie Saoudite et des Etats-Unis en matière de paix régionale.
Selon le New York Times et plusieurs sources sérieuses, le prince Mohammed Bin Salman aurait invité Mahmud Abbas à accepter une Palestine démilitarisée dans les zones A et B – qui sont déjà totalement sous son contrôle – et Gaza, avec Abu Dis pour capitale (il s’agit d’une banlieue peuplée de Jérusalem) plus quelques échanges territoriaux correspondant aux réalités démographiques du terrain et l’attribution par l’Egypte d’un vaste territoire dans le nord du Sinaï, destiné à accueillir les descendants de réfugiés maintenus depuis trop longtemps dans des camps, au Liban, en Syrie et en Jordanie.
Il s’agit d’un plan réaliste, qui permettrait enfin aux deux aspirations nationales d’aboutir sans se chevaucher et par là même d’atténuer les tensions régionales. Le prince Bin Salman aurait même indiqué à Abbas qu’il devrait accepter ou céder la place à un dirigeant plus pragmatique.
Avec cette initiative plus réaliste qu’idéologique, l’Arabie Saoudite et le nouveau gouvernement américain semblent prendre en compte les besoins sécuritaires d’Israël tout autant que la nécessité d’aider les Palestiniens à développer une économie indépendante dans des territoires gérables. Le réalisme de terrain n’est-il pas la première qualité qui ait manqué à toutes les initiatives précédentes?
En attendant, oui, la rue arabe est en pleine révolte. Gaza a déjà envoyé quelques roquettes sur Israël, qui a répliqué par des tirs de tanks et des bombardements ciblés, et l’armée a repoussé plusieurs manifestations violentes faisant, hélas, des morts et des blessés.
Mais est-il vraiment bon, à long terme, de céder au chantage par souci d’apaisement?
Il faudra donc attendre que le pragmatisme et le réalisme de la nouvelle administration américaine fassent tache d’huile, car il y a bien d’autres problèmes, éminemment plus urgents, à résoudre au Moyen Orient, que le statut de Jérusalem. Même si certains s’en servent comme prétexte pour échapper à la réalité ou pour pousser leur agenda politique.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Pierre Rehov. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.
Allez-y M. Trump, allez-y Israël, continuez votre chemin, laissez les couiner ces charognes !
Pierre Rehov reprend tous les articles déja parus sur ce sujet dans un article condensé.
Rien de nouveau sous le soleil. Par contre, je cite l’article:
“Loin de moi, pour autant, d’affirmer que les Arabes de Palestine n’ont aucun droit sur cette terre. Le propos de ce billet est à l’opposé de ce que mes détracteurs voudront me faire dire.” Et bien” loin de moi” d’affirmer qu’ils ont des droits sur cette terre, la Palestine juive depuis l’aube des temps , bien avant l’invention de la super supercherie par le KGB de ce peuple sortit d’autres pays arabes ou de nulle part, mais pas de la terre ancestrale d’Israël! C’est un fait, on ne peut le minorer, dire le contraire, c’est vouloir atténuer les réactions d’hostilité, c’est nier la réalité de l’histoire. Quand bien même vous voudriez “négocier” avec eux, vous comprendriez illico que vous parlez un autre langage: ils ne souhaitent qu’une seule chose, pas deux, de manière viscérale et dans l’obsession, c’est l’éradication d’Israël et du peuple juif pour régner en maître à sa place, sur sa terre qui, soit dit en passant redeviendrait vite un désert, une terre désolée! Tout le monde le sait, mais on continue à le nier, à faire des ronds de jambes devant cette question pour ne pas paraître trop juif, car c’est honteux aux yeux du monde!! L’absurdité, c’est qu’ils n’existent pas en tant que tels, mais qu’on leur accorde tous les droits. Ils auraient tort de s’en priver! Toutes ces considérations rendent fou! Ce n’est pas la Jérusalem juive qui rend fou le monde, mais bien l’hystérie arabe et sa haine chauffée au rouge. Leur droit, c’est de TOUT vouloir. Leur droit, c’est le bien des autres, même l’Europe le constate, les français en particulier. D’ailleurs tout arabe qui s’avise à reconnaître Israël en parole ou à parlementer avec un juif est exécuté! Voila leur droit, une exigence absolue un NON DROIT non fondé sur la vérité historique, non confirmé par le droit international,un droit en dehors de l’éthique .
Tout à fait d’accord avec vous Bebaviv sur ce point. Néanmoins merci à Pierre Rehov pour cet excellent article.
Pardonnez-moi de vous reprendre puisque je tombe par hasard sur ce commentaire qui commence plus ou moins comme une attaque personnelle.
En effet, loin de moi l’idée de me comporter comme nos ennemis et de fermer les yeux sur une réalité du terrain où je me rends assez souvent tout en ignorant s’il vous est déjà arrivé de vous rendre à Gaza, à Djénine, à Ramallah ou à Hebron.
Sur le plan historique, quoique vous n’apportiez rien si ce n’est un discours ressassé par les pires extrémistes, vous avez raison de dire que les Arabes de Palestine sont un peuple totalement inventé.
Sur le plan humain, en revanche, même s’ils ont parmi eux les pires spécimens de notre espèce, il se trouve qu’ils sont quelques millions à vivre dans des villes organisées ou des villages plutôt prospères.
Qu’allez-vous en faire ?
Je suis, pour ma part, partisan d’un dialogue imposé avec des lignes rouges bien définies. Quelque chose qui ferait avancer le débat en laissant les extrêmes de coté.
Donc, à un article qui ne fait que reprendre en condensé “tous les articles parus sur ce sujet ” ( dont, je suppose, un bon nombre des miens parus au Figaro, à Gatestone ou ailleurs ) vous ne faites qu’ajouter un petit grain de sel haineux qui ne permettra pas au ragout d’avoir meilleur goût.
Vous m’avez fait l’honneur d’une attaque personnelle pour place un point de vue obsolète. Je me permets donc, en toute cordialité, de vous renvoyer l’ascenseur.
C’est ce que je dis depuis des lustres, en boucle ! Je ne suis pas Juif, ni Israëlien, mais l’histoire prouve à qui est un territoire, et la Palestine, c’est à Israël ! Le temple était là avant cette mosquée qui devrait être rasée ! C’est un peu gros de nous raconter de facto que Israël aurait construit un quartier, une ville divisée avec ses pires ennemis ! Un pays construit sa ville capitale dans son territoire, et ne va pas y inviter ceux qui veulent sa mort !
Mais le Musulman a une religion de rapine depuis sa naissance ! L’Algérie n’était pas arabe ! Ils l’ont envahi et persécute ceux à qui elle appartenait ! Partout où sont ces trucs, c’est l’horreur qui avance !
Honte aux gouvernements Européens islamo-vendus ! Vive Trump que je soutiens depuis son émergence dans son parti, et qui me prouve que je ne m’étais pas trompé !
Pour éclairer le propos : Félix Bonfils (1831-1885): Dôme du Rocher 1875 :
EXTRAIT : + lien ci-dessous
“Félix Bonfils (1831-1885): Dôme du Rocher 1875 (Où sont tous les “Palestiniens” dans leur site sacré soi-disant déplacé et occupé?). Le Dôme du Rocher était à l’origine une synagogue juive, et plus tard, une cathédrale chrétienne, mais a été conquise et occupée par les musulmans qui l’ont convertie en une mosquée. Toute la région baignait dans le sang de la conquête musulmane”
https://palestineisraelconflict.wordpress.com/2013/02/13/9000-photographs-and-israel-from-1800s-with-no-trace-of-displaced-palestinians/
TRUMP = COURAGE que l’éternel te protège et longue vie a Jérusalem
Dans un monde civilisé, aucune terre qu’on acquiert par les armes, par faits de guerre ou par invasions même en utilisant des civils comme prétexte fallacieusement atténuateur ne peut être considérée comme légitime. Les arabes n’ont donc aucun droit sur les terres qui ont été attribuées de façon diplomatique en 1947 sur Israël. Si aujourd’hui les arabes tentaient de reprendre tout le sud de la France jusqu’à Poitiers en procédant par les armes, par faits de guerre ou par invasions même en utilisant des civils comme prétexte fallacieusement atténuateur, cela ne pourrait être considérée comme légitime. Et il serait normal que les français résistent afin d’expulser les envahisseurs. Il en va donc de même pour le peuple juif en Israël. Un territoire a été donné au peuple juif en 1947 en respectant l’histoire de ce peuple. Depuis, seuls les arabes ont toujours remis en question ce partage des territoires par l’ONU, et toujours en utilisant la violence, les armes, les faits de guerre et les invasions par des civils. Cette présence des arabes est donc illégitime sur tout le territoire donné en 1947 par l’ONU à Israël et restera illégitime tant qu’ils resteront sur ce territoire. Ce territoire n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais le leur. Même en lui inventant un passé purement imaginaire pour forcer la communauté internationale. Jérusalem, y compris dans sa partie est, tout comme dans le reste d’Israël, ne présente aucune trace d’un passé pacifique de la part des musulmans, uniquement d’un passé conquérant expansionniste et militaire. Cela n’a donc aucune légitimité en terme de civilisation pour qu’ils puissent prétendre à un droit sur ce sol.
Si certains imaginaient encore que je puisse tolérer une présence dirigeante musulmane en Israël, ils sont maintenant fixés. Je ne suis pas juif, mais pour moi la terre d’Israël, Eretz Israël, est une et indivisible, et donnée pour l’éternité par Dieu à son peuple, le christianisme n’a aucune intention politique là-bas et sa présence y est uniquement religieuse, de surcroît descendante du peuple de Dieu, donc parfaitement normale… et toute autre présence revendicatrice d’un territoire sur les frontières de la terre d’Israël par un autre peuple est définitivement illégitime, surtout si elle est revendiquée par la haine, la violence et les armes, même pendant des décennies voire pendant des siècles. Définitivement illégitime.
La grande erreur de ton raisonnement, c’est que TOUTE la palestine a toujours été, avant et après l’empereur HADRIEN (ymar chémo), exclusivement et entièrement
JUIVE. En fait, l’ONU en 1947, n’a rien DONNé auxJUIFS, mais au contraire, a
confisqué les 4/5 de la PALESTINE JUIVE, pour y inventer des pays arabes supplémentaires. Je te recommande de regarder la planche des drapeaux nationaux dans le dictionnaire LAROUSSE de 1938, entre autres.
Mahmoud Abbas déclare que Jérusalem est la capitale éternelle de la Palestine (arabe, sous-entendu)… Il répète donc une invention vieille de quelques décennies que le monde musulman s’était empressé d’adopter comme un seul homme (très idiot qu’il est).
Bon jusqu’ici rien de bien surprenant, ces populations vivent au jour le jour, comme des ronces, et ne se préoccupent guère de rationalité ou d’étude historique, pas même récente (ce qui s’est passé une minute plus tôt peut ainsi être déformé en mensonge qui va être consolidé en légende qui deviendra une vérité pour laquelle un Mahmoud sera prêt à tuer et à mourir).
Mais que le monde occidental gobe de plus en plus sérieusement leurs délires — à mesure que les faits restent déformés et occultés — ÇA c’est vraiment très préoccupant. Beaucoup de dirigeants agissent de manière cynique bien sûr, mais on commence à se demander si on n’est pas dans un asile de fous quand on voit les populations et particulièrement la jeunesse occidentale, sans aucun lien personnel avec ce conflit, se mobiliser dans les universités, dans la rue et prendre fait et cause pour des tueurs, ou propager fougueusement des mensonges !!! C’est effrayant. Surtout que le comportement des arabo-musulmans autour d’eux, dans notre propre société occidentale, devrait quand même les faire réfléchir avant de prendre leur défense… C’est ce qui doit s’appeler une psychose collective.
C’est pour cela que les actes décomplexés de souveraineté sont peut-être la meilleure solution, après des années de concessions à sens unique de la part d’Israël, qui ne lui auront pas évité la diabolisation. Ceux qui désireront sincèrement comprendre les décisions d’Israël n’auront qu’à s’informer sérieusement.
“comme des ronces” – et encore les ronces donnent-elles de bons fruits.
Les musulmans ne respectent que la force : donnons leur satisfaction !
Grâce au drapeau Américain bien en vue sur la “photo” de présentation de votre article, je sais dès maintenant que l’ambassade des USA en Israel se trouvera à Jérusalem “en territoire occupé”….!?
Merci Pierre Rehov pour votre article et à Dreuz
Ils devraient déplacer leur “tarte à la crème dorée” sur la bande de Gaza puisqu’ils pleurnichent surtout à cause de cette mosquée ! On a bien déplacé des oeuvres gigantesques en Egypte ! Les Israéliens pourraient enfin récupérer les ruines du Temple de Salomon enfuies dessous !
@ Pierre Rehov. Je comprends votre mécontentement, je n’ai fait que commenter pourtant cette phrase:
“Loin de moi, pour autant, d’affirmer que les Arabes de Palestine n’ont aucun droit sur cette terre.”
Je redis qu’ils n’ont aucun droit, qu’ils sont totalement étrangers et je ne trouve aucun motif, pardonnez moi, pour croire qu’il puisse en être autrement. Vous dites sans raison que je vous attaque, or, je ne parle absolument pas de vous, sauf à dire au début que vous avez redonné diverses infos etc.. Et cela est mon droit, c’est aussi le but des commentaires de donner notre avis, dès l’instant que nous sommes corrects, ce que je suis.
Je ne fréquente aucun extrémiste de nulle part, je n’ai parlé non pas de vous mais de cette affirmation, sans vous “assassiner”, heureusement, je ne connais pas la haine, mais seulement la justice et la vérité qui doit être faite à Israël, le temps des compromis qui ont finalement donné la situation de désinformation explosive que nous connaissons n’a que trop duré. Je connais très bien Hévron, Israël, la Judée Samarie,etc.. je sais parfaitement que vous êtes du bon côté, je ne me suis pas permise d’en douter, personnellement, je suis néanmoins sans compromis , c’est tout ce que j’ai voulu dire. Acceptez mes excuses, elles sont sincères, si je vous ai fait du tort. Cordialement à vous.
L’article de Pierre Rehov aurait été excellent sans cette phrase malheureuse « Loin de moi, pour autant, d’affirmer que les Arabes de Palestine n’ont aucun droit sur cette terre» qu’a soulevé Bebaviv. Je ne trouve pas non plus que Bebaviv a formulé une attaque personnelle contre Pierre Rehov. Bebaviv a voulu seulement souligner le fait que les Arabes d’Israël n’ont aucun droit sur la terre d’Israël ce qui est tout à fait exact du point vu historique et juridique. Et là, c’est Pierre Rehov qui insulte l’histoire en affirmant qu’une telle position est une position “extrémiste”. Car depuis quand la vérité historique est “extrémiste” d’après Pierre Rehov ?
Je peux comprendre le pauvre Pierre Rehov qui fréquente les ennemis de la vérité historique et qui fonctionnent d’après le fuel (fioul) Arabe qui les nourrit, et non pas d’après la vérité historique ou la justice; et de ce fait Pierre Rehov nous balance une phrase mensongère, et si on a le malheur de la récuser pour des raisons historiques et juridiques, il accuse ce dernier d’être un “extrémiste” (sic).
Non, Monsieur Pierre Rehov, ce n’est pas comme cela que le monde doit fonctionner, mais elle fonctionne ainsi en Europe de l’Eurabia occupée et que dénonce à juste titre Bebaviv.
La Tora, la Bible, les annales du peuple d’Israël désigne Jérusalem comme la capitale éternelle d’Israël et la terre d’Israël comme la terre du peuple d’Israël pour l’éternité. Le Coran dit la même chose d’ailleurs. C’est tellement vrai que pendant toute la période de la perte de souveraineté du peuple d’Israël de sa terre, aucun peuple ne l’avait revendiqué pour son compte, cette terre n’a été qu’occupée par des puissances qui avaient leur capitale et leur pays d’origine ailleurs. Ainsi cette terre fut occupée d’abord par Rome, puis par Byzance, Arabo-Musulmans, Croisés, Ottomans et plus proche de nous l’Empire Colonial Britannique. Tous ces Empires avaient leur pays et capitale ailleurs que sur la terre d’Israël. La dernière occupation étrangère a eu lieu en 1948 par le Royaume Hachémite de Transjordanie, qui lui aussi, bien qu’étant un pays artificiel créé par l’Empire Colonial Britannique, n’a pas choisi sa capitale à Jérusalem, et le territoire conquit de la Judée-Samarie n’était qu’une Province occupée et pas son territoire nationale qui était et reste (comme ils l’ont affirmé eux-même) la Transjordanie.
Arrive la phrase malheureuse de Pierre Rehov « Loin de moi, pour autant, d’affirmer que les Arabes de Palestine n’ont aucun droit sur cette terre». De quel “Palestine” parle-t-il ? – De la “Palestine” du Mandat Britannique qui n’existe plus et qui a été remplacée depuis 1948 par l’Etat d’Israël et de l’occupation de la Transjordanie devenue Jordanie (mais pas “Palestine”). Depuis 1967 la terre d’Israël est devenue la souveraineté d’Israël de facto et de juré. Non, Pierre Rehov perd son hébreu et son latin et son jugement sain et juste, et il nous invente une “Palestine” fantoche. Non, cela ne vient pas de lui, mais des marchands de fuel (fioul), la Ligue Arabe, les clients de fuel(fioul), l’Eurabia, du KGB Russe et des suiveurs de la charrette de l’infamie, l’Amérique. Pour plaire au premier, les derniers inventent le “Palestinisme”, voilà un peuple nouveau qui n’a jamais existé et qui n’a jamais rien revendiqué devenir le peuple et pays “occup par les méchants juifs qu’ils faut à tout prix libérer du méchant colonialiste, impérialiste, capitaliste juif” (sic), et tout le monde a marché dans cette combine loufoque y compris la gauche et le centre israélien des idiots utiles à leur destruction future. Ainsi la Judée-Samarie juive et terre d’Israël devient la “Cisjordanie occupée par les méchants juifs et Jérusalem la capitale de la Palestine fantoche”. Car la “Palestine” n’est qu’une invention fantaisiste et il n’y a aucune cause à effet d’une telle existence réelle.
Pour terminer, je vous dirai ceci, Monsieur Pierre Rehov, évidemment qu’en tant qu’individu les arabes d’Israël doivent avoir des droits dans l’Etat d’Israël souverain sur toute la terre d’Israël, y compris la Judée, Samarie et Jérusalem et y compris la Vieille Ville de Jérusalem, mais ils doivent en même temps avoir des devoirs, reconnaitre l’Etat d’Israël comme l’Etat des Juifs où les arabes ont leur place s’ils respectent les lois de l’Etat d’Israël. Dans le cas contraire, le monde est à leurs pieds, 57 Etats Arabes et Musulmans, une trentaine d’Etats Eurabiens et encore beaucoup d’autres en Afrique, Amérique et Asie sont à leur disposition pour les accueillir.
Autre vérité, la vérité est que les arabes d’Israël ne veulent pas d’Etat à eux, avant et entre 1948 et 1967 les arabes d’Israël n’ont jamais envisagé de fonder un Etat à eux, ni à Gaza, ni en Judée-Samarie et encore moins à Jérusalem. Et même après 1967 les arabes d’Israël ont démontré qu’ils ne veulent pas d’Etat à eux, ils pouvaient avoir 100% du territoire de la Judeé-Samarie et de Gaza et ils ont refusé, à Gaza après le retrait d’Israël ils auraient pu construire leur Etat, mais ils préfèrent à la place faire la guerre et le terrorisme à Israël. Ce qu’ils veulent, c’est la destruction d’Israël et pas un Etat à eux. Israël aura la paix avec ses voisins Arabes quand ils se rendront compte qu’Israël est fort dans tous les domaines et qu’il peut être une chance de l’avoir que de vouloir le détruire.
“il faut apprendre à partager”, c’est ce que disent les pires enfants égoïstes: “je veux absolument partager tout ce qui t’appartient, mais, il n’est pas question de partage
ce qui est à moi”.
« Loin de moi, pour autant, d’affirmer que les Arabes de Palestine n’ont aucun droit sur cette terre. Le propos de ce billet est à l’opposé de ce que mes détracteurs voudront me faire dire. » Quelle magnanimité…
Combien d’années de dialogue fourbe faudra-t-il encore pour vous convaincre que l’expulsion des ennemis d’Israël serait un bienfait ?
La solution à deux états est obsolète, une simple manoeuvre Un seul état ne peut être envisagé sans expulser la partie la plus hostile d’une population hostile.
Mais cela n’a en fait que peu d’importance face au défi sécuritaire !
La Judée Samarie fait partie d’Israël, sa survie en dépend. Le reste …