Publié par Jean-Patrick Grumberg le 16 décembre 2017
Robert Mueller, enquêteur spécial sur la collusion entre Trump et la Russie

“C’est comme une assurance pour le cas où il gagne”. Voilà l’un des nombreux messages envoyés par Peter Stzork, l’un des principaux enquêteurs de l’équipe Mueller contre Trump et de l’enquête du FBI des emails de Clinton, à sa maîtresse, elle-même membre de l’enquête de Mueller sur la supposée collusion de Trump et la Russie.

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Mercredi, CNN a publié ce message de Stzork à Lisa Page datant du 15 août 2016 et évoquant l’élection possible de Donald Trump :

“Je veux croire qu’avec la solution que vous avez envisagée dans le bureau du [directeur adjoint du FBI Andrew McCabe dont la femme a reçu une enveloppe de 750 0000 $ pour son élection] il n’y a aucun moyen qu’il soit élu– mais je crains que nous ne puissions pas prendre ce risque. C’est comme une police d’assurance [pour le cas où il gagne] dans l’éventualité peu probable où vous mourriez avant d’avoir 40 ans…”

C’est le message qui a fait sombrer la réputation du FBI, de Robert Mueller et de l’impartialité de l’enquête sur le dossier russe.

L’Amérique– et quelques journaux de gauche moins moralement corrompus, dont The Hill, découvrent maintenant que le FBI et le Département de la Justice de l’administration Obama avaient deux objectifs :

  1. Exonérer Hillary Clinton de tout délit dans le scandale du serveur privé d’email qui abritait des documents top secret défense, pour qu’elle gagne l’élection présidentielle, et, en cas d’échec,
  2. Obtenir la condamnation pénale ou l’impeachment de Donald Trump une fois élu, par les taupes d’Obama dans ces deux administrations.

Les hauts-fonctionnaires du département de la Justice des États-Unis et du FBI (Federal Bureau of Investigation) ont dû être menacés d’outrage à magistrat par le Congrès parce qu’ils ont caché certaines informations, puis refusé de les divulguer, concernant l’enquête du FBI anti-Trump.

Le président de la Commission du renseignement a menacé le Département de la Justice et le FBI d’outrage au Congrès pour avoir caché les raisons pour lesquelles un des principaux enquêteurs du FBI– Peter Stzork– a été écarté de l’enquête du conseiller spécial Robert Mueller sur l’ingérence possible de la Russie dans la campagne présidentielle.

” J’ai demandé au personnel la Commission du renseignement de commencer à rédiger une mise en accusation pour outrage au Congrès au vice-procureur général du département de la Justice Rod Rosenstein et au directeur du FBI Christopher Wray”, a déclaré dans son communiqué le député Républicain de Californie et chef de la commission Devin Nunes.

Nunes avait fixé la date limite de lundi dernier pour que le département de la Justice et le FBI se conforment à la liste de demandes de la commission, incluant des questions à Rosenstein, Wray et au directeur adjoint du FBI Andrew McCabe, ainsi que la production de documents relatifs au faux dossier anti-Trump rédigé par l’ancien espion britannique Christopher Steele à la demande de Fusion GPS, et payé par Hillary Clinton 7 millions de dollars.

Les Républicains de la commission ont essayé en vain pendant des mois de forcer le département de la Justice et le FBI à fournir des détails de l’enquête sur la Russie, y compris pour savoir à quel point l’enquête s’est appuyée sur ce faux dossier rempli d’accusations non corroborées, pour former la base de l’enquête.

La dernière goutte pour Nunes avait été la révélation explosive que Peter Strzok a été expulsé de l’équipe Mueller au cours de l’été, après qu’il avait été découvert qu’il échangeait des messages anti-Trump avec sa maîtresse, Lisa Page, une avocate du FBI qui avait également travaillé dans l’équipe de Mueller.

Le New York Times et le Washington Post ont rapporté que l’inspecteur général du département de la Justice qui a été récemment chargé d’examiner de près la neutralité mise en doute des enquêteurs recrutés par Mueller, a découvert ces messages dans le cadre d’une enquête sur la manière dont le FBI avait réalisé son enquête sur les emails de Clinton.

Strzok a été retiré de l’équipe de Mueller en août, bien que le bureau de Mueller, le FBI et le département de la Justice aient entouré les circonstances de son départ de mystère pendant près de quatre mois. Strzok travaille maintenant dans le service des ressources humaines du FBI.

Dans sa déclaration, Nunes n’y est pas allé par quatre chemins, tout en accusant le FBI et le département de la Justice d’avoir «caché» des informations sur le «parti pris politique prouvé» de Strzok.

Le FBI a fini par remettre 10 000 échanges de SMS entre Strzok et sa maîtresse au Congrès, qui pensait avoir besoin de quelques mois pour les examiner tous. Grâce à une fuite, Fox news a reçu une copie de ces messages, et a réussi, en quelques heures, à en extraire quelques centaines très compromettants. (vous pouvez lire à la fin de cet article quelques-uns de ces messages– qui en disent long sur le dégoût de Strzok pour Trump sur lequel il est chargé d’enquêter, et son amour pour Hillary Clinton qu’il a innocentée)

” A la lumière des rapports de presse [il s’agit du travail extraordinaire de Sean Hannity de Fox News, Sara Carter de Circa News et John Solomon du Hill, qui leur vaudrait un prix Pulitzer s’ils n’enquêtaient pas contre des Démocrates], nous savons maintenant pourquoi Strzok avait été congédié, pourquoi le FBI et le département de la Justice avaient refusé de nous fournir des explications, et au moins une raison pour laquelle ils refusaient auparavant de rendre [Andrew] McCabe, le directeur adjoint [du FBI], disponible pour une entrevue de la commission”, a déclaré Nunes.

  • Des documents manuscrits viennent d’apparaître. Ils montrent que la déclaration explosive de juillet 2016 où James Comey a détaillé la liste des infractions commises par Clinton, pour à la fin l’exonérer de ces infractions, ont été retouchés de nombreuses fois afin de la protéger contre toute mise en accusation.
  • On se souvient également que le FBI a offert l’immunité– sans rien demander en échange– à des témoins clefs dont le témoignage aurait acculé Hillary Clinton.
  • Qu’il a laissé détruire des ordinateurs et des smartphones compromettants l’ex-Secrétaire d’Etat Clinton sans réagir.
  • Que Peter Stzrok a fait modifier les charges d’accusation contre Clinton énoncées par Comey pour remplacer “grosse négligence”, qui est pénalement puni, par “extrême maladresse” qui n’est pas un délit.
  • Que James Comey a rédigé l’exonération de Clinton de toute infraction trois mois avant la fin de l’enquête, et deux mois avant de l’interroger.
  • Et que l’interrogatoire de Clinton n’a pas été enregistré, et qu’il ne lui a même pas été demandé de prêter serment.

Après avoir innocenté Clinton, le FBI a utilisé ses formidables ressources afin de piéger le Président Trump et son équipe.

Andrew McCabe, Peter Stzork, Andrew Weissman, Lisa Page, Bruce Ohr, sa femme Nellie Ohr, James Comey : ils sont ou ont été à des postes importants du FBI, et ont tous travaillé pour fabriquer les preuves pour accuser Trump d’un crime qu’il n’a pas commis, après avoir éliminé les preuves qui accusaient Hillary Clinton.

  • La femme d’Andrew McCabe a reçu de très grosses sommes d’Hillary Clinton quelques jours avant la conclusion de l’enquête sur le scandale des emails. Andrew McCabe aurait dû se récuser de l’enquête en raison de ce conflit d’intérêts, il ne l’a pas fait. C’est lui qui a envoyé deux agents du FBI, dont Stzork, piéger Michael Flynn, conseiller aux Affaires étrangères de Donald Trump.
  • Des messages d’Andrew Weissmann, le bulldog de l’équipe Mueller, le montrent en train de féliciter une haut responsable du département de la Justice qui a refusé d’appliquer le décret Trump d’interdiction d’entrée temporaire depuis 7 pays musulmans.
  • Bruce Ohr, un haut responsable du FBI, a été limogé la semaine dernière lorsqu’il a été révélé qu’il a rencontré le PDG de Fusion GPS et Christopher Steele, qui a rédigé le faux dossier russe anti-Trump avec l’aide de la Russie.
  • On apprend maintenant que sa femme, Nellie Ohr, était employée de Fusion GPS pendant l’élection de 2016, et elle a participé à la fabrication du faux dossier russe.

Toutes ces révélations– et il en sort de nouvelles tous les jours– ont miné la réputation de l’enquêteur spécial Robert Mueller, et plombé le dossier accusatoire d’une hypothétique collusion entre Trump et la Russie pour remporter l’élection présidentielle.

Et vous devez vous demander, à ce point, en quoi c’est une mauvaise nouvelle, comme je l’a écrit dans mon titre. Oui. En quoi le fait d’apprendre que l’enquêteur spécial Robert Mueller et ses agents sont corrompus est une mauvaise nouvelle pour le Président. Après tout, si maintenant 65% des Américains pensent que l’enquête est partisane et partiale, le Président est débarrassé et ce ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir.

C’est une mauvaise nouvelle parce que personne ne croyait vraiment que Trump avait colludé avec la Russie pour se faire élire, et il est peu probable que si au bout de 9 mois d’enquête, le FBI n’a strictement rien trouvé, ce soit pour une autre raison que … parce qu’il n’y a rien à trouver.

Mais on ne peut pas oublier les forces du mal qui veulent détruire Trump, et qui n’abandonneront jamais.

Tant que le dossier russe était leur espoir de voir Trump démis, elles étaient “relativement” silencieuses. Maintenant que l’impeachment tombe à l’eau, elles vont embrayer sur le plan B, la stratégie de rechange : le harcèlement sexuel.

Le Président américain doit maintenant s’attendre à ce que les forces de destruction au sein du parti Démocrate, appuyé par la quasi-totalité des médias, le Washington Post, CNN et le New York Times en tête, se déchaînent dans une série d’accusations en continu d’agressions sexuelles, de viol, de harcèlement pour abattre le Président américain et obtenir ce pour quoi elles travaillent depuis 1 an : l’annulation d’une élection démocratique.

Seconde manche : #Metoo (#dénoncetonporc)

L’avocate Lisa Bloom, qui a défendu Harvey Weinstein contre ses accusatrices et est allée jusqu’à tenter de corrompre certaines victimes avec des chèques à 7 chiffres pour qu’elles déclarent que Weinstein était “un homme transformé” (ce que les victimes de son harcèlement ont refusé), s’affiche comme la grande défenseur de la cause des femmes. Elle est cependant impliquée dans une affaire de tentative d’extraction de témoignages forcés de femmes pour accuser Donald Trump de harcèlement sexuel. C’est encore le journaliste du Hill, John Solomon, qui a révélé l’affaire.

Quelques semaines avant l’élection, Bloom a tenté de soudoyer une femme supposément victime du harcèlement sexuel de Trump pour qu’elle témoigne.

Solomon s’est procuré les documents et emails qui montrent que Bloom, avec l’argent de donateurs de Clinton, a commencé par offrir 10 000 $ à l’église que fréquente cette soi-disant victime pour atteindre 750 000 dollars deux jours avant l’élection pour qu’elle parle.

“J’ai peur Lisa. Je ne peux pas déménager. Je n’aime pas prendre l’argent des autres “, écrit la femme qui n’a pas souhaité dévoiler son identité à Solomon.

  • Pressée par Bloom, elle lui répond :

“Qu’est-ce que le délai a à voir avec tout ça? Il est temps d’enterrer Trump? vous voulez que mon histoire enterre Trump, pourquoi? Gain personnel? Voilà pourquoi j’ai des problèmes de confiance [avec vous Bloom ] !!”

  • Le 14 octobre 2016, Bloom offre un don de 10 000 $ à l’église que fréquente cette femme, en précisant : “Veuillez garder l’offre de don confidentielle, sauf à votre pasteur”.
  • Puis Bloom lui écrit : “je vous suggère de supprimer votre message Facebook d’août 2015 de soutien à Trump. Sinon, les journalistes vous demanderont comment vous pourriez le soutenir après ce qu’il vous a fait.”
  • La femme a refusé. “Je déteste le dire, mais je préfère avoir Trump plutôt que Hillary”
  • Début novembre, au fur et à mesure qu’on se rapprochait de l’élection, les offres d’argent de Bloom sont passées à 50 000 $, et directement pour elle.
  • Le 3 novembre 2016, Bloom envoie un message : “Appelez-moi, j’ai de bonnes nouvelles.”
  • La femme lui répond peu après par texto qu’elle n’était pas impressionnée par la nouvelle offre de 100 000 $.
  • Le chiffre a grimpé à 200 000 $ lors d’une série d’appels téléphoniques avec Bloom cette semaine-là, selon la femme. Selon les documents examinés par The Hill, l’argent était promis en franchise d’impôt, et comprenait également un changement d’identité et la réinstallation dans un autre Etat.
  • Quelques jours seulement avant les élections, la femme a indiqué qu’elle était prête à rendre son histoire publique, puis elle a été hospitalisée. L’avocate a envoyé plusieurs textos à une amie de la femme le 4 novembre 2016, mais l’amie a refusé de lui passer l’appel.
  • Bloom a insisté, écrivant dans une série de SMS à l’amie qu’elle avait besoin de parler à sa cliente hospitalisée parce que cela pourrait avoir “un impact significatif sur sa vie” et un “grand impact sur sa fille” si elle ne fait pas sa déclaration publique comme elle l’avait promis.

“Elle n’est pas en condition pour les visiteurs”, a répondu l’amie à Bloom.

“Si vous tenez à elle, vous devez la laisser tranquille jusqu’à ce qu’elle se sente mieux “, ajoute l’amie dans un autre texto.

Ca, c’est un échantillon des pressions du côté démocrate pour encourager des femmes à parler. Cette femme n’a pas parlé. Elle n’a pas accepté l’argent et a affiché un courage exemplaire, et une résistance à la tentation. Toutes n’auront pas ce courage. Vous n’apprendrez certainement pas ce qui se passe en coulisse lorsque des femmes vont accuser le Président Trump d’agression sexuelle.

Vous n’entendrez pas parler des pressions de l’avocate Bloom. Elles font la une des médias américains. Vous entendrez beaucoup parler, et en détail, des futures accusatrices.

Le cas Moore

Mais ce n’est pas tout. Il y a eu l’échec de l’élection de Roy Moore en Alabama, devancé par un Démocrate, un fait qui ne s’est pas produit en Alabama depuis 40 ans. Beaucoup à droite tentent de mettre cet échec sur le dos de Trump. Non, je n’ai pas fait une coquille, j’ai bien dit à droite…

Car du côté Républicain, il existe de puissantes forces anti-Trump : les “never Trumper”.

Eux non plus n’ont jamais digéré que leur candidat, Jeb Bush, soit battu.

Et ils ont une stratégie : voir un maximum de leurs collègues perdre des élections avant les importantes élections de mi-mandat de novembre 2018, afin d’effrayer les Républicains, leur faire sentir que s’ils veulent sauver leur peau, ils doivent lâcher puis se retourner contre le Président.

Néanmoins, le vote très important de la réforme fiscale prend un bon chemin. Marco Rubio a fait pression et a menacé de ne pas voter, pour que soit augmentée la déduction fiscale pour les enfants. Il a réussi, et elle est passée de 1100$ à 1400$ afin d’encourager les Américains à faire plus d’enfants. Il devrait y avoir une majorité de 51 voix au Sénat, sans avoir besoin de celle du vice-président, pour faire passer la baisse des impôts probablement mardi prochain.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Echange de SMS entre Peter Stzork et sa maîtresse Lisa Page :

04/03/2016

Page–Mon Dieu ! Trump est un être détestable.

Strzok– Pourtant, il pourrait gagner.

Strzok–C’est bien pour Hillary [qu’il soit détestable].

Page–C’est sûr !

Strzok– Serait-il un pire président que [Ted] Cruz ?

Page –Trump?, oui je pense que oui.

Strzok–Je ne suis pas sûr.

Strzok– Oh mon Dieu, [Trump] est un idiot.

Page–Il est affreux.

Strzok–L’Amérique aura ce que les électeurs méritent.

Page–C’est ce qui me fait peur.

Strzok–Mon Dieu ! Il faut qu’Hillary gagne à 100 000 000 contre 0.

Page–Je sais.

Page–Tu l’as entendu faire un commentaire sur la taille de sa b*te tout à l’heure ? Cet homme ne peut pas être président.

Strzok– Oui, j’ai vu. Par rapport à la taille de sa main. Et ses “Petit Marco” [Marco Rubio] bla-bla-bla bla-bla.

Page– Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez les gens ? Un candidat du Texas à la limite de l’extrême droite. (Ted Cruz)

Strzok–Cet article sur le Texas est déprimant. Mais il explique comment nous pourrions nous retrouver avec Trump comme Président.

Page– Oui. Sérieusement, pourquoi les gens sont-ils si ignorants ?

Strzok–Je n’en ai aucune idée, mais ça me déprime. Ce sont les mêmes qui conduisent plus longtemps quand ils ont plus de lumière du jour grâce à l’heure d’été, je suppose.

16/03/2016

Page–Je ne peux pas croire que Donald Trump soit susceptible d’être vraiment candidat à la présidence.

02/04/2016

Page– Ecoute, tu dis qu’on doit s’envoyer des textos sur ce téléphone quand on parle d’Hillary parce qu’on ne peut pas l’espionner, mais tout ce que tu fais de mal c’est éjecter ta rancœur parce que tu te sens mal de ne rien pouvoir faire pour aider pour l’instant.

04/05/2016

Page– Oh merde ! Cruz vient de quitter la course. Ce sera une course Clinton Trump. Incroyable !

Strzok– Quoi?!?!?!??

Page– tu as très bien entendu mon ami

17/06/2016

Strzok– Maintenant on parle de Clinton et de la façon dont beaucoup de gens retiennent leur souffle, en espérant.

14/07/2016

Page–Tu as lu ça ? C’est vraiment effrayant. Pour les Blancs qui sentent leur déclin, Donald Trump les déchaîne avec des mots comme “résistance” !

Strzok -Non je n’ai pas lu. Mais je pense que c’est clair qu’il capture tous les électeurs blancs pauvres que les républicains habituels ont abandonnés au nom dans la quête du tout-puissant dollars $$$$$$

Page– Ouais, c’est pas bon.

19/07/2016

Strzok– Oooh, Allume la télé, allume là !!!! Les pourris sont sur le point d’entrer sur scène. On le voit aux applaudissements.

Page–Mon Dieu, je suis tellement gênée pour eux. Ce sont des bons à rien. Des ratés.

Page–Et wow, Donald Trump est une énorme abruti.

Strzok– Comment Trump a jamais été autre chose qu’un crétin ? Melania ? Et tu as de la chance avec l’achat de ta maison ?

Page– Trump parlait à peine, mais la première chose qui sortait de sa bouche, c’était :” On va gagner tellement gros”, c’est comme vivre un cauchemar.

Strzok– Jésus.

Page– Melania était parfaitement bien, sauf que le but de la conversation du conjoint est de révéler des histoires personnelles. Il n’y avait rien de tout ça.

Strzok–C’était son travail! De quoi elle a parlé? “On va gagner tellement gros”.

Page–Je ne sais pas. Elle a beaucoup dit “mon mari est génial”, mais aucun argument pour le prouver.

Strzok– Oh mon Dieu. Tu a écouté NPR [National Public Radio] ? Apparemment, le discours de Melania a été repris de Michelle Obama… Incroyable!

Page– SANS BLAGUE !

Page–Mon Dieu, c’est juste une organisation à deux balles. J’espère que sa désorganisation lui fera mordre durement la poussière en novembre.

06/08/2016

Page–Et peut-être es-tu censée rester là où tu es parce que tu es censée protéger le pays de cette menace.

Strzok– Merci. C’est vrai que nous sommes tous les deux très chanceux. Et bien-sûr, je vais essayer de l’aborder comme ça. Je sais juste que ce sera parfois difficile. Je peux protéger notre pays à bien des niveaux, je ne sais pas si cela peut aider…

09/08/2016

Page–Il ne deviendra jamais président, n’est-ce pas? Pas vrai?!

Strzok– Oh Mon Dieu ! As-tu entendu ce que Trump vient de dire?

26/08/2016

Strzok–Je viens d’aller dans le sud de la Virginie à Walmart [supermarché populaire]. Je pouvais SENTIR ceux qui soutiennent Trump….

27/09/2016

Page–La vache, j’aurais dû commencer à boire plus tôt. Je suis vraiment stressé par le débat.

14/10/2016

Page–Mon Dieu, c’est une femme incroyablement impressionnante. Comme Obama en général, vraiment. Bien qu’il ait certainement fait des erreurs, je suis fier de l’avoir comme président. Michelle Obama a dit que les commentaires de Trump sur les femmes sont intolérables.

Page –Plein de sifflets aussi. “Nous ne voulons pas que cette élection nous soit volée. Tout le monde sait de quoi je parle.” Le racisme est à peine caché.

20/10/2016

Strzok: Je suis énervé. Trump est un putain d’imbécile, incapable de fournir une réponse cohérente.

Strzok–Je ne peux pas y croire, merde qu’est-ce qui s’est passé dans notre pays?!?!?!?!

Page –Je ne sais pas. Mais on va le récupérer. On est l’Amérique. On déchire.

Strzok, Donald vient de dire “sales hombres [hommes en espagnol] “.

http://thehill.com/homenews/administration/365068-exclusive-prominent-lawyer-sought-donor-cash-for-two-trump-accusers

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