Publié par Gaia - Dreuz le 20 décembre 2017

Ce mardi 19 décembre, entre 350 et 400 personnes se sont réunies à la gare de Bayonne pour militer contre le départ de 21 migrants. Ceux-ci ont pris le train pour Pau, avant d’être renvoyés en Italie.

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L’émotion est intense. Entre larmes et accolades, les salariés et bénévoles du CAO (Centre d’Accueil et d’Orientation) de Bayonne doivent dire au revoir aux personnes qu’ils ont côtoyées depuis quelques mois. Mais ils ne sont pas seuls : pas loin de 400 manifestants se sont mobilisées mardi 19 décembre contre le départ des 21 migrants pour Pau d’abord, puis l’Italie, où ils seront très certainement renvoyés dans leurs pays d’origine.

Sur les rails du quai

À midi, bénevoles, salariés, et citoyens de Bayonne se sont réunis devant la gare de Bayonne, pour dire au revoir aux migrants bientôt transférés, mais aussi pour militer contre leur départ. Loin d’une manifestation violente, les chants ont résonné jusqu’à l’arrivée du train, et beaucoup ont témoigné leur affection pour ces réfugiés, la plupart soudanais.

Si bien qu’une partie des protestataires n’a pas souhaité quitter les rails du quai où devait arriver le train, occasionnant un retard de 40 minutes. Mais l’engin est tout de même entré en gare, et a emmené les migrants pour Pau. Destination finale : l’Italie.

Migrants “dublinés”

En effet, le “règlement de Dublin” instauré par l’Union Européenne, oblige la personne réfugiée à faire sa demande d’asile dans le pays où elle est arrivé en Europe. La plupart des migrants arrivant d’Italie, ceux de Bayonne ont donc été transférés suite à l’application de ce principe par la sous-préfecture de Bayonne. Une sorte d’exclusion, pour les différentes associations qui militent depuis la semaine dernière contre ce voyage forcé.

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Faire marche arrière ?

Cet après-midi, les manifestants vont se rendre devant la sous-préfecture, pour demander l’annulation du règlement de Dublin, puis ils accrocheront des messages de soutien sur les grilles du bâtiment. L’élan de solidarité pour ces 21 réfugiés n’est donc pas près de s’arrêter, et il faut sûrement s’attendre à de nouveaux rebondissements dans cette histoire d’expulsion.

Source : France3-regions

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