Les manipulations de l’information continuent avec un Jésus né en Palestine… Mais à cette période, chacun sait que la Philistie n’était qu’une bande de terre couvrant seulement l’actuelle bande de Gaza.
jusqu’à preuve du contraire, les rédacteurs des évangiles n’ont pas pour but de tromper leurs lecteurs
L’épiphanie est-elle un événement historique vraiment survenu à Bethlehem de Judée, ou n’est-ce qu’un récit pédagogique évoquant les perspectives universelles du salut? Certains n’hésitent pas à biaiser cet événement pour mieux le soustraire aux réalités géopolitiques de l’époque et l’entraîner sur un terrain déjudaïsé. Le pape Benoît XVI a abordé la question dans son livre sur Jésus, et pour que le vrai sens de l’épiphanie soit respecté, il cite l’exégète Klaus Berger :
« Il faut supposer, jusqu’à preuve du contraire, que les rédacteurs des évangiles n’ont pas pour but de tromper leurs lecteurs, mais qu’ils désirent raconter des faits ayant une vraie base historique ».
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On sait que dans la liturgie de l’Eglise primitive, la fête de l’Epiphanie a précédé l’instauration de celle de la Nativité ajustée sur le solstice d’hiver au 5ème siècle, pour être symbole d’une lumière montante. Selon l’évangile de Matthieu, des personnages énigmatiques (rois et mages ?) venus d’Orient arrivent à Bethlehem pour rendre hommage à Jésus, parce qu’ils reconnaissent en ce petit enfant le visage du « roi des Juifs » authentique.
En fait, Noël et Epiphanie sont deux fêtes interactives jumelées autour d’une révélation, d’abord à Israël, puis élargie aux nations païennes : au cœur du monde tourmenté surgit un immense espoir non seulement pour Israël, mais aussi pour l’ensemble des peuples en quête de lumière.
Selon Matthieu, les mages ne sont pas venus directement à Bethlehem, ils sont allés d’abord à Jérusalem, la ville sainte, où le « roi » officiel Hérode, inquiet d’une possible concurrence, les a dirigés non sans arrière-pensées vers Bethlehem, ville royale de David.
La tradition populaire en a fait des rois, en écho des prophéties bibliques, mais c’étaient sans doute des astronomes/astrologues, qui scrutaient le ciel comme un espace rempli de signes et de messages pour l’humanité ; ils symbolisent en fait les civilisations avancées de l’époque, mais pour lesquelles le message de la Thora reste incontournable pour accéder à une humanité intégrale selon le D.ieu de la Bible. Ils rejoignent donc les premiers témoins judéens de la naissance de Jésus au milieu de son peuple, humbles bergers associés aux louanges angéliques dans la nuit. Gloire à D.ieu et paix sur terre!
A propos des bergers de Bethléem, on entend souvent dire que ce sont des « exclus » de la société de l’époque, parce qu’ils sentent mauvais et seraient impurs. On les présente comme des parias, mal vus de la population, et ce serait pour cela que Jésus les apprécie comme premiers témoins de sa venue… C’est une vision discutable de la présence des bergers. Une clé d’interprétation de la scène évangélique plus riche de sens rejoint l’image hébraïque du berger, qui est au contraire consensuelle et positive. Les bergers avec leurs troupeaux sont une belle image de l’Israël ancien.
Si événement « messianique » il y a dans cette nativité, comment oublier le roi David qui a commencé comme humble berger avec ses brebis…Une image pastorale vénérable qui laisse transparaître l’amour de D.ieu pour son peuple, lui-même reconnu comme le « berger d’Israël ». Et quand les rois, les prêtres ou les prophètes –par délégation « bergers du troupeau » – défaillent dans leur mission protectrice, D.ieu redevient berger pour sauver la situation. Selon Zakarie, « Dieu dit : je me fis donc berger du troupeau que les trafiquants vouaient carrément à l’abattoir ! Pour le guider, je choisis deux houlettes, la première se nomme bienveillance, la seconde s’appelle concorde, et c’est de cette manière que je me suis mis à paître mon troupeau » (Zakarie 11.7)
Les bergers de la nuit de la Nativité représentent alors de manière imagée les bergers du peuple dont le rôle devait être de veiller au bien-être et à la sécurité de tous. Ils gardent l’esprit éveillé au milieu de la nuit, car la nuit symbolise dans la Bible le paganisme menaçant, et cette fois, la réponse à leurs attentes, c’est l’arrivée de l’enfant « Emmanou-el » D.ieu avec nous.
Les représentants des nations païennes qui viennent de loin reconnaître la supériorité humaine de son rayonnement divin, ce sont les mages, savants ou rois qui sont en attente de la révélation biblique, puisque Isaïe a dit que les peuples de tout l’univers en bénéficieraient. Jérusalem serait alors la sainte montagne d’une maison de prière ouverte à toutes les cultures, et dont le « parvis des Gentils » au Temple est déjà l’anticipation. Le culte du Temple avait ouvert son seuil aux sympathisants du judaïsme, nombreux dans l’antiquité.
Dans l’étable de Bethléem, étonnamment, ces mages non juifs offrent des cadeaux typiquement labellisés « Israël » ! L’or, la myrrhe et l’encens… Trois désignations religieuses de la vocation d’Israël, et donc de Jésus, qui, dans le contexte en est un fils hautement représentatif, ceci sans doute pour montrer par contraste l’insignifiance des tenants officiels du Temple, les Sadducéens, créatures politico-religieuses des occupants païens et idolâtres.
Plus précisément, l’or symbolise la splendeur de la dignité royale, l’encens cultuel exprime la louange au D.ieu d’Israël, et la myrrhe est un baume funéraire, signifiant surtout les risques mortels de l’engagement prophétique.
Roi, prêtre, prophète, tel est le peuple d’Israël dans sa mission unique au sein d’un monde tourmenté où règne l’iniquité, où le sacrifice et le dépassement de soi sont quasi inexistants, excepté chez quelques justes, et ou l’espérance pour l’avenir est devenue indéchiffrable. Cette vocation exigeante, aux antipodes d’un « privilège d’élu » est représentée par l’onction d’huile, et le messie est l’ « oint » par excellence, le Mashiah (christ en grec). Jésus va assumer à sa manière cette vocation de tout Israël, fils de D.ieu.
Les mages venus de l’étranger sont ici la figure représentative des chercheurs de vérité de toutes les cultures et de tous les temps. Ils allient quant à eux croyance et raison, sciences et révélation.
On se souvient de cette autre belle affirmation de Zakarie : « Un jour dix hommes de toute langues des nations tiendront fermement le pan du manteau d’un juif en s’exclamant : nous irons avec vous, car nous avons compris que D.ieu est avec vous ! » Zk 23
Ces mages « de toutes langues » sont présentés par Matthieu comme l’avant-garde des peuples qui reconnaîtront en Jésus l’incarnation de la Parole adressée par D.ieu à son peuple, et par lui au monde. Ceux qui sont prêts à accueillir la sagesse de la parole biblique et qui souhaitent créer grâce à elle des relations humaines imprégnées de la puissance de ce Verbe divin.
Lorsque les mages matthéens ouvrent leurs coffrets devant Jésus et sa mère, ces dignitaires ne recherchent pas les bonnes grâces d’un homme de pouvoir – du style Hérode – mais ils désignent, par ce geste de reconnaissance, le type de présence de D.ieu qui leur parle au coeur. Ils n’ont pas recherché D.ieu dans une toute-puissance dominatrice et menaçante, ils l’ont au contraire trouvé dans la vulnérabilité d’un enfant, humble signe de promesses d’avenir.
L’enseignement est surtout théologique : on y retrouve la tradition de l’étoile messianique mentionnée au Livre des Nombres 24.17 : « Un astre issu de Jacob se lève, une puissance issue d’Israël se manifeste »…En d’autres termes, la seule étoile susceptible d’avoir une attraction bénéfique sur nos existences, c’est l’étoile messianique de Bethlehem ! Cela évoque peut-être aussi l’idée que tous les peuples, toutes les personnes, ont dans leur ciel culturel ou idéologique propre des signes qui devraient les mettre en chemin vers l’accomplissement de leur vie, dont la Parole de D.ieu est la meilleure voie d’humanité.
Matthieu insiste pour appeler l’enfant Jésus « roi des Juifs », il souligne par là la différence fondamentale avec Hérode, le roi en titre, mais en quelque sorte usurpateur, bien moins juif et moins royal que le fils de Marie, de lignée davidique. Car Hérode l’Iduméen est un homme de paille qui tire artificiellement son pouvoir des Romains, tandis que Jésus, descendant de David, couché sur la paille d’une étable, est le visage d’une royauté de l’Esprit et de ses vraies valeurs existentielles.
Originellement, Epiphanie est le terme habituel que l’on utilisait dans l’antiquité lorsqu’un roi venait rendre visite à son peuple, et cette démarche s’accompagnait de festivités, d’illuminations, de banquets, de cadeaux à la foule rassemblée. Un des occupants païens les plus sanguinaires d’Israël, au 2ème s. avant notre ère, le roi syrien Antiochus auteur des massacres de la jeunesse juive suscitant les Maccabîm, était même affublé du nom d’ « Epiphane »…
La fête chrétienne de l’Epiphanie est en ce sens surtout une Théophanie : par le terme d’épiphanie, elle reprend l’expression biblique selon laquelle « Dieu vient visiter son peuple » pour que progressent partout dans le monde la fraternité, le respect mutuel, le partage, l’équité, autour de valeurs sûres, et ceci à l’encontre des obscurantismes et des fanatismes laïques ou religieux qui nous menacent de plus en plus.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, pour Dreuz.info.
Les signes ne manquent pas dans la Bible pour qui veut les voir. L’Étoile des roi-mages, l’Étoile de David… et la Lune de Mahomet!
Merci pour ce texte encore une fois édifiant et meilleurs vœux à vous Père Abbez.
jésus n’a jamais été roi des juifs. seul les chrétien le veulent ainsi. D’ailleurs les roi sages sont aussi venu pour la naissance de Mitra et de Néron.
@ evelyne :
Non, les chrétiens se fichent un peu des rois des juifs dès lors qu’ils tiennent Jésus de Nazareth pour l’incarnation humaine du Dieu vivant promis par les Écritures, la Torah.
C’est Ponce Pilate qui a voulu cette inscription au-dessus de la Croix. Quand les chrétiens parlent de roi à propos de Jésus, c’est à titre de Roi des rois… bien au-dessus des rois terrestres.
Pour le reste, libre à chacun de croire ce qu’il veut, en évitant de tout mélanger…
@ Alain finie
Ils tiennent Jésus de Nazareth pour l’incarnation humaine de Dieu vivant
,promis par la Thora ?
Que savez-vous de la Thora ?
Il faut éviter de tout mélanger ! La , je suis bien d’accord !
Décidemment on mélange beaucoup de choses en parlant de religion !
Et on dit surtout n’importe quoi la dessus !
historiquement, Victor, ce sont quand même des juifs observants qui ont désigné Jésus de Nazareth comme une belle illustration vivante de la thora. Une thora vécue et incarnée dans une personne inspirée, selon ces mêmes croyants du 1er siècle.
On ne peut tout de même pas juger les interprétations propres au judaïsme diversifié de l’an 50 avec les critères rabbiniques restrictifs qui ont été définis après l’an 90 à Yavné!
Je vous recommande le livre du rabbin Jacob Neusner: le judaïsme à l’aube du christianisme.
La Torah? Je la connais par cœur!
Je peux même vous la résumer en une phrase simple : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”.
Voilà la loi et les prophètes. C’est le Messie lui-même qui nous le dit sans intermédiaire. Qui d’autre aurait pu dire cela?
( pour aimer son prochain comme soi-même, il faut déjà s’aimer un peu soi-même ; et pour s’aimer soi-même, il faut avoir de bonnes raisons, et la meilleure des raisons possible est toujours celle de faire les bons choix, et les bons choix, c’est toujours de faire la volonté de Dieu)
Paix et Amour aux enfants* de Yahweh!
* : “Qui est ma mère, qui sont mes frères? Ce sont ceux qui font la volonté de mon Père. Voilà ma mère, et mes frères et mes sœurs” : en ce début d’année, je trouve plus important d’être simplement frères en Dieu qu’exégète au long cours.
Et pour ceux qui ne supportent pas les religions : “Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse” est une règle d’or universelle… comme Dieu!
C’est pas la Thora que tu cites la , mais un des dix commandements !
Cela n’a rien à voir avec la Thora , que tous les juifs lisent à la Synagogue , le Shabbat, le lundi matin et le jeudi matin , une Paracha par semaine ….
Vous exceller dans le n’importe quoi , cher Alain finie …..
Y a pas de yahwieh chez nous , mais Aquadouch Barouhou , c’est à dire le saint bénie où l’éternel. Qui est ” UN ”
Ce que vous racontez la , n’a rien à voir avec le Judaïsme !
Aux dernières nouvelles les Dix Commandements sont dans la Torah.
Votre niveau de discussion ne m’intéresse pas.
Les dix commandements sont une chose , ce sont des lois !
La Thora , c’est autre chose , c’est la lecture des 5 livres que nous lisons toute l’année, ce sont deux choses différentes !
Mais pourquoi , je discute avec un ignorant qui se la joue ….
Allez , Ciao , j’ai autre chose à faire !
Décidemment , il y a rien a en tirer de ces énergumènes. …
Désolé, monsieur l’abbé, mais je ne participerais à des articles religieux !
Je ne commenterai plus sur ces sujets !
Cher Victor, vos commentaires vont me manquer d’autant que je ne suis pas toujours en osmose avec vous, loin de là mais j’apprends. Je reste perplexe sur votre réaction car ce que j’ai appris avant tout dans le judaïsme, en particulier dans l’étude de la Torah, c’est l’ouverture d’esprit par les commentaires – et même plus, les commentaires des commentaires – qui nous ouvrent la voie de la sagesse. Des cinq livres du Pentateuque, le plus proche du christianisme n’est-il pas le Deutéronome ? Aussi, comment pouvez-vous être aussi intransigeant avec le christianisme ? Rabbi Y’eshua fut, sans l’ombre d’un doute, un très grand rabbin et cette affirmation je l’ai entendue de la bouche de rabbins orthodoxes. Que l’on ne soit pas paulinien, je peux le comprendre, mais on ne peut rejeter le fait que Y’eshua fut et reste le fondement de la “religion chrétienne” et il n’en demeure pas moins qu’il était profondément juif et cette évidence, personne ne peut la renier ; ni les chrétiens, ni les juifs.
Je sais que l’abbé Arbez fait un travail ramarquable qui est de nous éclairer, entre autres, sur l’historique de la religion chrétienne et c’est loin d’être évident ; il ne peut le faire sans prendre en compte la religion hébraïque qui en est le fondement et j’admire la patience et la compréhension qu’il a avec nous. Si tous les abbés pouvaient avoir ses connaissances et sa sagesse, alors les hommes seraient bons et n’est-ce pas là le but ?
dommage!
La Philistie n’était qu’une bande de terre couvrant seulement l’actuelle bande de Gaza, et la Palestine en elle-même – ex-Canaan – est une définition purement géographique et sans frontières matérialisées (comme par exemple la chaîne des Alpes qui s’étend à la fois sur la France, l’Italie et l’Autriche).
La Palestine va des rives de la Méditerranée jusqu’aux environs de la frontière actuelle de l’Irak (et encore… Sykes-Picot est passé par là…).
Canaan, la Terre Sainte du Peuple Hébreu, se situe géographiquement en région Palestine, laquelle fut sous domination Ottomane, Britannique, Byzantine, Mamelouk, etc. et n’a strictement aucun lien national ni politique avec l’islam, ni avec le monde musulman, ni avec le régime totalitaire et corrompu de Gaza, ni avec “l’AP” inventée de Ramallah, ni avec le Fatah, le Hamas et consorts.
Il n’est donc pas dérangeant de dire que le contexte de l’histoire Jésus se situe en Palestine, la vraie.
au contraire, c’est un anachronisme, donc dérangeant!
la dénomination “palestine” a été historiquement attribuée à la Judée en l’an 135, par l’empereur de Rome Hadrien, qui a aussi débaptisé Jérusalem en Aelia Capitolina, pour humilier le peuple juif. Des pièces de monnaie romaine ont été également frappées avec l’inscription “Judea capta” : la Judée conquise…
N’allez pas dire que Jésus vivait en 135 ! A moins de confondre les époques comme vous le faites.
Oui j’entend ce que vous dites, père Arbez. Je ne confond pas les époques, je dis simplement que l’histoire de Jesus peut être relatée et située dans l’espace que nous définissons aujourd’hui comme la Palestine géographique.
Je ne mélange pas l’espace et le temps.
Mais Rico, aujourd’hui le mot Palestine n’a plus raison d’être ! C’est un non sens car, dans ce cas, nous devons aussi y inclure la Jordanie. Le seul endroit qui reste discutable est la bande de Gaza car elle s’ appelait “Philistie” ou Philistine. Les romains se sont, je pense, basés sur ce nom pour donner le terme de Palestine à toute une région qui couvrait même la Jordanie actuelle.
je voudrais surtout éviter la récupération fréquente quand est utilisé le terme palestine.
Merci, mon Père de remettre les choses à leur place concernant le mot Palestine. D’après ce que j’avais étudié chez les Bernardins, et ainsi que vous le confirmez, seule une petite bande de terre – Gaza d’aujourd’hui – portait le nom de Philistie qui voulait dire peuple venu de la mer et donc étrangers. A cette époque, il y avait les douze tribus d’Israël qui couvraient l’Israel d’aujourd’hui, la Judée-Samarie (dite Cis-jordanie), Jérusalem en totalité bien entendu et la demi-tribu de Ménassée qui se trouvait au-delà du Jourdain, i.e. en Jordanie actuelle.
Je l’ai appris des Bernardins du temps de ma jeunesse, c’est loin mais ce fut une époque heureuse 🙂
Je profite de ce petit mot pour vous souhaiter mes meilleurs voeux.
D’accord avec vous, M. L’Abbé — et bons voeux pour 2018!
L’on ne peut accepter les anachronismes, ni les approximations géographiques:
tous les as du ” narratif palestinien” jouent sur l’ignorance de la plupart des
gens , de l’histoire (la leur, pour commencer), et, plus largement, de l’histoire
proche-orientale, dans le but de la réécrire en faveur des arabes de la région,
dépourvus d’histoire et de repères, mais avec un but: supprimer l’histoire
d’Israel, avec celle des Chrétiens, ce qui se voit, à Bethléém, ces dernières
années surtout.
Avant de vous soumettre une observation, ainsi qu’une question, je voulais
rappeler un point tout simple , à vos lecteurs: le premier berger, dans
Bereshit, est Abel.
L’observation: Dans un catéchisme que j’ai trouvé, chez un bouquiniste,—
avec un superbe livre sur l’art Jômon—, daté de 1951, Tolra Editeur, pour
‘ Cours moyen et supérieur”, figure, en première page une carte… de la
Palestine, s’étendant, visiblement, au sud, jusqu’à l’Idumée, aux confins de l’Egypte,
et, au nord, englobant la Syrie, à toucher la Turquie actuelle.
Page 40, encore une carte; même intitulé pour les trois régions: Galilée, Samarie,
Judée.
Voici le texte qui accompagne:
” Le pays de Notre-Seigneur s’appelle la Palestine.
Les 3 principales provinces étaient la Galilée, la SAmarie et la Judée.
Le fleuve Jourdain traverse le fleuve de Tibériade en Galilée et se jette dans
la Mer Morte.
La ville sainte du peuple juif était Jérusalem. Cette ville renfermait le Temple
de Dieu.
Au temps de Notre-Seigneur, la Palestine était sous la domination des Romains”.
Ma question est donc: sachant que Nostra Aetate a remis les pendules à l’heure
( grâce à Sa Sainteté Jean XXIII, si je ne me trompe) bien plus tard, quelle
raison a bien pu engager des rédacteurs de catéchismes pour les petits enfants,
à commettre pareille erreur? Il n’était pas encore question de complaire aux
Arabes, si ? Le choc pétrolier n’a eu lieu qu’en 73. Et la fable de la Palestine
mahométane n’a pris corps, qu’à la fin des années 60, comme nous le savons.
Merci d’avance pour votre réponse.
en principe, les nouveaux livres de catéchèse depuis des décennies valorisent la judéité de Jésus en montrant que tout ne commence pas de zéro avec lui.
le terme Palestine apparaît moins dans les ouvrages, mais cela arrive encore, y compris de la part de spécialistes juifs ou chrétiens.
Merci, Monsieur, pour votre réponse.
La Palestine est le nom donné par l’envahisseur Romain (au 1er siècle après J.C.) au Royaume d’ISRAEL au Nord et de Judée/Samarie (actuellement appelé improprement “Territoires occupés”).
En effet, cet envahisseur Romain désirait déjà RAYER ISRAEL ET LA JUDEE SAMARIE de la carte, et l’avait renommé “PALESTINE”.
Par la suite, quand la Bible a été traduite par les Septante en Grec tout d’abord, puis en Latin, le nom de PALESTINE est resté pour désigner ISRAEL et la JUDEE SAMARIE.
Les Palestiniens que l’on nomme ainsi aujourd’hui ne sont nullement les habitants de cette terre à cette époque puisque ce sont des Arabes de surcroit Musulmans venue envahir ISRAEL au moment de l’Egire (VIIème siècle aprus J.C.) avec l’intention de faire le Djiad.
Pour info, BETLEHEM veut dire en HEBREU “Votre Maison”. C’est bien de l’Hébreu et non pas de l’Araméen ou de l’Arabe !
Tu as tout à fait raison , MK , la Palestine , était Israël, au siècle dernier , d’ailleurs le drapeau à l’époque de la Palestine était le drapeau d’Israël d’aujourd’hui , et je me rappelle très bien que mes parents et mes grands parents qui partaient en Israël dans les années 50 et 60 , me disait ‘ nous allons rejoindre notre pays la Palestine , Israël était pourtant recréé. …
de même que le mot “roi”, “mage” ou autre.
RO, en hébreux veut dire BERGER, celui qui s’occupe de troupeaux. Il les gèrent et en est le responsable.
RO I = mon berger. (I c’est “moi”, “ani=je )
Peut être que vos ROIS mage n’étaient que des bergers?
Autre déformation du mot RO Ï : en arabe les voyelles “o” et “a” sont interchangeable ou “confondues” c’est un problème de prononciation par des gens ne sachant pas lire (bouche à oreil), de meme que SQUELETTE se prononce ESQUETTE en provence.
D’ou RO Ï peut se prononcer RA Ï (s).
Soit “guide”……………..
je ne sais pas si je suis tres claire à vous de voire.
(comme par exemple la chaîne des Alpes qui s’étend à la fois sur la France, l’Italie et l’Autriche ET LA SUISSE).
Merci mon Père, pour vos régulières, mises en Lumière, dans ce Monde, qui renie sa Chrétienté.
Juste une question.
Que fait encore ce Pape , qui est en train de renier ses Racines , au Vatican.
La Classe Chrétienne ne peut-elle
Intervenir, et virer, ce Défroqué.
Une Honte pour l’Eglise entière.
En attendant je vous souhaite une bonne et heureuse Année , puisse cette Nouvelle Lumière ramenée la Paix parmis l’humanité.
Cher Abbé Arbez,
Je suis revenue sur votre billet car, sur certains points, j’étais d’une mortelle ignorance. Pour le reste, vous rendez à mes jours sombres l’espérance. Aurais-je le temps de voir réapparaître la lumière au bout de ce tunnel… seul D.ieu sait.
Judée juive, c’est le pléonasme par excellence!
le titre n’est pas le mien…
Je m’en doutais, Monsieur l’Abbé.
Monsieur l’Abbé, merci pour ce magnifique résumé très instructif et détaillé.
je me joins a SM (ci dessus) pour vous adresser à la fois mes remerciement et mon admiration pour votre immense culture.
Monsieur L Abbé, concernant justement l’étable dans la quelle Jésus serait né,, selon mes lectures,est une pure invention monastique, écrite par un moine au 13/14em siècle qui aurait inventé ce côté “paysan, modeste et à la fois attendrissant”, et t bien entendu repris par tous les écrits successifs.
Egalement l’Etoile du Berger qui n est autre que la planête Vénus qui apparait bien brillante et basse au Solstice d hiver . Belle mise en scène que Cecil B de Mille n aurait pas rejeté.
Bien à vous respectueusement
il faut juste préciser que l’évangile de Luc et celui de Matthieu n’ont pas été rédigés au 13ème siècle!
Rebelote !
A tous les commentateurs :
Voyez sur Dreuz ce qui vous rassemble et non ce qui vous divise !
+1
“qui ne rassemble pas avec moi, disperse!”
Jésus
Monsieur l’abbé, je suis quand à moi , pour se rassembler car la situation en France, voir en Europe est très grave , et bien qu’etant aujourd’hui en Eretz-israel , j’ai encore des enfants et petits enfants en France , donc je suis pour une entente judeo-chretienne ….
Mais je n’admettrais jamais que certains , ici , disent des bêtises sur le Judaïsme, font de mauvaises référence à notre Thora , et propagent des contre-vérités !
Voilà, c’est tout ce que j’avais à dire , et je suis toujours pour une amitié sincère ‘entre nos deux religions …..
Je ne doute pas un instant de votre conviction pour un meilleur rapprochement, ce qui ne signifie jamais confusion comme vous le rappelez.
Les commentaires que vous ciblez appartiennent à une culture particulière – que je ne partage pas – et qui articule des citations bibliques lues de manière littéraliste. Or aujourd’hui avec les connaissances que l’on a des milieux rédactionnels de la Bible, on ne peut pas raisonner de cette manière. On doit contextualiser.
Si vous avez lu mon article “Les dons et les appels de Dieu sont irrévocables”, vous verrez que l’Eglise catholique encourage les chrétiens à accueillir la lecture juive des textes du 1er testament, et non plus à rétroprojeter des concepts chrétiens sur des passages hébraïques.
Il ne peut y avoir d’amitié “sincère” entre nos religions, 2000 ans d’Histoire ne peuvent s’effacer par la seule volonté de certains. le Rav Léon Ashkénazi (Manitou) disait qu’il nous faudrait (les Juifs) être très indulgents envers les Chrétiens quand ils connaitront et accepteront la Vérité !
Ils en sont encore TRES éloignés et beaucoup de Chrétiens en Israël ont encore dans leurs pauvres têtes l’idée de convertir les Juifs. Ils disposent pour cela de beaucoup d’argent, en particulier des Etats-Unis.
Et quand j’entends le pape François qualifier l’Islam de religion de “tolérance” et quand je le vois embrasser le tueur d’enfants Juifs : abou mazen, je vois l’amitié que vous souhaitez s’éloigner encore un peu plus…
Nous sommes bien d’accord , monsieur l ‘Abbe , car j’ai bien constate que certains étaient offusqué , quand quelques fois , nous étions du même avis , ou ayant le
Même raisonnement , vous et moi !
J’en resterais la , et j’essayerais de ne blesser personne , mais je suis bien d’accord
Qu’il ne faut pas retroprojeter des concepts chrétiens sur des passages
H ebraiques , cela n’a pas de sens !
Shabbat Chalom lekoulam !
Je ne vois pas le rapport entre ce texte et son titre. Rien, dans le premier, ne vient expliciter le second. Et puis il faudrait arrêter un peu avec ces jeux de mots qui ne riment à rien. On ne peut pas, un coup, expliquer que les Palestiniens n’existent pas, que ce ne sont que des Arabes, que la Palestine est la terre ancestrale des Juifs, puis, le coup d’après, que Jésus n’est pas né en Palestine, mais en Judée…
Je ne vois pas ce que vous ne comprenez pas , Robert Marchenoir ?
La Judée, c’est la terre juive et c’est une région d’Israël !
La Palestine , c’est une dénomination romaine de la terre juive d’Israël !
Alors qu’elle est votre problème ?
Par contre , effectivement , ce qu’on appelle les palestiniens aujourd’hui , sont des arabes , jordaniens , syriens , libanais ,ou égyptiens, qui sont venus en Eretz-israel, par opportunité, pour trouver du travail chez les israéliens, et ce peuple à été invente en 1967 , après la défaite des arabes , pour poursuivre une guerre perdue contre les israéliens. …
Est- ce que c’est clair pour vous , sinon , je vous reexplique , si je trouve encore du temps à vous consacrer …..
Et effectivement jesus est ne en judee , terre juive , appelé faussement aujourd’hui la Palestine ‘terre juive également. ….
La Palestine arabe n’existe pas , c’est une invention arabo-soviétique. …
Est-ce clair ?