Publié par Bernard Martoia le 4 janvier 2018

Deux sondages en ligne du Figaro dévoilent que la société française préfère la censure à la liberté d’opinion.

Concernant la demande du président de la République d’une nouvelle loi liberticide pour sanctionner la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, sur 18490 internautes qui ont pris part au vote, 53% approuvent son projet de loi liberticide.

La diplomatie par le tweet de Donald Trump vous inquiète-t-elle ?” Sur 48223 votants, 60% ont répondu oui.

Comme ces deux sondages ont été organisés par un journal s’adressant à une clientèle plutôt classée à droite, on peut extrapoler que s’ils avaient été posés par Le Monde ou par Libération, les résultats auraient tourné au plébiscite.

Quelle leçon en tirer ?

Les Français sont finalement très proches de leurs élites technocratiques.

Ils partagent avec elles le même mépris de la liberté d’opinion et la même crainte à l’égard d’un président américain imprévisible qui piétine allègrement le politiquement correct qu’ils adorent.

Prenant ses désirs pour la réalité, la journaliste Lucie Ronfaut du Figaro s’interroge ouvertement : « Tweeter peut-il supprimer le compte de Donald Trump ? » (1) Nul doute que si Donald Trump avait un compte sur un réseau social français, il serait fermé illico presto et l’intéressé condamné à une lourde amende.

Les Français et les Allemands ont les dirigeants qu’ils méritent

 

Beatrix von Storch, la dirigeante du parti Alternative für Deutschland, a exprimé son indignation que la police de Cologne ait publié à la Saint Sylvestre un communiqué en arabe. « Que diable se passe-t-il dans ce pays ? Pourquoi un site de police de Rhénanie-Westphalie tweete-t-il en arabe ? Pensez-vous que cela apaisera les hordes masculines barbares, musulmanes et violentes ? » Les réseaux sociaux collaborateurs Facebook et Twitter se sont empressé d’effacer son message.

C’est un fait notoire en France et en Allemagne que la haine est le monopole de la droite nationale

La main des juges ne tremble pas. Le 7 décembre 2017, le tribunal de grande instance de Poitiers a donné raison aux frères musulmans en condamnant cinq identitaires qui ont écopé d’une amende de 40 000 €, cinq ans de privation des droits civiques, et un an de prison avec sursis. (2)

Ironie de l’histoire, c’est à Poitiers même qu’une coalition menée par Charles Martel vainquit les Arabes en 732. De nos jours, les Arabes n’ont plus à se battre car les juges leur offrent la victoire sur un plateau d’argent.

Mais ce Pearl Harbor de la justice française va laisser une trace indélébile dans l’histoire car elle marque un tournant décisif dans la collaboration qui est ouvertement assumée. Les Français s’en souviendront comme ils s’en sont souvenus lors de la libération du pays en août 1944. A bon entendeur.

Le deux poids deux mesures

Alors que la maire de Cologne Henriette Reker mit deux semaines à reconnaître des centaines de viols de femmes à cause d’une malencontreuse fuite dans la presse internationale, il ne lui aura fallu que quelques minutes pour dénoncer le message de la dirigeante du parti nationaliste. Comprenne qui pourra sa célérité succédant à son indifférence de l’an dernier.

On se souvient encore de sa réponse de l’an dernier. Elle avait invité les femmes allemandes à respecter une distance plus longue que le bras avec les hommes qui les entouraient. En clair, les Allemandes étaient responsables de leurs propres malheurs. Elles n’avaient pas à provoquer ces pauvres réfugiés en manque sexuel par des tenues vestimentaires indécentes. Si l’on pousse la logique de Reker jusqu’au bout, la seule solution aux Allemandes pour échapper aux viols collectifs est de porter la burqa.

C’est donc aux Allemandes et aux Françaises à s’adapter à l’Islam et non pas l’inverse. Il fut un temps où l’on demandait aux étrangers de s’adapter aux coutumes du pays d’accueil. Mais c’est l’inverse qui est demandé dans le meilleur des mondes orwellien d’aujourd’hui.

Après ces crimes collectifs, les Allemandes et les Françaises avaient la possibilité de se débarrasser des dirigeants munichois responsables de leurs malheurs lors des élections en 2017. Elles leur ont pourtant renouvelé leur confiance. Comprenne qui pourra encore.

L’histoire qui n’est plus enseignée, parce qu’elle est rejetée par une majorité d’élèves musulmans, nous a appris que les accords signés à Munich en septembre 1938 n’avaient été qu’un répit accordé à la France et à la Grande-Bretagne. Les revendications territoriales d’Adolphe Hitler ne s’arrêtèrent pas aux Sudètes comme il avait pourtant promis à Edouard Daladier et à Arthur Neville Chamberlain.

Comprenne qui pourra mais Angela Merkel et Emmanuel Macron persistent à ignorer ce parallèle évident avec les accords de Munich car les attentats terroristes et les revendications territoriales, vestimentaires, alimentaires et cultuelles de la cinquième colonne ne s’arrêteront jamais.

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© Bernard Martoia pour Dreuz.info.

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