Publié par Guy Millière le 16 janvier 2018

 

Donald Trump a été accusé d’avoir dit qu’il existe des “pays de merde” sur la planète. Il n’y a aucun enregistrement de ses propos. 

L’expression a été citée par un sénateur démocrate appelé Dick Durbin, un homme dont la capacité à mentir et à nuire est connue depuis longtemps, et dont la fiabilité est inférieure à zéro.

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Donald Trump dit ne l’avoir pas employée.

Un sénateur républicain dont l’amitié envers Donald Trump est quasiment équivalente à celle qui lie Mahmoud Abbas à Binyamin Netanyahou, Lindsey Graham, a dit que Donald Trump a employé des mots “inappropriés” mais pas ceux cités par Dick Durbin.

Les autres républicains présents ont dit que Donald Trump n’a pas employé l’expression.

Le bénéfice du doute devrait profiter massivement à Donald Trump.

La machine à calomnier s’est néanmoins emballée. Les chaînes de propagande gauchistes américaines ont consacré à l’expression tout leur temps d’antenne, ce qui leur a permis de ne pas évoquer du tout un peu plus longtemps les accomplissements de Donald Trump.

Les journaux de propagande du monde entier, et donc, en France, tous les journaux ou presque, y ont consacré des articles.

Tous les journalistes qui avaient encore en eux des jets de bile prêts a être lâchés ont effectivement lâchés leurs jets de bile.

Tous les crétins gauchistes se sont mis de la partie.

Ce n’est pas la première fois qu’un Président américain est diffamé, sali, traîné dans la fange, mais c’est la première fois que cela atteint ce niveau d’hystérie délirante. Ce n’est pas non plus la première fois qu’une rumeur infondée sur un Président américain conduit à des imprécations gorgées de haine, mais c’est la première fois que les imprécations gorgées de haine sont aussi intenses.

L’hégémonie théorisée par Gramsci il y a huit décennies monte visiblement en puissance.

Il est inutile de dire que la démocratie et l’information sont en danger : il est évident que démocratie et information sont en voie de disparition rapide dans le monde occidental, et que des temps barbares et totalitaires se préparent.

Ronald Reagan avait été traité d’abruti, George Walker Bush de salaud ignoble et de crétin. Avec Donald Trump, c’est infiniment pire, et certains, inspirés visiblement par la façon dont l’Union Soviétique traitait les dissidents, évoquent le “dérangement mental” et la nécessité d’internement en asile psychiatrique.

La Corée du Nord est plus dangereuse que jamais, la République islamique d’Iran aussi, la Chine fasciste affirme sa volonté de puissance, mais ce sont les Etats-Unis de Donald Trump qui sont dangereux et ignobles, bien sûr…

Donald Trump n’a pas parlé de pays de merde, non, et le vieux proverbe disant que lorsqu’on veut abattre son chien on l’accuse de la rage s’applique une fois de plus : avec cette différence que Donald Trump n’est pas un chien, mais le Président de la première puissance du monde, et le chef des armées du pays grâce auquel il existe encore de la liberté sur terre (ce qui déplaît aux ennemis de la liberté, bien sûr).

Donald Trump n’a pas parlé de pays de merde, mais il existe des journalistes crapuleux, c’est incontestable.

Sans avoir parlé de pays de merde, Donald Trump n’en a pas moins souligné à de nombreuses reprises que certains pays sont imprégnés de fanatisme, dirigés par des dictateurs plus ou moins crapuleux, et peuvent lessiver les cerveaux de leurs habitants et anéantir le capital humain de ceux-ci. Et il a dit aussi à plusieurs reprises que l’immigration vers les Etats-Unis, et vers les autres pays développés doit être une immigration reposant sur le capital humain et les capacités d’intégration des immigrants, car une immigration faite de fanatiques et de gens au cerveau lessivé et au capital humain nul n’est pas porteuse d’atouts pour le pays d’accueil.

C’est un discours légitime et qui a pu être tenu autrefois par des gens de gauche, jusqu’en Europe. Ces temps sont apparemment révolus. La gauche sur la planète veut maintenant qu’on importe massivement dans les pays d’accueil des fanatiques et des gens aux cerveaux lessives et au capital humain nul. Dans quel but ? Poser la question est y répondre.

Parce que la gauche a une obsession raciale et est profondément raciste, elle considère que le fanatisme est une race (pour elle il existe d’ores et déjà une race musulmane), que la dictature est une race, que le lavage de cerveau est une race, que l’absence de capital humain est une race. On entre ainsi dans le domaine du n’importe quoi, mais dans l’ère en laquelle nous sommes, le n’importe quoi est tout à fait acceptable, semble-t-il.

Et il serait interdit de dire, par surcroît, qu’il existe des pays de merde, autrement dit, et pour continuer à employer le langage délicat dont la gauche raffole, des pays qui sont dans un état merdique.

Il est donc interdit de dire que la qualité de la vie est plus élevée aux Etats-Unis ou en Europe qu’en Somalie, au Venezuela, au Zimbabwe ou en Haïti.

Il est donc interdit aussi de se demander pourquoi il y a tant de gens qui veulent venir s’installer aux Etats-Unis et en Europe et si peu de gens qui veulent fuir les Etats-Unis et l’Europe pour se réfugier en Somalie, au Vénézuéla, au Zimbabwe, ou en Haïti.

Il sera bientôt interdit de se demander pourquoi, quand le mur de Berlin existait, tant d’Allemands de l’Est voulaient passer à l’Ouest, et pourquoi si peu d’Allemands de l’Ouest voulaient se réfugier en Allemagne de l’Est.

Il sera bientôt interdit aussi de se demander pourquoi les boat people voulaient quitter le Vietnam après la chute de Saigon aux mains des communistes. Les communistes du Vietcong étaient des gens si gentils !

Je ne serai pas surpris si, au train où vont les choses, certains disaient dans quelques années que le mur de Berlin était destiné à empêcher l’afflux de population de l’Ouest désireuse de profiter du paradis terrestre qu’était l’Est communiste.

Au point où nous en sommes….

Je ne serai pas surpris si quelqu’un me disait bientôt que les boat people étaient des agents de la CIA embauchés pour salir la réputation des disciples de Hô Chi Minh.

On me l’a dit à l’époque où l’exode des boat people avait lieu…

Certains continuent de rêver de communisme en France, malgré les cent millions de morts laissés derrière lui par le communisme au vingtième siècle.

Certains disent que l’afflux de réfugiés musulmans est une chance pour l’Europe occidentale.

Je devrais constater l’existence de cette chance quand, à Paris, je me rends porte de la Chapelle, ou quand, à Bruxelles, je vais à Molenbeek.

Je devrais être persuadé que ce que je vois porte de la Chapelle ou à Molenbeek respire la liberté et la prospérité, sans doute. Mais je ne parviens pas à me convaincre.

Et c’est plus fort que moi : je n’ai pas du tout hâte que toute l’Europe ressemble à la porte de la Chapelle et à Molenbeek.

D’une même façon, si je veux aller à la plage, je persiste à préférer Miami Beach à Mogadiscio, et si je veux passer une bonne soirée, je préfère prendre ma voiture et aller sur Las Vegas Boulevard plutôt que prendre l’avion pour me rendre à Port-au-Prince. Si je devais prendre l’avion pour aller à Las Vegas et si, par malheur, j’habitais à proximité de Port-au-Prince, ma décision serait identique.

Dois-je être envoyé dans un camp de rééducation ?

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© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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