Publié par Ftouh Souhail le 16 janvier 2018

Khawlah Noman, une écolière torontoise de 11 ans, a dit la semaine dernière qu’un individu aurait coupé son hijab alors qu’elle se rendait à l’école. Elle mentait dans le but de ternir la bonne réputation et la qualité d’accueil des formidables Canadiens.

La police de Toronto, capitale de la province de l’Ontario, a indiqué ce lundi 15 janvier 2018 que l’histoire disant qu’un homme a coupé avec des ciseaux le foulard islamique d’une jeune fille de onze ans, la semaine dernière, était non fondée.

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Le Service de police de Toronto a mené son enquête sur ce qui était alors considéré comme un crime haineux : elle conclut aujourd’hui que les allégations n’étaient pas fondées, et annonce que son enquête est maintenant close. Pour autant, aucune accusation ne sera par ailleurs portée contre la jeune fille musulmane, qui a aussi piégé le Premier ministre Justin Trudeau et trompé les médias du pays.

L’affaire a vite fait le tour du Canada, la semaine dernière. Justin Trudeau et Kathleen Wynnen la Première ministre de l’Ontario, ont immédiatement condamné le geste soi-disant islamophobe.

«Nous avons mené notre enquête, récolté un nombre important de preuves, et nous concluons que ce qui a été raconté n’est pas arrivé», a indiqué lundi le porte-parole de la police de la province anglophone, Mark Pugash.

Et selon lui, mais cela n’est généralement pas rapporté parce que cela contredit le narratif victimaire selon lequel les musulmans sont forcément des victimes des méchants blancs, il est «très rare» que des citoyens fassent de fausses allégations de ce genre.

Un scénario romanesque et bien rodé pour culpabiliser les Canadiens et tromper les médias

La jeune musulmane Khawlah Noman a donc soutenu qu’en se rendant à l’école avec son frère cadet, un homme qui les suivait avait baissé le capuchon de son manteau et avait commencé à couper le bas de son hidjab.

Elle a raconté que l’agresseur avait pris la fuite, mais qu’il était revenu un peu plus tard et avait recommencé son manège. La jeune fille soutenait que l’agresseur lui avait finalement souri avant de s’enfuir.

L’attaque aux ciseaux contre cette écolière voilée, qui n’a pas eu lieu, se serait déroulée dans l’est de Toronto.

«Je me suis retournée et je l’ai vu avec des ciseaux. J’ai crié», a-t-elle témoigné.

Le suspect imaginaire s’est alors enfui.

Khawlah a alors traversé la rue avec son frère pour rejoindre d’autres écoliers qui marchaient vers l’école. Quelques instants plus tard, l’individu qui n’a jamais existé se serait à nouveau approché d’elle par-derrière avant de recommencer son attaque.

L’écolière dit s’être retournée pour l’affronter, mais l’individu fantomatique s’est contenté de sourire avant de prendre de nouveau la fuite.

«C’est terrible. Je n’aime pas cela, j’étais confuse, apeurée, terrifiée» a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée à son école quelques heures après l’incident mensonger.

Elle dit avoir maintenant peur de marcher vers l’école.

«Ce que vous faites, c’est vraiment mal. Vous ne devez pas agir comme cela. De plus, je ne suis qu’une enfant», a-t-elle dit en s’adressant à son agresseur chimérique.

Khawlah a dit aux médias qu’elle a emprunté le voile d’une amie, car son vêtement bleu pâle avait été découpé sur une longueur de 30 centimètres.

Alertée par la direction de l’école vers 9 h 15 du matin, la police a dit rechercher un suspect âgé de la vingtaine. Qui n’existait pas.

La mère de la fillette ne décolère pas. Elle s’est toutefois dite soulagée que son enfant n’ait pas été physiquement blessée au cours de l’agression légendaire.

«Je ne sais pas pourquoi il a fait cela, a commenté Saima Samad. Je me sens en sûreté dans ce quartier, mais [cet individu] doit se faire soigner».

Le Premier ministre du Canada a rapidement condamné l’agression imaginaire

«Je ne peux pas m’imaginer jusqu’à quel point elle a eu peur» a dit Justin Trudeau.

«Je veux que sa famille, ses amis, sa communauté et elle sachent que cela ne représente pas le Canada. Cet individu ne représente pas ce que sont les Canadiens» a-t-il lancé lors d’une intervention publique.

Il a aussi écrit sur son compte Twitter:

«Je pense de tout cœur à Khawlah Noman, qui a lâchement été attaquée ce matin à Toronto. Le Canada est un pays ouvert et accueillant. Les attaques de ce genre ne peuvent pas être tolérées».

De son côté la Première ministre de l’Ontario Kathleen Wynne a qualifié l’agression inventée, «d’acte haineux lâche».

Les médias de la communauté musulmane du Canada ont profité de cet incident calomnieux pour jouer leur carte traditionnelle de l’islamophobie.

Au lieu de condamner le mensonge, on encourage les manipulateurs

Après tous ces faits fallacieux, cette agression imaginaire contre la jeune musulmane, le Premier ministre du Canada, qui est très proche des leaders du lobby des Frères musulmans, n’a pas voulu commenter précisément les résultats de l’enquête policière, mais pour ne pas perdre la main, il a estimé qu’il existait néanmoins une tendance lourde en matière de crimes haineux contre les minorités religieuses, particulièrement contre les femmes musulmanes.

«Je joins ma voix à celles des Ontariens qui sont reconnaissants et soulagés d’apprendre que cette agression n’a pas eu lieu», a pour sa part commenté lundi la Première ministre Wynne, tout en remerciant les policiers pour leur travail.

Le maire de Toronto, John Tory, a promis de parler haut et fort «chaque fois qu’il y aura des reportages ou des allégations de cas de haine ou d’intolérance contre des musulmans dans notre ville».

«C’est bien d’apprendre que ça n’est pas vraiment arrivé, a-t-il indiqué dans un communiqué, mais en prenant soin de ne surtout pas responsabiliser la coupable. Nous devons tous demeurer vigilants dans la lutte contre la haine, le racisme, le sectarisme, l’antisémitisme et l’islamophobie, pour nous assurer que notre ville demeure un espace inclusif

Un porte-parole d’un organisme islamique de Toronto, tout en se réjouissant que l’agression n’ait pas eu lieu, a récupéré la pseudo agression comme si elle avait existé :

«Même si cet incident n’a pas vraiment eu lieu, souvenons-nous qu’il y a quelques années, une mère musulmane s’était fait battre brutalement à Toronto alors qu’elle conduisait ses enfants à l’école», a dit Safwan Choudhry, porte-parole de l’association islamique Ahmadiyya Muslim Jama’at Canada.

La leçon à retenir de cette histoire inventée

Israël est quotidiennement confronté à ce genre de mensonges et pire encore, depuis presque 70 ans. Sauf que là-bas, les juifs israéliens sont plus avertis que les Canadiens. En Israël, il y a des institutions et des spécialistes de l’analyse des informations pour faire face aux flux de mensonges quotidiens des Palestiniens.

Dans leur grande majorité, les musulmans doivent malheureusement être regardés comme des gens qui encouragent les mensonges et les histoires inventées. Une population caractérisée par des règles et des recommandations qui autorisent la tromperie et la dissimulation (al Taqqiya).

Al Taqqiya signifie «dissimulation préventive» : un musulman est autorisé à mentir pour se sauvegarder d’un mal qui pourrait lui arriver, à lui ou à l’islam.

Ce principe encourage les musulmans à tromper des non-musulmans pour faire avancer la cause de l’Islam.

Les groupes musulmans en Occident utilisent la dissimulation et le mensonge pour donner l’impression que l’islam est une «victime», ce qui est une fiction totale.

La «tromperie» trouve son origine dans le Coran. La sourate 3 h 28 dit bien qu’un croyant «ne doit pas prendre pour alliés des infidèles»… à moins que ce soit pour «se protéger d’eux».

Les porte-parole de l’islam, dans le monde occidental, savent comment jouer la partie. Ils savent comment se présenter comme des victimes. Et les médias occidentaux sont en majoritairement tenus par des cercles gauchistes ou des personnes naïves.

Les musulmans feront alors souvent appel à ces médias, aux institutions démocratiques, et aux Droits de l’Homme, tout en sachant très bien que s’ils en avaient le pouvoir ils interdiraient ces médias laïques, aboliraient ces institutions et refuseraient ces droits aux autres.

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