Le cas désespéré de l’Afrique du Sud
Quand régnait l’Apartheid (développement séparé des communautés ethniques), ce pays était maudit par la gauche. C’était un régime abominable avec la domination de la race blanche sur des tribus noires hétéroclites. Comme il était au banc de la société internationale, ses excellents athlètes ne pouvaient pas participer aux jeux olympiques.
L’Apartheid ne vit le jour qu’en 1948 lorsque la guerre froide culmina, et que l’agitation-propagande de l’URSS faisait craindre que ce pays stratégique pour les routes maritimes avec le contrôle des caps de Bonne Espérance, d’Agulhas et de Saint Francis, et pour son riche sous-sol en minerais rares et en pierres précieuses, ne tombe, à son tour, dans sa sphère d’influence.
Avec la décomposition de l’empire du mal, le gouvernement de George Bush père laissa tomber cet allié embarrassant sous la pression de l’agit-prop de la gauche américaine.
La transition progressive du pouvoir entre le président Frederik Willem de Klerk (Afrikaner) et l’icone Nelson Mandela se fit dans l’allégresse de toutes les gauches du monde. Mandela fut l’arbre qui cacha la forêt avec son charisme marqué par sa volonté de rassembler la nation avec le pardon accordé à la minorité blanche.
On connaît l’histoire officielle mais on méconnaît la réalité du pays
Depuis que j’ai pris ma retraite, j’ai fait la connaissance d’une voisine qui s’appelle Margaret Atwood. Cette Sud-Africaine a quitté avec son mari son pays dès que l’Amérique a abandonné son soutien à l’Apartheid. Son mari (décédé entre temps) était comme elle un pessimiste qui ne croyait pas du tout à la diversité. Ils ont pu quitter leur pays en vendant tous leurs biens. Margaret a une grande maison et un champ clos où paissent quatre lamas qui passionnent mes deux chiens jumeaux. L’exilée est désespérée car elle a perdu tous ses amis qui, contrairement à elle, étaient optimistes. Elle correspondait régulièrement avec eux. Ils croyaient sincèrement à la réconciliation de la nation. Dans l’indifférence générale, ils ont tous été assassinés, dans leurs fermes, par des maraudeurs.
Comme Margaret Atwood, Stefan Zweig était un pessimiste. Il comprit très tôt le danger mortel que représentait la montée du parti national socialiste des travailleurs allemands pour la communauté juive autrichienne dont il faisait partie. Il retourna à Vienne pour tenter de convaincre ses amis et sa famille de quitter l’Autriche au plus vite. Sans succès. Personne ne prit au sérieux ses conseils car ils étaient tous optimistes. Dépité, il retourna en Angleterre avant d’émigrer au Brésil où il apprit que toute sa famille et tous ses amis avaient disparu. Il se suicida en prenant du Veronal, un barbiturique, ainsi que sa jeune et influençable compagne Lotte, le 22 février 1942, à Persepolis.
Conclusion, les pessimistes ont survécu mais les optimistes sont morts. Les blancs d’Europe de l’Ouest ne veulent pas connaître la vérité. Ils subiront le même sort que celui des blancs sud-africains quand ils seront minoritaires en raison des invasions migratoires programmées par la commission européenne et l’ONU.
Le miracle du Chili
Comme pour la NEP (nouvelle politique économique) lancée par le X congrès du parti communiste en 1921, le but du socialisme justifie toutes les horreurs commises pour y parvenir. Le socialisme est responsable de la mort de 100 millions d’individus mais la gauche n’a toujours pas digéré le coup d’État au Chili de 1973 qui porta au pouvoir une junte militaire. La répression ne fit que 3197 victimes, majoritairement des syndicalistes et des militants gauchistes, selon le rapport Rettig de 1991.
La gauche feint d’ignorer la parabole de la paille et de la poutre dans l’Evangile de Saint Matthieu : «Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ?»
Le documentaire partisan des gauchistes Carola Fuentes et Rafael Valdeavellano en 2015, largement rediffusé par toutes les chaînes françaises, met l’accent sur la répression féroce de la junte militaire. Il accuse aussi les Chicago Boys de complicité. La plupart d’entre eux ont esquivé l’accusation en prétendant ne pas savoir ce qui se passait dans le pays. Un seul a eu le courage de dire ouvertement ce qu’il pensait de la démagogie du reporter : Il fallait bien nettoyer ce pays de merde qu’était devenu le Chili sous le gouvernement socialiste d’Allende. Oui, c’était une très bonne nouvelle pour nous d’apprendre le coup d’Etat. Dont acte !
Les généraux chiliens ne prirent le pouvoir qu’après qu’une majorité civile leur eût démontré qu’elle avait un programme économique alternatif pour redresser la situation catastrophique du pays. Il était plongé dans la pénurie et le rationnement par la faute de la fixation des prix de base par le gouvernement socialiste qui avait nationalisé toute l’économie.
Le Chili est devenu le pays le plus riche d’Amérique du Sud avec la potion ultra-libérale appliquée par les Chicago Boys. Sous cet anglicisme, il s’agissait d’étudiants chiliens qui avaient fait leurs études à la prestigieuse université de Chicago influencée par le duo Milton Friedman et Arnold Harberger.
Parmi eux figure une de mes connaissances. José Pinera a été nommé ministre du travail et des retraites (1978-1980), et ensuite des Mines (1980-1981). Il a mis en place le système de retraite par capitalisation qui n’a jamais été remis en cause par les socialistes qui sont revenus au pouvoir, en 2006, avec l’élection à la présidence de Michelle Bachelet. Malheureusement après le passage au pouvoir des socialistes, le ratio de la dette du Chili par rapport à son PNB est passé de 4.9% en 2008 à 21.3% en 2016. (1) Heureusement que Sebastian, le frère de José, vient d’être réélu président de la république chilienne ; son investiture aura lieu le 11 mars prochain. On peut compter sur lui pour assainir les finances publiques.
José Pinera est venu à Paris, en décembre 2009, faire la promotion de la retraite par capitalisation. Il n’a été reçu par personne, à l’exception de Claude Reichman avec qui nous avons organisé une émission télévisée. Son programme était trop libéral pour les Français attachés à leur chère sécurité sociale que le monde entier nous envie. Il l’est également pour les Américains à qui il a proposé de privatiser la sécurité sociale sur la chaîne Fox News en 2010. (2)
Le ratio de la dette française par rapport à son PNB frôle 100%. L’État français emprunte allégrement sur les marchés financiers avec 187 milliards levés en 2017. Tant que les taux d’intérêt restent négatifs dans la zone euro avec le gouverneur italien de la Banque Centrale Européenne Mario Draghi, la France continuera de vivre à crédit. Mais comme disait Letizia Bonaparte à propos de l’enchaînement des victoires militaires de son fils prodigue : Pourvou qu’ça doure !
Sources
(1) https://tradingeconomics.com/chile/government-debt-to-gdp
(2) https://www.youtube.com/watch?v=jVmCdS57xqw
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© Bernard Martoia pour Dreuz.info.
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la cocothérapie a de beaux jours devant elle ??
Si le socialisme continue de diriger l’Europe (Macron, je n’ai toujours pas compris de quel bord il était) nos nations terminerons comme les exemples donnés dans l’article et je crois que malheureusement nous disparaitrons au profit de la diversité, c’est ainsi et je le répète souvent, il n y a que les intervenants sur Dreuz et quelques autres sites sur la même longueur d’onde qui sont conscients du danger qui menace, nous sommes les pessimistes que la majorité n’écoute pas, je suis sure qu’un grand nombre sur ce site sont des retraités, autant dire que le reste de la population apparemment optimiste a d’autres chats à fouetter.
Le monde est petit. Le putsch contre Allende a été organisé avec le soutien actif de la CIA, et en particulier de son bras armé financier, la Fondation Ford. La même qu’on retrouve derrière le New Israël Funds, chargé de materner les ONG propalestiniennes et gauchistes qui besognent à saper l’existence d’Israël.
Votre article m’a fait l’effet d’un coup de poing. Peut-etre a cause des exemples de votre voisine sud-africaine et de Stefan Zweig. Je fais partie des pessimistes et je m’en sentais coupable. Peut-etre que maintenant ce sentiment va passer. Article clair et efficace… pour ceux qui veulent bien ouvrir les yeux
Quand va-t-on se décider à militer et combattre pour mettre le communisme au rang de crime contre l’humanité ?
“[…] le gouvernement de George Bush père laissa tomber cet allié embarrassant sous la pression de l’agit-prop de la gauche américaine.”
Ce sont surtout les occidentaux qui ont trahi, abandonné et condamné leurs frères Boers à s’éteindre dans la nuit, tout ça pour se dire content d’eux-même.
“L’Apartheid ne vit le jour qu’en 1948 lorsque la guerre froide culmina, et que l’agitation-propagande de l’URSS faisait craindre que ce pays stratégique […] ne tombe, à son tour, dans sa sphère d’influence.”
Il y a une raison beaucoup plus pratique à cela. C’est tout simplement que les Boers, qui savaient bien mieux que les fans de Bono et Springsteen ce qu’est la vie en cohabitation avec les populations africaines, ont fait le nécessaire — tout comme les États de Sud américain — pour se préserver. Et l’histoire leur donne raison.
Ce ne sera pas la première fois que j’en choquerai quelques uns, mais je me demande vraiment si une dictature militaire n’est pas a souhaiter (temporairement) pour la France.
La démocratie telle que nous la vivons est devenue une illusion, surtout depuis la Vème.
Ne vaudrait-il pas mieux confier la patrie à un quarteron de généraux comme De Villiers, de vrais patriotes qui sauraient faire le ménage dans le monde politique, celui de la presse et du show-biz, dans la justice et l’éducation nationale; Des patriotes qui auraient a cœur de vraiment restaurer l’autorité de l’état et de faire en sorte que les forces armées, la police, les gardiens de prison, les enseignants soient respectés de tous et qui contrôleraient de très près toutes les prétendues associations et autres fondations.
oui tout à fait d’accord avec vous GB77930. Mais il faudrait un début de commencement
dreuz se plante au niveau économique : la France n’est pas le chili l’était est certes endetté mais les bas de laines sont devenus colossaux !
=> la dette française est détenue en grande partie par les français…. qui ne font rien de leur argent, du coup plus de décroissance l’état emprunte plus à taux bas puisque plus rien ne rémunère correctement le fric on est presque en déflation permanente et seul l’immobilier monte ou se maintient(çà s’appelle un cercle vicieux)…….
il suffira d’un jeu d’écriture pour éliminer cette dette et faire repartir l’économie.
C’est ce que fait Trump d’une certaine manière en baissant massivement les impôts et créant du déficit…et le dollars a perdu 20% et tout va bien aux USA….du coup le déficit va baisser (çà s’appelle un cercle vertueux)
MAIS CA PLUTOT NAZIS* QUE DE LE COMPRENDRE POUR LES ALZHEIMER EUROPEENS.
on va faire tuer les derniers juifs pour que le propriétaire-bobo-gaucho-droite-moisie ignare mais puissant foute tout en l’air.
* portés au pouvoir par la déflation et non l’inflation et l’impression de monnaie.
A ceruti: “La dette française est détenue par des Français et donc il suffit d’un jeu d’écriture pour l’éliminer?” La dette c’est celle de l’Etat et les créanciers sont des particuliers. Ce serait quoi, le jeu d’écriture, annuler la dette par décision unilatérale? J’ai du mal à vous suivre…