Pourquoi l’accueil des “migrants” est-il devenu à ce point central ? Pourquoi l’attitude hostile envers Israël, Trump ?… Pourquoi le malaise des Juifs de France ? Je tente de trouver une causalité rationnelle à ces phénomènes en apparence séparés.
Tocqueville termine son magnifique ouvrage «De la démocratie en Amérique*», par une réflexion sur les dangers qui menacent les régimes démocratiques fondés sur le principe d’égalité :
«Le despotisme me parait particulièrement à redouter dans les âges démocratiques… on dirait que chaque pas qu’elles (les démocraties) font vers l’égalité les rapproche du despotisme.»
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Le risque majeur est l’instauration d’une tyrannie d’une forme nouvelle. Comme le constate Tocqueville, le mot exact pour désigner ce type de dictature n’existe pas. De même que le patriotisme peut dégénérer en nationalisme agressif, de même la démocratie égalitaire peut évoluer vers un despotisme bureaucratique qui dans sa forme extrême est un pouvoir totalitaire s’exerçant sur une masse de citoyens atomisés, isolés, affaiblis.
En France notamment, mais cela est globalement vrai pour la plupart des pays européens, toutes les décisions prises depuis une cinquantaine d’années, vont dans le sens d’un renforcement constant du pouvoir des bureaucraties souveraines, privées ou publiques, et symétriquement d’un affaiblissement de celui des individus.
Les plus grandes réformes «sociétales» vont dans ce sens. Ainsi en est-il de l’abolition de la peine de mort ou du mariage pour tous.
Le droit de donner la mort est l’expression d’une sorte de guerre opposant l’Etat, la société civile à la criminalité et au criminel.
Rousseau l’expose très clairement dans le Contrat social* où le criminel est décrit comme un ennemi à combattre et à éliminer.
Le pacifisme, déjà dominant avant la Deuxième Guerre mondiale, est devenu dans l’Europe d’après guerre, un dogme intangible.
Inclure l’autre, quel qu’il soit devient une idée fixe de la bureaucratie dominante
L’Europe nouvelle se veut sans ennemi. Ni extérieur, ni intérieur.
Elle refuse toute idée de guerre. Elle est dogmatiquement pacifiste.
Dans cette logique, elle ne pouvait qu’abolir la peine de mort y compris en temps de guerre (ce qui semble parfaitement contradictoire) tout comme elle a aboli l’idée de faire la guerre ou le concept de «race».
L’émergence du terrorisme islamiste de masse met en cause cette vision idyllique. L’Europe réagit en ignorant la spécificité de ce terrorisme (son caractère politico-religieux) et le traite comme s’il s’agissait d’une criminalité de droit commun ou d’actes imputables à des fous.
Le criminel n’étant plus l’ennemi à abattre, est appréhendé comme un “délinquant” ordinaire, un être humain comme les autres ; une victime dont il faut prendre soin.
Aucun crime ne peut exclure son auteur de la sphère de l’humanité :
«Pour nous, il n’est point d’être humain, si coupable soit-il, qui ne puisse s’amender, devenir autre et, à travers la peine et au-delà d’elle, retrouver la communauté des hommes.» (R. Badinter, Contre la peine de mort,* p. 282).
Selon cette logique, le bourreau nazi Eichmann peut s’amender et vivre avec la communauté des Juifs…
Les victimes sont passées par pertes et profits… seul compte le criminel «réparé» et «réparable».
Inclure l’autre quel qu’il soit devient une idée fixe de la bureaucratie dominante.
Ce processus de massification des hommes implique un processus de destruction systématique des différences.
Le Juif qui s’accroche à son identité qu’il estime non-interchangeable, irréductible, fait scandale. Le Juif est incompatible avec la machinerie bureaucratique, qu’elle soit de «droite» ou de «gauche». D’où l’antisémitisme de l’extrême gauche
“Tous doivent être égaux devant la loi” devient : “toutes les conditions sont semblables, interchangeables”, et peuvent être alternativement l’une ou l’autre des termes de l’équation. Le criminel = l’honnête homme ; la victime = le bourreau ; l’homme = la femme ; le citoyen = le migrant…
Le citoyen qui se construit en revendiquant sa qualité d’homme ou de femme, d’honnête homme… est stigmatisé. C’est un macho attardé ou un réactionnaire facho… Pour les «progressistes» adeptes de la massification bureaucratique, le Juif qui s’accroche à son identité qu’il estime non-interchangeable, irréductible, fait scandale. Sa simple existence fait que la machine «coince». Le Juif est incompatible avec la machinerie bureaucratique, qu’elle soit de «droite» ou de «gauche». D’où l’antisémitisme de l’extrême gauche actuelle et celui plus feutré de la bien-pensance et du politiquement correct.
Progressivement, la fonction de la «Justice» change. On passe d’une justice qui punit en fonction de la gravité du délit, qui vise à rétablir l’ordre auquel le crime a porté atteinte, à une justice «restaurative» (France) dont le but principal est la réinsertion du coupable.
Le must en matière de réforme pénale repose sur l’idée qu’il faut aider le criminel à se “réparer”. Dans cette problématique, l’homme est une sorte de «vieux meuble» que l’on «restaure», une machine plus ou moins endommagée par l’action criminelle qui lui est extérieure, étrangère et qui est de l’ordre de l’accident.
L’action de la justice consiste principalement à «réparer» l’organe endommagé pour le remettre dans le circuit. Que deviennent dans un tel contexte, les notions de responsabilité, de culpabilité, les dommages parfois irréparables, irréversibles causés aux victimes ? A la société ? De simples conséquences accidentelles d’une défaillance humaine, c’est-à-dire «mécanique».
Un attentat terroriste provoque non la production d’une analyse politique, mais la mise en place d’une «cellule de crise». Comprenez : des mécaniciens-psychologues viennent réparer les dégâts causés par des humains défaillants…
L’Europe a décrété qu’elle n’avait pas d’ennemi.
Les millions de fugitifs qui frappent à sa porte ne sont que des migrants demandeurs d’asile. De pauvres diables fuyant leur pays dévastés par la guerre.
Le pouvoir du Souverain Europe est immense, sans limites. Il régente tous les instants de la vie des habitants par le moyen des règlements et des normes mises en pratique par ses millions de fonctionnaires dociles, disciplinés, exécutant sans état d’âme les directives reçues ; ce pouvoir administre, surveille, sanctionne tous les citoyens des différents pays de manière absolument identique ; il dispose d’un appareil judiciaire sans précédent, en voie par le biais du numérique, d’être totalement bureaucratisé.
L’immense machine bureaucratique européenne sait gérer les masses dont elle contrôle le moindre fait et geste par le “social” et la réglementation proliférante, uniformisante, écrasante. Les citoyens sont de plus en plus faibles, face à une machine de plus en plus puissante.
En France, la situation est particulièrement dramatique où les derniers remparts pouvant contrer cette bureaucratie se sont effondrés : plus de grands partis politiques, plus de syndicats, plus de liberté d’opinion, de presse ; plus de justice indépendante…
Demeure, seul, affaibli, isolé, le citoyen face au monstrueux tyran bureaucratique qui cumule tous les pouvoirs.
Les plus pauvres, les plus démunis, les “migrants”, sont ceux qui ont le plus besoin de la machine bureaucratique d’Etat et de ses auxiliaires qu’elle subventionne et contrôle (associations, ONG…)
Ceux qui semblent être le plus sous sa coupe, les millions de fugitifs, sont perçus par les tout-puissants bureaucrates européens, comme un troupeau composé d’hommes sans identité particulière. C’est pour cela qu’ont été désignés par le terme de “migrants” ces hommes, ces femmes, ces enfants. Des non-lieux indéfinis.
Pour les bureaucrates, ils ne sont rien d’autre que des humains sans distinction particulière.
Interdiction est faite de leur donner une identité, ils n’ont ni religion, ni patrie, ni croyance, ni culture…
Les distinguer, leur donner une identité, c’est les discriminer, et cet acte est passible de poursuites judiciaires.
La bureaucratie les perçoit comme une “masse”, un chiffre, un nombre, une statistique. Merkel en veut deux “millions”… adjugé ! qui dit mieux !
L’Europe bureaucratique aime réduire les citoyens à l’état de particules fonctionnant dans une masse indifférenciée dont on peut disposer à sa guise. L’aspect monstrueux de cette gestion d’Etat des hommes réduits à l’état de troupeau, est qu’on peut les disperser en fonction des besoins et capacités de chaque État, région, commune. On prend des hommes comme on prend des «choses» ; on les disperse, on les ventile… c’est une masse que l’on peut fractionner à sa guise. Combien en voulez-vous ? Moi, j’en prends dix et vous ? Mettez-m’en une douzaine…
L’administration des “migrants” représente le modèle indépassable de la dictature bureaucratique.
Dans ce laboratoire à ciel ouvert, la bureaucratie met en application, perfectionne, modélise les mécanismes de domination des citoyens devenus troupeau.
Habituellement, le choix de sa résidence est le résultat de la libre décision de chacun, y compris des immigrés. La bureaucratie a décidé de supprimer ce dernier espace de liberté. C’est elle qui décide arbitrairement, en fonction de critères purement quantitatifs, budgétaires… qui doit habiter ici ou là.
La bureaucratie triomphante qui ne rencontre dans la réalisation de ses projets les plus fous aucun contre-pouvoir constitué se substitue à la société civile.
Elle décide d’installer qui elle veut, où elle veut. Les citoyens n’ont pas leur mot à dire. Ils doivent subir ses diktats un point c’est tout. Toute résistance est assimilée à de la xénophobie, à du racisme, à un délit.
Le rêve du 3e Reich ainsi que celui des staliniens, enfin réalisé… en douceur…
Administrer selon l’unique critère de la quantité devient le principe de base de la bureaucratie européenne. Le “quota” de migrants s’inscrit dans une longue série rendue possible par la théorie de la «discrimination positive»… le quota de femmes, le quota de logements sociaux, de médecins, d’avocats ; d’enfants issus de la diversité dans les écoles…
Si Tocqueville revenait, il constaterait que ses pires craintes se sont largement réalisées.
À la République démocratique succède la république bureaucratique des “quotas”.
Les ex-pays du bloc soviétique, Pologne, Hongrie… vivent de nouveau le cauchemar du pouvoir de la bureaucratie sans âme qu’ils avaient connu sous l’ère soviétique.
Mais avec l’Europe «démocratique-bureaucratique», l’horreur absolue est atteinte, car c’est au nom des droits de l’homme qu’on déshumanise la société et détruit méthodiquement l’humanité de l’homme.
Détruire les identités est l’objectif de tous les pouvoirs totalitaires.
La bureaucratie européenne utilise les “migrants” pour parachever ce rêve monstrueux. Elle prend les «migrants» sous sa coupe et stigmatise l’opposition de la société civile à sa politique, qu’elle diabolise en la désignant par le vocable infamant de «populiste». Elle commet ce faisant un double crime : d’une part contre les «migrants» qu’elle prétend aider mais dont elle occulte les identités et qu’elle met en opposition frontale avec les autochtones ; de l’autre, contre les citoyens qu’elle prive de tout pouvoir.
Elle détruit la vieille règle d’or de l’hospitalité autour de laquelle se nouaient les rapports humains avec «l’étranger» et qui était à la source du processus d’intégration voire d’assimilation.
Le despotisme bureaucratique européen utilise ainsi les «migrants» comme un outil destiné à détruire les dernières formes de résistance qu’opposent les différentes sociétés civiles à ses projets dictatoriaux.
La France présente la forme la plus parfaite de cette sorte de pouvoir. Après avoir laminé l’autorité politique, syndicale ; inféodé médias et justice, paupérisé les classes moyennes, détruit la classe ouvrière ; rompu avec les grandes traditions culturelles… le despotisme bureaucratique achève la destruction de la société civile elle-même, dont les membres doivent être réduits à n’être qu’une masse informe d’individus, faibles, isolés, sans culture, sans identité, bref sans réelle défense face au «monstre» tentaculaire qui se nourrit d’eux et les asservit.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.
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La dure réalité reviendra très rapidement en pleine tronche dans la gueule de tous ces socialopards de la gauchosphère : Dans une Europe aussi endettée et en proie au chômage de masse, ils vont très vite s’apercevoir qu’il n’est juste pas possible de fournir un boulot et un logement à tous leurs protégés (que les pétromonarchies multi-milliardaires et les 50 autres Etats musulmans refusent d’accueillir !).
Et là ce ne sera plus un problème de gauche ni de droite, de “progressisme” ou de “no border”, de Merkel ou de Soros : ce sera une question de survie.
Une superbe analyse !
Le mode de Kafka à la puissance X.
Le bureaucrate exécutant sans reproche et sans états d’âme – n’est-ce pas ce qui est si minutieusement décrit dans “La mort est mon métier” de Robert Merle ?
Rien à redire. Tout cela est parfaitement exact.
Néanmoins, la totalité des membres de ma famille, de mes amis, de mes autres connaissances (j’ai bien dit la totalité) qui sont pourtant des êtres intelligents capables de discernement s’ils le voulaient, soutiennent ou au mieux tolèrent la description très claire de la bureaucratie de l’UE que vous venez de faire. Cela me sidère et de plus je m’aperçois que ce triste constat s’applique à d’autres millions d’idiots utiles peuplant le monde et particulièrement l’UE. Ajoutons à cela, la haine gratuite à l’égard de Donald Trump qui a l’audace de ne pas se conformer à ce nouveau totalitarisme pour le bien de son peuple.
Le monde est devenu réellement fou ! Je crains pour l’avenir de mes petits-enfants.
Il semble heureusement qu’il y ait encore quelques individus qui ont raison gardé ce qui m’évite pour le moment de tomber dans le désespoir.
Merci, Monsieur, pour cet article utile, vraiment très, très utile, en ce qui me concerne.
Excellent article au demeurant, mais vous êtes d’un optimisme qui souffre d’un soupçon de réalité. Vous dites : “…la bonne vieille règle de l’hospitalité…” Quand mes parents ont quitté la Tunisie pour la France en 1949, alors que mon père avait fait deux ans de service militaire obligatoire et trois ans de guerre, ils n’ont pas trop senti les effets de l’hospitalité. Au contraire, ils ont été confiné dans la plus terrible des isolements par leur voisinage, pas par la boîte où travaillait mon père, ni par les écoles publiques que mes frères et moi fréquentions, juste par les voisins et le propriétaire de l’hôtel meublé qui nous regardaient tous avec condescendance, et parfois avec mépris. Mes parents nous obligeaient à être extrêmement polis avec les voisins, mais cela n’aidait en rien… si j’exagère, cela les empêchait de dire que nous étions de la graine de voyou.
Je pense, Ilan, que monsieur Touati voulait parler de La France considérée traditionnellement comme terre d’accueil.
Vous avez été mal accueilli, comme l’ont été les Italiens et Polonais au début du XXème siècle, comme l’ont été les Pieds Noirs après 1962, dont les Français de Métropole n’avaient jamais entendu parler et qu’ils prenaient pour des Arabes
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Aucun crime ne peut exclure son auteur de la sphère de l’humanité…
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Je pense l’exact contraire: Un bon nombre de crimes devraient etre une bonne raison de déchoir des homo sapiens du statut d’humain.
Ainsi relégués au statut de simples animaux les auteurs de certains crimes ne bénéficieraient pas de droit supérieurs a ceux des bêtes: Doit a une euthanasie sans souffrances, captivités respectant des règles d’hygiène mais sans plus, aucun droit civil ou religieux etc…
@ GB77930 :
J’aurais tendance à partager votre avis, car il y a bien des critères qui distinguent l’humain de l’animal et il y a des maladies mentales qui relèguent certains humains en-dessous de l’animal.
L’ennui avec cette porte ouverte sur l’eugénisme et les génocides, c’est la définition de ce qui est humain et de ce qui ne l’est pas, dont le curseur peut être déplacé vers le haut ou vers le bas selon les civilisation ou les sociétés : pour l’islam, nous sommes du bétail comme les juifs était des animaux pour les nazis… avec à la clé des Goulag et des Auschwitz…
Mais, il est de ces nœuds qu’on ne peut défaire que d’un coup d’épée, comme le “Nœud Gordien”…
Merci pour cet article remarquable !
“Les victimes sont passées par pertes et profits… seul compte le criminel «réparé» et «réparable».”
C’est bien là que se trouve l’un des plus grands sadismes (au sens fort) de cette bureaucratie orwellienne.
La victime est morte, elle est irréparable, et le crime est donc irréparable… alors on estime qu’il n’y a plus lieu de se préoccuper d’elle. Et on tue une deuxième fois cette victime en voulant à tout prix “réparer” le criminel, même si lui-même n’en a aucunement l’intention ni ne regrette son meurtre.
La victime n’est plus un individu, elle n’est même plus un numéro… elle ne mérite plus la moindre compassion, ni sa famille. On la jette littéralement à la poubelle, on l’oublie purement et simplement, éventuellement après un simulacre d’hommage larmoyant, éventuellement on va même lui trouver des torts (pauvre type qui n’avait pas à se trouver là ou “qui l’a bien cherché”, fille “habillée comme pour attirer le loup”, enfants qui ont eu “le tort” d’être juifs, etc.) et on s’attache désormais à considérer le meurtrier comme lui-même une victime de son propre acte. Et il ne faut surtout pas l’accabler par une trop lourde peine parce que bien évidemment… “la prison c’est terrible pour ces pauvres jeunes hommes enfermés” et puis n’est-ce pas, c’est “inutile, tout le monde le sait bien”.
La dictature bureaucratique, conformément à la vision “prophétique” orwellienne, a donc inversé les valeurs. L’innocent est devenu le coupable pour avoir attiré le meurtrier ou l’avoir même “poussé à l’acte” et le coupable est devenu l’innocent, la victime des “contingences” ou “de la société”, et est devenu finalement la seule “victime nécessitant une assistance et une compassion durable puisque c’est le seul survivant des deux”. La vraie victime, elle, est passée au vide-ordure de l’histoire. Tout comme ses proches qui pleurent sa perte et ont eux-mêmes parfois leur propre vie détruite elle aussi (époux, épouse, voire parent de l’enfant, qui ne s’en remettra jamais).
Et dans le cas du viol, c’est souvent tout autant un meurtre que si on avait tué la personne. La personne violée a bien souvent l’impression de n’être plus qu’un objet voire une serpillière (combien de fois je l’ai entendu pendant des années de la bouche d’une de mes nièces qui a subi cela alors à peine adolescente il y a trente ans !) et non plus une personne ayant une identité, un esprit et un corps que l’on respecte. Un viol, surtout avec violence, c’est comme si on vidait la personne de son identité et et de sa qualité d’être humain. Cela peut donc être vécu comme un vrai meurtre si la victime n’a pas la chance d’être entourée de personnes perspicaces pendant les années cruciales qui vont suivre immédiatement après l’acte. Or aujourd’hui nos bureaucrates orwelliens vont même jusqu’à prononcer des non-lieux aux violeurs d’enfants en considérant ces enfants coupables d’avoir tenté le loup ou d’avoir été consentants et le violeur d’avoir été lui-même victime ! Simplement victime de cette tentation qui aurait été “voulue” par l’enfant ! Il n’existe rien au monde de plus ignoble ! Comme je l’ai écrit dans mon premier paragraphe. Il y a un véritable sadisme dans la bureaucratie orwellienne française (et européenne) d’aujourd’hui.
On revient toujours à l’inversion des valeurs fondamentales : l’esprit du mal, le satan, qui aveugle l’homme et réussit à se faire passer pour l’esprit du bien. Comment en serait-il autrement dans une civilisation qui est en train de rejeter Dieu et d’en être arrivée désormais à majoritairement nier son existence ?
Après la chirurgie réparatrice, longue vie à la “justice réparatrice”.
D’ailleurs, il suffit d’écouter les journalistes (France Info) pour apprendre que l’on met trop facilement en prison en France, d’où les problèmes de promiscuité et de surpopulation (cf. les actuelles revendications des gardiens de ces dites prisons).
À l’interrogation : Pourquoi devrions-nous mettre les délinquants et les criminels en prison ?
Justement, il n’y a aucune raison, car la prison est l’école du crime et de la récidive. D’où l’urgence à développer les peines alternatives.
Personne parmi les journalistes de ce débat n’a cité la raison première : celle d’en protéger la société.
Sans parler de la punition, qui est une notion qui n’a plus cours, totalement incompatible avec les droits de l’homme.
Ainsi, la raison la plus évidente pour l’incarcération de ces gens, à savoir les empêcher de nuire, a été complètement oblitérée.
C’était une simple anecdote pour confirmer une facette de la remarquable et beaucoup plus vaste analyse de S. Touati. Bravo à lui !
Permettez-moi de faire remarquer que les “bureaucrates” dont il est question dans l’article ne sont pas une caste de surhommes ni d’intouchables, mais qu’ils font intégralement partie de cette société qu’ils gèrent et contrôlent. Ainsi sont-ils eux-mêmes enfermés dans le système qu’ils ont créé et en sont tout autant prisonniers et victimes.
C’est vrai pour au moins la grande masse de ces bureaucrates.
Leurs dirigeants sont évidemment à une altitude où l’air est peut-être plus raréfié, mais où il y a moins de miasmes. Mais nul n’est dirigeant à vie, au moins dans les pays dits démocratiques, et tous finissent toujours par retomber dans le marécage, eux-mêmes ou leur famille.
Il y a en effet de toute évidence une volonté clairement affichée aujourd’hui de laisser les personnes constituant de vrais dangers pour la population continuer à vaquer au beau milieu de leurs futures victimes potentielles, que ce soient des personnes dangereuses à titre politique, religieux, de droit commun, ou des psychopathes et autres sociopathes.
Je pense que pour nombre de procureurs (qui ont chaque mois des directives de la part du Ministre de la Justice, il faut le savoir, la séparation des pouvoirs est une légende) comme pour nombre de juges il y a un j’en-foutisme, un laxisme voire une sous-estimation maladive du danger d’un prévenu (on ne me fera jamais croire qu’ils manquent de “formation” à ce sujet, tellement il y a des comportements évidents que n’importe qui dans la population ressent immédiatement comme dangereux à juste titre).
Mais je pense aussi que pour nombre d’autres procureurs et juges il y a une intention délibérée de maintenir le danger pour la population peu importe quelles en seront les conséquences. J’en suis à me dire que pour cette seconde catégorie de procureurs et de juges il y a une volonté réelle, personnelle ou par concertation politique, de nuire à la population quel que soit le nombre de morts que cela occasionnera (la vie et la mort d’une personne innocente n’a à mon avis plus aucune importance pour cette seconde catégorie de procureurs et de juges, ils sont bien plus focalisés sur la protection et le bien-être du meurtrier)… et de participer délibérément à la terreur… c’est à dire au terrorisme.
Car cette seconde catégorie fait bien partie intégrante de cette bureaucratie orwellienne.
Mais je crois que la pire hypocrisie dans le monde de la justice française c’est cette expression “juger au nom de peuple” qui a encore lieu dans les prétoires, aux assises, en appel, en cassation, etc. C’est la pire hypocrisie de toutes car il y a belle lurette que la justice française ne juge plus “au nom du peuple” et qu’elle juge plutôt “au mépris du peuple”.
Au passage, Sidney Touati cherche un terme pour nommer le despotisme bureaucratique, je crois, et cette expression de “bureaucratie orwellienne” me semble tout à fait adaptée.
Pourquoi pensez-vous que l’on entraine rigoureusement les soldats a la guerre urbaine! y avez vous pensé.. Nous ne sommes plus très loin de la dictature ne perdez pas de vue qu’avec les villes monstrueuses en surpopulation car de plus en plus de monde dans les citées urbaines, rappelez-vous le ghetto de VARSOVIE. regardez combien il y en a aujourd’hui, je vois déjèa des villes grandes et moyennes complétement encerclées par la soldatesque et les corps policiers et ce sera bientôt NOTRE CAUCHEMAR a tous et ce n’est pas pour rien que la tendance est au désarmement de la population civile partout et quand ce n’est pas encore le cas comme au Canada, on les enregistre pour savoir qui les détiens meme légalement.
le désarmement fut fait en Belgique, la CH parlait de faire de même l’an passé… car évidemment il s’agit de désarmer le citoyen -chasseur et sportif- mais pas les dealers! chose incompréhensible : il n’y a pas en Belgique et en CH de banlieues ou quartiers comme en France avec des Kalach ni aucune arme à feu!
Le syndrome barrabas . La préférence pour relacher le
meurtrier et condamner le juste.
Il y a rien de nouveaux sous le soleil
Les bobobulistes sacrifient les populistes en pensant
recréer un monde a leur image et se maintenir au
pouvoir .C est nouveaux esclavagiste ont besoin des
migrants pour mains d oeuvres, serveurs, nounous,vigiles ect
Un enrichissement grace aux salaires de misères;
mais pour garder le pouvoir les bobobulistes s empresseront
de donner le droit de vote au maximum d arrivants
Y a du chaos dans l air
bobobulistes : ceux qui vivent dans leur bulle anti populiste
Faut bien les rebatiser d un terme a leur image
Monsieur, je reviens à votre article, ce soir.
Vous parlez du dévoiement du concept d’égalité qui nous a menés, ces dernières années,
( après le bac pour tous), à “l’abolition de la peine de mort, au mariage pour tous”;
j’ajouterais: à la théorie du genre, qui culmine , dans l’absurde, avec la radiation du
concept de “race”.
Quand vous dites: ” L’Europe nouvelle se veut sans ennemi… elle est dogmatiquement
pacifique”, je vous crois dans l’erreur: les dirigeants européens ont entraîné les
populations dans un pacifisme défaitiste, car refusant de se battre contre le nouvel
ennemi: l’islamisme. Encore que celui-ci couvât, depuis longtemps.
Je viens de relire qqs pages de ” Eurabia”, de Bat Yé’or.
Toute la capitulation s’est organisée dans le dos des peuples, pour obéir au chantage
au pétrole des Arabes— allant de pair avec leur obsession anti-israélienne masquant
mal une constante anti-judaïque.
Après, il est aisé de parer sa veulerie de tous les artifices pseudo-humanistes dont
vous parlez, citant la pensée de R. Badinter:
“Pour nous ( qui est ce “nous” ?), il n’est point d’être humain , si coupable soit-il,
qui ne puisse s’amender”.
Heureusement qu’il y a eu des Serge Klarsfeld, des Simon Wiesenthal…
Le dévoiement de l’idée de justice était inévitable, dans le système pensé par des
dogmatiques.
L’on tâche donc de ” réparer” le bourreau, objet, désormais, de toutes les sollicitudes
des administrations laissant les victimes et leurs familles sans voix, sans compassion
active.
” L’Europe démocratique-bureaucratique” que les citoyens n’ont ni pensée, ni
voulue, doit être atomisée aux élections européennes de 2019.
Je le dis, d’autant plus pénétrée de cette nécessité , que, à l’issue d’une guerre
sans pareille, dans l’histoire de l’humanité, Hiroshima et Nagasaki furent atomisées,
entraînant la disparition de l’ antique civilisation d’Edo, de ses maîtres de l’estampe
(Hokusai, présenté, hier, à la Maison de la culture du Japon), Hiroshige…
Au profit de quoi?
Mais que veulent les MONDIALISTES ,
1 – Qu’une guerre éclate en Europe (et dans TOUS les pays occidentaux)
2 – Que le nombre d’Européens “blancs” diminue le plus possible de par cette guerre – déjà sur notre sol – qui est cachée, mais qui n’en est pas moins proche, très très proche…d’arriver ” OFFICIELLEMENT ” !!
3 – Que l’envahisseur devienne le “nouvel” européen
4 – Que ce dernier reste bien évidemment un illettré, un ABRUTI contrôlable (voir le roman 1984 – comparer avec le système des SECTES, le NAZISLAM utilisant exactement les mêmes procédés, comme vous le savez toutes & tous ici )
Qu’est qui me fait écrire cela ?
1 – Les FAITS, comme l’écrit très bien Sydney, tout, absolument TOUT est fait pour IMPOSER le “nouvel” européen à “l’ancien” ; et bien évidemment, les MONDIALISTES – qui se servent du NAZISLAM comme d’un outil, jetable le jour où il ne leur plus est plus utile, enfin, là, ils ont manqué de réflexion…
2 – Mais surtout, le second boulot, après l’invasion, c’est la réduction du nombre de gens éduqués, “blancs” plus généralement..
Seule une guerre “FRANCHE” peut faire baisser un nombre d’individus sur un territoire donné, très très rapidement !!
3 – Une fois le “nouvel” européen, métissé en partie, comme on le devine, bien “installé”, le “nouveau” système – la CHARIA – permettra un contrôle sans se soucier de la vérité, des droits humains élémentaires – les vraies, pas la caricature qui a cours maintenant prenant le pas sur les “droits de l’homme”
4 – Le nivellement par le bas, par la médiocrité sera alors, comme dans le film “IDIOCRACY” la “nouvelle” norme”, celle des pays muzzs…
Mais, demanderez-vous, pourquoi remplacer une population éduquée, par des ABRUTIS ayant un “Mein K(or)AMPF” à la place du cerveau ?
Et qui ne crééront JAMAIS rien, il suffit, et vous le savez là aussi, de regarder les “derniers de la classe”, et sur TOUS les plans, surtout !!
Là, j’avoue ne pas exactement comprendre le pourquoi, in fine j’entends…
Le FRIC, le CONSUMERISME, et la CORRUPTION n’explique pas tout…
Ma réponse : les équations suivantes sont sur le point d’être résolues, les MONDIALISTES n’ont donc plus besoin d’avoir une “nation” de gens instruits, et intelligents pour contribuer à faire les “derniers mètres” pour y arriver !! (je sais, difficile à concevoir pour des tas de raisons)…
En effet, il n’est pas possible contrôler une masse de gens éduqués et intelligents, ce qui explique la déliquescence actuelle dans TOUS les domaines…en France en tout cas !!!
Les équations sont les suivantes, à mon sens :
1 – Captation – ou création – d’une énergie infinie – soleil mais aussi fusion atomique, voir ce que sont les Small Modular Reactors, vous comprendrez mieux…
2 – Stockage dans un volume aussi faible que possible
3 – Transport de l’énergie – électrique ou magnétique, ou autre- sans perte, ou avec une perte extrêmement faible
4 – A terme, ne plus être tributaire du sol pour le déplacement – sustentation magnétique communément appelé “anti-gravité”
5 – Contrôler le climat – voir ce qu’est le système HAARP
Et sans doutes d’autres choses que je n’ai pas pris en compte, n’hésitez donc pas à me répondre…
Les “européens” de l’ouest ont inventé deux guerres mondiales, il semblerait qu’une fois de plus ils redeviennent une menace en laissant le cancer islamique se développer.
Paradoxalement je me demande si la présence de l’otan n’aurait pas contribué à maintenir l’europe de bruxelles dans une illusion pacifiste. Les dirigeants européens se reposent beaucoup trop sous le parapluie otanien, en pensant user des moyens militaires des USA à leur guise.
Pour aller encore plus loin, Israël est directement menacé car entouré de pays arabes + le califat de bruxelles , cela fait beaucoup d’ennemis à l’onu.
Bravo pour cette analyse remarquable. Elle mérite une diffusion maximum, vous décrivez et structurez ce que je ressens confusément depuis des années. Plus que jamais, pour commencer , l’ennemi à abattre en priorité c’est l’appareil de la CE, ses diktats, ses commissaires omnipotents et intouchables. Que faire puisque la Droite souverainiste n’est même pas capable de s’unir et se perd dans des querelles de chapelle…
Excellent article Mr Touati !!!!!!! il doit etre partager ….
Merci infiniment, Sidney, pour cet article et merci aux commentateurs, plus intéressants les uns que les autres.
Je diffuse comme je peux !