«Il faut traduire devant la Cour Pénale Internationale le cheikh d’al-Azhar, qui est le véritable promoteur du terrorisme islamique.»
Le lanceur de cet appel n’est ni islamophobe, ni mécréant et encore moins apostat. C’est Monsieur Ahmed Subhy Mansour, né en 1949 en Égypte. Il suit toute sa formation religieuse, scolaire et supérieure au sein même de cette célèbre institution de l’islam sunnite qu’est Al-Azhar. Il y enseigne même plusieurs années. En 1985, il en est expulsé à cause de ses idées libérales, notamment pour son attachement exclusif au texte coranique comme base de la foi musulmane, mais aussi pour son rejet radical des Hadiths et de la Sunna (la charia islamique). Après plusieurs mois en prison, il fuit son pays natal et se réfugie aux États-Unis où il fonde en 2002 en Virginie du Nord un Centre pour les études coraniques (International Quranic Center) dont «l’objectif principal consiste à développer une vision claire d’un islam modéré».
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En raison de plusieurs années d’études et de recherches sur le patrimoine de l’islam, Ahmed Subhy Mansour prend tardivement conscience du ravage que provoque le terrorisme islamique tant dans les pays musulmans que dans le monde entier. C’est ainsi qu’il se rend enfin compte que la racine de ce terrorisme réside exclusivement et indubitablement dans les textes religieux qui sont enseignés dans cette prétendue «éminente institution musulmane sunnite» et dont il est le produit à l’instar de la quasi-majorité des futurs imams et cadres religieux du monde entier. C’est dans cette institution ou dans des sections annexes qu’ils sont formés, voire formatés. Donc, c’est là où «se nourrit le terrorisme islamique et se développe», selon Mansour et de l’avis d’une myriade d’autres observateurs et analystes.
Pour remédier à ce triste et macabre fléau, Mansour exige qu’on s’attaque impérativement à sa source pour l’assécher définitivement. Or, cette institution qui s’est imposée depuis des siècles comme la référence religieuse officielle de plus d’un milliard de sunnites dans le monde, demeure foncièrement rigide et opaque. Elle rejette toute remise en question de son curriculum et toute révision fondamentale de ses programmes d’enseignement ainsi que toute critique des textes religieux qui y sont professés et incitant à la haine et au terrorisme jihadiste. Donc, elle se trouve directement impliquée dans ce processus infernal générateur de toutes les violences à connotation islamique. Les responsables d’al-Azhar, notamment Ahmed el-Tayeb, le 44e imam de la mosquée et de l’institution d’al–Azhar, et tout le personnel enseignant, doivent être considérés comme des «vrais criminels». Ils doivent répondre de leurs actes devant la communauté internationale, et plus précisément, devant la Cour Pénale Internationale (CPI).
C’est dans ce sens que Mansour lance son appel sur le site des «Gens du Coran» (Ahl al-Qur’an).
Malheureusement, son appel n’a aucune chance d’être entendu. Ceux qui ont accès à ce site arabophone ne sont pas nombreux. Donc, c’est une voix perdue dans le désert qui ne parviendra pas facilement aux oreilles des instances concernées.
Si nous faisons écho ici de cet appel en langue française, c’est dans l’espoir qu’il soit relayé par d’autres médias et trouve son chemin vers ceux qui doivent agir et poursuivre cette grave affaire jusqu’à son terme. Nous voulons également noter que la contestation des enseignements de l’islam n’est pas seulement le monopole d’auteurs occidentaux, mais aussi de nombreux chercheurs et intellectuels issus de l’islam, du monde arabe et d’Égypte (L’auteur égyptien Sayyed Al-Qimni : Al-Azhar est une institution terroriste).
Quel est concrètement l’attendu fondamental qui a conduit M. Mansour à lancer cette initiative ?
«Les pays occidentaux, écrit-il, s’efforcent d’empêcher le terrorisme islamique ou du moins d’atténuer son impact, mais ils butent toujours sur un échec flagrant. La raison en est que les responsables politiques dans ces pays ferment les yeux sur les sources doctrinales et éducatives du terrorisme islamique et ses mentors. Ils se contentent uniquement de prendre des mesures préventives éphémères formelles au niveau de la sécurité. En même temps, ces responsables politiques se plaisent, d’une part, à courtiser l’Arabie Saoudite, centre névralgique du wahhabisme, qui entretient cette doctrine et la promeut. Et d’autre part, ils ménagent le cheikh d’al-Azhar en Égypte. Ils oublient totalement que ce dernier est bien réputé pour son fanatisme en faveur de l’islam wahhabite et pour son emprise sur l’idéologie religieuse de l’islam sunnite, notamment dans son pays. La preuve c’est qu’il a déjà forcé le président égyptien à cesser de réclamer une réforme du discours religieux. De plus, il a contraint, en raison de son prestigieux pouvoir, les tribunaux civils à condamner à la prison ferme deux des prédicateurs qui ont osé contester les programmes de l’enseignement à l’université d’al-Azhar et dans toutes les institutions éducatives qui en dépendent. Le grief de ces prédicateurs c’est qu’ils ont osé prouver en public et devant les caméras d’une télévision nationale comment l’enseignement d’al-Azhar empoisonne les cerveaux des apprenants et les transforment ultérieurement en instigateurs du terrorisme islamique.»
Il convient de rappeler ici qu’al-Azhar constitue une véritable pépinière pour le terrorisme. Cette institution a déjà produit de nombreux terroristes ou instigateurs du terrorisme, comme Omar Abdel Rahman (le mentor des attentats de New York), Ayman al-Zawahiri (l’ex-bras droit de Ben Laden et le cerveau actuel de l’organisation d’al-Qaeda), ainsi que tous les cadres de la confrérie des Frères Musulmans et de Daesh, mais aussi les chefs du Boko Haram, et consorts.
«Suite aux horribles massacres, réclame Mansour, perpétrés par le terrorisme islamique, notamment celui de Barcelone, je réclame encore une fois et j’insiste à ce que le cheikh d’al-Azhar, le promoteur du terrorisme islamique, soit rapidement arrêté et jugé devant la Cour Pénale Internationale, dans l’espoir de sauver désormais beaucoup d’autres victimes innocentes.
Par cet appel, Monsieur Mansour veut alarmer l’Occident et secouer les consciences de ses responsables politiques pour doubler de vigilance face aux militants de Daesh et consorts. Il est vrai que ce groupe terroriste vient de subir une défaite écrasante en Syrie et en Irak, mais ses cellules se regroupent et se multiplient davantage ailleurs (Libye, Afghanistan…) et notamment dormantes en Occident, leur nouveau champ de bataille. C’est en Occident que Daesh a décidé de concentrer dorénavant ses opérations terroristes, puisque le terrain y est bien préparé. L’islam fondamentaliste et wahhabite saoudien y est bien incrusté, notamment dans les mosquées, les centres culturels islamiques, les écoles coraniques et musulmanes. Les fonds colossaux en provenance de l’Arabie saoudite, des autres pays du Golfe et des caisses des Frères Musulmans fusent sans limites et permettent d’entretenir les cerveaux et les militants du terrorisme islamique dans le monde musulman comme en Occident et particulièrement en France.
C’est dans ce cadre que le cheikh d’al-Azhar, Ahmed el-Tayyeb, profite très largement de ces fonds. Alors, rien ne l’empêche d’interdire et de condamner quiconque ose critiquer le wahhabisme saoudien, l’islam traditionnel et les programmes de l’institution où il s’impose en maître absolu. Il accuse tout contestataire d’apostasie, donc il le condamne à mort. Il dégaine en permanence cette arme fatale, au nom de la charia islamique, pour terroriser les ennemis de l’islam et ceux qui le critiquent. Ainsi, lui et les autres marchands du temple se félicitent de tenir fermement la barre dans leur défense de l’islam et, par ricochet, des sources du terrorisme islamique.
Effectivement, Daesh fait partie de cette mafia, ainsi que toutes les organisations islamistes qui émergent après lui. Sensibiliser, mobiliser ou endoctriner les jeunes musulmans en Amérique ou en Europe ne leur coûte rien. Tout jeune musulman endoctriné est un terroriste en puissance. Il peut se transformer très vite en bombe humaine et se trouver bien privilégié de mourir en martyr en tuant un grand nombre d’innocents n’importe où et n’importe quand.
Mansour rappelle dans ce contexte aux Occidentaux que la guerre menée par les terroristes de l’islam est d’un autre genre et que toutes les mesures sécuritaires prises et envisagées demeurent inutiles et inefficaces :
«De prime abord, ajoute-t-il, il faut assécher les sources de ce terrorisme au sein même de la croyance et de l’idéologie du patrimoine de l’islam. Pour y parvenir, il faut adopter une stratégie efficace qui doit commencer par la condamnation d’Al-Azhar, de son imam, de son corps enseignant et de ses programmes.»
Il convient toutefois de rappeler que M. Mansour n’est pas le premier qui lance un tel appel qui, à notre sens, est vain dans la mesure où il occulte allègement que le problème réside en premier lieu dans le texte coranique lui-même. Néanmoins, nombreux avant lui, y compris des musulmans en détresse, ont déjà pris la même initiative. Mais personne ne les écoute. Les politiciens ainsi que les agents des médias mainstream [i] en Occident ne s’intéressent qu’aux cadeaux de luxe et aux valises Samsonite bourrées de pétrodollars, au dire d’un Saoudien installé en France qui les connaît de près et les fréquente régulièrement.
C’est ainsi que l’Occident s’enfonce lâchement dans le silence et la soumission totale et aveugle devant l’argent du pétrole et les intérêts économiques.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Maurice Saliba pour Dreuz.info.
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[i] La scène d’Alain Marsaud face aux journalistes sur le plateau de BFMTV le 18 août 2017 est éloquente. Elle exprime bien la triste et honteuse allégation de ces médias soumis à l’islamisme. Voir comment il a quitté le plateau de la mascarade médiatique française.
“Il convient toutefois de rappeler que M. Mansour n’est pas le premier qui lance un tel appel qui, à notre sens, est vain dans la mesure où il occulte allègement que le problème réside en premier lieu dans le texte coranique lui-même.”
En plein dans le mille. Rester musulman, pérenniser l’islam – à condition de savoir désigner et vigoureusement dénoncer un bouc émissaire approprié. M. Mansour a-t-il lu le coran ? Lequel ? Comment ? Encore un énième grotesque avatar du totalitarisme “à visage humain”, de toute façon condamné à l’échec ? On ne réforme pas les totalitarismes – on les élimine.
Ok mais alors, l’islam chiite iranien qui veut nous exterminer !!!
Je crois que Monsieur Obama avait fait sa première sortie dans cette université.
Il me semble avoir lu que Mansour rejette les haddits et la sunna qui constituent une partie importante de la violence de l’islam… Mais il est vrai que c’est le coran qui est la cause de l’assujettissement des musulmans, et que c’est lui qu’il faut interdire complètement.
Merci à Dreuz Info pour cet article d’une réalité indéniable.
Je commence à penser que l’Europe occidentale a besoin qu’on lui répète régulièrement “Le vert en haut ! …..Le vert en haut !” avec l’espoir qu’elle ne se réveille pas trop tard…et il est déjà bien tard. Serions-nous donc devenus si abrutis pour ne pas vouloir voir le poison mortel se répandre lentement mais irrémédiablement dans notre maison ? Nos enfants et/ou petits enfants sont-ils déjà formatés pour en accepter l’évidence ?
Ahmed Subhy Mansour n’est pas le premier à dénoncer le fléau qu’est Al-Azhar, le président Al Sissi a eu le courage de le faire directement dans son discours à Al-Azhar, “Il faut réformer le Coran…”, et c’est un bras de fer continue qu’il mène contre son imam et, malheureusement et parce qu’il est actuellement le seul à mener ce combat, il est souvent amené à transiger avec Al-Azhar.
Cet islam est mortifère. Avec les druzes, les soufistes, les ismaéliens et quelques autres minorités musulmanes nous n’avons pas ce danger > Donc, le Coran peut être réformé, il suffit, d’un côté, de le vouloir et, de l’autre, de l’obliger. Avant et après cela, il faudra quand même en passer par l’épée. Là est une réalité si nous voulons survivre en tant que civilisation occidentale.
Super intéressant. Si j’ai bien compris, Mansour est un Coraniste; c’est à dire un musulman qui refuse tout autre texte islamique (hadiths & sunna). Ces écrits étant les sources du radicalisme, les sources de Shariah law, et les raisons principales séparant les Shias des Sunnis. Mansour nous montre le chemin vers un islam modéré. Ce serait un remède miracle si un islam modéré devenait monnaie courante; mais est-ce possible? Vu que les Shias et Sunnis se tapent dessus depuis des millénaires, et que les Coranistes sont une infime minorité.
Tous les musulmans qui ont voulu réformer l’islam ont échoué. Le texte étant sacré en lui-même, il est impossible d’y toucher. D’où le blocage, quelle que soit l’époque.
On voit aujourd’hui quelques intellectuels musulmans francophones sur les plateaux de TV qui laissent croire qu’une autre version de l’islam est possible, mais sur le milliard 600 millions de musulmans ils ne représentent strictement rien, ils servent seulement à occulter les vrais problèmes par des perspectives illusoires.
Cher Abbé
Mais le Pape dit que l’islam est une bonne religion . Tout va bien .
@Annika
Un commentaire juste et concis.
Je reprendrai une phrase de David ben Gourion, “Qui ne croit pas aux miracles d’Israël n’est pas un réaliste. “
@ Abbé Arbez
Alors vous ne croyez pas aux miracles, mon Père ?
Il n’en demeure pas moins que l’islam a des minorités qui ne sont ni chiites, ni sunnites et que nous n’avons pas de problèmes avec courants, non ?
Laissez-nous au moins cet espoir, mon père, sinon …. je n’y pense et ne le sais que trop.
Croyez-vous, mon Père, que nous puissions convertir un milliard huit cents millions de musulmans ?
Je crois que SEUL D.ieu sait.
Il est vrai qu’il n’est pas possible de convertir tous ces millions. Mais le monde libre néanmoins peut condamner leur livre “saint” qui est pire que “Mein Kampf”. Au lieu de les chatouiller et se comporter avec complicité et complaisance, rien ne l’empêche d’afficher et de mettre l’accent sur la barbarie de leurs enseignements. C’est le grand devoir qui incombe au monde libre et à tous ses intellectuels lucides et intègres.
La Cour Pénale Internationale s’en fout du terrorisme islamique.
Normal, vu qu’elle n’a pas les compétences pour discuter des textes fondateurs d’une pensée qui se dit “religion”. Et elle n’a pas envie et n’aura jamais envie d’y perdre son temps.
Le cheikh en bois d’Al-Azhar est la source du terrorisme islamique.
L’Arabie saoudite est la source du terrorisme islamique.
L’OCI (et sa BID) est la source du terrorisme islamique.
L’Iran est la source du terrorisme islamique.
Le Qatar est la source du terrorisme islamique.
La Confrérie des Frères Musulmans est la source du terrorisme islamique…
Bon, on va faire plus simple : l’Islam est la source du terrorisme islamique.
“Après plusieurs mois en prison, il fuit son pays natal et se réfugie aux États-Unis où il fonde en 2002 en Virginie du Nord un Centre pour les études coraniques (International Quranic Center) dont l’objectif principal consiste à développer une vision claire d’un islam modéré.”
Ah Ah ! On a compris ! Taqiyyah découvre-toi, on t’a reconnu !
Meir dit :
11 janvier 2018 à 10:24
“Ok mais alors, l’islam chiite iranien qui veut nous exterminer !!!”
On pourrait le croire à son accusation qui porte uniquement contre les sunnites dans ce texte.
Mais en fait… non, il n’est ni sunnite ni chiite. Il a “quitté le Sunnisme” (c’est ce qu’il prétend) quand il a quitté son professorat à Al-Azhar… pour rejoindre une autre voie musulmane et qui s’appelle le “Coranisme”, une sorte de secte dont l’histoire est très nébuleuse et qui rejette les hadiths pour ne conserver que la lecture du Coran. Rejetant les hadiths… les coranites considèrent donc aussi les religieux musulmans “officiels” comme étant tous des imposteurs, qu’ils soient sunnites ou chiites ou quoi que ce soit d’autre. Tout ce qui peut détruire le pouvoir d’un religieux sunnite ou chiite est donc bon pour eux. Et évidemment ils se qualifient de seuls “vrais musulmans”. Et il y a entre eux autant de guerres fratricides qu’entre les sunnites et les chiites, puisque dès lors qu’on se considère “vrai quelque chose” on est nécessairement encore plus “vrai quelque chose” que le copain d’à côté. Il y a donc entre eux des bagarres perpétuelles pour savoir qui est plus vrai que l’autre. Comme chez tous les farfelus qui se prétendent “vrais quelque chose” dans le monde.
Mais de toutes façons, même s’ils refusent les hadiths… ils sont comme les autres muzz, ils considèrent le Coran comme oeuvre incréée émanant d’Allah lui-même à travers la bouche de Mahomet… donc le Coran est intouchable. Et vu que pour eux il n’y a pas d’interprétation qui tienne à travers les hadiths, les versets du Coran sont à prendre… à la lettre ! Y compris bien entendu tous les versets misogynes, pédophiles, voleurs, barbares, judéophobes, christianophobes, expansionnistes, etc.
C’est pour ça que dans un autre commentaire il y a quelques dizaines de minutes j’écrivais “Taqiyyah découvre-toi, on t’a reconnu !”
Alors dans ce cas et suivant bien votre raisonnement, AlbertGam, il faut éliminer l’islam et donc les musulmans.
Etonnant ! Lorsque j’ai eu le malheur d’avancer que “La Raison demanderait à ce que deux tiers de la population humaine mondiale disparaisse”, je fus mise au banc des accusés. Pourtant, et dans le monde entier, si je fais le calcul, entre l’islam mortifère, les islamos-collabos-gauchistes-communistes-totalitaristes en tous genres, nous ne sommes pas loin d’environ un tiers de la population humaine mondiale, non ?
La Raison est une chose, la réalité en est une autre.
La Raison ne s’ invente pas, la Réalité oui et c’est pourquoi nous devons faire avec la ou les réalités.
Aussi, et là sera mon dernier mot sur le sujet de notre monde malade, “A la grâce de D.ieu.”
@Abbe Arbez
Merci, mon Père, pour votre patience à mon encontre.
“Alors dans ce cas et suivant bien votre raisonnement, AlbertGam, il faut éliminer l’islam et donc les musulmans.”
Non, non. Quand je dis l’Islam, c’est bien de l’Islam que je parle. Pas nécessairement des musulmans. Les musulmans qui commettent un crime, quel qu’il soit, doivent être jugés, tribunal civil pour crime civil, tribunal de guerre pour crime de guerre. Comme tout le monde.
En revanche éradiquer l’Islam, ce n’est pas nécessairement tuer les musulmans. Eradiquer l’Islam c’est éradiquer l’idéologie. Chaque être humain doit être considéré pour ce qu’il est personnellement, qu’il soit musulman ou pas.
“Etonnant ! Lorsque j’ai eu le malheur d’avancer que « La Raison demanderait à ce que deux tiers de la population humaine mondiale disparaisse », je fus mise au banc des accusés.”
Etait-ce mon cas ? Si vous avez écrit cela et si je fais partie des personnes qui vous ont répondu, j’ai probablement du vous rappeler (peut-être pas exactement avec les mêmes mots mais assurément avec les même sens) ce que je vous rappelle ci-dessus. Chaque être humain doit être traité comme un être humain. Parmi les gens qui sont depuis leur naissance plongés dans une religion, il y en a probablement beaucoup qui se sentiraient mieux ailleurs, voire dans une religion voire dans aucune. D’ailleurs on le voit avec le nombre de conversions et d’apostasies ces dernières années de la part de musulmans. Ceux-là, même si c’est de naissance, sont des gens islamisés “contre leur gré”. En revanche les personnes qui prônent volontairement l’application des termes du Coran et de la Sunna (même ceux qui prétendent pratiquer un “Islam modéré”, chose qui n’existe pas) devront être jugés pour leurs actes. Y compris quand ces actes se limitent à une taqiyyah quotidienne. Et évidemment les criminels au nom du Coran doivent être jugés en conséquence.
Mais jamais, m’entendez-vous bien, Patricia, jamais je n’accepterai une justice aveugle qui condamne des innocents. Jamais !
Eradiquer une idéologie ne signifie pas nécessairement supprimer les personnes qui ont été soumises même de naissance à cette idéologie. Une personne soumise est une personne soumise, une personne partisane de l’idéologie n’est pas une personne soumise mais une personne partisane de l’idéologie et doit être sévèrement jugée comme tel, une personne qui commet un délit (racaille ou pas) doit être jugée pour le délit (et pas avec des sanctions de bisounours), une personne qui commet un crime de droit commun doit être jugée pour le crime de droit commun (et pas avec des sanctions de bisounours), une personne qui commet un crime de guerre (même de guerre asymétrique non conventionnelle comme c’est le cas avec l’Islam) doit être jugée pour crime de guerre (et là aussi pas avec des sanctions de bisounours mais avec toute la sévérité maximale). Et si le système de remises de peine peut se comprendre pour des petits délits (quelle que soit la religion du coupable) il est inadmissible pour les crimes, que ce soit des crimes de droit commun comme des crimes de guerre.
Mais condamner ou tuer des innocents est immonde. Ni la Tanakh juive ni l’Evangile chrétienne ni les sutras bouddhistes ni les textes du Tao ni les Védas indiens ne le permettent, et pour une bonne raison : tuer un innocent est immonde, point. Quelles que soient ses croyances, la vie de chaque personne est sacrée, surtout quand il s’agit d’une personne qui n’a jamais mis en danger celle d’autrui.
Aujourd’hui l’urgence est de renvoyer l’Islam et les musulmans hors de l’Occident (et je compte Israël dans l’Occident). Il faut assainir (au sens correct du terme, pas au sens barbare) l’Occident de ce fléau. Ensuite il faudra faire en sorte que l’Islam ne soit plus un danger pour nos descendants, mais aussi que l’Islam cesse de soumettre les populations qu’il plonge dans les ténèbres spirituels et civilisationnels. Cela signifie travailler efficacement à faire que l’Islam n’ait plus la moindre crédibilité même dans ses propres populations, même si cela doit nécessiter plusieurs siècles. Détruire l’Islam, c’est détruire le mal. Tuer les personnes qui travaillent activement et consciemment pour le mal, c’est aussi détruire le mal. Mais tuer les personnes innocentes qui sont soumises au mal mais qui n’ont jamais fait de tort à personne… c’est agir soi-même au nom du mal !
PS à Albert Gham
La confrérie des Frères Musulmans c’est Al-Azhar, l’origine est partie de la ville d’Ismailia, à moins que je ne me trompe. A vérifier.
C’est beaucoup plus complexe que cela, Patricia. Je vous invite à lire ce livre :
Les Frères Musulmans dans le texte
Un très court extrait de l’introduction pour vous expliquer ce qu’est ce livre de plus de 270 pages :
“Le livre que vous tenez entre les mains a pour objet de citer longuement les principaux écrits et discours de leur fondateur Hassan al-Bannâ (1906-1949), ainsi que ceux de ses successeurs, qu’ils soient Guides suprêmes, membres du bureau ou responsables régionaux. Ce qui permet d’avoir une vision globale de leur stratégie et de leur pensée profonde, que les articles de presse ne sauraient résumer.”
Al-Azhar n’est qu’une toute petite partie insignifiante de l’histoire de la Confrérie des Frères Musulmans créée en 1928. Et elle commence à être vraiment influente dans la confrérie qu’à partir de 1941 et non pas à sa création. Je n’entre pas dans les détails car il faudrait développer ici toute l’histoire de la confrérie pour que cela soit compréhensible et on n’en a pas la place ici. Il faut donc lire ce livre extraordinairement documenté pour vraiment bien comprendre ce qu’est cette confrérie, comment elle est née, comment elle s’est organisée au fil des décennies, qui ont été ses promoteurs dans le passé et qui sont ses promoteurs aujourd’hui, et quels sont ses complexes et très subtils réseaux d’influence dans le monde entier. Ce livre est de très loin le mieux documenté sur ce sujet en français. Et il ne coûte pas cher du tout à acheter… et pourtant c’est une mine d’or !
@AlbertGam
Cher Albert,
Je vous remercie pour vos aimables réponses et vos éclaircissements.
Sur un de mes commentaires sur Dreuz, j’ai écrit un jour qu’il y avait, à mon humble avis, deux manières de voir la crucifixion de Jésus alias Yeshua :
1/ Il est mort pour le salut des hommes,
2/ Il s’est laissé aller à l’abattoir parce qu’il ne croyait plus en l’homme.
– Avait-il commis un crime ? Etait-il innocent ?
– Etait-il une personne partisane ou soumise d’une quelconque organisation ou idéologie mortifères ?
Il n’y a malheureusement pas que l’islam qui fait actuellement du dégât, l’islam est un bouc émissaire comme l’arbre qui cache la forêt et je sais, pour mon plus grand malheur, regarder les réalités en face. Je parle bien ici de réalité et non de vérité.
Quelqu’un m’a écrit il y a de cela quelques mois, “Chacun porte sa croix ici-bas.” Je suis dans l’acceptation….
A la grâce de D.ieu.
Amicalement,
Patricia
Islam modéré ? MON C.. ! Enfumage !
Le seul islamiste qui soit modéré est celui qui est à terre avec une .308 dans la tronche … (ou un coup de pelle bien placé !)
Remplacez “islamiste” par “musulman” et vous n’êtes pas loin de la vérité.