Publié par Dreuz Info le 20 janvier 2018

Dreuz a décidé de publier cette prise de position parce que les médias restent très discrets sur les sujets abordés ici, et parce qu’un Français est toujours incarcéré au Qatar, sans motif valable, dans l’indifférence du gouvernement français. Dreuz n’a pas été mesure de vérifier la véracité des accusations qui sont portées ici, et laisse à chaque lecteur le soin de décider en toute âme et conscience.

Alerte citoyenne et message de désespoir d’un père de famille totalement ruiné et détruit par la France du Qatar.

Suite à la persécution de plus de six ans et à la répression que je subis encore par l’Etat français et par Me William Bourdon parce que j’ai été séquestré 18 mois par la kafala d’une autocratie, je n’ai d’autre choix que de dénoncer la France du Qatar. Elle est le contraire de celle des droits de l’homme, de celle de Victor Hugo et de Napoléon.

Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.

Je demande à nouveau au Président de la République Monsieur Macron de faire cesser ces tortures.

«Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux les moyens de vous faire taire» (Coluche)

La carlingue du Qatar

Le phénomène criminel nommé «la carlingue» a sévi de 1940 à 1944.

«La carlingue» était le nom donné à une bande de criminels issus de la moyenne et grande délinquance française, et qui a intensément collaboré avec l’occupant allemand durant la Seconde Guerre mondiale.

En 1940, la France a capitulé face au régime nazi d’Hitler. La voie de la collaboration est ouverte, et un groupe de personnes, installé au 93 rue Lauriston dans le 16e arrondissement de Paris, dirige les affaires intérieures d’une main de fer. Cette section française de la Gestapo, surnommée La Carlingue, sévira de 1941 à 1944, écrivant ainsi un des pans, pas très glorieux, de l’Histoire française.

Au 93 rue Lauriston, des Français torturent d’autres Français, obéissant aux ordres d’Henri Chamberlin, dit Lafont, un truand notoire, et de l’inspecteur Pierre Bonny. Les 2 hommes sont à la tête d’une vingtaine de condamnés de droit commun, libérés à leur demande. Les bandits y côtoient les proxénètes, ou encore les mafiosi, dans une ambiance où la torture est chose commune. Plus tard, la Carlingue s’élargira, sur ordre des SS, et intégrera plusieurs factions, dont La Légion Nord-africaine.

La rue Lauriston n’est heureusement plus en activité.

Avec ancrage en France, la milice française est depuis quelques années déplacée au Qatar. Sa succursale locale est à l’ambassade de France, passage obligé des mouvements financiers de tous acabits et de la nébuleuse politique orpailleuse.

Des ramifications judiciaires ont aussi été mises en place afin de condamner les ennemis que sont les Français victimes du «pays ami».

A Doha, la milice française est aussi police politique. La collaboration y est beaucoup plus feutrée qu’en 41/45.

Le principe reste le même. Collaborer lucrativement avec la puissance dominante, la rendre intouchable en faisant son éloge publique, en faisant barrage a toute action contre sa réputation et en outrepassant la justice.

Quand le diable promet monts et merveilles, il est difficile d’y renoncer.

Dans ce tableau idyllique, les Français victimes de la kafala Qatari sont des indésirables qu’il faut autoritairement mettre hors circuit en les livrant pieds et poings liés à leurs tortionnaires islamistes.

C’est ce qu’a fait le ministre Alain Juppé dans son courrier du 9 mai 2012 au député Nesme.

Les mesures de discrimination contre les Français victimes de la kafala sont prises par les autorités françaises sans pression directe des Qataris.

Une démonstration flagrante de ce système est la déclaration de l’ambassadeur Peaucelle dans le Gulf-Times du 26 octobre 2013, deux jours après la diffusion d’Envoyé Spécial. Il y fait allégeance à l’émir, remet la sécurité de l’ambassade de France menacée entre les mains des autorités locales.

Il y dénonce un a un les otages français du Qatar et compare leur drame avec un «évènement inférieur a un petit caillou dans la chaussure». gulf-times.com.

Les sénateurs Houpert et Marini à Doha

Le Qatar très critiqué pour les mauvais traitements infligés à ses travailleurs essayait de se refaire bonne réputation dans le Gulf-Times du 7 janvier 2015 : gulf-times.com.

Avant et après cette date, aucun changement ne s’est opéré, le Qatar reste le pays du non-événement.

Les sénateurs Houpert et Marini, cités dans l’article, s’étaient rendus à Doha le 26 mai 2014 pour présenter les excuses françaises au Qatar concernant les critiques à propos des médiocres conditions de travail.

Ils y dénigrent ce qu’ils appellent l’extrême-droite française et font l’éloge d’une monarchie extrémiste : archive.qatar-tribune.com.

Par une telle attitude, ces deux sénateurs trahissent leur pays au bénéfice d’une puissance étrangère et sont complices d’asservissement d’êtres humains.

Dans son interview à France 24 du 23 juin 2014, le sénateur Marini juge normal que ses concitoyens soient offerts par la France a des kafeels esclavagistes afin qu’une petite élite française essaye de s’enrichir en s’attirant les faveurs d’une monarchie islamiste : france24.com.

Cela ne rappelle-t-il pas le temps de la collaboration ?

Jean-Pierre Marongiu, incarcéré à Doha sans procès depuis le 9 septembre 2013

Jean-Pierre Marongiu est maintenu en prison par la volonté des autorités françaises qui font obstruction a toute action auprès des autorités du Qatar.

Les services pénitentiaires français en sont l’illustration : au bout de 13 mois de tergiversation, le BEPI annule unilatéralement le transfèrement judiciaire de Jean-Pierre sans faire aucune proposition aux autorités carcérales/judiciaires du Qatar.

Les points de presse du Quai d’Orsay l’accablent du fait du prince sans fournir de justificatif.

Dans sa réponse au sénat du 20/11/2013, la ministre Helen Conway-Mouret ne remet pas en cause l’emprisonnent de plusieurs années de JP Marongiu. Bien au contraire elle y expose sa dévotion au Qatar, son mépris pour un citoyen en difficulté et y blanchit la diplomatie française en affabulant sur un prétendu avocat commis d’office et des employés d’ambassade sans compétence juridique qui auraient assisté à des audiences judiciaires en langue arabe. En réalité, les deux représentants diplomatiques ne se rendaient à la Cour que pour y chercher des éléments à charge contre leur compatriote : senat.fr.

Yves Pendeliau, séquestré au Qatar par l’état français et condamné six fois par la justice milicienne française.

Yves Pendeliau, au centre

L’état français a torturé Yves Pendeliau durant 15 mois au Qatar en lui interdisant de quitter le pays par obstruction à la justice avec la complicité de l’aigrefin de l’ambassade Mathieu Faupin et de l’avocat parisien William Bourdon.

Il faut conserver intacte la «collaboration» sans nuages avec une autocratie moyen-orientale, tout comme dans le passé avec l’occupant de la France, en rendant intouchables les bourreaux islamistes de nos concitoyens.

Avec l’aide des ministres des Affaires étrangères, la milice du Qatar devait mettre les victimes de cette dictature hors d’état de nuire en les transformant en criminels. C’était la tâche du manipulateur Mathieu Faupin et de Me William Bourdon.

L’absurdité de la méthode milicienne a contraint Yes Pendeliau à intervenir seul auprès du procureur du Qatar pour recouvrer ses droits bafoués et pour la survie de sa famille.

Un article mettant en cause la gestion des autorités françaises dans le Journal de Saône et Loire du 10 octobre 2012 a mis en marche une campagne de répression française contre l’ennemi déclaré du Qatar.

Utilisant Me William Bourdon comme instrument condamnatoire, le bâtonnier de Paris, la cour d’appel de Paris, la cour d’appel de Versailles et la Cour de cassation ont mis en place des simulacres de justice, transformant un cas pénal de séquestration de 18 mois en contestation d’honoraires de M. Bourdon qui n’est pas avocat au Qatar.

Le TGI de Paris déclare que prendre en otage un français à Doha est une absence d’infraction.

Le tribunal administratif de Paris blanchit Mathieu Faupin et accable la victime Yves Pendeliau.

Yves Pendeliau accuse l’Etat français et ses deux exécutants de persécuter, de ruiner et d’assassiner sa famille à petit feu et de la pousser au suicide collectif.

Qaptif ! Un Français, otage du Qatar*

A lire aussi, Le chatiment des élites*, pour lequel Jean-Pierre Marongiu a reçu le prix littéraire plume de glace.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Yves Pendeliau pour Dreuz.info.

* En achetant le livre avec ce lien, vous soutenez Dreuz qui reçoit une commission de 5%. Cette information est fournie pour assurer une parfaite transparence des conséquences de votre action, conformément à la recommandation 16 CFR § 255.5 de la Federal Trade Commission.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading