Lundi 18 décembre 2017, le président Donald Trump dévoilait les grandes lignes de son plan stratégique concernant la sécurité nationale des États-Unis.
Comme on pouvait s’y attendre, les médias en majorité l’ont jugé négativement. Leur réaction ne relevait pas uniquement du réflexe pavlovien, elle exprimait leur opposition au changement radical de trajectoire que Trump est en train d’opérer sur les scènes nationales et internationales.
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Je me propose dans ce long article de dégager les idées maîtresses qui servent de base à sa pensée stratégique, ainsi que les orientations qu’il a prises pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés
Pour comprendre la vision stratégique de Trump, il est important de jeter un coup d’œil sur le rétroviseur, les huit années de la présidence Obama ont gravement miné les États-Unis et aggravé l’insécurité sur la scène internationale.
Obama ou le nivellement par le bas
Dès son premier périple à l’étranger en 2009, Obama s’est fait un point d’honneur de ravaler l’Amérique à la place que les antiaméricains de tous poils lui souhaitaient de prendre. En ce qui concerne l’exceptionnalisme américain, Obama n’a éprouvé aucune gêne à déclarer que l’Amérique n’était pas plus exceptionnelle que n’importe quel autre pays! Entendre par là que ce n’est pas à elle de définir le rôle qu’elle doit jouer sur la scène mondiale, mais que la définition de ce rôle doit être le fruit d’un consensus le plus large possible.
Mais pour Obama nier l’exceptionnalisme américain n’avait pas pour unique cause l’antipathie viscérale qu’il nourrissait envers l’Amérique, sa volonté de changer radicalement le pays y était pour beaucoup. Cependant cet exceptionnalisme n’était pas une vue de l’esprit, ses fondements historiques sont avérés : en moins de deux cents ans d’existence, les États-Unis ont accédé au leadership mondial et ils s’y maintiennent depuis plus de soixante-dix ans. L’effondrement de l’empire soviétique a eu comme conséquence l’avènement d’un monde unipolaire, avec l’Amérique comme unique superpuissance. D’aucuns, y compris dans les démocraties occidentales et particulièrement en France, y ont vu un déséquilibre inacceptable des forces en présence, d’autant plus que les nouvelles démocraties de l’Europe de l’Est se dépêchaient d’établir des accords de coopération avec l’Amérique, seule puissance en mesure d’assurer leur sécurité face à un éventuel retour de l’hégémonisme russe.
Il était important pour Obama et la gauche de détourner les ressources consacrées à la défense pour mener à bien les projets de transformation de la société américaine. La crise économique en cours et la réduction des recettes fiscales ont incité l’administration Obama à accroître constamment le déficit budgétaire du gouvernement fédéral, jusqu’à multiplier par deux la dette du gouvernement fédéral, et à couper dans les programmes de la défense et de la sécurité intérieure. Parallèlement le poids du gouvernement et son impact sur l’économie ne cessaient de grandir : multiplication des règlements et des contrôles dans tous les domaines : politique hostile à la production et au transport d’énergies fossiles, règles environnementales étouffantes pour le développement de projets, intrusion sans précédent de l’État dans le champ de la santé, etc. Tout a été fait pour aligner l’Amérique sur l’Europe occidentale en ce qui a trait à la place qu’occupe l’État tentaculaire dans la vie des citoyens et dans le remodelage de la société.
Obama et le mondialisme
Dans son projet de transformation radicale de la société américaine, Obama a reconnu dans le mondialisme un allié naturel. L’idéologie mondialiste s’inspire étonnamment de la gauche extrême, elle est hostile aux nations et à la préservation de leur identité. Cette hostilité se traduit dans les faits par la multiplication des identités à l’intérieur de la société ; l’immigration de masse y joue un rôle important, mais également l’émergence récente de divers groupes identitaires qui s’activent à défendre leurs intérêts respectifs. Le mondialisme s’oppose à l’existence de frontières et à l’idée même de les défendre ; il ne reconnaît pas aux peuples le droit de décider du type de société qu’ils veulent léguer aux prochaines générations. Mais son projet en apparence globalisant ne vise que les pays occidentaux de tradition judéo-chrétienne, il épargne le monde islamique la Chine, l’Inde et la majorité des pays sous-développés.
L’idéologie mondialiste est essentiellement élitiste et « nomade » on pourrait même dire apatride, elle rejette l’enracinement dans une culture, dans une société, dans un pays. Elle s’évertue à homogénéiser les mentalités à travers un catalogue régulièrement mis à jour de prêts-à penser et une longue liste de licites et d’illicites. Elle exerce un pouvoir intellectuel proprement despotique qui impose la rectitude politique et se substitue au jugement des individus. Ceux qui osent s’émanciper ou ceux qui rejettent son pouvoir sont aussitôt stigmatisés et sévèrement punis. En cela elle ressemble étrangement à l’islam et ce n’est donc pas un hasard si elle fait preuve d’autant de sollicitude à son endroit, alors qu’elle cherche par tous les moyens à détruire le christianisme.
Le mondialisme favorise les grands ensembles comme l’Union Européenne, il applaudit aux accords multilatéraux qui limitent l’indépendance des États dans tous les domaines : droit, économie, environnement, immigration, culture, etc. Il crée des instances décisionnelles supranationales qui échappent au contrôle des élus et des électeurs, bref il s’avère foncièrement antidémocratique.
Le mondialisme est de toute évidence incompatible avec l’exceptionnalisme américain. Le premier cherche à se substituer aux États-nations, le second à conserver à l’Amérique son statut de leader des pays démocratiques. Mais tout en œuvrant à l’affaiblissement de la nation américaine, Obama, de par les responsabilités qui lui incombaient comme président, n’avait d’autres choix que de marcher sur les traces de ses prédécesseurs. Il lui était plus facile de nier le caractère exceptionnel de l’Amérique que d’apporter des preuves concrètes de la justesse de sa thèse. Dénoncer l’interventionnisme de son prédécesseur était plus aisé que de limiter ses propres interventions. Cette incohérence fondamentale couplée à son antiaméricanisme sont en partie responsables de ses échecs en politique étrangère.
Obama et l’islam
Dès le début de son premier mandat, Obama s’est engagé dans une politique d’ouverture à l’islam. Cette politique reposait sur une doctrine qui soutient que tout peuple musulman aspire à vivre sous un régime islamique ; par conséquent seul l’islam politique détient une légitimité suffisante pour prétendre au pouvoir. D’après cette doctrine l’acceptation de cette « réalité » par les États-Unis mettra fin à l’hostilité des islamistes et fera place à la paix, à la bonne entente et à la coopération, notamment dans le domaine de la sécurité ; par conséquent le terrorisme qui carbure au ressentiment, finira par s’éteindre de lui-même.
S’appuyant sur cette doctrine la nouvelle politique étrangère des États-Unis envers l’axe chiite à fait la part belle à l’Iran, en lui faisant cadeau de l’Irak et en fermant les yeux sur ses intrusions en Syrie et au Liban. Du coup l’Iran s’est vu accorder un accès direct à la méditerranée et aux frontières d’Israël. Il était prévu que ce geste de bonne volonté devait convaincre les mollahs d’Iran de se montrer plus coopératifs et de renoncer à l’arme nucléaire, en échange de quoi les sanctions économiques visant leur régime seraient levées, leur permettant ainsi d’accroître leur effort de guerre et de maintenir leur emprise sur le peuple iranien.
Pour ce qui est de l’axe sunnite, Obama a développé des liens étroits avec les frères musulmans, grâce à des ententes leur garantissant des relations privilégiées avec son administration et un accès facile au pouvoir. C’est ce qui s’est produit avec la chute des dictatures dites « laïques » en Tunisie, en Égypte et en Libye. En ce qui concerne Assad dont il n’a pu provoquer la chute, Obama a encouragé et armé l’insurrection islamiste contre son régime. Parallèlement il a pris ses distances avec la monarchie saoudienne du fait qu’elle est réfractaire aux Frères Musulmans, et non parce qu’elle applique rigoureusement le wahhabisme et la charia en Arabie. Dans la même veine, il a établi la Turquie et le Qatar comme agents facilitateurs de sa politique proislamiste, en particulier pour ce qui est de l’accès des Frères Musulmans au pouvoir partout où ils bénéficient d’une base populaire.
Le scénario écrit par Obama a tourné court, pire il a eu des conséquences tragiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Bien qu’il ne soit que partiellement responsable des malheurs qui frappent la Syrie, l’Irak, le Yémen et la Libye, son refus de prendre acte de la nature violente de l’islam l’a empêché de reconnaître et de corriger ses erreurs. Obama est parti de prémisses erronées, il s’est convaincu que l’islamisme est un mouvement politique comme les autres, alors qu’il s’agit d’un fascisme dangereux. Mais il s’est également trompé quant à la possibilité de coexistence pacifique entre islamistes sunnites et islamistes chiites, il n’a pas prévu le déferlement de haine et de mort résultant de la confrontation des deux principales branches de l’islam.
L’héritage d’Obama et du mondialisme
Donald Trump a hérité d’un monde dangereux dû en grande partie au déclin de l’Occident et en particulier de l’Amérique. Bien avant son élection il avait pris acte des pronostics que les experts répétaient à l’envi, au sujet de la montée en puissance de la Chine dans tous les domaines, et de la transformation irréversible de l’Europe, due au déclin démographique et à l’immigration de masse. Pour ce qui est des États-Unis l’horizon sur le long terme n’était pas moins sombre : les perspectives de croissance étaient faibles, l’administration précédente avait même jugé cette faiblesse comme structurelle et non temporaire. Le mouvement de délocalisation des industries manufacturières ne pouvait être stoppé et encore moins inversé. Même la supériorité technologique des États-Unis ne semblait pas devoir durer longtemps, à cause, entre autres, du piratage des secrets industriels exercé par la Chine.
Le taux élevé d’imposition des entreprises favorisait la délocalisation des usines à l’étranger, provoquant la perte d’emplois industriels rémunérateurs par centaines de milliers et leur remplacement en partie par des emplois à temps partiel et au salaire minimum. Il en a résulté une diminution marquée du pouvoir d’achat des particuliers, une réduction des recettes fiscales, un accroissement des dépenses en assistance sociale et une explosion des déficits publics et de la dette. L’immigration illégale à provenance d’Amérique Latine a aggravé le phénomène en contribuant à la baisse généralisée des salaires et à l’augmentation des dépenses gouvernementales pour l’aide sociale, les soins de santé et l’éducation.
Cette nouvelle réalité a eu comme conséquence un déséquilibre sérieux au sein de la fédération américaine. Des États naguère riches comme le Michigan et le Wisconsin ont vu leur poids économique diminuer au profit des États côtiers comme New York, et la Californie. Ce déséquilibre économique s’est doublé d’un déséquilibre politique, qui a fait passer les intérêts et les priorités des États côtiers avant ceux des États du Centre. On s’est retrouvé ainsi en présence de deux Amériques : celle des deux côtes, atlantique et pacifique d’un bord et de l’autre celle qu’il a été convenu d’appeler le « fly over country », le pays qu’on survole pour aller d’une côte à l’autre ; cette Amérique meurtrie et oubliée allait peser lourd lors des élections présidentielles de novembre 2016.
Parallèlement à ce déséquilibre les tensions s’accentuaient entre ceux qui profitaient de la conjoncture et ceux qui en souffraient, la mondialisation favorisait les États côtiers mais elle était néfaste pour les États du Centre. Le mondialisme dont Obama était un fervent partisan a été source de divisions, l’unité nationale s’en est trouvée sérieusement compromise.
Mais malgré le travail de sape exercé par Obama et le mondialisme, les États-Unis sont parvenus à tirer leur épingle du jeu sur un point d’une importance stratégique majeure : la production d’énergie. Le développement de l’industrie du gaz et du pétrole de schiste a permis au pays de devenir pratiquement autosuffisant, et ce en dépit des efforts d’Obama pour bloquer la prospection, l’exploitation et le transport de pétrole et de gaz. Sa réglementation a presque tué l’industrie du charbon ; sous son mandat tous les territoires et zones économiques sous juridiction fédérale ont été mis hors de portée de l’industrie pétrolière, et il a interdit deux projets majeurs de pipelines. En signant l’accord de Paris sur le climat il s’est engagé entre autres à réduire la production et la consommation d’énergie fossile. Mais cela n’a pas empêché les compagnies pétrolières et gazières d’exploiter les terres appartenant aux États et aux particuliers, il s’ensuivit un boom spectaculaire de la production de pétrole au pays et une réduction majeure du déficit commercial et de la dépendance au pétrole importé. Il en a résulté une abondance sur le marché mondial du brut qui a provoqué une chute des prix, et qui a eu pour effet de stimuler les dépenses de consommation, contribuant aussi à la croissance économique et à la baisse du chômage.
Sur le plan militaire, les restrictions budgétaires ont amené le Pentagone à réduire les effectifs et le matériel, en particulier dans la marine et l’aviation. Le remplacement des navires et des avions a pris du retard et leur nombre a été réduit. L’introduction de nouveaux systèmes d’armes avancées s’est faite au compte-gouttes. Face à la montée en puissance de la chine et à sa politique agressive, l’Amérique semblait faire piètre figure, d’autant plus qu’Obama donnait l’impression d’y trouver son compte. Cette perte évidente de prestige devait se refléter dans le traitement humiliant réservé par les Chinois au « leader du monde libre » lors de sa visite à Pékin.
Trump et la renaissance sur le plan stratégique
La stratégie de Trump se confond avec son slogan électoral : Make America Great Again (abréviation : MAGA). On peut résumer sa doctrine stratégique en quelques mots : tout ce qui contribue à la grandeur de l’Amérique est stratégiquement utile et tout ce qui peut l’affaiblir est stratégiquement néfaste. Trump a pris acte des effets délétères de l’idéologie mondialiste, non seulement sur l’économie des États-Unis mais sur l’unité nationale et la psyché collective des Américains. Ces effets sont encore plus désastreux en Europe où des peuples naguère puissants et fiers ne sont plus maîtres chez eux et n’ont aucun contrôle sur leur avenir. Trump est aussi conscient de la communauté de destin des pays de religion et de culture judéo-chrétiennes, il sait que l’Occident ne peut être sauvé à moitié et que la stratégie qu’il adoptera ne doit pas faire abstraction de l’Europe. Cependant pour sauver l’Occident il convient en premier lieu de redonner à l’Amérique toute sa grandeur.
L’élection de Trump a provoqué un séisme de forte magnitude dans les hautes sphères politiques et intellectuelles à travers le monde. Jusque là le mondialisme avait le vent en poupe, le Brexit n’avait pas entamé sa confiance, son avancée inexorable semblait irrésistible et son triomphe final assuré. Avec le recul on réalise que les mondialistes aux États-Unis et ailleurs s’étaient bercés d’illusions et avaient cru à leur propre propagande qui ne donnait à Trump que deux ou au maximum cinq pour cent de chance de gagner. Le nombre de voix qu’il a obtenu au collège électoral s’est avéré un choc, en fait un traumatisme dont ils ne se sont pas encore remis. Si Trump ne représentait pas un danger existentiel pour le
Pendant ce temps, le journal de propagande l' »immonde » titre: « Où en sont les promesses de Trump? ».
Obama voulait créer le vide dans lequel se serait engouffrer les fossoyeurs de la civilisation Occidentale. Et la Clinton qui voulait lui succéder. Heureusement, Trump est arrivé avec sa casquette et son grand manteau.
Le système bancaire? C’est dans celui ci que le mondialisme prend sa source.
Surprise: les Merdialopes font de l’anti-Trump.
Même sa façon de pisser ne doit pas leur plaire: ils préféreraient peut-être qu’il lève la patte, au moins ils pourraient dire: « »vous avez vu, il n’est pas normal ».
Article magnifique qui aide à comprendre.
Hier soir, au journal de 20 heures de TF1 ils ont fait le résumé d’un an de gouvernement de Trump et ce ne fut que des critiques négatives. C’était tellement grossier que je me suis dite que les Français étaient bien manipulés par leurs médias!
Aucun mot sur le niveau de la bourse à Wall Street, la baisse du chômage, la baisse de l’immigration.
En France nous sommes manipulés tout comme en UE, c’est le soft totalitarisme, la novlangue de « 1984 » de Orwell.
Wauquiez peut s’inspirer de Trump car notre Jupiter national essaie de ressembler à Obama ni plus ni moins.
Article long mais magnifique qui aide à comprendre ce qui se joue actuellement au niveau mondial.
Hier soir, au journal de 20 heures de TF1 ils ont fait le résumé d’un an de gouvernement de Trump et ce ne fut que des critiques négatives. C’était tellement grossier que je me suis dite que les Français étaient bien manipulés par leurs médias!
Aucun mot sur le niveau de la bourse à Wall Street, la baisse du chômage, la baisse de l’immigration.
En France nous sommes manipulés tout comme en UE, c’est le soft totalitarisme, la novlangue de « 1984 » de Orwell.
Wauquiez peut et doit s’inspirer de Trump car notre Jupiter national essaie de ressembler à Obama ni plus ni moins. Macron est multiculturaliste, mondialiste, individualiste, libertaire. Il a été mis en place par la finance internationale.
L’UE telle qu’elle est aujourd’hui nous conduit au suicide et ce n’est la vision européenne de Macron qui va nous sauver bien au contraire, elle va accélérer ce suicide.
Chers électeurs américains veillez bien sur le président Trump.
Vous n’imaginez pas à quel point, nous en europe sommes en syndrome de glissement vers la mort lente.
Pour le remercier de tout ce qu’il fait pour reconstruire le pays miné par l’autre imposteur musulman, espérons que D.Trump sera réélu.
Oui-oui-oui, qu’il soit réélu. Peut-être les Européens vont-ils commencer à réfléchir et faire des comparaisons. J’ai bien dit « peut-être ».
la vision stratégique est présentement paralisé par les démocrates car ils ont bloquer les finances ( salaire ) de 850 000 employés de l’état et de 1.5 million de militaire bref Trump avait promis de sortir tout les illégaux ( dreamers ) pour ne garder uniquement ceux qui avait suivi le bon proccessus d’entré au pays pour ne pas ressembler a l’Europe et les démocrates ont un malin plaisir a prendre en ôtage toute la population
Magnifique analyse…
À faire lire et relire à tous nos proches cet éditorial qui éclaire un monde à première vue incompréhensible car on nous enfume de partout.
Merci pour cet article de qualité. Il offre une vision macro éclairante et témoigne de la cohérence de la politique de Trump.
Un véritable article de référence à conserver.
Voilà la meilleure manière de célébrer la première année de présidence Trump : un bilan exhaustif, respectueux de la réalité et visionnaire. Merci Hélios d’Alexandrie.
Après avoir entendu hier les bilans essentiellement mensongers et désespérants de médiocrité des média occidentaux on ne peut que se réjouir d’avoir lu celui-ci.
Que Dieu tout puissant veille sur Donald Trump.
Mille Bravos pour analyse claire simple, complète .
Je vous FÉLICITE
Ce serait souhaitable de le présenter dans nos Universités.
Merci Merci
Un grand merci pour cette analyse, longue, complète et ô combien intéressante.
Je m’empresse de l’archiver.
Hier, j’ai regardé C dans l’air sur France 5, consacré au un an de présidence de Donald TRUMP. Comme toujours avec les médias français, ce n’était que du dénie. Heureusement, il y avait une journaliste du Figaro, Laure Mondeville, qui contrecarrait autant qu’il lui était possible, les affirmations partisannes des autres invités.
A noter qu’elle était seule contre tous, y compris Bruce Toussaint (qui aurait dû être neutre).
Analyse parfaite et à promouvoir à tous prix… Une arme on ne peux plus efficace et imparable pour mettre KO tous ceux que nous croisons dans les diners en ville ou ailleurs (y compris la famille..) et qui nous bannanent à longueur de temps les » clowneries debiles d’un Trump malade et dangereux » Enfin des arguments en acier à faire valoir à nos contacts pro’ et politiques (s’il en est…) histoire de leur mettre le nez une bonne fois pour toutes dans leur irresponsable entêtement à ne pas vouloir voire la réalité… Cette analyse est à plaquarder sur nos murs, sur nos écrans, dans nos tweets et messages, forums préférés et autres medias habituels pour tuer cette saloperie d’ideologie qu’est le mondialisme et ce liberalisme specieux qui nous anesthésie depuis trop longtemps… « Allez et marchez de par le monde pour delivrer la verité et la parole libérée » ça a très bien marché il y a un peu plus de 2000 ans…Alors n’hesitons pas à pomper la méthode….
Qui peut me dire qu’elle substance hussein à pû faire avaler à la Nation Américaine, pour lui avoir donner Mandat , à deux reprises,
@ Namanohe
A mon avis, le deuxième mandat n’a été obtenu que grâce à une fraude électorale massive.
Merci Monsieur Helios pour votre analyse qui on ne plus pertinente.
Il serait également bon que certains Gouvernants de l’UE
( Ayants des grosses têtes ) s’en imprègne , avant qu’il ne soit trop tard, car actuellement, certains marchent sur la tête, et d’autres font l’Autruche.
Il faut espérer pour le bien de l’humanité qui s’effondre.
Le meilleur réquisitoire contre un effet de mode, un effet de manche , pour tous les bobos su monde occidental, et pendant ce temps, l’Occident s’est affaibli?enfin la vérité ressort , mais à quel prix! L’Occident a été sciemment affaibli et prendra des anéees à s’en remettre.
Alors que l’espoir suscité par l’élection d’Obama semblait amorcer une nouvelle ère, l’affaiblissement de l’Occisent , si bien décrit dans cet article, confirme et les préjugés et l’incompétence du régime précédent , et l’Occident en sort afaibli. Veci expliquant cela, la grande masse des électeurs conspue et méprise à raison la haine et les atermoiements des bobos nantis .
Le meilleur réquisitoire contre un effet de mode, un effet de manche , pour tous les bobos du monde occidental, et pendant ce temps, l’Occident s’est affaibli?enfin la vérité ressort , mais à quel prix! L’Occident a été sciemment affaibli et prendra des annéees à s’en remettre.
Alors que l’espoir suscité par l’élection d’Obama semblait amorcer une nouvelle ère, l’affaiblissement de l’Occisent , si bien décrit dans cet article, confirme et les préjugés et l’incompétence du régime précédent , et l’Occident en sort afaibli. Ceci expliquant cela, la grande masse des électeurs conspue et méprise à raison la haine et les atermoiements des bobos nantis .
Merci Hélios !
et bonne année 2018.
Merci Ayin pour vos souhaits. Bonne et Heureuse année à vous également.
Excellent article. Remarquable analyse.
Merci M. Millière, venant de vous c’est tout un honneur. Je profite de l’occasion pour rappeler aux lecteurs que vous avez été l’un des rares et sans doute le premier à prédire l’élection de Donald Trump. Vous avez également prédit la révolution qui se déroule à présent sous sa direction. Souhaitons-lui et à son équipe de réussir.
Merci Hélios pour ce texte magistral.
J’aurais aimé que vous en disiez un peu plus sur les relations Moscou/Téhéran qui posent problème . La visite du roi Salman à Moscou en octobre dernier fait entrevoir un rapprochement Moscou/Riyad, mais Poutine demeure dans une position délicate concernant les Iraniens.
@ Magali Marc,
Merci pour votre commentaire élogieux. Malgré la longueur de l’article il y a des points que je n’ai fait qu’effleurer et d’autres que j’ai passé sous silence comme celui que vous signalez.
Poutine et les mollahs poursuivaient le même objectif soit la sauvegarde du régime Assad en Syrie, ils se sont donc alliés dans ce but précis et ils y ont réussi. Mais sans être nécessairement divergents leurs intérêts en Syrie ne sont plus les mêmes. Poutine est surtout intéressé à conserver ses bases aériennes et navales sur la côte syrienne, et les mollahs veulent que la Syrie leur serve de tremplin pour attaquer Israël. Les objectifs sont différents mais pas incompatibles, cependant Poutine évite soigneusement de se laisser entraîner dans une confrontation avec Israël, d’ailleurs il ferme les yeux à chaque fois qu’Israël attaque préventivement les installations militaires iraniennes.
L’aviation russe basée en Syrie aide les forces irano-libanaises à conquérir les places fortes tenues par les factions djihadistes. En contrepartie les forces iraniennes assurent les arrières des russes. Mais il s’agit là d’un arrangement temporaire parce que la guerre civile en Syrie semble tirer à sa fin.
Il n’est pas garanti que dans l’après guerre, les russes et les iraniens seront heureux de cohabiter, en fait leurs intérêts ne seront pas nécessairement convergents: les iraniens voudront absolument garder Assad au pouvoir, tandis que les russes pourraient le laisser tomber lors des négociations sur un règlement globale de la crise syrienne.
Poutine n’éprouve pas de sympathie particulière pour les mollahs et la réciproque est vraie, mais ils s’utilisent mutuellement pour avancer leurs intérêts. Il faut dire que pour le moment Poutine n’a pas peur de l’Iran chiite, les mollahs ne cherchent pas à exporter leur idéologie en Russie pour la déstabiliser et étendre leur influence. Dans ses négociations avec Trump et le camp sunnite représenté par l’Arabie Saoudite, Poutine garde dans sa manche la carte iranienne, il ne la laissera pas tomber sans contrepartie intéressante, par exemple il pourrait en échange faire reconnaître son annexion de la Crimée.
Poutine se méfie des saoudiens et des qataris, c’est que leur argent a servi à fanatiser les musulmans de Russie et à financer le terrorisme. Toute entente avec eux devra nécessairement inclure une clause leur interdisant de financer les mosquées russes.
Merci Hélios de ces éclaircissements! le triangle Trump/Poutine/ Téhéran reste à surveiller!
« L’Histoire de l’humanité ne connaît pas d’exemple similaire où des « empires » bien établis et surpuissants, tels que les États-Unis et l’Europe occidentale, aient contribué à susciter un rival de puissance égale à la leur. »
Je me permets de reformuler — c’est la première fois dans l’histoire (à ma connaissances du moins) où des pays en développent d’autres qui leurs sont concurrents. La Chine n’est pas le seul pays et l’industrie n’est pas le seul domaine.
Aujourd’hui il y a en France plus d’algériens qu’il n’y en avait en Algérie avant 1950 : il y en a probablement une demi-douzaine de millions en France aujourd’hui contre 9 millions en Algérie en 1950. Des chiffres de l’ONU ou l’UE estiment qu’il y a 30 millions d’africains qui n’attendent que de venir en Europe alors qu’il y a un siècle il n’y avait pas plus de 100 millions d’africains dans toute l’Afrique.
En d’autres termes, si nous ne leur avions pas apporté l’électricité, l’eau courante, les médicaments, etc… — bref, tout ce qui permet l’essor démographique, alors nous ne connaitrions pas le problème d’immigration (je ne parle même pas de masse) puisque leurs démographies seraient bien trop faible pour cela.
Mais puisque depuis la Révolution Industrielle le quantitativisme est de mise et sous-tend l’ensemble des économies — et par ensemble il faut entendre libéralisme et communisme —, « nous » avons nourri notre ennemi pour lui vendre nos babioles… Et à la place de dominant « nous » avons troqué celle de (bientôt) dominé.
@ Calchas :
Excellent commentaire. Le quantitativisme est l’un des résultats les plus vicieux du « colonialisme ».
Je tiens à exprimer ma gratitude à tous les lecteurs qui ont apprécié cette analyse. Je suis de plus en plus convaincu que nous nous trouvons en ce moment à un tournant de l’Histoire, nous avons par conséquent la responsabilité d’en témoigner non comme spectateurs passifs, mais comme citoyens avisés et soucieux de transmettre cet éclairage à tous ceux qui cherchent à comprendre le sens des événements. L’information c’est le pouvoir et c’est sans doute à cause de cela que les médias font tout pour nous désinformer.
Hélios d’Alexandrie,
Quand vous parlez de la France vous incluez la Corse , qui n’est pas Française c’est un pays d’hommes des vrais ils parlent le Corse une langue comme l’Anglais l’Espagnol ou autre , mais cette ile ne se reconnaît pas comme Français et demandent leur indépendance ils ont bien raison il faut se séparer des Euro pédales
@ Mr-XX121
Mais oui, c’est ça, la Corse n’est pas française parce qu’elle a sa propre langue (sauf dans tous les endroits où domine les dialectes ligure ou autres), la Bretagne, la Provence et le Pays Basque non plus puisqu’ils ont eux aussi leurs propres langues, et puis l’Alsace, bien qu’elle n’ait qu’un dialecte, et la Catalogne n’est pas espagnole, c’est bien connu. Pourquoi s’arrêter là d’ailleurs, et ne pas revenir au morcellement de l’Europe de l’Ouest de l’an mille sous lequel elle s’est effondrée?
J’aimerais voir comment se débrouilleraient ces provinces revendicatrices si elles devenaient vraiment indépendantes, c’est-à-dire seules responsables de leur économie et de leur défense. Quelle aubaine pour les prédateurs, les pillards du type musulman par exemple, qui d’ailleurs poussent à la roue en Catalogne et pour les puissances de l’Est, toujours désireuses de placer leurs pions en Méditerranée ou ailleurs !
On dirait que vous n’avez pas plus de notions d’Histoire que de bon sens. Que croyez-vous qui soit arrivé à la Belgique nouvellement indépendante en 1914 et 1940, par exemple, bien qu’elle ait été déclarée pays neutre étant donné que sa taille ne lui permettrait pas d’assurer seule sa défense?
Il y aurait toutefois une condition préalable à toute discussion concernant l’indépendance de la Corse : qu’elle obtienne de l’Italie (puisque Gênes en fait désormais partie) le remboursement à la France les deux millions de livres déboursées pour l’acquisition de l’ île, convertis en euros et grossis des intérêts depuis 1768.
Merci Helios d’Alexandrie pour votre remarquable analyse qui se lit comme un roman!
Excellente analyse , oh , combien juste et précise, mais Trump n’a pas seulement
Contribue à ces transformations, par sa vision stratégique sur le monde en général , mais aussi sur le problème israelo-arabe en particulier !
Israël, peut remercier cet homme , pour ses vues sur ce problème au moyent-orient , et beaucoup de choses ont changé et vont encore changé, grâce à cet homme et grâce à l’ Eternel notre Dieu …..
Merci , Helios , et surtout merci , monsieur le PRESIDENT .
Bravo Helios ! Superbe article, une petite lumiére dans la nuit , encore merci , on se sent moins seul .
Synthèse très intéressante de l’action de Donald Trump, des enjeux, des moyens, merci.
Cela dit, permettez-moi d’avoir un petit doute quand vous écrivez : « L’exemple d’une Amérique prospère, jouissant du plein emploi, libérée de l’immigration illégale et du carcan des organismes supranationaux, a de quoi faire réfléchir les Européens qui souffrent et qui assistent impuissants à l’invasion programmée de leur territoire et à la mutilation de leur paysage socioculturel. »
En effet, rien de ce que nous voyons et entendons, en France, depuis l’élection de Trump, de la part des médias censés nous informer de la situation, ne nous permet – sauf évidemment à s’informer auprès des rares médias encore honnêtes, dont Dreuz – de constater que l’Amérique redevient prospère, sûre et optimiste.
Au contraire, à entendre et lire les médias, Trump est un fou dangereux qui doit absolument être destitué rapidement si le monde, mais aussi les Américains, veulent éviter la catastrophe.
Et la plupart des gens croient les médias menteurs ! – la déchéance intellectuelle, morale et spirituelle ayant atteint chez beaucoup le point de non-retour, à l’évidence –
Donc ce n’est hélas pas demain la veille que les Français, ou les Européens de l’ouest, éliront à leur tête un président partageant les vues de Donald Trump.
@ Jacques Ady,
Merci pour votre commentaire. Vous avez tout à fait raison en ce qui concerne le court terme, les gens qui prêtent une oreille plus ou moins distraite aux médias continueront de les croire; mais arrivera un moment où, malgré leur crédulité ou leur manque de curiosité, la réalité s’imposera à eux. Peu importe s’ils sont convaincus que Trump est un idiot ou un fou dangereux, la prospérité et la montée en puissance de l’Amérique leur sautera aux yeux un jour ou l’autre.
L’antiaméricanisme est bien ancré dans les mentalités mais cela n’empêche pas les gens de s’américaniser doucement. Tout en dénigrant Trump les français, les anglais, les italiens etc. se mettront à espérer que des personnalités politiques fortes et patriotiques émergent et prennent le pouvoir.
En Europe les attaques vicieuses et répétées des médias contre Trump n’ont qu’un seul but: empêcher les gens d’espérer.
Puissiez-vous avoir raison, Hélios.
Le Monde Watch are keeping up on the current wave, tidal wave is more like it, of anti-American rhetoric in advance of the June 6 commemoration. No, it’s not just anti-Trump commentary as some hypocritical French prefer to point out, it’s hate speech plain and simple.