mesure ou elle rend futile la course aux armements. Elle est la seule nation ayant la capacité de maintenir et de rehausser son statut de superpuissance militaire sans pour autant compromettre sa prospérité. Toutes les autres incluant la Chine doivent imposer des privations à leur population afin de développer leurs forces armées. Il ne leur sert donc à rien de s’épuiser économiquement à concurrencer l’Amérique, d’autant plus que le fait de consacrer une part importante de leurs ressources à équiper leurs armées risque de ruiner leur économie. C’est ainsi que la défunte URSS s’est effondrée en tentant de relever le défi que le président Reagan lui avait lancé en accélérant la course aux armements. Trump cherchera-t-il, en ce qui concerne la Chine, à répéter l’exploit de Reagan ?
La Chine ou comment rabaisser son caquet
La Chine d’aujourd’hui est le rejeton de la mondialisation. Par un pacte non écrit, l’Occident lui a permis de se développer à marches forcées, et ce dans l’espoir d’assurer la paix et la prospérité mondiale. Cette politique de portes grandes ouvertes a considérablement avantagé l’économie chinoise, des décennies de croissance fulgurante lui ont permis de se hisser au-dessus du Japon et de l’Allemagne. L’Histoire de l’humanité ne connaît pas d’exemple similaire où des « empires » bien établis et surpuissants, tels que les États-Unis et l’Europe occidentale, aient contribué à susciter un rival de puissance égale à la leur. L’Occident s’est infligé des dommages économiques et sociaux quasi irréversibles en permettant à la Chine de vampiriser des industries entières, réduisant au chômage et à la précarité des dizaines de millions d’ouvriers occidentaux. La Chine n’est pas l’unique bénéficiaire de ce transfert manufacturier, l’Inde et plusieurs pays d’Asie ont également sauté dans le train en marche. La mondialisation a eu des effets bénéfiques, elle a permis la production et la mise en marché de divers produits à prix avantageux, améliorant ainsi le pouvoir d’achat des consommateurs. Elle a donné un travail rémunérateur à des centaines de millions de femmes et d’hommes du tiers-monde qui autrement n’auraient pas pu améliorer leur sort. Mais elle est aussi responsable de l’émergence de fortunes colossales en dehors du contrôle des États, ceux qui les possèdent ou les contrôlent jouissent du pouvoir d’influencer les politiques économiques et sociales d’un grand nombre de pays, particulièrement en Occident. C’est ainsi que la mondialisation se nourrit d’elle-même et cherche sans cesse à s’étendre.
Les détenteurs des grosses fortunes issues de la mondialisation sont devenus les alliés objectifs de la Chine et les promoteurs les plus ardents du libre échange et de l’ouverture des frontières. Leur pouvoir à présent dépasse celui des urnes, à tel point qu’il est devenu presqu’impossible à la volonté des peuples de s’imposer. Les leaders politiques qui s’écartent du chemin tracé ne font pas long feu dans l’arène politique, leur intégrité est aussitôt attaquée par la machine médiatique et jetée en pâture à leurs adversaires. Tel était le sort qu’on réservait à Trump et qu’il a su habilement conjurer en appelant au peuple, et en lui proposant un programme bien étayé de retour à la préférence nationale et à la prospérité.
La victoire de Trump et l’adoption de sa politique économique qui comprend entre autres la réforme fiscale constitue une défaite décisive pour les promoteurs de la mondialisation ; mais il s’agit aussi d’une première défaite pour la Chine. D’autres devraient suivre qui auront pour effet de tracer des limites à ses ambitions démesurées. En effet Trump a l’intention d’appliquer des pénalités aux importateurs de produits fabriqués à partir de transferts technologiques, de vols de brevets et de secrets industriels américains. La gamme de produits est très large et ces mesures auront pour effet de les rendre non-concurrentiels sur le marché américain. Elles auront aussi pour effet de réduire le déficit commercial avec la Chine et de revitaliser l’industrie américaine en combattant la concurrence déloyale des Chinois.
Trump sait que la Chine favorise le secteur de l’exportation et s’empare de parts de marché de plus en plus grandes, afin d’assurer sa croissance économique et son statut de superpuissance. Il s’agit pour les leaders chinois d’une course contre la montre car la menace qui guette l’industrie chinoise dans le futur provient de l’automation. Grâce à elle il n’en coûtera pas plus cher de fabriquer des produits aux États-Unis, l’avantage que procure une main-d’œuvre bon marché n’aura donc plus d’effet. Tout le secteur chinois de l’exportation en sera affecté ce qui risque de provoquer de graves secousses économiques et sociales. Pour se prémunir contre cette éventualité, les leaders chinois n’auront d’autres choix que de développer leur marché intérieur en stimulant la consommation et en redistribuant une part substantielle de la richesse accumulée. Les remous sociaux pourraient les contraindre à accorder davantage de droits et de libertés à leurs sujets et à mettre sur pied des programmes coûteux de sécurité sociale et d’assurance maladie qui réduiront d’autant le budget de la défense.
La politique de préférence nationale mise en place par Trump a donc de bonnes chances de profiter indirectement au peuple chinois. Les leaders despotiques de la Chine ont pris pour de la faiblesse la politique occidentale des portes ouvertes. Ils ont abusé de la mondialisation et en ont profité pour étendre leur hégémonie et se hisser au rang de superpuissance. Trump est bien décidé de les freiner, en attendant il négocie avec eux des ententes qui visent à réduire le déficit commercial américain.
Le cas de la Corée du Nord
Kim Yong un est un instrument ou plutôt un épouvantail entre les mains des leaders chinois, il sert à détourner l’attention de l’Occident des problèmes autrement plus sérieux posés par la montée en puissance de la Chine. Il sert également de monnaie d’échange peu onéreuse dans les tractations entre les chinois d’un bord et de l’autre les Américains et leurs alliés japonais et sud-coréens. Le lien de dépendance qui lie la Corée du Nord à la Chine permet à cette dernière de contrôler sans trop de risques son imprévisible satellite. La Chine a permis à la Corée du Nord de développer des bombes nucléaires et des vecteurs capables de les livrer à destination. Son but : augmenter le niveau d’anxiété des Japonais et des occidentaux pour les amener à faire des concessions, en échange de quoi elle leur promet de ramener Kim Yong un à la raison sans toutefois le contraindre à abandonner son programme nucléaire.
Trump s’est promis dès le début de son mandat à renverser la vapeur en retournant contre les Chinois leur stratégie de négociation. À renard renard et demi, au lieu de se laisser intimider par Kim Yong un il a brandi la menace d’un face à face nucléaire et a menacé de rayer la Corée du Nord de la carte, si elle ne mettait pas au rancart ses bombes et ses missiles. Cherchant à faire grimper davantage la tension il piqua au vif l’amour propre de son ennemi pour l’amener à répliquer, ce que ce dernier ne manqua pas de faire en haussant le ton et en testant de nouveaux missiles. Trump joua à fond la carte de l’imprévisibilité, il joignit le geste à la parole et ordonna de déplacer ses porte-avions et ses bombardiers nucléaires à proximité de la Corée du Nord, de grandes manœuvres regroupant plusieurs systèmes d’armes se sont déroulés non moins des côtes Nord-coréennes. Du coup, les Chinois ont commencé à s’inquiéter sérieusement et, pour faire baisser la tension, ils serrèrent la vis à Kim Yong un en réduisant drastiquement les échanges commerciaux, le privant ainsi de la presque totalité de financement.
Mais Trump ne s’est pas arrêté en si bon chemin, il fit plus, il encouragea les Japonais et les Sud-Coréens à s’armer massivement et laissa entendre qu’il ne s’opposerait pas à la nucléarisation du Japon. Avec ce dernier point, il toucha une corde sensible chez les Chinois, en effet ses derniers n’ont pas oublié les atrocités commises par les Japonais durant la Seconde Guerre mondiale ; apprendre que leur ennemi d’hier pourrait ranimer son esprit militariste et les menacer d’un cataclysme nucléaire, est de nature à les rendre extrêmement nerveux.
Trump n’a pas encore obtenu le démantèlement de l’arsenal nucléaire de la Corée du Nord, mais il a largement pavé le chemin qui le conduit au but recherché. D’ores et déjà la tension a baissé de plusieurs crans entre la Corée du Sud et son frère ennemi. Kim Yong un a baissé pavillon, non sans s’être vanté d’avoir eu le dessus, en cela il rejoint la longue liste de tyrans qui ont organisé des défilés de victoire afin de masquer leurs défaites militaires.
L’impérialisme des mollahs d’Iran
Il est utile de souligner l’opposition du peuple iranien à l’impérialisme de ses dirigeants. Les mollahs se trouvent à présent pris entre le marteau de l’ennemi extérieur et l’enclume de l’opposition. Incapables et certainement non désireux de battre en retraite, ils n’ont d’autre option que la fuite en avant, soit l’intensification de leur effort de guerre en Syrie et au Yémen et la répression des opposants.
Trump a décidé de leur faire subir le supplice de la goutte d’eau. Tout en reconduisant l’accord nucléaire pour les trois prochains mois, il a sommé l’Iran et les Européens de rouvrir cet accord pour y inclure des mesures de surveillance plus strictes et l’abandon définitif du programme de missiles vecteurs d’ogives atomiques. Il a par la même occasion imposé des sanctions économiques à plusieurs personnalités importantes du régime, les empêchant d’effectuer des transactions sur les places financières mondiales.
Les exigences de Trump ont peu de chances de trouver un écho favorable auprès des Européens et encore moins de la part des mollahs, qu’à cela ne tienne Trump réimposera les sanctions économiques levées par Obama, elles affecteront l’exportation du pétrole iranien et provoqueront ainsi une crise financière à un moment où l’Iran est engagé militairement sur plusieurs fronts. Dans le climat insurrectionnel qui sévit en Iran, ces sanctions pourraient s’avérer fatales pour le régime.
Trump ne cherche pas à provoquer l’effondrement rapide de la mollahcratie de peur de provoquer l’implosion de l’État, avec les conséquences catastrophiques qui en résulteraient pour le peuple. Le but est d’affaiblir suffisamment le régime pour permettre à d’autres forces politiques de prendre le pouvoir.
La chute éventuelle des mollahs aura des conséquences sérieuses et étendues. Le régime d’Assad en Syrie en sera ébranlé mais pas au point de tomber, principalement à cause de l’appui des Russes et de la volonté des Américains d’assurer une transition pacifique et ordonnée du pouvoir à Damas. Mais le Hezbollah se retrouvera en fort mauvaise posture ; coupé de ses ressources en armes et en argent il n’aura d’autres choix que de baisser pavillon et de s’entendre avec les autres formations libanaises sur un nouveau partage des pouvoirs. La menace qu’il fait peser sur Israël fondra comme neige au soleil. En Irak les chiites perdront la puissance tutélaire qui les soutient, ils devront faire des concessions en faveur des sunnites et se résoudre à accepter l’autonomie des Kurdes. La position de ces derniers s’en trouvera renforcée en Syrie, en Irak et en Iran, mais pas au point de leur permettre de créer un État indépendant ; cependant rien ne les empêchera d’accéder à une autonomie leur permettant de se gouverner sans interférence du gouvernement central. Les houthis au Yémen se retrouveront sans appui et devront battre en retraite face aux forces supérieures appuyées par l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes. Le Hamas pour sa part sera privé d’une partie de son financement et de son armement en missiles.
Il n’est pas avisé de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, il est possible que le régime des mollahs survive ; l’Histoire nous dit qu’ils ne reculent devant rien pour se maintenir au pouvoir, réprimer la révolte dans un bain de sang est certainement à leur portée, il faut donc user de prudence et de réserve à chaque fois qu’on émet un pronostic.
Trump et la dérive mondialiste de l’Europe
À plus d’une occasion lors de ses discours de campagne, Trump s’est désolé du sort fait à l’Europe, provoquant du coup des réactions indignées de la part des politiciens européens. Les commentateurs des médias n’ont pas manqué de s’esclaffer en réaction à ses déclarations, sans se donner la peine de les réfuter. Personne ne prit vraiment au sérieux le diagnostic accablant que Trump a posé, et comme on lui accordait très peu de chances de gagner, nul
Pendant ce temps, le journal de propagande l' »immonde » titre: « Où en sont les promesses de Trump? ».
Obama voulait créer le vide dans lequel se serait engouffrer les fossoyeurs de la civilisation Occidentale. Et la Clinton qui voulait lui succéder. Heureusement, Trump est arrivé avec sa casquette et son grand manteau.
Le système bancaire? C’est dans celui ci que le mondialisme prend sa source.
Surprise: les Merdialopes font de l’anti-Trump.
Même sa façon de pisser ne doit pas leur plaire: ils préféreraient peut-être qu’il lève la patte, au moins ils pourraient dire: « »vous avez vu, il n’est pas normal ».
Article magnifique qui aide à comprendre.
Hier soir, au journal de 20 heures de TF1 ils ont fait le résumé d’un an de gouvernement de Trump et ce ne fut que des critiques négatives. C’était tellement grossier que je me suis dite que les Français étaient bien manipulés par leurs médias!
Aucun mot sur le niveau de la bourse à Wall Street, la baisse du chômage, la baisse de l’immigration.
En France nous sommes manipulés tout comme en UE, c’est le soft totalitarisme, la novlangue de « 1984 » de Orwell.
Wauquiez peut s’inspirer de Trump car notre Jupiter national essaie de ressembler à Obama ni plus ni moins.
Article long mais magnifique qui aide à comprendre ce qui se joue actuellement au niveau mondial.
Hier soir, au journal de 20 heures de TF1 ils ont fait le résumé d’un an de gouvernement de Trump et ce ne fut que des critiques négatives. C’était tellement grossier que je me suis dite que les Français étaient bien manipulés par leurs médias!
Aucun mot sur le niveau de la bourse à Wall Street, la baisse du chômage, la baisse de l’immigration.
En France nous sommes manipulés tout comme en UE, c’est le soft totalitarisme, la novlangue de « 1984 » de Orwell.
Wauquiez peut et doit s’inspirer de Trump car notre Jupiter national essaie de ressembler à Obama ni plus ni moins. Macron est multiculturaliste, mondialiste, individualiste, libertaire. Il a été mis en place par la finance internationale.
L’UE telle qu’elle est aujourd’hui nous conduit au suicide et ce n’est la vision européenne de Macron qui va nous sauver bien au contraire, elle va accélérer ce suicide.
Chers électeurs américains veillez bien sur le président Trump.
Vous n’imaginez pas à quel point, nous en europe sommes en syndrome de glissement vers la mort lente.
Pour le remercier de tout ce qu’il fait pour reconstruire le pays miné par l’autre imposteur musulman, espérons que D.Trump sera réélu.
Oui-oui-oui, qu’il soit réélu. Peut-être les Européens vont-ils commencer à réfléchir et faire des comparaisons. J’ai bien dit « peut-être ».
la vision stratégique est présentement paralisé par les démocrates car ils ont bloquer les finances ( salaire ) de 850 000 employés de l’état et de 1.5 million de militaire bref Trump avait promis de sortir tout les illégaux ( dreamers ) pour ne garder uniquement ceux qui avait suivi le bon proccessus d’entré au pays pour ne pas ressembler a l’Europe et les démocrates ont un malin plaisir a prendre en ôtage toute la population
Magnifique analyse…
À faire lire et relire à tous nos proches cet éditorial qui éclaire un monde à première vue incompréhensible car on nous enfume de partout.
Merci pour cet article de qualité. Il offre une vision macro éclairante et témoigne de la cohérence de la politique de Trump.
Un véritable article de référence à conserver.
Voilà la meilleure manière de célébrer la première année de présidence Trump : un bilan exhaustif, respectueux de la réalité et visionnaire. Merci Hélios d’Alexandrie.
Après avoir entendu hier les bilans essentiellement mensongers et désespérants de médiocrité des média occidentaux on ne peut que se réjouir d’avoir lu celui-ci.
Que Dieu tout puissant veille sur Donald Trump.
Mille Bravos pour analyse claire simple, complète .
Je vous FÉLICITE
Ce serait souhaitable de le présenter dans nos Universités.
Merci Merci
Un grand merci pour cette analyse, longue, complète et ô combien intéressante.
Je m’empresse de l’archiver.
Hier, j’ai regardé C dans l’air sur France 5, consacré au un an de présidence de Donald TRUMP. Comme toujours avec les médias français, ce n’était que du dénie. Heureusement, il y avait une journaliste du Figaro, Laure Mondeville, qui contrecarrait autant qu’il lui était possible, les affirmations partisannes des autres invités.
A noter qu’elle était seule contre tous, y compris Bruce Toussaint (qui aurait dû être neutre).
Analyse parfaite et à promouvoir à tous prix… Une arme on ne peux plus efficace et imparable pour mettre KO tous ceux que nous croisons dans les diners en ville ou ailleurs (y compris la famille..) et qui nous bannanent à longueur de temps les » clowneries debiles d’un Trump malade et dangereux » Enfin des arguments en acier à faire valoir à nos contacts pro’ et politiques (s’il en est…) histoire de leur mettre le nez une bonne fois pour toutes dans leur irresponsable entêtement à ne pas vouloir voire la réalité… Cette analyse est à plaquarder sur nos murs, sur nos écrans, dans nos tweets et messages, forums préférés et autres medias habituels pour tuer cette saloperie d’ideologie qu’est le mondialisme et ce liberalisme specieux qui nous anesthésie depuis trop longtemps… « Allez et marchez de par le monde pour delivrer la verité et la parole libérée » ça a très bien marché il y a un peu plus de 2000 ans…Alors n’hesitons pas à pomper la méthode….
Qui peut me dire qu’elle substance hussein à pû faire avaler à la Nation Américaine, pour lui avoir donner Mandat , à deux reprises,
@ Namanohe
A mon avis, le deuxième mandat n’a été obtenu que grâce à une fraude électorale massive.
Merci Monsieur Helios pour votre analyse qui on ne plus pertinente.
Il serait également bon que certains Gouvernants de l’UE
( Ayants des grosses têtes ) s’en imprègne , avant qu’il ne soit trop tard, car actuellement, certains marchent sur la tête, et d’autres font l’Autruche.
Il faut espérer pour le bien de l’humanité qui s’effondre.
Le meilleur réquisitoire contre un effet de mode, un effet de manche , pour tous les bobos su monde occidental, et pendant ce temps, l’Occident s’est affaibli?enfin la vérité ressort , mais à quel prix! L’Occident a été sciemment affaibli et prendra des anéees à s’en remettre.
Alors que l’espoir suscité par l’élection d’Obama semblait amorcer une nouvelle ère, l’affaiblissement de l’Occisent , si bien décrit dans cet article, confirme et les préjugés et l’incompétence du régime précédent , et l’Occident en sort afaibli. Veci expliquant cela, la grande masse des électeurs conspue et méprise à raison la haine et les atermoiements des bobos nantis .
Le meilleur réquisitoire contre un effet de mode, un effet de manche , pour tous les bobos du monde occidental, et pendant ce temps, l’Occident s’est affaibli?enfin la vérité ressort , mais à quel prix! L’Occident a été sciemment affaibli et prendra des annéees à s’en remettre.
Alors que l’espoir suscité par l’élection d’Obama semblait amorcer une nouvelle ère, l’affaiblissement de l’Occisent , si bien décrit dans cet article, confirme et les préjugés et l’incompétence du régime précédent , et l’Occident en sort afaibli. Ceci expliquant cela, la grande masse des électeurs conspue et méprise à raison la haine et les atermoiements des bobos nantis .
Merci Hélios !
et bonne année 2018.
Merci Ayin pour vos souhaits. Bonne et Heureuse année à vous également.
Excellent article. Remarquable analyse.
Merci M. Millière, venant de vous c’est tout un honneur. Je profite de l’occasion pour rappeler aux lecteurs que vous avez été l’un des rares et sans doute le premier à prédire l’élection de Donald Trump. Vous avez également prédit la révolution qui se déroule à présent sous sa direction. Souhaitons-lui et à son équipe de réussir.
Merci Hélios pour ce texte magistral.
J’aurais aimé que vous en disiez un peu plus sur les relations Moscou/Téhéran qui posent problème . La visite du roi Salman à Moscou en octobre dernier fait entrevoir un rapprochement Moscou/Riyad, mais Poutine demeure dans une position délicate concernant les Iraniens.
@ Magali Marc,
Merci pour votre commentaire élogieux. Malgré la longueur de l’article il y a des points que je n’ai fait qu’effleurer et d’autres que j’ai passé sous silence comme celui que vous signalez.
Poutine et les mollahs poursuivaient le même objectif soit la sauvegarde du régime Assad en Syrie, ils se sont donc alliés dans ce but précis et ils y ont réussi. Mais sans être nécessairement divergents leurs intérêts en Syrie ne sont plus les mêmes. Poutine est surtout intéressé à conserver ses bases aériennes et navales sur la côte syrienne, et les mollahs veulent que la Syrie leur serve de tremplin pour attaquer Israël. Les objectifs sont différents mais pas incompatibles, cependant Poutine évite soigneusement de se laisser entraîner dans une confrontation avec Israël, d’ailleurs il ferme les yeux à chaque fois qu’Israël attaque préventivement les installations militaires iraniennes.
L’aviation russe basée en Syrie aide les forces irano-libanaises à conquérir les places fortes tenues par les factions djihadistes. En contrepartie les forces iraniennes assurent les arrières des russes. Mais il s’agit là d’un arrangement temporaire parce que la guerre civile en Syrie semble tirer à sa fin.
Il n’est pas garanti que dans l’après guerre, les russes et les iraniens seront heureux de cohabiter, en fait leurs intérêts ne seront pas nécessairement convergents: les iraniens voudront absolument garder Assad au pouvoir, tandis que les russes pourraient le laisser tomber lors des négociations sur un règlement globale de la crise syrienne.
Poutine n’éprouve pas de sympathie particulière pour les mollahs et la réciproque est vraie, mais ils s’utilisent mutuellement pour avancer leurs intérêts. Il faut dire que pour le moment Poutine n’a pas peur de l’Iran chiite, les mollahs ne cherchent pas à exporter leur idéologie en Russie pour la déstabiliser et étendre leur influence. Dans ses négociations avec Trump et le camp sunnite représenté par l’Arabie Saoudite, Poutine garde dans sa manche la carte iranienne, il ne la laissera pas tomber sans contrepartie intéressante, par exemple il pourrait en échange faire reconnaître son annexion de la Crimée.
Poutine se méfie des saoudiens et des qataris, c’est que leur argent a servi à fanatiser les musulmans de Russie et à financer le terrorisme. Toute entente avec eux devra nécessairement inclure une clause leur interdisant de financer les mosquées russes.
Merci Hélios de ces éclaircissements! le triangle Trump/Poutine/ Téhéran reste à surveiller!
« L’Histoire de l’humanité ne connaît pas d’exemple similaire où des « empires » bien établis et surpuissants, tels que les États-Unis et l’Europe occidentale, aient contribué à susciter un rival de puissance égale à la leur. »
Je me permets de reformuler — c’est la première fois dans l’histoire (à ma connaissances du moins) où des pays en développent d’autres qui leurs sont concurrents. La Chine n’est pas le seul pays et l’industrie n’est pas le seul domaine.
Aujourd’hui il y a en France plus d’algériens qu’il n’y en avait en Algérie avant 1950 : il y en a probablement une demi-douzaine de millions en France aujourd’hui contre 9 millions en Algérie en 1950. Des chiffres de l’ONU ou l’UE estiment qu’il y a 30 millions d’africains qui n’attendent que de venir en Europe alors qu’il y a un siècle il n’y avait pas plus de 100 millions d’africains dans toute l’Afrique.
En d’autres termes, si nous ne leur avions pas apporté l’électricité, l’eau courante, les médicaments, etc… — bref, tout ce qui permet l’essor démographique, alors nous ne connaitrions pas le problème d’immigration (je ne parle même pas de masse) puisque leurs démographies seraient bien trop faible pour cela.
Mais puisque depuis la Révolution Industrielle le quantitativisme est de mise et sous-tend l’ensemble des économies — et par ensemble il faut entendre libéralisme et communisme —, « nous » avons nourri notre ennemi pour lui vendre nos babioles… Et à la place de dominant « nous » avons troqué celle de (bientôt) dominé.
@ Calchas :
Excellent commentaire. Le quantitativisme est l’un des résultats les plus vicieux du « colonialisme ».
Je tiens à exprimer ma gratitude à tous les lecteurs qui ont apprécié cette analyse. Je suis de plus en plus convaincu que nous nous trouvons en ce moment à un tournant de l’Histoire, nous avons par conséquent la responsabilité d’en témoigner non comme spectateurs passifs, mais comme citoyens avisés et soucieux de transmettre cet éclairage à tous ceux qui cherchent à comprendre le sens des événements. L’information c’est le pouvoir et c’est sans doute à cause de cela que les médias font tout pour nous désinformer.
Hélios d’Alexandrie,
Quand vous parlez de la France vous incluez la Corse , qui n’est pas Française c’est un pays d’hommes des vrais ils parlent le Corse une langue comme l’Anglais l’Espagnol ou autre , mais cette ile ne se reconnaît pas comme Français et demandent leur indépendance ils ont bien raison il faut se séparer des Euro pédales
@ Mr-XX121
Mais oui, c’est ça, la Corse n’est pas française parce qu’elle a sa propre langue (sauf dans tous les endroits où domine les dialectes ligure ou autres), la Bretagne, la Provence et le Pays Basque non plus puisqu’ils ont eux aussi leurs propres langues, et puis l’Alsace, bien qu’elle n’ait qu’un dialecte, et la Catalogne n’est pas espagnole, c’est bien connu. Pourquoi s’arrêter là d’ailleurs, et ne pas revenir au morcellement de l’Europe de l’Ouest de l’an mille sous lequel elle s’est effondrée?
J’aimerais voir comment se débrouilleraient ces provinces revendicatrices si elles devenaient vraiment indépendantes, c’est-à-dire seules responsables de leur économie et de leur défense. Quelle aubaine pour les prédateurs, les pillards du type musulman par exemple, qui d’ailleurs poussent à la roue en Catalogne et pour les puissances de l’Est, toujours désireuses de placer leurs pions en Méditerranée ou ailleurs !
On dirait que vous n’avez pas plus de notions d’Histoire que de bon sens. Que croyez-vous qui soit arrivé à la Belgique nouvellement indépendante en 1914 et 1940, par exemple, bien qu’elle ait été déclarée pays neutre étant donné que sa taille ne lui permettrait pas d’assurer seule sa défense?
Il y aurait toutefois une condition préalable à toute discussion concernant l’indépendance de la Corse : qu’elle obtienne de l’Italie (puisque Gênes en fait désormais partie) le remboursement à la France les deux millions de livres déboursées pour l’acquisition de l’ île, convertis en euros et grossis des intérêts depuis 1768.
Merci Helios d’Alexandrie pour votre remarquable analyse qui se lit comme un roman!
Excellente analyse , oh , combien juste et précise, mais Trump n’a pas seulement
Contribue à ces transformations, par sa vision stratégique sur le monde en général , mais aussi sur le problème israelo-arabe en particulier !
Israël, peut remercier cet homme , pour ses vues sur ce problème au moyent-orient , et beaucoup de choses ont changé et vont encore changé, grâce à cet homme et grâce à l’ Eternel notre Dieu …..
Merci , Helios , et surtout merci , monsieur le PRESIDENT .
Bravo Helios ! Superbe article, une petite lumiére dans la nuit , encore merci , on se sent moins seul .
Synthèse très intéressante de l’action de Donald Trump, des enjeux, des moyens, merci.
Cela dit, permettez-moi d’avoir un petit doute quand vous écrivez : « L’exemple d’une Amérique prospère, jouissant du plein emploi, libérée de l’immigration illégale et du carcan des organismes supranationaux, a de quoi faire réfléchir les Européens qui souffrent et qui assistent impuissants à l’invasion programmée de leur territoire et à la mutilation de leur paysage socioculturel. »
En effet, rien de ce que nous voyons et entendons, en France, depuis l’élection de Trump, de la part des médias censés nous informer de la situation, ne nous permet – sauf évidemment à s’informer auprès des rares médias encore honnêtes, dont Dreuz – de constater que l’Amérique redevient prospère, sûre et optimiste.
Au contraire, à entendre et lire les médias, Trump est un fou dangereux qui doit absolument être destitué rapidement si le monde, mais aussi les Américains, veulent éviter la catastrophe.
Et la plupart des gens croient les médias menteurs ! – la déchéance intellectuelle, morale et spirituelle ayant atteint chez beaucoup le point de non-retour, à l’évidence –
Donc ce n’est hélas pas demain la veille que les Français, ou les Européens de l’ouest, éliront à leur tête un président partageant les vues de Donald Trump.
@ Jacques Ady,
Merci pour votre commentaire. Vous avez tout à fait raison en ce qui concerne le court terme, les gens qui prêtent une oreille plus ou moins distraite aux médias continueront de les croire; mais arrivera un moment où, malgré leur crédulité ou leur manque de curiosité, la réalité s’imposera à eux. Peu importe s’ils sont convaincus que Trump est un idiot ou un fou dangereux, la prospérité et la montée en puissance de l’Amérique leur sautera aux yeux un jour ou l’autre.
L’antiaméricanisme est bien ancré dans les mentalités mais cela n’empêche pas les gens de s’américaniser doucement. Tout en dénigrant Trump les français, les anglais, les italiens etc. se mettront à espérer que des personnalités politiques fortes et patriotiques émergent et prennent le pouvoir.
En Europe les attaques vicieuses et répétées des médias contre Trump n’ont qu’un seul but: empêcher les gens d’espérer.
Puissiez-vous avoir raison, Hélios.
Le Monde Watch are keeping up on the current wave, tidal wave is more like it, of anti-American rhetoric in advance of the June 6 commemoration. No, it’s not just anti-Trump commentary as some hypocritical French prefer to point out, it’s hate speech plain and simple.