ne se préoccupa, même après sa victoire de connaître sa vision des choses et encore moins les éléments de sa future politique européenne.
Il n’est sans doute pas exagéré, à la lecture des analyses et des éditoriaux rédigés par des commentateurs professionnels et des politologues, de parler à leur propos d’aveuglement volontaire, voire de blocage mental. On reste sur l’impression qu’ils s’évertuent, non seulement à discréditer le président des États-Unis, mais à ne pas prendre acte de sa vision et encore moins de son plan stratégique concernant l’Europe. Il s’agit là d’une attitude suffisante, qui découle de leur refus de voir la réalité au présent et d’anticiper les désordres à venir.
L’Europe est la proie du mondialisme gauchisant et son trophée de chasse le plus précieux. Les Européens, particulièrement à l’Ouest, ont été dépouillés de leur volonté, ils assistent impuissants à la destruction de leur mode de vie et du modèle de société qui les a vus naître. Le virus du mondialisme a presque détruit leur système immunitaire, les rendant incapables de résister à l’invasion qui les rendra bientôt étrangers et sans défense dans leurs propres pays. Pire, le matraquage médiatique et l’endoctrinement qu’ils subissent les ont amenés à admettre comme allant de soi l’effacement de leur identité et de leur culture. Le mondialisme a remporté une victoire éclatante contre le patriotisme et le sentiment d’appartenance nationale, il a réussi à rendre les Européens honteux d’être ce qu’ils sont face à l’envahisseur qui les agresse. Mais il a eu également d’autres effets désastreux sur la psyché collective des Européens, en les amenant à penser et à agir contre leurs intérêts les plus élémentaires, il les a mis sur le chemin qui mène au suicide.
Trump n’est pas indifférent au sort de l’Europe, il croit profondément à la communauté de destin qui l’unit à l’autre rive de l’Atlantique. Il craint à juste titre que le déclin et la chute de l’Europe n’entraînent à leur suite les États-Unis. En cela il suit les traces de Franklin D. Roosevelt et de Winston Churchill, qui ensemble ont jeté les bases de l’alliance Atlantique, durant les heures sombres de la Seconde Guerre mondiale, alors que la presque totalité de l’Europe se trouvait sous la botte de l’Allemagne nazie. Un nouveau totalitarisme s’est emparé de l’Europe, certes il ne fait pas usage de la force physique, mais il contamine, manipule et terrorise les esprits, il ne tue pas le corps mais il tue moralement et socialement ceux qui lui résistent. Pour Trump il est impérieux de sauver l’Europe fut-ce d’elle-même, et pour y parvenir il y a lieu de ranimer la fierté, le patriotisme et l’instinct de conservation dans le cœur des Européens. De passage à Varsovie le discours qu’il a donné ne recèle aucune ambiguïté quant à sa volonté de lutter pour le salut de l’Europe :
«Les américains, les Polonais et les nations de l’Europe valorisent leur liberté et leur souveraineté. Nous devons travailler ensemble pour faire face aux forces menaçantes, celles du dedans comme celles de l’extérieur, elles cherchent avec le temps à saper nos valeurs et défaire nos attaches à la culture, à la foi et aux traditions, lesquelles ont fait de nous ce que nous sommes. Si nous laissons faire, ces forces mineront notre courage, saperont notre esprit et affaibliront notre volonté de nous défendre individuellement et de défendre nos sociétés.»
Et plus loin il posa cette question qu’aucun autre homme politique n’a osé aborder :
«La question fondamentale qui se pose en notre temps est celle-ci : l’Occident a-t-il la volonté de survivre ? Avons-nous suffisamment confiance en nos valeurs pour les défendre, quel qu’en soit le prix ? Avons-nous assez de respect pour nos citoyens pour protéger nos frontières ? Avons-nous le désir et le courage de préserver notre civilisation face à ceux qui voudraient la subvertir et la détruire ?»
Trump se garde de courir deux lièvres à la fois, pour lui le redressement de l’Amérique est prioritaire, sans lui le sauvetage de l’Europe et de la civilisation occidentale ne se fera pas. Mais en attendant, il aide à renforcer la résistance des Européens dans les pays où elle s’exprime avec force et conviction. Le groupe de Visegrád composé par la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie oppose un front commun face à la Chancelière d’Allemagne et aux diktats des technocrates de l’Union Européenne. L’Autriche de son côté vient d’élire des hommes politiques soucieux de la préservation de sa culture et de la protection de ses frontières. Avec le retrait de l’Angleterre et la forte résistance du groupe de Visegrád et de l’Autriche, les tireurs de ficelles du mondialisme ont de quoi s’inquiéter, c’est pourquoi ils ne ménagent pas leurs menaces et font tout pour que les autres membres de l’Union ne soient pas tentés de les imiter.
C’est aussi en traçant le chemin que Trump encourage les Européens à secouer le joug du mondialisme et de la gauche. L’exemple d’une Amérique prospère, jouissant du plein emploi, libérée de l’immigration illégale et du carcan des organismes supranationaux, a de quoi faire réfléchir les Européens qui souffrent et qui assistent impuissants à l’invasion programmée de leur territoire et à la mutilation de leur paysage socioculturel. On comprend mieux pourquoi les médias européens sont unanimes à honnir Trump et à le diaboliser, il est un danger mortel pour le mondialisme et son projet monstrueux. Mais la cabale médiatique dirigée contre Trump sera impuissante à occulter ses réalisations, déjà la hausse en flèche des indices boursiers et le rapatriement aux États-Unis de centaines de milliards de dollars de bénéfices opérés par les géants informatiques, ont de quoi interpeller le public, le plein emploi et l’autosuffisance énergétique également. Dans peu de temps on assistera à un véritable exode de jeunes européens, qu’attirera une Amérique débarrassée de la grisaille et de la médiocrité de l’ère Obama. Ces départs vers la « terre promise » seront autant de votes de non-confiance envers le mondialisme et un pied-de-nez à l’adresse des médias.
Trump, Poutine et l’équilibre des forces
Il existe une Russie qui n’a pas encore digéré la chute de l’URSS, c’est elle qui a mis Poutine au Kremlin et qui l’y maintient. Cette Russie nostalgique n’a aucune idéologie à promouvoir, mais elle se souvient du temps où elle mettait l’Occident sur la défensive et attirait les regards sinon la sympathie de nombreux pays du tiers monde. Cette Russie blessée dans son amour propre et qui peine à se hisser au rang de puissance économique, ne rate pas une occasion pour rappeler sa présence et faire parler d’elle. Dirigée de main de fer par Vladimir Poutine, elle cherche, sinon à récupérer, du moins à attirer dans son orbite les anciennes républiques soviétiques devenues indépendantes après l’effondrement de l’URSS.
La Russie de Poutine n’a presque plus de « soft power », elle ne se distingue ni par son pouvoir économique ni par son rayonnement scientifique et intellectuel. Il lui reste certes de beaux vestiges de son passé tsariste et soviétique, mais peu de réalisations récentes qui suscitent l’admiration. Faute d’impressionner par son succès, elle doit faire usage de sa force pour signaler sa présence. La Tchétchénie, la Géorgie, l’Ukraine, la Crimée et la Syrie sont autant de champs de bataille où le génie stratégique de Poutine s’est déployé. En dépit de ses succès militaires et de ses visées impérialistes, la Russie de Poutine n’a pas encore trouvé sa voie, coincée entre son lourd passé et un avenir incertain.
À l’égard de l’Amérique, Poutine fait preuve d’ambivalence, certes le passage d’Obama lui a fourni nombre d’occasions de lui faire échec. Mais « à vaincre sans périls on triomphe sans gloire » et Poutine n’a pas trouvé en la personne d’Obama un adversaire à sa mesure. D’autre part l’islamophilie d’Obama et son mépris des Américains suscitaient sa méfiance, en effet commun s’allier à un président qui voit l’Amérique avec les yeux de ses ennemis ? C’est clair pour Poutine l’absence de patriotisme, même chez un adversaire, interdit l’idée même d’alliance. Cela explique aussi pourquoi il a exprimé publiquement son estime pour Trump durant la campagne électorale de 2016. Mais l’élection de Trump n’a pas pour autant produit une amélioration des relations entre les deux pays ; de part et d’autre des obstacles se sont dressés, tant en politique intérieure qu’en politique étrangère : avant de quitter Obama avait copieusement miné le terrain, en expulsant plusieurs diplomates russes et en laissant filtrer un faux dossier, monté de toutes pièces par le FBI et le parti démocrate, suggérant une possible collusion de l’équipe électorale de Trump avec la Russie.
Mais les nuages finiront un jour par se dissiper et Poutine sera obligé de faire un choix : renoncer à ses visées impérialistes et faire alliance avec Trump pour contrebalancer la Chine, ou bien poursuivre sa politique hégémonique et se retrouver sans allié face au voisin chinois. Mais serait-on étonné d’apprendre que Trump de son côté a besoin de Poutine pour équilibrer les forces avec la Chine ? Les réalités de la géopolitique sont têtues et incontournables, la Russie et l’Amérique ont des intérêts vitaux communs qui les conduiront à imposer des limites à l’expansionnisme chinois.
Pour le moment les deux adversaires se guettent et se jaugent. Poutine veut s’assurer de la capacité de Trump à concevoir une politique sensée et à l’appliquer, et il cherche en même temps à le tester pour éprouver sa détermination. C’est sur le théâtre syrien qu’il est loisible à Poutine et à Trump de s’éprouver l’un l’autre. Il ne se passera donc pas beaucoup de temps avant que chacun des adversaires ne s’assure de la solidité et de la fiabilité de son vis-à-vis.
Trump et Poutine auront l’occasion de négocier ferme. Poutine sait que Trump a des atouts dans sa manche, lui-même se garde de découvrir son jeu. Les négociations porteront sur la sécurité en Europe orientale, en effet la Pologne, l’Ukraine et les pays baltes sont menacés par la Russie ; elles porteront aussi sur les sanctions économiques imposées à la Russie suite à son occupation de la Crimée et son incursion militaire au-delà de sa frontière avec l’Ukraine. Mais il y a d’autres éléments qui pèseront dans la balance, il s’agit des parts de marché qui seront consenties au pétrole et au gaz naturel russe. Trump mettra à profit le contrôle que l’Amérique exerce déjà sur le marché du pétrole pour amener Poutine à faire des concessions.
Trump offrira donc à Poutine la prospérité en échange de la sécurité en Europe, et il n’y a pas de raison fondamentale qui pourrait empêcher Poutine de conclure un accord sur ces bases. L’offre de Trump si elle est acceptée permettra à la Russie de tourner la page de son passé soviétique. Accéder à la normalité, même sous un régime autoritaire, est de nature à libérer les énergies du peuple russe et lui donner l’occasion d’exceller et de contribuer au sauvetage de la civilisation occidentale.
Mais la contribution de la Russie pourrait aller encore plus loin : pour avoir fait revivre leur foi chrétienne après soixante-dix ans de persécutions et d’athéisme imposé par l’État, les Russes se présentent comme un exemple vivant de la résilience du christianisme et de la pérennité de ses valeurs. À notre époque caractérisée par la confusion, l’inversion des valeurs et la misère spirituelle, le renouveau spirituel russe ne peut faire autrement que nous interpeller.
Conclusion
Avec Trump au pouvoir deux courants puissants s’opposent : le mondialisme et le nationalisme renaissant. La donne a changé, la mondialisation et l’idéologie qui la soutient font à présent face à des vents contraires qui risquent fort de les faire chavirer. Le combat de titans est en cours et Trump, en tant que champion du nationalisme, a pris l’initiative et n’a pas l’intention de la laisser tomber. Ses objectifs stratégiques sont clairement définis et il a en main des moyens puissants. L’issue du combat est encore incertaine, mais tout indique qu’il a de bonnes chances de gagner.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hélios d’Alexandrie pour Dreuz.info.
Pendant ce temps, le journal de propagande l' »immonde » titre: « Où en sont les promesses de Trump? ».
Obama voulait créer le vide dans lequel se serait engouffrer les fossoyeurs de la civilisation Occidentale. Et la Clinton qui voulait lui succéder. Heureusement, Trump est arrivé avec sa casquette et son grand manteau.
Le système bancaire? C’est dans celui ci que le mondialisme prend sa source.
Surprise: les Merdialopes font de l’anti-Trump.
Même sa façon de pisser ne doit pas leur plaire: ils préféreraient peut-être qu’il lève la patte, au moins ils pourraient dire: « »vous avez vu, il n’est pas normal ».
Article magnifique qui aide à comprendre.
Hier soir, au journal de 20 heures de TF1 ils ont fait le résumé d’un an de gouvernement de Trump et ce ne fut que des critiques négatives. C’était tellement grossier que je me suis dite que les Français étaient bien manipulés par leurs médias!
Aucun mot sur le niveau de la bourse à Wall Street, la baisse du chômage, la baisse de l’immigration.
En France nous sommes manipulés tout comme en UE, c’est le soft totalitarisme, la novlangue de « 1984 » de Orwell.
Wauquiez peut s’inspirer de Trump car notre Jupiter national essaie de ressembler à Obama ni plus ni moins.
Article long mais magnifique qui aide à comprendre ce qui se joue actuellement au niveau mondial.
Hier soir, au journal de 20 heures de TF1 ils ont fait le résumé d’un an de gouvernement de Trump et ce ne fut que des critiques négatives. C’était tellement grossier que je me suis dite que les Français étaient bien manipulés par leurs médias!
Aucun mot sur le niveau de la bourse à Wall Street, la baisse du chômage, la baisse de l’immigration.
En France nous sommes manipulés tout comme en UE, c’est le soft totalitarisme, la novlangue de « 1984 » de Orwell.
Wauquiez peut et doit s’inspirer de Trump car notre Jupiter national essaie de ressembler à Obama ni plus ni moins. Macron est multiculturaliste, mondialiste, individualiste, libertaire. Il a été mis en place par la finance internationale.
L’UE telle qu’elle est aujourd’hui nous conduit au suicide et ce n’est la vision européenne de Macron qui va nous sauver bien au contraire, elle va accélérer ce suicide.
Chers électeurs américains veillez bien sur le président Trump.
Vous n’imaginez pas à quel point, nous en europe sommes en syndrome de glissement vers la mort lente.
Pour le remercier de tout ce qu’il fait pour reconstruire le pays miné par l’autre imposteur musulman, espérons que D.Trump sera réélu.
Oui-oui-oui, qu’il soit réélu. Peut-être les Européens vont-ils commencer à réfléchir et faire des comparaisons. J’ai bien dit « peut-être ».
la vision stratégique est présentement paralisé par les démocrates car ils ont bloquer les finances ( salaire ) de 850 000 employés de l’état et de 1.5 million de militaire bref Trump avait promis de sortir tout les illégaux ( dreamers ) pour ne garder uniquement ceux qui avait suivi le bon proccessus d’entré au pays pour ne pas ressembler a l’Europe et les démocrates ont un malin plaisir a prendre en ôtage toute la population
Magnifique analyse…
À faire lire et relire à tous nos proches cet éditorial qui éclaire un monde à première vue incompréhensible car on nous enfume de partout.
Merci pour cet article de qualité. Il offre une vision macro éclairante et témoigne de la cohérence de la politique de Trump.
Un véritable article de référence à conserver.
Voilà la meilleure manière de célébrer la première année de présidence Trump : un bilan exhaustif, respectueux de la réalité et visionnaire. Merci Hélios d’Alexandrie.
Après avoir entendu hier les bilans essentiellement mensongers et désespérants de médiocrité des média occidentaux on ne peut que se réjouir d’avoir lu celui-ci.
Que Dieu tout puissant veille sur Donald Trump.
Mille Bravos pour analyse claire simple, complète .
Je vous FÉLICITE
Ce serait souhaitable de le présenter dans nos Universités.
Merci Merci
Un grand merci pour cette analyse, longue, complète et ô combien intéressante.
Je m’empresse de l’archiver.
Hier, j’ai regardé C dans l’air sur France 5, consacré au un an de présidence de Donald TRUMP. Comme toujours avec les médias français, ce n’était que du dénie. Heureusement, il y avait une journaliste du Figaro, Laure Mondeville, qui contrecarrait autant qu’il lui était possible, les affirmations partisannes des autres invités.
A noter qu’elle était seule contre tous, y compris Bruce Toussaint (qui aurait dû être neutre).
Analyse parfaite et à promouvoir à tous prix… Une arme on ne peux plus efficace et imparable pour mettre KO tous ceux que nous croisons dans les diners en ville ou ailleurs (y compris la famille..) et qui nous bannanent à longueur de temps les » clowneries debiles d’un Trump malade et dangereux » Enfin des arguments en acier à faire valoir à nos contacts pro’ et politiques (s’il en est…) histoire de leur mettre le nez une bonne fois pour toutes dans leur irresponsable entêtement à ne pas vouloir voire la réalité… Cette analyse est à plaquarder sur nos murs, sur nos écrans, dans nos tweets et messages, forums préférés et autres medias habituels pour tuer cette saloperie d’ideologie qu’est le mondialisme et ce liberalisme specieux qui nous anesthésie depuis trop longtemps… « Allez et marchez de par le monde pour delivrer la verité et la parole libérée » ça a très bien marché il y a un peu plus de 2000 ans…Alors n’hesitons pas à pomper la méthode….
Qui peut me dire qu’elle substance hussein à pû faire avaler à la Nation Américaine, pour lui avoir donner Mandat , à deux reprises,
@ Namanohe
A mon avis, le deuxième mandat n’a été obtenu que grâce à une fraude électorale massive.
Merci Monsieur Helios pour votre analyse qui on ne plus pertinente.
Il serait également bon que certains Gouvernants de l’UE
( Ayants des grosses têtes ) s’en imprègne , avant qu’il ne soit trop tard, car actuellement, certains marchent sur la tête, et d’autres font l’Autruche.
Il faut espérer pour le bien de l’humanité qui s’effondre.
Le meilleur réquisitoire contre un effet de mode, un effet de manche , pour tous les bobos su monde occidental, et pendant ce temps, l’Occident s’est affaibli?enfin la vérité ressort , mais à quel prix! L’Occident a été sciemment affaibli et prendra des anéees à s’en remettre.
Alors que l’espoir suscité par l’élection d’Obama semblait amorcer une nouvelle ère, l’affaiblissement de l’Occisent , si bien décrit dans cet article, confirme et les préjugés et l’incompétence du régime précédent , et l’Occident en sort afaibli. Veci expliquant cela, la grande masse des électeurs conspue et méprise à raison la haine et les atermoiements des bobos nantis .
Le meilleur réquisitoire contre un effet de mode, un effet de manche , pour tous les bobos du monde occidental, et pendant ce temps, l’Occident s’est affaibli?enfin la vérité ressort , mais à quel prix! L’Occident a été sciemment affaibli et prendra des annéees à s’en remettre.
Alors que l’espoir suscité par l’élection d’Obama semblait amorcer une nouvelle ère, l’affaiblissement de l’Occisent , si bien décrit dans cet article, confirme et les préjugés et l’incompétence du régime précédent , et l’Occident en sort afaibli. Ceci expliquant cela, la grande masse des électeurs conspue et méprise à raison la haine et les atermoiements des bobos nantis .
Merci Hélios !
et bonne année 2018.
Merci Ayin pour vos souhaits. Bonne et Heureuse année à vous également.
Excellent article. Remarquable analyse.
Merci M. Millière, venant de vous c’est tout un honneur. Je profite de l’occasion pour rappeler aux lecteurs que vous avez été l’un des rares et sans doute le premier à prédire l’élection de Donald Trump. Vous avez également prédit la révolution qui se déroule à présent sous sa direction. Souhaitons-lui et à son équipe de réussir.
Merci Hélios pour ce texte magistral.
J’aurais aimé que vous en disiez un peu plus sur les relations Moscou/Téhéran qui posent problème . La visite du roi Salman à Moscou en octobre dernier fait entrevoir un rapprochement Moscou/Riyad, mais Poutine demeure dans une position délicate concernant les Iraniens.
@ Magali Marc,
Merci pour votre commentaire élogieux. Malgré la longueur de l’article il y a des points que je n’ai fait qu’effleurer et d’autres que j’ai passé sous silence comme celui que vous signalez.
Poutine et les mollahs poursuivaient le même objectif soit la sauvegarde du régime Assad en Syrie, ils se sont donc alliés dans ce but précis et ils y ont réussi. Mais sans être nécessairement divergents leurs intérêts en Syrie ne sont plus les mêmes. Poutine est surtout intéressé à conserver ses bases aériennes et navales sur la côte syrienne, et les mollahs veulent que la Syrie leur serve de tremplin pour attaquer Israël. Les objectifs sont différents mais pas incompatibles, cependant Poutine évite soigneusement de se laisser entraîner dans une confrontation avec Israël, d’ailleurs il ferme les yeux à chaque fois qu’Israël attaque préventivement les installations militaires iraniennes.
L’aviation russe basée en Syrie aide les forces irano-libanaises à conquérir les places fortes tenues par les factions djihadistes. En contrepartie les forces iraniennes assurent les arrières des russes. Mais il s’agit là d’un arrangement temporaire parce que la guerre civile en Syrie semble tirer à sa fin.
Il n’est pas garanti que dans l’après guerre, les russes et les iraniens seront heureux de cohabiter, en fait leurs intérêts ne seront pas nécessairement convergents: les iraniens voudront absolument garder Assad au pouvoir, tandis que les russes pourraient le laisser tomber lors des négociations sur un règlement globale de la crise syrienne.
Poutine n’éprouve pas de sympathie particulière pour les mollahs et la réciproque est vraie, mais ils s’utilisent mutuellement pour avancer leurs intérêts. Il faut dire que pour le moment Poutine n’a pas peur de l’Iran chiite, les mollahs ne cherchent pas à exporter leur idéologie en Russie pour la déstabiliser et étendre leur influence. Dans ses négociations avec Trump et le camp sunnite représenté par l’Arabie Saoudite, Poutine garde dans sa manche la carte iranienne, il ne la laissera pas tomber sans contrepartie intéressante, par exemple il pourrait en échange faire reconnaître son annexion de la Crimée.
Poutine se méfie des saoudiens et des qataris, c’est que leur argent a servi à fanatiser les musulmans de Russie et à financer le terrorisme. Toute entente avec eux devra nécessairement inclure une clause leur interdisant de financer les mosquées russes.
Merci Hélios de ces éclaircissements! le triangle Trump/Poutine/ Téhéran reste à surveiller!
« L’Histoire de l’humanité ne connaît pas d’exemple similaire où des « empires » bien établis et surpuissants, tels que les États-Unis et l’Europe occidentale, aient contribué à susciter un rival de puissance égale à la leur. »
Je me permets de reformuler — c’est la première fois dans l’histoire (à ma connaissances du moins) où des pays en développent d’autres qui leurs sont concurrents. La Chine n’est pas le seul pays et l’industrie n’est pas le seul domaine.
Aujourd’hui il y a en France plus d’algériens qu’il n’y en avait en Algérie avant 1950 : il y en a probablement une demi-douzaine de millions en France aujourd’hui contre 9 millions en Algérie en 1950. Des chiffres de l’ONU ou l’UE estiment qu’il y a 30 millions d’africains qui n’attendent que de venir en Europe alors qu’il y a un siècle il n’y avait pas plus de 100 millions d’africains dans toute l’Afrique.
En d’autres termes, si nous ne leur avions pas apporté l’électricité, l’eau courante, les médicaments, etc… — bref, tout ce qui permet l’essor démographique, alors nous ne connaitrions pas le problème d’immigration (je ne parle même pas de masse) puisque leurs démographies seraient bien trop faible pour cela.
Mais puisque depuis la Révolution Industrielle le quantitativisme est de mise et sous-tend l’ensemble des économies — et par ensemble il faut entendre libéralisme et communisme —, « nous » avons nourri notre ennemi pour lui vendre nos babioles… Et à la place de dominant « nous » avons troqué celle de (bientôt) dominé.
@ Calchas :
Excellent commentaire. Le quantitativisme est l’un des résultats les plus vicieux du « colonialisme ».
Je tiens à exprimer ma gratitude à tous les lecteurs qui ont apprécié cette analyse. Je suis de plus en plus convaincu que nous nous trouvons en ce moment à un tournant de l’Histoire, nous avons par conséquent la responsabilité d’en témoigner non comme spectateurs passifs, mais comme citoyens avisés et soucieux de transmettre cet éclairage à tous ceux qui cherchent à comprendre le sens des événements. L’information c’est le pouvoir et c’est sans doute à cause de cela que les médias font tout pour nous désinformer.
Hélios d’Alexandrie,
Quand vous parlez de la France vous incluez la Corse , qui n’est pas Française c’est un pays d’hommes des vrais ils parlent le Corse une langue comme l’Anglais l’Espagnol ou autre , mais cette ile ne se reconnaît pas comme Français et demandent leur indépendance ils ont bien raison il faut se séparer des Euro pédales
@ Mr-XX121
Mais oui, c’est ça, la Corse n’est pas française parce qu’elle a sa propre langue (sauf dans tous les endroits où domine les dialectes ligure ou autres), la Bretagne, la Provence et le Pays Basque non plus puisqu’ils ont eux aussi leurs propres langues, et puis l’Alsace, bien qu’elle n’ait qu’un dialecte, et la Catalogne n’est pas espagnole, c’est bien connu. Pourquoi s’arrêter là d’ailleurs, et ne pas revenir au morcellement de l’Europe de l’Ouest de l’an mille sous lequel elle s’est effondrée?
J’aimerais voir comment se débrouilleraient ces provinces revendicatrices si elles devenaient vraiment indépendantes, c’est-à-dire seules responsables de leur économie et de leur défense. Quelle aubaine pour les prédateurs, les pillards du type musulman par exemple, qui d’ailleurs poussent à la roue en Catalogne et pour les puissances de l’Est, toujours désireuses de placer leurs pions en Méditerranée ou ailleurs !
On dirait que vous n’avez pas plus de notions d’Histoire que de bon sens. Que croyez-vous qui soit arrivé à la Belgique nouvellement indépendante en 1914 et 1940, par exemple, bien qu’elle ait été déclarée pays neutre étant donné que sa taille ne lui permettrait pas d’assurer seule sa défense?
Il y aurait toutefois une condition préalable à toute discussion concernant l’indépendance de la Corse : qu’elle obtienne de l’Italie (puisque Gênes en fait désormais partie) le remboursement à la France les deux millions de livres déboursées pour l’acquisition de l’ île, convertis en euros et grossis des intérêts depuis 1768.
Merci Helios d’Alexandrie pour votre remarquable analyse qui se lit comme un roman!
Excellente analyse , oh , combien juste et précise, mais Trump n’a pas seulement
Contribue à ces transformations, par sa vision stratégique sur le monde en général , mais aussi sur le problème israelo-arabe en particulier !
Israël, peut remercier cet homme , pour ses vues sur ce problème au moyent-orient , et beaucoup de choses ont changé et vont encore changé, grâce à cet homme et grâce à l’ Eternel notre Dieu …..
Merci , Helios , et surtout merci , monsieur le PRESIDENT .
Bravo Helios ! Superbe article, une petite lumiére dans la nuit , encore merci , on se sent moins seul .
Synthèse très intéressante de l’action de Donald Trump, des enjeux, des moyens, merci.
Cela dit, permettez-moi d’avoir un petit doute quand vous écrivez : « L’exemple d’une Amérique prospère, jouissant du plein emploi, libérée de l’immigration illégale et du carcan des organismes supranationaux, a de quoi faire réfléchir les Européens qui souffrent et qui assistent impuissants à l’invasion programmée de leur territoire et à la mutilation de leur paysage socioculturel. »
En effet, rien de ce que nous voyons et entendons, en France, depuis l’élection de Trump, de la part des médias censés nous informer de la situation, ne nous permet – sauf évidemment à s’informer auprès des rares médias encore honnêtes, dont Dreuz – de constater que l’Amérique redevient prospère, sûre et optimiste.
Au contraire, à entendre et lire les médias, Trump est un fou dangereux qui doit absolument être destitué rapidement si le monde, mais aussi les Américains, veulent éviter la catastrophe.
Et la plupart des gens croient les médias menteurs ! – la déchéance intellectuelle, morale et spirituelle ayant atteint chez beaucoup le point de non-retour, à l’évidence –
Donc ce n’est hélas pas demain la veille que les Français, ou les Européens de l’ouest, éliront à leur tête un président partageant les vues de Donald Trump.
@ Jacques Ady,
Merci pour votre commentaire. Vous avez tout à fait raison en ce qui concerne le court terme, les gens qui prêtent une oreille plus ou moins distraite aux médias continueront de les croire; mais arrivera un moment où, malgré leur crédulité ou leur manque de curiosité, la réalité s’imposera à eux. Peu importe s’ils sont convaincus que Trump est un idiot ou un fou dangereux, la prospérité et la montée en puissance de l’Amérique leur sautera aux yeux un jour ou l’autre.
L’antiaméricanisme est bien ancré dans les mentalités mais cela n’empêche pas les gens de s’américaniser doucement. Tout en dénigrant Trump les français, les anglais, les italiens etc. se mettront à espérer que des personnalités politiques fortes et patriotiques émergent et prennent le pouvoir.
En Europe les attaques vicieuses et répétées des médias contre Trump n’ont qu’un seul but: empêcher les gens d’espérer.
Puissiez-vous avoir raison, Hélios.
Le Monde Watch are keeping up on the current wave, tidal wave is more like it, of anti-American rhetoric in advance of the June 6 commemoration. No, it’s not just anti-Trump commentary as some hypocritical French prefer to point out, it’s hate speech plain and simple.