Révérend Samuel Boateng, pasteur baptiste ghanéen. Père Habtom Hadish, prêtre orthodoxe copte érythréen, Pasteur Jean-Jacques Buard, Eglise protestante de Genève, Abbé Arbez et Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève, Fribourg, Neuchâtel
Contrairement à ce que l’on entend de part et d’autre, l’œcuménisme a un sens bien précis, il concerne spécifiquement les relations entre les chrétiens : catholiques, orthodoxes et protestants.
On ne parlera donc pas d’œcuménisme avec les musulmans, avec les bouddhistes thibétains, avec les nouveaux mouvements religieux, car ce sont des réalités non bibliques.
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En revanche, il y a une véritable dimension œcuménique avec les juifs, puisque le christianisme procède du judaïsme et se fonde sur l’alliance avec Israël. Ainsi au Vatican, c’est le même dicastère pour les liens entre chrétiens et les relations avec les juifs, tandis que les religions non bibliques se regroupent dans une structure différente appelée dialogue interreligieux.
A Genève, il existe un groupe de dialogue œcuménique où se retrouvent protestants, catholiques et juifs. Il existe aussi une plate-forme de rencontres interreligieuses où se réunissent chrétiens, juifs, musulmans, hindouistes, bouddhistes, et autres formations religieuses.
Lorsqu’on parle œcuménisme à Genève, il s’agit habituellement des relations entre protestants et catholiques qui ont beaucoup évolué au cours de l’histoire. Mais aujourd’hui, la présence orthodoxe apporte une note intéressante dans les échanges interchrétiens. En effet, si catholiques et protestants partagent grosso-modo la même culture mais divergent sur des questions théologiques et éthiques, catholiques et orthodoxes partagent la même foi, les mêmes sacrements, mais sont souvent distants au plan de la culture.
La difficulté quand on parle œcuménisme, c’est que l’on raisonne souvent à partir de critères d’Eglise marqués par le passé lointain, et inévitablement, ce qui est important aux yeux des premiers peut en toute bonne foi apparaître accessoire à ceux des seconds. Si nous sommes unanimes pour travailler à des relations cordiales entre ministres et entre communautés – et ces collaborations sont nombreuses et appréciées, nous savons qu’il y a encore du chemin à faire pour parvenir à une unité visible.
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Faisons donc entre chrétiens de diverses confessions tout ce qu’il est possible de réaliser ensemble, tout ce qui valorise notre riche patrimoine spirituel commun, puisque notre ressourcement réside dans la même Parole de Dieu : célébrations en commun, kermesses, actions caritatives, campagnes bibliques, engagements pour des causes humanitaires, etc.
Mais l’oecuménisme vrai en profondeur reste toujours aussi exigeant, et il nous faut bien admettre que la communion plénière entre chrétiens n’adviendra que le jour où Dieu lui-même la réalisera à partir de nos initiatives constructives et de nos sincères conversions réciproques.
Dans le monde complexe et tourmenté qui est le nôtre, ne perdons pas une occasion d’avancer ensemble sur ce chemin d’espérance. Beaucoup d’hommes et de femmes sont en recherche de spiritualité pour éclairer leur vie.
Prions pour que l’Unité entre chrétiens se réalise : notre monde tourmenté a urgemment besoin d’un témoignage judéo-chrétien exprimé « d’une seule voix ».
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, pour Dreuz.info.
oecuménisme entre religieux de bonne foi, mais avec les musulmans qui ne veulent plus d’autre religion que l’islam (lisez le coran) en appelant au meurtre des juifs, chrétiens et renégats, le seul fait d’y penser est suicidaire
Abbé Alain Arbez, merci d’oeuvrer pour l’entente et la réconciliation des peuples de la Bible.
Il serait grand temps que l’ensemble des Chrétiens se rende compte qu’il n’a qu’un seul ennemi.
Texte court, mais précis, complet et réaliste. Merci Monsieur l’Abbé ARBEZ.
J’écris ces quelques lignes juste après votre homélie, la cérémonie en direct n’étant pas encore finie (prière universelle).
Votre homélie était intéressante. Elle a eu aussi le mérite d’être relativement courte, à l’encontre de très nombreuses longues homélies où les gens décrochent complètement et où le prêtre continue de parler que pour lui-même.
Mais, je reste un peu sur ma faim. Certes, dans ce contexte, je comprends parfaitement que vous deviez « contenir » vos paroles. Seulement, une homélie sur l’œcuménisme lors d’une célébration œcuménique, c’est rare.
Le moment n’était-il pas opportun pour être plus précis concernant l’œcuménisme, plus réaliste sur l’œcuménisme ?
Votre (intéressante) homélie a était bien conforme à toutes celles que l’on entend depuis des siècles dans toutes les paroisses du Monde à savoir une répétition avec d’autres mots de l’Evangile du jour intégrante une ou deux petites références très furtives dans notre « vie de tous les jours ».
Je me faisais une joie de cette homélie.
Assez « décu ».
Dommage……..
Lorsque l’on « fait » de l’œcuménisme, on est obligé de mettre de l’eau dans son vin, c’est-à-dire d’occulter le fond de sa pensée. C’est faire le jeu, au plan religieux, des efforts poursuivis par les mondialistes en vue d’un syncrétisme religieux visant à réaliser une uniformité plutôt qu’une unité. Lorsque ce plan sera achevé, cette puissance économique, politique et religieuse d’une pensée unique s’opposera et persécutera l’Eglise de Jésus-Christ, à la fois visible et invisible et qui n’est pas divisée. (voir Apocalypse 13). De mon point de vue, l’oecumenisme représente des mouvements qui, en marge de l’Eglise de Christ, prétendent s’y substituer. Et ce mouvement exerce une profonde influence politique au sein de nombreuses institutions, telles, par exemple celles de l’Union Européenne. Je préfère de loin le débat d’idées entre chrétiens de diverses obédiences quitte à ce que cela chauffe un peu en vue d’une unité mais dans le respect de la diversité. Plutôt que la recherche à n’importe quel prix d’une pensée unique formatée, à laquelle chacun sera prié de se soumettre ou disparaître.
Re-salut mon ami gigobleu,
Tu confonds œcuménisme avec dialogue interreligieux. Monsieur l’Abbé ARBEZ explique très bien dans son article la différence.
Tout ce que tu dis est totalement vrai pour le dialogue interreligieux. Pas pour l’œcuménisme.
Moi, je dis OUI à l’œcuménisme* et NON au dialogue interreligieux (pour les mêmes raisons que tu évoques). Comment peut-on croire qu’il puisse exister la moindre possibilité d’embryon avec les religions non bibliques ? C’est être totalement naïf ou idiot.
Et je ne parle pas de l’islam dont le seul et unique but est la destruction totale de la chrétienté lesquels ont comme meilleur allié l’anti pape actuel élu, non pas par le Conclave des Evêques, mais par l’auto-Conclave du Diable..
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* lequel œcuménisme, comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, n’existe toujours pas après 10 siècles et qui n’existera toujours pas, c’est une évidence, dans les 10 siècles à venir.
Cher oryx, détrompe-toi, je fais parfaitement la différence entre œcuménisme et dialogue inter-religieux. Mais je soutiens mordicus qu’il n’existe qu’une seule Eglise de Christ qui forme le corps de Christ dont il est la tête et que celle-ci n’est PAS divisée. L’œcuménisme laisse supposer, à tort, que l’Eglise serait divisée. Ou, pour être plus pratique, il existe des chrétiens engagés au travers de diverses confessions. Ces chrétiens ne sont pas divisés et forment, ensemble, le corps de Christ. Donc, je suis plutôt défavorable à l’œcuménisme inutile et plutôt favorable au dialogue inter-religieux. Et dialogue inter-religieux voulant dire que l’on se parle au lieu de s’entre-tuer.
Tu es fier d’exhiber cette photo ? Qu’ils sont laids tout ces religieux avec leurs parures dans les beaux bâtiments pour flatter leur égo.
27″ Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui au dehors paraissent beaux, mais au dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture.
28 Ainsi vous, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais au dedans vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité.
29 » Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, qui bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les monuments des justes,
30 et qui dites : Si nous avions vécu aux jours de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.
31 Ainsi vous rendez contre vous-mêmes ce témoignage, que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes.
32 Comblez donc la mesure de vos pères !
33 Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous d’être condamnés à la géhenne ?
34 C’est pourquoi voici que je vous envoie des prophètes, des sages et des docteurs. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les poursuivrez de ville en ville :
35 afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang du juste Abel jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel.
36 En vérité, je vous le dis, tout cela viendra sur cette génération.
37 » Jérusalem, Jérusalem, qui tue les prophètes et lapides ceux qui lui sont envoyés ! Que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu !
38 Voici que votre maison vous est laissée solitaire.
39 Car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : » Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! «
qu’ils sont BEAUX les pieds de ceux qui annoncent la bonne nouvelle!
Comme vous pouvez le constater, monsieur l’Abbé, ce n’est pas gagné!
« Mt 23 37 Que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu« … chacun étant persuadé de mieux faire la volonté de Dieu… qui « se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes« .
Pourtant, ce ne sont pas les appels de Jésus qui manquent pour quitter cette Babel spirituelle :
« Mt 5 22 Eh bien, moi je vous déclare : tout homme qui se met en colère contre son frère mérite de comparaître devant le juge ; celui qui dit à son frère : «Imbécile !» mérite d’être jugé par le Conseil supérieur ; celui qui lui dit : «Idiot !» mérite d’être jeté dans le feu de l’enfer. 5 23 Si donc tu viens à l’autel présenter ton offrande à Dieu et que là tu te souviennes que ton frère a une raison de t’en vouloir, 5 24 laisse là ton offrande, devant l’autel, et va d’abord faire la paix avec ton frère ; puis reviens et présente ton offrande à Dieu.
Mt 7 3 Pourquoi regardes-tu le brin de paille qui est dans l’œil de ton frère, alors que tu ne remarques pas la poutre qui est dans ton œil ?« .
Le sacrement de Réconciliation est vital à l’âme humaine, d’abord pour elle même puis pour être parmi les frères et sœurs unis dans la volonté de Dieu.
Bon dimanche à tous.