Publié par Christian Larnet le 14 janvier 2018

Kay Wilson, une citoyenne britannique vivant en Israël, et Kristine Luken, une Américaine, marchaient à pied à l’ouest de Jérusalem quand elles ont été attaquées par deux membres d’une cellule terroriste de l’Autorité palestinienne.

Luken a été assassinée dans l’attaque du 18 décembre 2010, et Wilson a subi de graves blessures, ayant été poignardé 13 fois, mais elle a survécu.

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Maintenant, Wilson demande au Parlement britannique d’enquêter pour savoir si les fonds que le Royaume-Uni fournit à l’Autorité palestinienne sont utilisés pour promouvoir le terrorisme et soutenir les terroristes emprisonnés, rapporte le site israélien Arutz Sheva.

La réponse semble être oui, puisque l’Autorité palestinienne (AP) dépense des centaines de millions de dollars chaque année en allocations et autres avantages pour les terroristes emprisonnés et leurs familles.

Le ministère israélien de la Défense a indiqué qu’en 2017, l’AP a dépensé au total 358 millions de dollars, soit environ 7 % de son budget annuel, en indemnités aux terroristes.

Pendant ce temps, les États-Unis versent environ 600 millions de dollars par an à l’AP, soit plus de 5,2 milliards de dollars depuis 1994.

En se rappelant l’attaque près de Beit Shemesh, Wilson a déclaré qu’elle “a réussi à se relever – malgré 13 perforations dans les poumons et le diaphragme, plus de 30 fractures, un sternum écrasé, et une épaule disloquée.

“J’ai réussi à marcher sur un kilomètre, bâillonnée et pieds nus dans la forêt “, dit-elle.

“C’était sans aucun doute la plus longue marche de ma vie – et c’était une marche solitaire, solitaire parce que je pensais que j’allais mourir.”

L’année dernière, le président (qui n’est plus président depuis de nombreuses années) de l’AP Mahmoud Abbas a défendu son droit aux paiements aux terroristes et à leurs familles, et a refusé la demande des Américains d’y mettre fin. Il a probablement eu raison, puisque les gouvernements occidentaux continuent de fermer les yeux sur ce mode d’incitation financier à commettre des attentats.

“Même si je dois quitter mon poste, je ne transigerai pas sur le salaire d’un martyr ou d’un prisonnier, car je suis le président de tout le peuple palestinien, y compris les prisonniers, les martyrs, les blessés, les expulsés et les déracinés “, a dit Abbas.

“Si l’Autorité palestinienne donne de l’argent à des terroristes, et que le Royaume-Uni donne de l’argent à l’Autorité palestinienne, alors le Royaume-Uni finance les jihadistes qui ont tenté d’assassiner Kay Wilson “, écrit le spécialiste de l’islam Robert Spencer.

Kay Wilson a déclaré, dans une lettre adressée au député britannique Stephen Twigg du parti travailliste de gauche, qu’elle avait les preuves que les deux terroristes responsables de l’attentat ont reçu plus de 12 000 $ chacun de l’AP.

Twigg est président de la commission du développement international du Parlement.

L’AP, a souligné Wilson dans sa lettre, était également bénéficiaire du Department of International Development de la Grande-Bretagne, qui fournit une partie des 700 millions de dollars que l’AP reçoit chaque année en aide étrangère.

Wilson a soutenu que dans le passé, le ministère du Développement international “a suspendu les programmes d’aide lorsqu’il est apparu que l’argent des contribuables était mal dépensé ou qu’il découvrait des comportements inacceptables, et le comité a aussi agi promptement pour enquêter lorsqu’il a mis en lumière un abus de fonds ou une faute professionnelle.”

“Cependant, malgré le fait que votre commission possède des pouvoirs étendus pour examiner le travail du DFID, vous avez choisi d’ignorer le financement et l’incitation au terrorisme de l’Autorité palestinienne “, a-t-elle dit.

Kay Wilson ajoute qu’il existe maintenant “des preuves solides que les ministres ont induit le Parlement en erreur sur la manière dont l’argent des contribuables est distribué et qu’il y a des preuves incontestables que l’Autorité palestinienne abuse des fonds d’aide, glorifie la terreur et empêche les fonds de développement si nécessaires d’atteindre ceux qui en ont le plus besoin”.

Arutz Sheva a indiqué que Twigg a confirmé avoir reçu la lettre de Wilson et qu’il s’est engagé à “prendre son contenu très au sérieux”.

Toutefois, un porte-parole du ministère du Développement international a nié les affirmations de Wilson, les qualifiant de trompeuses, a rapporté le quotidien Daily Express de Londres.

“Aucune aide britannique n’est utilisée pour payer les prisonniers palestiniens ou leurs familles”, a déclaré le porte-parole. Mais tout tend à prouver le contraire.

En avril 2016, une enquête menée par Palestinian Media Watch a révélé que des documents du ministère des Finances de l’Autorité palestinienne montraient que l’AP continuait secrètement à verser des “salaires” à des terroristes condamnés, malgré la promesse faite en 2014 d’y mettre fin.

Les documents montrent un transfert d’argent de l’AP au Fonds national palestinien, l’organisme qui finance l’Organisation de libération de la Palestine, à hauteur du montant nécessaire pour payer les salaires.

Sans oublier le refus public d’Abbas de ne plus payer les familles des terroristes.

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La même question pourrait être posée par les victimes franco-israéliennes des terroristes arabes palestiniens. Elle ne le sera pas car les victimes savent quelle réponse méprisante et mensongère ils recevront.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

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