Publié par Gaia - Dreuz le 11 février 2018

Des journalistes d’un hebdomadaire ont recueilli les confidences d’une femme qui dit avoir été abusée par le ministre de l’Écologie en 1997. Lui dément.

Vingt ans après les faits, Marie*, sous couvert d’anonymat, a décidé de parler à l’hebdomadaire Ebdo. Aujourd’hui âgée de 40 ans, la mère de famille, qui tient à ce qu’on ne révèle pas son identité, explique avoir été abusée par Nicolas Hulot, dans sa villa en Corse, à l’été 1997. À l’époque, elle n’a que 20 ans et débute sa vie professionnelle. Nicolas Hulot, lui, est le très populaire présentateur de l’émission Ushuaïa et sa fondation vient d’être reconnue d’utilité publique.

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Le journal ne dit rien sur les faits en eux-mêmes : « Ma fille n’a jamais utilisé le mot “viol” devant moi, glisse à Ebdo le père de la jeune femme. Elle a toujours préféré parler d’acte sous contrainte. » On apprend juste qu’ils se sont produits « chez lui » et qu’elle n’a pas porté plainte immédiatement. Marie vient d’une famille très connue en France : « Notre nom de famille aurait encore tout amplifié », se souvient son père. Marie ne parvient pas à contenir sa colère, quitte son milieu professionnel, part faire un tour du monde.
« Tout était prescrit »

En 2008, dix ans après les faits, alors que la prescription de l’affaire est acquise, elle décide de se rendre dans une petite gendarmerie pour dénoncer ce qu’elle dit avoir vécu : « Je n’ai pas voulu déposer plainte. Mon but n’était pas de le faire juger, mais de le mettre devant sa conscience » explique-t-elle. « Tout était prescrit, elle était certaine que cela ne donnerait pas lieu à un procès, mais au moins les choses étaient dites », abonde son père.

Nicolas Hulot est interrogé à son tour par les gendarmes – à sa demande, précise-t-il – avant que le parquet de Saint-Malo ne classe l’affaire en novembre 2008. L’animateur télé, qui a des ambitions politiques, tente de joindre la famille de Marie, écrit le journal. Sans succès : cette dernière lui oppose un « silence glacial ».

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« Ma fille l’a tenu à bout de fusil »

Pendant les années suivantes, Marie n’oublie pas. « Je crois que ma fille, à sa façon, lui a fait quelques rappels. Un des derniers, je crois deviner, était avant la présidentielle de 2012 », lâche mystérieusement le père. Il précise : « Ma fille l’a tenu à bout de fusil. » Au point de faire renoncer une des personnalités préférées des Français à la course à la présidentielle ?

Contacté par Ebdo, Nicolas Hulot a accepté de répondre brièvement et par écrit aux questions posées. Il évoque des propos « mensongers » et « gravement diffamatoires ». Et affirme qu’à l’époque, « l’enquête avait permis de constater, suite aux auditions de la plaignante et de [lui]-même, l’absence de tout agissement répréhensible ».

Source : Lepoint.fr

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