Publié par Guy Millière le 11 février 2018

 

Je ne reviendrai pas ici sur tous les détails de ce qui agite présentement Washington. J’en ai traité récemment. D’autres articles publiés ici en ont traité aussi, de manière minutieuse. 

Cela peut se résumer elliptiquement: l’administration Obama a mis en place les rouages d’une transformation des États-Unis en un pays de type totalitaire soft à l’européenne, cherchant à ce qu’à l’avenir, il n’y ait plus d’alternance, et que des basculements irréversibles se produisent.

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Elle a pu s’appuyer pour cela sur le long travail de sape enclenché dans les années 1960 et conçu par des léninistes tels que Saul Alinsky, sur la prise en main des universités et du système scolaire, du secteur de la culture et des médias. S’emparer du pouvoir exécutif était la culmination et devait permettre de prendre le contrôle définitif et de tenir tous les pouvoirs, y compris le pouvoir économique par les liens du crony capitalism. L’opération était bien avancée. Hillary Clinton était censée venir la parachever. Tout semblait joué, puis un candidat républicain qui ne voulait pas se plier aux règles de l’establishment, et ne voulait pas occuper la place de perdant occupée avant lui par John McCain et Mitt Romney est venu troubler la fête, Donald Trump.

Il a fallu dès lors le démolir de toutes les façons possibles. Les médias qui avaient abondamment couvert sa campagne en pensant qu’il n’était pas un candidat sérieux ont été mis à contribution et ont commencé à le pilonner. L’administration Obama, le parti démocrate, l’équipe de campagne de Hillary Clinton ont décidé d’entreprendre un travail de démolition et de diffamation sans précédent. Ils ont mis à contribution le Ministère de la Justice, le FBI, et, apparemment, le Département d’État.

Des éléments montrant la corruption et les turpitudes du clan Clinton ayant été mis au jour par des enquêteurs indépendants et par des divulgations intempestives (Wikileaks), le travail de démolition et de diffamation a dû se faire plus intense encore.

Il a été fait appel, par le biais d’une société d’avocats censée servir d’écran (Perkins Coie) à une entreprise spécialisée dans les basses besognes, Fusion GPS qui a elle-même fait appel à Christopher Steele, un ancien espion britannique qui pouvait se procurer des documents de propagande russe et fournir ainsi des éléments utilisables pour salir le trouble fête, et utilisables aussi pour accuser (sans la moindre preuve, bien sûr) des gens de son équipe de campagne d’être des agents russes et pour demander dès lors (sous prétexte de “contre-espionnage”), la mise sur écoute de l’équipe de campagne susdite, savoir ainsi ce qu’elle préparait, et la traquer.

Quand le trouble-fête a été élu, cela a été un moment de consternation et de rage intense pour tout ce monde sordide (ce fut visible sur les visages le soir de l’élection).

L’idée que le trouble-fête puisse agir et défaire ce qui avait été mis en place sous Obama est devenue, pour tout ce monde sordide, un cauchemar. L’idée qu’il puisse mettre au jour les manœuvres criminelles de tout ce monde sordide en a rajouté au cauchemar.

Tout ce monde sordide a décidé qu’il fallait faire tomber le trouble-fête par tous les moyens.

L’idée de l’accuser d’être en “collusion” avec la Russie a surgi aussitôt.

Logiquement, puisque des documents de propagande russe avaient servi à accuser les gens de son équipe de campagne d’être des agents russes et avaient permis d’obtenir la mise sur écoute (mise sur écoute qui a continué lorsque l’équipe de campagne est devenue équipe de transition).

 

Des soupçons sans le moindre fondement ont été jetés contre le trouble-fête devenu Président: Donald Trump. Des rumeurs ont été propagées laissant entendre que le Président Donald Trump était un homme téléguidé par la Russie, un Manchurian candidate, et tous les grands médias, tout le parti démocrate, ont appuyé les rumeurs jusqu’à l’obsession. Les gens nommés par Barack Obama à divers postes au sein du FBI, de la CIA, de la NSA, des services de la justice ont contribué à appuyer les rumeurs.

Des extraits des écoutes effectuées pendant la campagne, puis pendant la phase de transition, ont été illégalement diffusés dans la presse aux fins de déstabiliser et d’éliminer des membres de la future administration Trump: le Général Michael Flynn a été particulièrement visé, puis Jeff Sessions, futur ministre de la Justice. Toute personne de l’entourage du Président Donald Trump soupçonnée d’avoir croisé un Russe dans un couloir fut traitée comme une personne criminelle.

Dès le 21 janvier, les démocrates au Congrès ont commencé à dire que le Président Donald Trump était non seulement un homme téléguidé, mais un criminel relevant de l’impeachment, et ont pratiqué une obstruction systématique. Des psychiatres démocrates ont commencé à dire que le Président Donald Trump devait être interné dans un asile.

Le directeur du FBI sous Obama, James Comey, a transmis illégalement aux médias par l’intermédiaire d’un ami professeur à Columbia des notes confidentielles très tendancieuses et biaisées destinées à diffamer le Président Donald Trump.

Jeff Sessions s’étant placé en retrait suite aux manœuvres de déstabilisation dont il avait été victime, le ministre adjoint de la Justice, Rod Rosenstein (un homme qui s’est révélé plus tard être un complice de la mise sur écoute) a profité de l’opportunité, et utilisé les notes illégalement transmises aux médias par Jim Comey pour décider de nommer un procureur spécial.

Il a nommé Robert Mueller, un ami proche de Jim Comey, et lui a donné un mandat illimité. Robert Mueller a recruté une vingtaine d’avocats proches de Hillary Clinton aux fins d’enquêter sur la “collusion”, le but réel étant d’obtenir l’impeachment du Président Donald Trump sous n’importe quel prétexte.

Robert Mueller n’a pas trouvé de collusion parce qu’il n’y a pas de collusion, et n’a pour le moment pas inventé de preuves (cela peut venir). Il a mis en examen Paul Manafort, ancien directeur de campagne de Donald Trump, pour des actes supposés de fraude fiscale concernant des activités menées il y a plus de dix ans, à une époque où Paul Manafort ne connaissait pas Donald Trump. Il a aussi mis en examen le Général Flynn pour “mensonge”: le Général Flynn interrogé plusieurs fois aurait, semble-t-il, donné une date ou une heure différente lors d’interrogatoires concernant un rendez-vous sans la moindre relation avec le dossier, ce qui est absolument mineur. L’objectif de Robert Mueller a été d’exercer des pressions sur Paul Manafort et le Général Flynn, et d’obtenir qu’ils disent quelque chose de salissant contre le Président Donald Trump en échange de leur propre disculpation: ils n’ont pas cédé.

Robert Mueller voudrait “interroger” le Président Donald Trump en espérant (faute d’avoir fait céder Paul Manafort et le Général Flynn) le piéger comme il a piégé le Général Flynn: les avocats du Président Donald Trump lui déconseillent d’accepter, à juste titre, car il suffirait qu’à quelques jours d’intervalle il parle d’un rendez-vous à huit heure et quart, puis dise une autre fois neuf heures et quart pour qu’il soit accusé de mensonge et d’obstruction à la justice par Robert Mueller.

L’enquête de Robert Mueller n’a aucun fondement autre que ce qui a été “produit” par Christopher Steele. Elle n’a aucune raison d’exister qui soit autre que la volonté de détruire le Président Donald Trump.

Les lois américaines prévoient qu’un procureur spécial doit être nommé pour enquêter sur un crime avéré et établi. Là, il n’y a aucun crime. Ce n’est donc pas une enquête sur un crime, mais une enquête à la recherche d’un crime à inventer. C’est là un viol absolu de la présomption d’innocence et des principes juridiques sur lesquels les États-Unis sont fondés.

La commission d’enquête dirigée par Devin Nunes (président de la Commission de la Chambre des Représentants sur le Renseignement) a fait un travail scrupuleux et précis, malgré les tentatives d’obstruction du FBI et du parti démocrate. Ses conclusions sont solides et fondées.

Elles montrent :

1. tous les rouages qui ont conduit à faire fabriquer un dossier par Christopher Steele et liant la campagne de Hillary Clinton, le parti démocrate, les dirigeants du FBI sous Obama (Jim Comey, Andrew McCabe), des enquêteurs du FBI et des membres du Ministère de la Justice sous Obama à la fabrication du dossier, puis à son utilisation pour obtenir frauduleusement des mises sur écoute et lancer des accusations d’espionnage sans fondements (je n’ai pas cité ici Carter Page qui n’est accusé de rien, a juste été sali par Christopher Steele et a vu son nom utilisé abusivement pour la demande d’écoutes téléphoniques, et George Papadopoulos, qui n’a aucun rôle dans quoi que ce soit, mais s’est fait piéger comme le Général Flynn, pour “mensonge”),

2. les liens entre ces rouages et des médias qui se sont conduits de manière complice,

3. la présence au sein de l’administration Trump de gens qui ne sont pas au-dessus de tout soupçon, particulièrement Rod Rosenstein.

Ces conclusions révèlent tout ce qui a été fait pour que Donald Trump ne soit pas élu (et tout ce qui a été fait pour que Donald Trump ne soit pas élu est criminel). Elles révèlent aussi ce sur quoi reposent les tentatives forcenées pour déstabiliser et destituer le Président Donald Trump depuis janvier (et les tentatives forcenées pour déstabiliser et destituer le Président Donald Trump depuis janvier sont criminelles).

Elles révèlent l’extrême gravité des dévoiements des institutions américaines par des gens sans scrupules dont la liste devrait être dressée, et serait longue.

Elles révèlent que:

  1. Le FBI sous Obama a été, pour partie transformé en police politique façon KGB par ses dirigeants de l’époque,
  2. que le Ministère de la Justice sous Obama s’est placé au service d’une justice politique de type soviétique,
  3. que des faux documents ont été utilisés par les dirigeants du FBI et le Ministère de la Justice sous Obama pour dévoyer la justice,
  4. que l’administration Obama finissante à son plus haut niveau a été complice de tout cela,
  5. que le Département d’État sous Obama a été utilisé pour contribuer au dévoiement de la justice,
  6. que les grands médias se sont placés au service de tout ce que je viens d’énumérer et sont donc allés bien au-delà de leur transformation en appareils de propagande au service d’un parti censé devenir parti unique,
  7. que le parti démocrate est devenu un parti léniniste à finalités totalitaires.

Parler d’extrême gravité est une litote.

Parler de dévoiements des institutions américaines est presque trop faible.

Barack Obama a voulu abolir de manière feutrée les institutions américaines et confier la finition du travail à Hillary Clinton.

Donald Trump fait face aux agents de cette tentative d’abolition des institutions américaines et à une tentative de coup d’État.

C’est la survie des institutions américaines qui est en jeu.

C’est quelque chose qui est de l’ordre des rudiments d’une guerre civile qui se dessine.

Il existe aujourd’hui deux Amériques

  • Une Amérique constituée de léninistes façon Saul Alinsky et de leur cohorte de gauchistes plus ou moins frénétiques. Cette Amérique-là tient les universités, les grands médias, la culture, le parti démocrate, les membres de l’État profond. Elle bénéficie de la complicité de Republicains de l’establishment et de faux conservateurs disséminés dans tout le mouvement conservateur et qui, façon Bill Kristol, ont une préférence de plus en plus visible pour les démocrates.
  • Une autre Amérique constituée de gens attachés aux institutions américaines et à ce qui a fait des États-Unis ce qu’ils sont depuis le temps des pères fondateurs.

La première de ces deux Amériques voulait l’abolition feutrée des institutions. Elle voulait disséminer une anesthésie semblable à celle qui règne sur l’Europe occidentale. Elle veut toujours tout cela.

Ses manœuvres sont, pour partie, mises au jour, et elle entend se battre pour que ceux qui ont mis au jour ses manœuvres tombent et disparaissent.

La deuxième de ces deux Amériques n’entend pas mourir, et laisser mourir la démocratie américaine, sans rien dire.

Il pourrait aisément y avoir un moment où la première de ces deux Amériques ira trop loin, et cela pourrait mettre le feu aux poudres.

Le mémorandum Nunès n’est qu’un commencement. D’autres textes ont commencé à suivre. Un autre mémorandum (Grassley-Graham) a été publié qui confirme l’implication du Département d’État sous Obama, un autre mémorandum Nunès va venir (je ne parle pas du mémorandum démocrate signé Adam Schiff, pas encore publié, mais dont on sait déjà qu’il est aussi vide que le cerveau de celui qui l’a écrit, et j’y reviendrai).

Les démocrates sont enragés et sont plus que jamais prêts à tout pour reprendre le pouvoir. Ils sont dangereux pour la démocratie et pour le monde.

Les grands médias américains sont aussi enragés que les démocrates, et semblent eux aussi prêts à tout. L’intensité des mensonges qu’ils énoncent présentement est inquiétante et, d’une certaine manière, pathétique: ils se sont mis dans une très sale situation.

Des millions de gens au cerveau essoré par les léninistes façon Saul Alinsky et leur cohorte de gauchistes sont aussi enragés que les grands médias.

La situation est explosive.

J’ai laissé de coté ici tout ce qui aurait dû envoyer Hillary Clinton en prison: Uranium One, Fondation Clinton, serveur internet illégal non sécurisé, envoi par ce serveur de documents classés “secret défense”. J’ai laissé de côté aussi l’escamotage des preuves contre Hillary Clinton et le clan Clinton par les dirigeants du FBI sous Obama. J’ai laissé de cote aussi l’implication dans tout cela de John Brennan, qui dirigeait la CIA sous Obama, et qui semble avoir été très impliqué, et avoir demandé au cours de l’été 2016 la surveillance de l’entourage de Donald Trump pendant la campagne aux services de renseignement britanniques.

Pour l’essentiel, les grands médias européens sont du côté des démocrates, des grands médias américains et de Hillary Clinton, donc du côté du crime. Ils ont soigneusement dissimulé pendant huit ans ce qu’a été la monstrueuse et islamo-gauchiste présidence Obama.

Le rêve de la plupart des journalistes européens est de voir les États-Unis devenir un pays de type totalitaire soft, à l’européenne, entre 1984 et Le meilleur des mondes, et leur attitude est donc explicable.

Pour eux, comme dirait George Orwell, la vérité c’est le mensonge, et ils continueront à dire que le Président Donald Trump est un raciste, un antisémite, un islamophobe, un salaud, un crétin, un agent russe, un danger planétaire, un criminel retors, un résidu d’asile psychiatrique, un menteur pathologique, un mégalomane, un escroc, un pantin, une marionnette au service d’Israël, un ennemi du genre humain puisqu’il ne croit pas au réchauffement global anthropique, un abominable capitaliste, et un homme qui devrait être mort. Ai-je oublié quelque chose?

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© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS À chaque instant des révélations nouvelles se font jour. Il apparaît maintenant que Barack Obama était pleinement au courant de tout ce que j’explique ici. Le contraire eut été étonnant. Il apparaît aussi que des gens de l’entourage direct de Hillary Clinton ont transmis des éléments nauséabonds destinés à rendre plus infect encore le travail confié a Christopher Steele, par le biais du Département d’État (on retrouve là le nom de Sidney Blumenthal et celui de Cody Shearer, deux exécuteurs de bases œuvres pour le clan Clinton depuis longtemps), ce qui fait que le dossier destiné à obtenir les écoutes porte de manière directe la griffe de Hillary Clinton et la rend directement responsable de la demande de mise sur écoute de l’équipe de Donald Trump. Il apparaît enfin qu’il y a eu deux dossiers rédigés par Christopher Steele. C’est un détail, au point où les choses en sont. Jean-Patrick Grumberg fait un travail remarquable pour expliquer tous les rouages. J’ai voulu rédiger ici un texte complémentaire à son travail. Un dernier point: Adam Schiff, l’auteur du mémorandum démocrate, a été récemment piégé par deux acteurs russes, Vladimir Kuznetzov et Alexei Stolyarov, qui lui ont proposé des photos pornographiques de Donald Trump au nom, ont-ils dit, de Vladimir Poutine. Adam Schiff était prêt à se procurer les photos et à envoyer quelqu’un passer les prendre à l’ambassade de Russie à Washington. C’était un canular. C’était enregistré. Quand on a le cerveau vide et qu’on rédige un mémorandum vide, on semble aussi pouvoir être bête à manger du foin. Les dirigeants russes doivent rire de toutes ces péripéties monstrueuses et grotesques, et s’amuser de voir que des gens qui ont utilisé de la propagande russe pour démolir leur ennemi accusent celui-ci d’être un agent russe! Les acteurs russes ont eu raison de ridiculiser un homme ridicule, Adam Schiff.

Re PS. Philippe Gélie, du journal de gauche Le Figaro, n’a pas publié d’article sur le sujet depuis trois jours. Il devait avoir une panne de téléviseur et ne pas recevoir MSNBC et CNN. Il ne devait donc pas savoir quelle ineptie énoncer. Je lui souhaite de trouver un bon réparateur. Ses articles, pris au second degré, sont désopilants. Le dernier en date, au moment où j’écris ces lignes, dit: “Un document démocrate confidentiel réfute des accusations de Donald Trump et des républicains contre le FBI.” Ne lui dites pas que ce n’est pas un document confidentiel (mais un mémorandum qui sera rendu public), que rien n’est réfuté, qu’il ne s’agit pas d’accusations venant de Donald Trump et des républicains, mais de faits établis par une commission d’enquête, et que ce n’est pas le FBI qui est attaqué, mais les crapules qui ont dévoyé le FBI, il ne serait pas content. Il pourrait cogner son téléviseur et le mettre à nouveau en panne. Ce serait dommage.

 

 

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