Publié par Gaia - Dreuz le 12 février 2018

Le documentariste Gilles Perret a suivi pendant près de deux mois le leader de la France insoumise totalement soumis à l’idéologie communiste, lors de la dernière campagne présidentielle. Jean-Luc Mélenchon y apparaît tour à tour affable, confiant et déçu par l’issue de la présidentielle.

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Tribun du peuple, chef de parti, ancien socialiste en rupture avec sa famille politique… Qui est Jean-Luc Mélenchon ? Gilles Perret lève une partie du voile sur le leader de la gauche de la gauche dans “L’Insoumis”, un documentaire qui sortira le 21 février dans les salles de cinéma, et dont une version raccourcie a déjà été diffusé sur Public Sénat en août. Le réalisateur, déjà auteur de deux documentaires sur le Conseil national de la résistance et la Sécurité sociale, promène un regard bienveillant sur le patron de la France insoumise qu’il a suivi dans les derniers mois de la campagne présidentielle. L’ancien sénateur socialiste y apparaît sûr de ses chances de se qualifier au second tour, puis extrêmement déçu de son élimination.

Il se voyait au second tour

Dans l’une des scènes les plus marquantes du documentaire, le leader de la France insoumise assiste aux résultats du premier tour de la présidentielle dans une minuscule chambre d’auberge de jeunesse parisienne, près de la gare de l’Est. Rideaux tirés, dans la pénombre, Jean-Luc Mélenchon reçoit les premiers retours des instituts de sondages, entouré de son premier cercle. Ils sont mauvais. Le candidat de la gauche de la gauche est distancé par Emmanuel Macron, Marine Le Pen et François Fillon. Mais il n’en démord pas : le vote des grandes villes peut encore faire basculer le rapport de forces en sa faveur. Quelques minutes plus tôt, il a harangué ses troupes : “Je pense que ça va le faire. Préparez-vous, soyez forts et dignes, et rappelez-vous que l’on ne représente pas une secte mais le peuple français”.

A 20 heures, le couperet tombe : TF1 donne un second tour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Incrédulité du leader de la France insoumise. “Moi j’y croirai quand le ministre de l’Intérieur l’aura confirmé”, se renfrogne-t-il. Une amertume à la hauteur des espoirs suscités par la campagne du tribun de la gauche. Porté par des bons sondages et l’effondrement de la candidature socialiste de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon y aura cru jusqu’au bout. Quelques jours avant le premier tour, il s’ouvre au documentariste : “Si on est pas au deuxième tour, il va y avoir beaucoup de monde de déçu, moi aussi d’ailleurs. Je me suis tellement fait à l’idée maintenant”.

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Source : Challenges.fr

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