Une juge du Liban-Nord décide d’administrer à deux jeunes musulmans une leçon de religion islamique, la considérant plus efficace que l’emprisonnement.
L’emprisonnement n’est pas toujours la peine optimale propre à sanctionner un délit, ou à convaincre son auteur de la gravité de son infraction, ou encore à le dissuader de récidiver. C’est du moins ce qui semble être l’avis de Jocelyne Matta, juge d’instruction du Liban-Nord, qui a été chargée jeudi de se prononcer sur une affaire de profanation d’une statue de la Vierge Marie perpétrée par deux jeunes habitants du Akkar.
La magistrate a choisi d’administrer à ces derniers une leçon de religion et de morale plutôt que de recourir à la mesure conventionnelle de l’incarcération, jugeant que pour lutter contre l’atteinte aux croyances religieuses, les mesures alternatives d’instruction et de rééducation sont plus efficaces que la privation de liberté.
Dans les faits, et selon des avocats présents jeudi à l’audience, « deux garçons (de confession musulmane) de 17 et 18 ans, élèves de l’école technique de Mounjez (un village chrétien du Akkar), se sont introduits, il y a une dizaine de jours, dans l’église de leur établissement. Ils ont entrepris d’y arracher une statue de la Vierge avant de l’embrasser sur les lèvres, adoptant à son encontre des comportements obscènes ». Les deux adolescents ne se sont pas contentés de se filmer pendant qu’ils s’adonnaient à leurs agissements, mais au moyen de leurs comptes WhatsApp, ils ont diffusé la vidéo auprès de leurs camarades de classe.
Appréhendés par la police, les profanateurs ont été déférés au parquet, qui, à son tour, les a transférés devant la juge d’instruction.
Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.
Lire, retenir et réciter
Voulant faire prendre conscience aux jeunes garçons de la faute commise, la juge a eu recours à un exemplaire du Coran qu’elle conserve toujours dans son bureau, sur lequel prêtent serment des témoins qu’elle convoque lors de l’instruction d’affaires. Afin de leur montrer l’importance de la place que tient Marie dans l’islam, la juge Matta a recherché dans le recueil la sourate intitulée al Omrane, selon laquelle la mère de Jésus est l’une des créatures de Dieu les plus pures. La magistrate juge leur a lu les versets en question et leur a enjoint de les lire, les retenir et les lui réciter. Les élèves ont par la suite été vus à la porte du bureau de la juge d’instruction, au Palais de justice de Tripoli, s’appliquant à apprendre par cœur les passages sacrés, aidés en cela par une personne en charge des prévenus mineurs, et surveillés étroitement par la police. Une fois leur « peine » purgée, ils ont exprimé leurs regrets avant d’être relâchés par la juge.
Une première
Cette décision pédagogique plutôt qu’une mesure conservatrice d’arrestation pure et simple constitue une première dans la pratique de la justice libanaise, affirme-t-on de source judiciaire. Pourtant, le code de procédure pénale, dans son article 111, autorise le juge d’instruction à remplacer l’incarcération d’un prévenu par toute autre mesure qu’il estime adéquate. Forte de ce texte, Mme Matta a entendu s’en servir.
Elle a aussi décidé d’écarter l’arrestation pour une autre raison évidente : ne souhaitant pas que les jeunes accusés s’imaginent que la décision qu’elle allait rendre aurait une dimension confessionnelle et serait motivée par des considérations religieuses – sachant que la juge d’instruction est elle-même de confession chrétienne, elle a choisi la méthode didactique en utilisant les enseignements de leur propre religion, leur faisant ainsi réaliser que leurs agissements constituent une offense autant à l’islam qu’au christianisme.
La décision inédite de la magistrate a été favorablement accueillie dans les différents milieux politiques et religieux. Le Premier ministre, Saad Hariri, l’a décrite, dans un tweet, comme constituant « le summum de la justice et un moyen de transmettre les concepts que musulmans et chrétiens ont en commun ». L’ancien Premier ministre Nagib Mikati l’a considérée, pour sa part, comme « un exemple à suivre, construit sur la tolérance, l’instruction religieuse juste et le respect des autres ».
Contacté par L’OLJ, Mgr Georges Abou Jaoudé, évêque maronite de Tripoli, s’est félicité de la décision rendue, estimant qu’ « elle privilégie la conscientisation des jeunes, dont le comportement démontre souvent l’ignorance ». Il indique, à cette occasion, qu’en collaboration avec le mufti de Tripoli, le cheikh Malek Chaar, il a créé une commission composée de différents responsables de son évêché et de dignitaires musulmans, chargés d’éveiller les jeunes de la région sur l’importance du dialogue entre eux.
Le cheikh Chaar, joint également par L’OLJ, affirme une fois de plus que « l’islam condamne toute atteinte aux croyances religieuses ». « Les religions célestes doivent être protégées », affirme-t-il, ajoutant que, pour lui, « un musulman n’a pas le droit d’exercer de pression contre des personnes ayant une croyance différente de la sienne ni contre les éléments sacrés de toutes les religions ».
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
Pour en revenir à l’application des peines alternatives, on rappelle que l’avant-projet de la réforme du code pénal, présenté en mai dernier par le président de la commission de l’Administration et la Justice, Robert Ghanem, préconise, pour les délits passibles de moins d’un an de prison, de substituer à la mesure d’emprisonnement un travail social et d’intérêt commun. Une manière d’éviter la désocialisation de l’individu et de le dissuader de nuire à nouveau.
Source : Lorientlejour.com
Donc si, à titre d’hypothèse, un chrétien profanait d’une quelconque manière le coran, on lui ferait lire dans la Bible – quoi, au juste ?
Mais étant donné que la Bible est la falsification du message divin, à en croire les musulmans, on lui ferait lire – dans le coran, le message authentique.
Et la boucle est bouclée.
Where there’s a will, there’s a way.
c’est une punition identique comme punir un pédo en le forçant a regarder des photos d’enfant
Ils sont punis non d’avoir porté atteinte aux chrétiens …mais d’avoir porté atteinte à l’Islam car mariam est “récupérée” (comme jésuis-aïssa et les prophètes de la Bible) par les retardaires à la table du monothéisme du VIIème siècle !
Un jugement islamique qui piétine encore un peu plus les dhimmis juifs et/ou chrétiens du Dar al Islam…
Jésus
retardataires
etc.
Espérons que ce petit juge sera lourdement sanctionné, voire mis-à-pied, car au Liban l’Islam n’est pas la religion d’Etat – comme elle l’est au Maroc, en Tunisie, en Somalie, en Jordanie, dans les pays du Golfe, etc.
Le Liban est un beau foutoir, mais c’est un pays chrétien. Ce petit juge a donc outrepassé ses fonctions.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liban#Religions
Si un chrétien brûle leur saleté de merde de coran c est la mort assurée .
Une justice dont les peines correspondent à assimiler et à répéter des mensonges, comme la confusion volontaire faite entre Marie mère de Jésus et Maryam sœur d’Aaron et de Moïse dans l’Exode, récupérée par le coran pour s’approprier Jésus en un Issa onirique … n’a pas autant d’effets qu’une main gauche et un pied droit coupés net en public…
Aux bons maux les bons remèdes, non?
Tout à fait d’accord avec “aspirine” ci-dessus : si c’était des chrétiens qui avaient tagué le croissant de Lune d’une mosquée, leur aurait-on fait apprendre un passage de la Bible? Leur tête détachée de leur corps pourrirait déjà dans le désert!
Syriens, Hezbollah, hors du Liban !!!
mais qu est ce qu il lui ont fait a la Vierge….ils l ont violee ????
c est bien connu les arabes violent toutes les vierges ils s exercent pour les autres de leur vie future
Ils n’ont pourtant fait que d’imiter leur glorieux modèle, qui détruisit toutes les statues à La Mecque.
mais on n a pas ouvert je ne sais ou une maison clause avec des poupees . manequins gonflables…. c est idiot d avoir voulus s enprendre a Marie elle n a pas voulu avec Joseph elle a eu un fils en cadeau et elle est toujours vierge c est mission impossible…..
lire le coran, pour ensuite le mettre en oeuvre et tuer des mécréants?
ils auraient aussi pu être condamnés aussi à lire les évangiles!