Publié par Sidney Touati le 14 février 2018

Empruntant des voies différentes, la démocratie semble aboutir à la même impasse que la Révolution, elle finit par dévorer ses propres enfants, par se détruire elle-même.

Spectacle dramatique qu’offre la démocratie israélienne paralysée par le pouvoir d’une justice qui se pense au dessus de la nation, et qui, de fait, transcende et bafoue la volonté du peuple.
Dans ce bras de fer politique qui oppose Netanyahou à une poignée de juges, la justice perd de vue l’élément fondamental qui la caractérise : d’être rendue au nom du peuple.

Le motif qui justifie le véritable harcèlement dont est victime le Premier Ministre Israélien est que tous les citoyens sont à égalité devant la justice.
Cet argument est irrecevable, d’une part lorsque l’on sait que cette même justice veille sur le respect des droits des délinquants, les protège et fait preuve d’une extrême complaisance à leur égard et de l’autre parce que Netanyahou n’est pas n’importe quel citoyen : il est l’élu du peuple et représente la nation. En tant que tel il est une cible politique privilégiée. Ce n’est pas le citoyen Netanyahou qui est visé, (si tel était le cas, la justice le protégerait) mais bien l’homme politique, le Chef de l’Etat.
L’action judiciaire qui est initiée à son encontre n’est pas seulement judiciaire, mais essentiellement politique.
Ici, la justice fait nécessairement de la politique, devient un élément clé de la vie politique ; elle pratique une confusion des pouvoirs ce qui est contraire au principe fondamental sur le lequel repose la République, celui précisément de la séparation des pouvoirs judiciaire et politique.

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Très exposé, sensible aux accusations portées contre sa personne, hyper vulnérable… le représentant du peuple et de la nation doit bénéficier d’une protection qui le met à l’abri des chicanes judiciaires.

Sans cette protection, il n’y a plus de démocratie. Il y a le despotisme du couple juge-médias.
Il faut sauver la démocratie et sauver Israël du danger mortel qui le menace.
Tout pouvoir doit être limité par des contre-pouvoirs.
Or, aujourd’hui, le couple juge-média ne rencontre aucun contre-pouvoir. Il exerce de fait une forme de terreur sur le monde politique, sur la société tout entière, sur la représentation nationale et donc sur le peuple. Aujourd’hui, la démocratie agonise sous nos yeux. C’est le couple juge-médias qui décide qui doit gouverner. Le peuple est sous contrôle, il est dépossédé de son droit fondamental de choisir ses représentants sans le libre exercice duquel il n’y a pas de démocratie.
Pour durer, survivre, chaque homme politique, et principalement le Premier, doit faire allégeance à ce nouveau despote. Doit se soumettre à ses caprices, valider ses choix idéologiques, car avant d’être juge, le juge est un citoyen comme un autre qui lorsqu’il touche au monde politique ne peut plus faire preuve de l’objectivité nécessaire à l’exercice de sa mission.

Pour ces motifs, le contrôle du juge doit se faire post-mandat.

Le peuple est dans les fers de ce nouveau pouvoir absolu, dès lors qu’il ne peut exercer son droit d’élire qui bon lui semble sans l’aval de ce tandem tout puissant, juge-médias. Sous l’emprise de ce couple, la démocratie est devenue le théâtre de coups d’Etat permanents.

Le peuple est pris en otage.

Nous avons vu ce nouveau despote, juge-médias, tuer la vie politique en France ; nous le voyons agir aux États-Unis pour s’opposer à la libre volonté du peuple américain telle qu’elle est ressortie du suffrage universel. Comme tout despote, le pouvoir juge-médias se moque de la volonté du peuple.
Nous le voyons accomplir son œuvre de déstabilisation de la vie politique, en Israël et ailleurs.
Seule la loi pourrait limiter ce pouvoir devenu despotique, devenu un danger mortel pour la survie de la démocratie, et Israël étant en guerre, pour la sauvegarde du pays lui-même.

Pour être authentique et conforme à ses règles et normes éthiques, le contrôle du juge ne peut être qu’un contrôle a posteriori. Le juge doit pouvoir intervenir et engager d’éventuelles poursuites qu’une fois le mandat expiré.

La nomination au poste de Premier Ministre, doit suspendre l’action des juges (sauf en cas de crime ou de haute trahison) et la reporter en fin de mandat.
Le chef de l’Etat, le chef du gouvernement doit impérativement être protégé contre la machinerie judiciaire. La justice doit cesser d’être instrumentalisée par des clans. Le justice doit cesser de se comporter comme un clan, voire comme un gang redoutable.
Aucune poursuite pénale ne doit pouvoir être engagée (sauf pour un crime durement prouvé) contre le représentant de la nation pendant toute la durée de son mandat.
Il existe une hiérarchie des normes.

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Le mandat délivré par le peuple à l’élu est supérieur au mandat délivré par un juge.

Ce dernier doit cesser d’intervenir directement, la plupart du temps pour des broutilles, (ici pour quelques cigares, là pour des costumes, ailleurs pour quelques paroles…) dans la sphère politique.
Il faut sauver la démocratie et prendre des mesures de toute urgence pour limiter la toute puissance de ce nouveau pouvoir despotique juge-médias qui mine et gangrène la vie politique.
Le peuple doit protéger son représentant en lui permettant d’accomplir sa mission sacrée.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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