Après les ignominies de l’islamo-gauchisme et la bienséance répugnante de la pensée unique, voici la nouvelle mode de la moralisation « vaille que vaille » de la vie publique comme si la gauche était le légataire historique du monopole du cœur.

Alors que l’ennemi extérieur fourbit ses armes pour, à D. ne plaise, détruire « le petit village gaulois », la gauche fait une jaunisse de la longévité politique du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou et a l’outrecuidance perfide d’occulter la longévité politique record de Ben Gourion.

Certes, il s’agissait du père de la Nation mais, avec Bibi qui dispose du « pouvoir de la Guerre », il y a là, selon la tradition juive, un personnage à dimension messianique d’autant plus que son gouvernement doit connaître le transfert historique et méta-historique de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv vers Jérusalem, la capitale éternelle et indivisible du Peuple juif.

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Et oui !

Il est là tout l’enjeu mystique du devenir d’Israël : soit une guerre, soit une délivrance ! Contrairement à ce qu’affirmait la très reptilienne Tsipi Livni, Benjamin Netanyahou ne connaît pas la peur car il a forgé sa politique à partir d’un drame, celui d’un frère tombé à Entebbe, que dis-je ! « sacrifié » pour sauver ceux dont les pays représentatifs n’ont pas eu le cran (je reste poli !) pour mener ce raid héroïque et unique dans l’histoire des commandos.

Oui, Benjamin Netanyahou est le garant d’une idée maîtresse, celle qui fait défaut en Europe et qui conduira ce continent artificiel vers le chaos : « la sécurité sinon rien !».

Mais, au fait, que reproche-t-on à ce petit-fils d’un rabbin et fils du secrétaire de Zeev Vladimir Jabotinsky ?

Le 13 février 2018, après deux ans d’enquête, enfin plutôt de « harcèlement à la culotte », des cow-boys de la police israélienne, qui feraient mieux de s’attacher un peu plus à leur mission de sécurité du territoire pendant que nos jeunes soldats font le sale boulot et en paient le prix fort, recommandent l’inculpation de Benyamin Netanyahou dans deux affaires de corruption.

Oui, vous avez bien lu : « recommandent » et non pas, « ordonnent ».

C’est dire la vacuité du dossier dont l’issue est suspendue aux lèvres du procureur général Avishaï Mandelblit : des cadeaux sous forme de cigares, de bouteilles de champagne et de bijoux, un pacte en vain de non-agression avec le propriétaire du Yediot Ah’aronot et une présomption de soudoiement d’une juge par un proche-collaborateur dans le but de protéger la femme du premier-ministre.

Bref, rien de nouveau sous le soleil dans l’univers impitoyable du pays de la politique…

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A ce jeu de la calomnie infondée, ce sont les destructeurs iraniens et du djihad islamique qui se frottent les mains, non mécontents de trouver une raison de déclencher une blitzkrieg par le lancer de centaines de milliers de missiles déjà pointés sur Israël et de bénir cette 5ème colonne israélienne capable d’appuyer à leur place sur le bouton nucléaire, …

A D. ne plaise…

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