Publié par Jean Vercors le 16 février 2018

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, vient de nous montrer qu’il connait peu l’histoire, la géographie et la démographie de la Palestine lors de l’ouverture de la session de 2018 du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien (“CEIRPP”) .

Établi par l’Assemblée générale en 1975, le CEIRPP était responsable de la publication en 1978 d’un faux récit du conflit israélo-arabe – «Les origines et l’évolution du problème palestinien 1917-1947» («Une étude des Nations Unies») – qui a sans aucun doute a influencé la pensée et la prise de décision des Nations Unies.

Trois exemples mettent en évidence le mensonge et le parti pris de cette étude de l’ONU :

1. Le premier exemple dénature délibérément la Résolution 181 de l’Assemblée Générale, prétendant que celle ci parlait d’un “Etat Arabe Palestinien” – en affirmant :

“Après avoir étudié diverses alternatives, les Nations Unies ont proposé de diviser la Palestine en deux Etats indépendants, l’un palestinien et l’autre juif, avec l’internationalisation de Jérusalem.”

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Le libellé de la résolution 181 est en réalité le suivant : “Les Etats arabes et juifs indépendants et le régime international spécial pour la ville de Jérusalem, énoncés dans la partie III de ce plan, prendront naissance en Palestine”.

2. Il est important de rappeler que 78% de la Palestine est devenue un Etat arabe indépendant en 1946 et a été rebaptisée Royaume hachémite de Transjordanie.

3. Mensonge grotesque : “La décision sur le mandat [pour la Palestine] n’a pas pris en compte les souhaits du peuple de Palestine”

Les preuves contredisant ce mensonge se trouvent en réalité dans les propres archives des Nations Unies.

Ces preuves comportent :

  • les rencontres de la délégation arabe palestinienne avec le secrétaire d’Etat aux Colonies récemment nommé – Winston Churchill – les 12, 22 et 23 août 1921
  • les Lettres du 21 février 1922 au 23 juin 1922 entre la délégation arabe et le secrétaire d’État aux Colonies (le séjour de la délégation à l’hôtel Cecil à Londres).

Le CEIRPP a dissimulé ces archives cruciales afin de pouvoir déclarer que les souhaits des Arabes palestiniens n’avaient pas été pris en compte alors qu’en fait ils avaient été pleinement pris en compte.

Le Secrétaire général a déclaré lors de la séance d’ouverture du CEIRPP :

“Je reste fidèle à l’Organisation des Nations Unies et je m’engage à soutenir les parties dans leurs efforts pour faire la solution de deux États une réalité.

“Il n’y a pas de plan B. Une solution à deux États est le seul moyen de réaliser les droits inaliénables du peuple palestinien et de trouver une solution durable au conflit”.

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Le Secrétaire général Gutteres ignore les faits historiques et les propres archives de l’ONU:

  • Le terme “peuple palestinien” a été inventé dans la Charte de l’Organisation de libération de la Palestine de 1964 qui exclut également et de façon très explicite toute revendication à l’exercice d’une souveraineté régionale sur la Judée et Samarie (Cisjordanie), sur le Royaume de la Jordanie et sur la bande de Gaza (paragraphe 24 de ladite charte)
  • Les Arabes palestiniens n’ont jamais été mentionnés dans le mandat de la Société des Nations de 1922 pour la Palestine – Ils étaient regroupés avec “les communautés non-juives existantes en Palestine”.
  • La solution des deux États Israël et la Jordanie a été envisagée pour la première fois en 1922 et a été proposée en 1937. Elle a été acceptée par les Juifs mais rejetée par les Arabes à ces deux occasions. Cette solution est confirmée à 95% en 1994 lors de la signature du traité de paix israélo-jordanien.
    Les «droits inaliénables du peuple palestinien» sont inexistants entre 1948 et 1967 car la Jordanie occupait illégalement la Judée et la Samarie(Cisjordanie)
  • Il existe de nombreux plans B impliquant la Jordanie et la majeure partie de l’ancienne Palestine reste la clé pour résoudre ce conflit.

En tant que chef de l’agence internationale anti-israélienne, anti-sioniste et anti-juive la plus notoire, le Secrétaire général Gutteres a besoin d’un cours accéléré sur l’histoire réelle non fictive du conflit arabo-juif vieux de 100 ans. S’appuyer sur cette fausse étude de l’ONU pour acquérir sa connaissance et sa compréhension du conflit relève soit du vice et de la malhonnêteté soit de la bêtise la plus crasse.

Vous vous attendriez à ce que les gens qui sont nommés à un poste prestigieux tel que le secrétaire général de l’ONU connaissent l’histoire du monde, mais un pourcentage important de ceux qui occupent ce poste (et tant d’autres au sein des institutions internationales) sont complètement ignorants.

Gutierres n’est pas différent des autres clowns qui ont occupé ce poste « prestigieux ».

Ce qui devrait interloquer le reste du monde, c’est que des personnes assez stupides et crédules pour être convaincus qu’il existe réellement un lieu appelé Palestine au 21ème siècle puissent accéder à de si hautes fonctions.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean Vercors pour Dreuz.info.

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