Grâce au Washington Times et au New York Post, les Américains peuvent être correctement informés concernant l’Obamagate. Michael Goodwin, dans son article publié le 3 février dans le New York Post, décrit les retombées de la publication du mémorandum de Nunes.
«Maintenant que nous savons ce que le mémo déclassifié de la Chambre des Représentants dit de l’inconduite gouvernementale, nous savons aussi ce que cela signifie : le marécage à Washington– l’État profond– est plus grand, plus vicieux et plus dangereux pour la liberté américaine qu’un cynique ne l’aurait imaginé.
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En raison du mémo et des révélations précédentes, nous savons que les créatures du marécage ont infecté le sommet du FBI et le ministère de la Justice. Certains se sont servis de leur pouvoir pour tenter de faire basculer une campagne présidentielle selon leur préférence personnelle.
Ils ont fait semblant de mener une enquête sur la candidate démocrate et ils ont trompé les juges fédéraux pour espionner au moins un associé de son challenger républicain.
Pour empêcher que leurs méfaits ne soient exposés, ces fonctionnaires ont faussement affirmé que la sécurité nationale serait mise en danger. Ce mensonge méprisable– publié au nom du FBI– est à ajouter à leurs dossiers honteux.
Grâce à la bataille sur le mémo, nous savons aussi avec une certitude de 100 pour cent que les médias traditionnels font partie du marécage. Les efforts déployés par le New York Times et par le Washington Post, entre autres, pour empêcher le mémo de voir le jour étaient consternants.
Avant même d’avoir vu le mémo, les rédacteurs de la page éditoriale du Times l’ont qualifié de «complot républicain contre le FBI». Un chroniqueur du Washington Post a prévenu le président Trump qu’il commettrait une erreur historique en le publiant.
«Les présidents ne gagnent jamais de bagarres contre le FBI», écrivait Eugene Robinson, soutenant apparemment les habitudes de chantage du très déshonoré J. Edgar Hoover.
Curieusement, la campagne de ces journaux a coïncidé avec la célébration de leurs rôles dans la publication des «Pentagon Papers» il y a près de 50 ans, tels que décrits dans le film héroïque «The Post».
À l’époque, ces journaux avaient pris de gros risques, défendant le Premier Amendement de la Constitution (NdT: garantissant la liberté d’expression) face aux menaces du gouvernement et aux pressions financières. Aujourd’hui, ces mêmes quotidiens prennent le parti de protéger leurs arrières et diabolisent ceux qui exigent la transparence.
Ces journaux trahissent leur héritage et leur déontologie. Ils partagent avec les fonctionnaires corrompus une haine de Donald Trump et croient que la fin de sa présidence justifie tous les moyens.
Leurs motivations sont aussi partisanes que celles des Démocrates qui se sont battus bec et ongles pour saborder le mémo.
C’est ce qui s’appelle être du mauvais côté de l’Histoire.
Les détails du mémorandum font valoir que les fonctionnaires actuels et anciens ont commis des crimes en trompant les juges de la Cour secrète (FISA) afin d’obtenir quatre mandats de surveillance contre Carter Page, un joueur d’importance mineure dans la campagne de Trump.
Ces détails scellent l’héritage sordide de l’ancien directeur du FBI, James Comey. Il a signé trois demandes de mandat, apparemment sans informer les juges que l’élément de preuve essentiel contre Page était le tristement célèbre dossier russe payé par la campagne d’Hillary Clinton et le Comité national démocrate.
Des mois plus tard, Comey lui-même a déclaré au Congrès que le dossier Steele contenait des éléments «salaces et non vérifiés», tout en étant secrètement disposé à l’utiliser en justice contre Page.
Son auteur, Christopher Steele, un ancien espion britannique, n’est jamais allé en Russie pour interroger ses sources rémunérées, dont certaines étaient des responsables du Kremlin. Les juges étaient-ils au courant de cela avant d’autoriser le FBI à lire les courriels de Page et à écouter ses appels téléphoniques ?
Steele a été embauché par le FBI, puis viré quand il a coulé son dossier aux médias et a menti à ce sujet. Il a également confié à un agent qu’il détestait Trump et souhaitait passionnément «qu’il ne devienne pas président».
L’agent, Bruce Ohr, dont l’épouse travaillait pour la même entreprise que Steele, Fusion GPS, en a-t-il informé les juges ? Comey l’a-t-il fait ? Le mémo dit que non.
Sans être au courant de la partisanerie des agents et directeur du FBI, le tribunal a été privé de preuves qui auraient remis en question la demande de surveillance. En effet, le mémo affirme qu’Andrew McCabe, l’ancien directeur adjoint du FBI retiré de l’enquête sur Hillary Clinton à cause de sa conduite, a témoigné qu’aucun mandat n’aurait été demandé «sans les informations contenues dans le dossier Steele».
Ce n’est pas un hasard si le directeur actuel du FBI, Christopher Wray, et son équipe ont lu le mémo avant sa publication et n’ont pas contesté la déclaration de McCabe.
Pour les ennemis de Trump, ces faits n’ont pas d’importance. Il est, dans leur esprit, inapte à être président, donc hormis son assassinat, rien n’est hors limites.
Pourtant, ce serait une erreur de regarder les révélations du mémo par le petit bout de la lorgnette, selon que vous aimez Trump ou non, ou selon ce que vous pensez de Carter Page. Les questions les plus cruciales ne se limitent pas à eux, pas plus qu’elles ne se limitaient, à d’autres moments marquants de l’histoire américaine, aux intérêts personnels des parties concernées.
Lorsque des nazis ont été autorisés à manifester dans le quartier juif de Skokie, en Illinois, il ne s’agissait pas d’approuver les nazis. La question était de savoir si le discours répugnant avait les mêmes droits que le discours populaire. La Cour suprême a effectivement décidé que oui lors d’un jugement de 1977 renforçant les droits du Premier amendement pour tous les Américains.
Il en va de même avec l’«avertissement Miranda» qui permet à un suspect en garde à vue de garder le silence pour éviter de s’incriminer lui-même, découlant d’une affaire impliquant un criminel horriblement violent.
Ernesto Miranda a finalement été reconnu coupable d’enlèvement et de viol, mais tous les suspects, innocents et coupables, bénéficient de la décision de la Cour suprême de 1966 en sa faveur.
Des décisions comme celles-ci tissent les idéaux d’égalité des Fondateurs dans le tissu de la vie contemporaine et font de l’Amérique le phare de l’espoir partout dans le monde.
Quelque chose de plus grand est en jeu maintenant. Trump est le grand perturbateur qui a renversé l’ordre politique établi comme personne dans l’histoire moderne, et de nombreux opposants ont perdu leurs repères en résistant à sa présidence.
Dans leur rage et leur sectarisme, ils étaient prêts à abandonner les principes fondamentaux. Nous le savons seulement parce qu’il a gagné les élections ; aucune de ces fautes choquantes n’aurait été révélée sous la présidence d’Hillary Clinton.
Les allégations dans le mémo à l’effet que les fonctionnaires du FBI et de la Justice ont agi de manière corrompue devraient concerner tous les Américains impartiaux, indépendamment de leurs préférences politiques. Ces accusations nous obligent à nous demander si nous sommes un État de droit avec des lois qui s’appliquent également à tous.
Sinon, nous ne sommes plus l’Amérique. Nous sommes une république bananière où il est acceptable que le gouvernement utilise ses pouvoirs de police contre des opposants politiques.
Le choix auquel nous sommes confrontés est particulièrement frappant étant donné que l’affaire en cause implique potentiellement d’autres hauts responsables de l’ancien président Barack Obama. Rappelons que Page et d’autres liés à Trump ont été accusés d’avoir des liens avec la Russie, puis leurs noms ont été divulgués aux médias dans le but d’influencer les élections et ensuite de destituer le président. Il pourrait y avoir eu d’autres demandes fantaisistes de surveillance auprès du tribunal secret FISA à propos d’autres associés de Trump dont nous n’avons pas encore connaissance.
Le mémo est un pas de géant dans la découverte de ce qui semble être une conspiration sans précédent, mais ce n’est pas la fin de la partie. D’autres documents, d’autres audiences du Congrès, d’autres enquêtes et poursuites se produiront inévitablement.
Les ennemis hystériques de Trump ont accueilli la publication du mémo en déclarant que nous faisons face à une crise constitutionnelle. Ils ont raison. Ce sont eux qui la créent.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © traduction Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Merci beaucoup, Magali, pour cet article.
Les démocrates ont eu peur d’être éclaboussés tout simplement.
Mais tout le monde n’a pas la trempe de Trump.
Pourvu que l’enquête débouche sur des inculpations… quel que soit leur niveau. Si les USA restent les USA, le clan Clintobama devrait se retrouver derrière les barreaux….
l’article est bien concernant l’exemple que a l’époque le Washington Post avait lutter pour faire paraître des documents du Pentagon ……. en 2018 ce même Washington Post a lutter pour que un mémo de 40 pages ne soit pas diffuser ….. car cela discrédite les démoncrates
« Pour les ennemis de Trump, ces faits n’ont pas d’importance. Il est, dans leur esprit, inapte à être président, donc hormis son assassinat, rien n’est hors limites. »
Je n’en suit pas aussi certain…
Merci Magali pour cette traduction.
Les choses sont dites clairement : les préférences politiques personnelles de hauts fonctionnaires du renseignement et de la justice ont, dans cette affaire, été placées avant les règles de l’État de droit et de la démocratie.
Démocratie ou république bananière ? Les Américains sont à l’heure du choix.
La publication de ce mémo est un premier pas encourageant.
Espérons que les révélations et les mesures – judiciaires – qui suivront permettront de confirmer ce premier pas et d’enfoncer DÉFINITIVEMENT tous les corrompus qui veulent faire des USA une république bananière. Quel combat titanesque…
Excellente synthèse : « …Sinon, nous ne sommes plus l’Amérique. Nous sommes une république bananière où il est acceptable que le gouvernement utilise ses pouvoirs de police contre des opposants politiques… »
Ce n’est pas un petit enjeu! Le pays phare de la liberté sur Terre, créé par Georges Washington sur une Constitution démocratique solide affinée au cours de son histoire par de nombreux amendements, ce pays qui a gagné une guerre civile contre l’esclavage et qui a encore du pain sur la planche pour être parfait est menacé par un authentique « Politburo » interlope! L’heure est grave car la puissance des uns pervertit l’intégrité des autres, estourbis par leur capacité de nuisance perfide : « …et de nombreux opposants ont perdu leurs repères en résistant à sa présidence… »
L’Occident judéo-chrétien d’Europe y a déjà sombré depuis plusieurs années, et son écroulement est imminent. Bruxelles ne survivra pas à Merkel, transfuge de l’est communiste. Et c’est une bonne chose. Mais l’Amérique, enfin, les USA doivent continuer à représenter inébranlablement La Liberté qui éclaire l’humanité… devant New-York.
Le bien l’emporte toujours?
Oui, tant qu’il existe.
Pauvre Trump, il a trouve Un Etat Profonde, profondement dans la Merde
Seul une purge et de la prison ferme pour les gros caïds de la mafia bureaucrate politicienne, pourra redonner confiance aux américains dans leurs institutions.
En France le niveau de putréfaction de nos institutions est à un tel point qu’il faudrait ressortir la guillotine .
Non seulement pourrait redonner confiance aux Américains, mais aussi servir d’avertissement à ceux qui seraient tenté d’user de leurs fonctions et de leurs pouvoirs, au sein d’une Agence Fédérale, pour fomenter une sorte de » Coup d’État « .
Merci Magali pour ce long travail de réinformation bien utile, pour mieux comprendre cette saga des magouilles politiciennes qui avait pour objectif d’éliminer le candidat TRUMP.
Je souhaite que cette enquête aille jusque’ à sa fin pour éliminer toute cette pourriture ( Obama, Clinton et autres guignols démocrates) qui se plait à détruire toute les démocraties et qu’elle périsse dans le purin qu’elle à mis en oeuvre. Il serai également utile de condamner ceux qui ont des propos déplacés envers M. Trump qui ne sont que des appels au meurtre de ce dernier. J’apporte tout mon soutien et mon plus grand respect à M. Trump. Que la justice divine protège sa personne et que sa vision optimiste du monde frappe notre Europe qui ne devient qu’un cadavre putréfiée par des mondialistes putaniers (Macron et toute sa cohorte de cloportes européens) qui la projette dans le chaos et la mort.
Q: Quelle preuve avons-nous que les médias traditionnels font partie du marécage?
R: Parce qu’ils se sont fortement opposés à la publication du mémorandum, faisant usage des mêmes arguments fallacieux que le FBI, risquant ainsi de perdre leur crédibilité. Pour ces médias les enjeux étaient plus qu’importants, c’est comme si leur sort était lié à celui du marécage.
Q: Les représentants et sénateurs démocrates qui se sont opposés à la publication du mémorandum font-ils aussi partie du marécage?
R: Oui et ils constituent son bras politique, à moins que ce soit le marécage qui constitue leur bras administratif.
Q: Est-il possible que le FBI et le DOG (le département de justice) ait agi de leur propre chef sans le feu vert de l’Atorney General et du président Obama?
R: Comme ils agissaient en faveur des démocrates et que ces derniers détenaient la présidence il est très peu probable qu’Obama et Loretta Lynch, l’ex Atorney General, n’aient pas trempé dans le complot. À qui profite le crime? telle est la question qu’il faut poser.
Q: Le marécage existe-t-il par lui-même ou n’est-il qu’une des émanations d’une organisation tentaculaire, dont ferait aussi partie les médias traditionnels?
R: Tous les indices vont dans le sens d’un pouvoir parallèle qui influence les partis politiques et contrôle l’appareil de l’État. D’ailleurs les menaces dirigées contre Trump suite à la publication du mémorandum sont explicites et tendent à confirmer son existence. Ce pouvoir a d’ailleurs réussi à neutraliser Jeff Sessions l’actuel Atorney General.
Histoire à suivre.
il faut appliquer la peine de mort pour ces personnes car leur degré de perversion est trop important, ils sont irrécupérables .
« Pour les ennemis de Trump, ces faits n’ont pas d’importance. Il est, dans leur esprit, inapte à être président, donc hormis son assassinat, rien n’est hors limites.
Cela en revanche, je ne l’ecarterai pas, toutes les tentatives pouvant amener a la destitution de Donald Trump ayant echoue, leur constante obsession de le voir hors de la Maison Blanche pourrait parfaitement amener des elements « far left » des lib/progs a considerer cette option. Il suffit d’ecouter les slogans de « Black Lives Matter. » Les lame stream medias couples a des politiciens qui mentent de facon ehontee a notre face, [Rep. Adam Schiff (D-CA) par exemple] ont une responsabilite ecrasante dans l’environnement politique deletere que nous vivons, je n’ai jamais connu cela. La parution du « memo » de Nunes a fait tomber le premier domino, le premier d’une longue serie qui s’annonce sans aucun doute. Pour l’instant, ce sont des dominos de grands departements qui tombent, FBI, DOJ, bientot le Departement d’Etat, il va arriver un moment ou les dominos vont ineluctablement arrriver aux limites d’Obama et son gouvernement… Ces limites seront-elles hors limites?
O.
La boite de pandore est ouverte, elle ne va plus s’arrêter. Personne ne peut dire jusqu’où cela ira. Cependant, les démocrates , les médias qui les soutiennent et l’état profond devraient en ressortir affaiblis.
Svp , quelle est l’audience du New York post et duWashington Time aux USA?
Merci
– Le New York Post est un des plus anciens journaux américains. Il a été créé en 1801 par Alexander Hamilton. Sa ligne éditoriale est conservatrice. Il a un tirage de 230,634 copies par jour et il est lu quotidiennement par une moyenne de 1.12 million de personnes par exemplaire.
Le New York Times, en comparaison, a un tirage de 1 160 000 exemplaires par jour et il est lu en moyenne par 9.32 millions de personnes.
– Le Washington Times, un journal conservateur, a un tirage d’environ 100 000 exemplaires par jour. Il est lu par 190, 000 personnes . En comparaison son concurrent, le Washington Post, très anti-Trump, a un tirage de 700 000 par jour. Le WAPO est lu quotidiennement par environ 1.65 million de personnes.
Je sens que cette affaire va déboucher sur un chiotte sale que tout le monde savait ou du moins pressentait plus ou moins : il faudra tirer la chasse, frotter à la balayette et récurer pour refaire lustrer.
En ça également, la venue de Trump à la présidence est salvatrice pour les Etats Unis.