Publié par Jean-Patrick Grumberg le 6 mars 2018

Quelle que soit la direction que prend l’enquête sur la collusion entre Trump et la Russie pour laquelle personne n’a jamais découvert de preuve, on croise l’empreinte d’Hillary Clinton.

John Solomon, l’un des deux journalistes qui enquêtent sur les affaires louches des Clinton dont l’ensemble de la presse ne veut pas entendre parler, vient de faire une découverte importante, qui ajoute une nouvelle pierre à l’édifice.

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Le point de départ de l’accusation de collusion avec la Russie

En 2016, un diplomate australien a dénoncé au FBI les propos de George Papadopoulos, un membre de la campagne de Trump, qu’il a entendu dans un bar londonien en 2016. Cette dénonciation est la raison officielle pour laquelle le FBI a ouvert son enquête de contre-espionnage contre Trump et la Russie.

En décembre 2017, le New York Times (1) expliquait, dans un article intitulé “comment l’enquête russe a commencé” :

“Au cours d’une nuit de beuverie dans un bar londonien haut de gamme en mai 2016, George Papadopoulos, jeune conseiller en politique étrangère de la campagne Trump, fit une révélation étonnante à l’ambassadeur australien en Grande-Bretagne: ‘la Russie possède des dossiers compromettants sur Hillary Clinton’.

On ne sait pas exactement ce que M. Papadopoulos a dit ce soir-là à l’Australien Alexander Downer. Mais deux mois plus tard…les responsables australiens ont transmis l’information sur M. Papadopoulos à leurs homologues américains.”

Ce que Solomon a découvert (2), c’est que ce diplomate, Alexander Downer, ancien ministre australien des Affaires étrangères, est très engagé auprès des Clinton. Il a organisé de façon suspecte le versement de 25 millions de dollars à la fondation de Bill et Hillary Clinton, selon des documents que nous publions ci-dessous.

Le rôle de l’ancien ministre australien dans l’obtention d’un don de 25 millions de dollars de son pays à la Fondation Clinton est détaillé dans des notes de service datant de dix ans, et archivées sur le site Web du ministère australien des Affaires étrangères.

Downer, qui est maintenant ambassadeur d’Australie à Londres, et l’ancien président Clinton ont signé un accord en février 2006 qui répartit les fonds sur quatre ans pour un projet de dépistage et de traitement médicamenteux des patients atteints du sida en Asie.

Comment l’enquête du FBI sur la Fondation Clinton revient vers le dossier russe

En octobre 2006, le gouvernement australien a fait de faux appels d’offres pour fournir des services de lutte contre le SIDA en Papouasie–Nouvelle-Guinée après qu’un accord ait déjà été conclu pour payer la Fondation Clinton ou ses associés. Et l’homme derrière cette affaire est également celui qui a servi à déclencher l’enquête contre Trump.

Les 25 millions de dollars versés par l’Australie ont d’abord été alloués à la Fondation Clinton, mais plus tard, l’argent a été acheminé par l’intermédiaire d’une organisation affiliée, la Clinton Health Access Initiative (CHAI).

Puis, dans les années qui ont suivi, le projet a à la fois reçu des éloges pour avoir aidé des milliers de patients infectés par le VIH en Papouasie–Nouvelle-Guinée, au Vietnam, en Chine et en Indonésie, mais il a également suscité des critiques de la part des organismes d’audit sur les “faiblesses de gestion”, et “le contrôle inadéquat du budget” par la Fondation Clinton.

“[La Fondation Clinton] a obtenu 25 millions de dollars de façon malhonnête et par la tromperie à la suite des actions de Bill Clinton et Downer, qui était alors ministre des Affaires étrangères de l’Australie”, a déclaré un journaliste d’investigation australien et ancien policier.

L’un des angles de l’enquête du FBI sur la Fondation Clinton se concentre justement sur 88 millions de dollars provenant de fonds publics “gérés sans précaution”, versés par le gouvernement australien à la Fondation Clinton entre 2006 et 2014 (4).

Le FBI a demandé à ce policier australien devenu journaliste d’investigation, Michael Smith, de lui fournir les informations qu’il a recueillies et qui lui ont servi à considérer que la Fondation Clinton aurait reçu des dizaines de millions de dollars de fonds publics suspects.

“On m’a demandé de fournir au FBI des informations plus détaillées et plus précises sur les allégations concernant des dons anormaux à la Fondation Clinton financés par les contribuables australiens”, a déclaré Michael Smith à LifeZette.com (5).

Au centre de l’enquête de Smith pour malversations se trouvent des personnalités importantes, dont Bill et Hillary Clinton, ainsi que de nombreux responsables du gouvernement australien – y compris … Alexander Downer.

Les tentacules des Clinton

Les membres de la commission d’enquête du Congrès se demandent aujourd’hui pourquoi le FBI leur a caché les liens antérieurs de Downer avec la Fondation Clinton.

L’inquiétude du législateur est que les premiers éléments de preuve que le FBI a utilisés pour justifier son enquête de l’année électorale Trump provenaient tous de sources soutenant les Clinton, y compris évidemment le dossier Steele, “salace et non vérifié” selon l’aveu de l’ancien directeur du FBI James Comey qui l’a néanmoins utilisé pour obtenir de mettre sur écoute la campagne Trump.

“Les tentacules des Clinton vont partout” a déclaré le député Jim Jordan, président du sous-comité de surveillance parlementaire et de réforme gouvernementale qui a joué un rôle important dans la recherche des faits dans l’enquête sur la Russie. Il ajoute :

“Nous continuons à recevoir de nouvelles informations chaque semaine, il semble que cela souligne le fait que le FBI n’ a pas été honnête avec nous.”

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Papadopoulos a plaidé coupable l’année dernière d’avoir induit en erreur les agents du FBI au sujet de la date à laquelle il a parlé avec des Russes, et la nature de ses contacts avec les Russes.

La porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Huckabee Sanders a déclaré à l’époque que l’accusation de Papadopoulos “n’a rien à voir avec les activités de la campagne [de Trump], ça a à voir avec son incapacité à dire la vérité. Ça concerne ni la campagne ni les activités de la campagne.”

Le lendemain de son audition avec le FBI, Papadopoulos se relevait être un bien comique agent russe : il effaça la page Facebook où il parlait de ses interactions avec les Russes ! (3)

Conclusion

Rien de ce que vous venez d’apprendre n’est mentionné dans les médias parce qu’ils sont malhonnêtes : cela jette une ombre sur Hillary Clinton et ils ne permettront pas que le grand public apprennent ces faits.

Les quatre sources utilisées par le FBI pour commencer à espionner la campagne du président Donald Trump en 2016 ont donc des liens avec Bill et Hillary Clinton. Les hauts dirigeants du FBI et du département d’Etat qui enquêtent contre Trump sont des alliés des Clinton, et des activistes anti-Trump. La femme d’un des directeurs du FBI qui enquêtait sur Trump sur la base du dossier Steele travaillait pour Fusion GPS, la société qui a payé Steele pour établir le dossier “salace et non vérifié” contre Trump.

  • Cody Shearer et Sidney Blumenthal, deux “tueurs à gages” politiques très proches des Clinton ont établi un “pipeline d’informations” avec le département d’Etat pour alimenter le dossier Steele qui a été utilisé pour obtenir des mandats d’espionnage contre la campagne Trump.
  • L’autre source d’information du FBI est Fusion GPS, qui a commandé le dossier Steele sur la collusion entre Trump et la Russie, et a été payé par un cabinet d’avocats de Washington grâce à des fonds provenant de la campagne présidentielle d’Hillary Clinton et du Comité national démocrate.
  • Et maintenant l’ex-ministre australien Alexander Downer, qui a informé le FBI de sa conversation avec un conseiller de la campagne de Trump, et dont on apprend maintenant qu’il est impliqué dans des manœuvres suspectes qui ont permis le versement de dizaines de millions de dollars à la Fondation Clinton,

“Quatre sur quatre sources que le FBI a suivis dans son enquête sur la campagne Trump reviennent à la famille Clinton”, conclut John Solomon.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :

(1) https://www.nytimes.com/2017/12/30/us/politics/how-fbi-russia-investigation-began-george-papadopoulos.html

(2) http://thehill.com/376858-australian-diplomat-whose-tip-prompted-fbis-russia-probe-has-tie-to-clintons

(3) http://www.washingtonexaminer.com/the-george-papadopoulos-indictment-hints-of-trump-campaign-collusion-with-russia/article/2639000

(4) https://www.zerohedge.com/news/2018-01-17/fbi-investigating-millions-mishandled-dollars-funneled-australian-govt-clinton

(5) https://www.lifezette.com/polizette/aussie-complaints-to-be-filed-with-fbi-on-clinton-foundations-dealing-down-under/

Australian d Fat Statement by JohnSolomon on Scribd

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