Publié par Jean-Patrick Grumberg le 9 mars 2018

C’est un jour historique et une victoire formidable pour le président Trump et pour le monde. Le leadership de l’Amérique est de retour après des années et des années d’échec de la politique d’apaisement de la gauche.

Dans un discours prononcé à la Maison-Blanche, Chung Eui-yong, le directeur de la sécurité nationale sud-Coréenne, a déclaré que Kim-Jong-un accepte de dénucléariser, qu’il accepte la présence militaire américaine en Corée du Sud, qu’il renonce à tout essai nucléaire et tir balistique jusqu’au mois de mai, et qu’il veut rencontrer le président Trump le plus rapidement possible.

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Il a insisté sur le rôle essentiel qu’a joué le président américain :

“J’aimerais remercier le président Trump, le vice-président et sa merveilleuse équipe de sécurité nationale, y compris mon ami le général McMaster. J’ai expliqué au président Trump que son leadership et sa politique de pression maximale, ainsi que la solidarité internationale, nous ont amenés à ce stade. J’ai exprimé la gratitude personnelle du Président Moon Jae-in pour le leadership du Président Trump”

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C’est, je dois le répéter, un moment historique. Unique.

  • Jamais la Corée du Nord n’a demandé à rencontrer un président américain.
  • Dans sa paranoïa isolationniste, Kim-Jong-un n’a jamais rencontré aucun dirigeant étranger depuis son arrivée au pouvoir.
  • La Corée du Nord a roulé l’Amérique pendant des décennies. Elle a anticipé ce que les présidents américains, Démocrates et Républicains allaient faire parce qu’ils étaient prévisibles, et elle les a tous trompés pour gagner du temps et arriver à l’arme nucléaire.

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On doit ce revirement à la stratégie du président Trump, qui vient d’accomplir un tour de force en politique étrangère que même les médias qui le détestent devraient saluer. Mais je sais que cela n’arrive pas, et qu’ils en mangeront leur chapeau parce que son succès dévoile la stupide politique étrangère du président Obama et la vacuité de la politique d’apaisement professée par la gauche.

Les médias, aveuglés par la haine et la bêtise, n’ont rien vu venir

  • “Mon bouton rouge est plus gros que le vôtre” disait le Président Trump au leader communiste en parlant du bouton qui déclenche l’arme nucléaire. Les médias l’ont ridiculisé. Ils ont accusé Trump d’adopter une “rhétorique irresponsable”.
  • “Petit Rocket man est parti dans une mission suicidaire pour lui et son régime” se moquait Trump. Les médias, tristement toujours du côté des pires dictatures, ont pris la défense du meurtrier coréen, déclarant “comment Trump ose-t-il insulter le leader nord-coréen”.
  • La Corée du Nord sera confrontée au feu et à la fureur comme le monde ne l’a jamais vu auparavant” lança Trump en août 2017 quand Pyongyang menaça de frapper Guam. Les médias hurlèrent au fou, disaient que Trump a été trop loin, que c’étaient “les propos simplistes d’un homme maléfique”.
  • “Vous croyez que j’ai été trop dur ?” répondit Trump, “peut-être que je n’ai pas été assez dur encore”. Quelques jours plus tard, Kim-Jong-un reculait. Il avait pris peur, et il annonçait qu’il renonçait à son tir de missile en direction de Guam.

Les médias voulaient que Trump adopte la méthode Obama, s’aplatir et supplier que Kim-Jong-un devienne gentil. Lors des Jeux olympiques, ils ont fait exactement cela, en léchant les babouches de la sœur de Kim-Jong-un, et en attaquant le vice-président américain Pence qui a refusé de se lever lors du défilé nord-coréen.

Trump a heureusement ignoré les idiotes critiques des journalistes. Il n’a entendu que son bon sens et ceux des bons conseillers militaires dont il s’est entouré (remarque : un grand dirigeant sait s’entourer de collaborateurs de haut niveau, un petit dirigeant s’entoure toujours de “Yes men” qui le flattent et disent oui à tout). Trump a tenu bon, et il a avancé en intensité depuis ses positions de force, soufflant par moment le chaud et le froid et cela a paniqué Kim-Jong-un (“Pourquoi Kim-Jong-un m’insulterait en m’appelant ‘vieux’, alors que JAMAIS je ne songerai à l’appeler ‘petit gros’ ?”, disait Trump dans un tweet en novembre 2017, dix jours après lui avoir tweeté : “ne nous sous-estimez pas, et ne nous mettez pas au défi.” ). Puis Trump s’est progressivement durci jusqu’à ce que Kim-Jong-un craque et recule. Et il a reculé. Deux fois, et les médias, aveuglés par la haine et la bêtise, n’ont rien compris.

Cette médiocrité des médias, obstinés dans leur aveuglement mental, incapable de comprendre que quelque chose de différent, de nouveau, était en train de se passer sous leurs yeux, m’a souvent fait penser que les journalistes et les rédacteurs en chef des médias traditionnels sont des fainéants et des imbéciles qui ne font pas un métier pour lequel ils sont taillés. La preuve m’est encore apportée : ils sont en train de passer à côté de l’essentiel.

Alors qu’il accompagnait le président dans son voyage au Vietnam, le journaliste de Fox News John Roberts a reçu un coup de fil du président américain :

“John, tout le monde pense que je cherche à déclencher une guerre avec la Corée du Nord. Ce n’est pas le cas. Je cherche à éviter la guerre.”

Les diplomates ont applaudi la stratégie de Trump, car il avait compris que la diplomatie ne sert à rien si l’on n’a pas une armée puissante et une menace sérieuse pour la soutenir. Ils ont de nombreuses fois expliqué qu’ils avaient besoin que les États-Unis fassent monter la pression au maximum sans quoi ils n’avaient aucun poids dans les négociations avec le criminel nord-coréen. Les médias n’ont pas entendu.

Pendant que CNN et MSNBC accusaient Trump de vouloir déclencher une troisième guerre mondiale et affirmaient qu’il était un homme dangereux, Donald Trump donnait les moyens de pression dont ses diplomates avaient besoin dans les négociations.

Et les médias n’ont pas non plus compris que la guerre des tarifs de l’acier que Trump vient de déclencher fait entièrement partie de cette stratégie. La Chine, elle, a reçu le message 5 sur 5.

Et ce que les médiocres analystes à la vue courte qui possèdent tout le temps de parole télévisé ne comprennent pas non plus, c’est que l’Iran, qui est l’autre grand danger pour la sécurité du monde, est dans la ligne de mire. L’Iran observe, et les mollahs viennent de comprendre que l’ère du faible Obama qui tente d’acheter leur reconnaissance à coups de 150 milliards de dollars en petites coupures et de baisse des sanctions est révolue.

Le Président Trump sait que Kim-Jong-un (et son père avant lui) est un menteur en série. Si Trump réussi à dénucléariser la Corée du Nord, ce qui n’est pas une certitude et il sait qu’il peut s’agir d’une nouvelle opération cosmétique pour gagner du temps, l’Iran a un sérieux problème qu’il n’avait pas anticipé : le régime terroriste n’a plus de source d’approvisionnement pour le développement de son arsenal nucléaire et balistique. Ce sera la phase suivante dont Trump avait besoin avant de monter très sérieusement la pression contre l’Iran. Ca non plus, les journalistes ne sont pas capable de le comprendre.

Donald Trump a accepté de rencontrer le tortionnaire de Pyongyang, sans doute en mai prochain, dans un lieu neutre à déterminer. Dans l’intervalle, la porte-parole de la Maison-Blanche a insisté que les sanctions ne seront pas levées, et que la présence militaire américaine en Corée du Sud ne sera pas allégée. S’il réussit, le monde sera plus sûr grâce au président Trump, et pour avoir osé cela, les médias le détesteront encore plus.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Source : reuters.com

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