Publié par Ftouh Souhail le 14 mars 2018

La mafia palestinienne est bien prospère et elle opère même au sein du corps diplomatique. L’ambassade de Palestine à Alger est impliquée dans un vaste réseau de trafic de faux documents officiels et des passeports algériens. Nous savons que depuis les attentats à Paris et à Bruxelles, les éléments de l’État islamique utilisent aussi de faux passeports.

Une source très au fait du dossier de la mafia palestinienne a estimé que le trafic pour l’obtention de la nationalité algérienne prend une dimension inquiétante en Algérie.

Le procès d’une vieille dame syrienne, d’origine palestinienne, condamnée pour «faux et usage de faux» dans une affaire de demande de la nationalité algérienne a révélé l’existence d’un vaste réseau palestinien de trafic de papiers officiels qui aurait concerné 2 000 réfugiés syriens.

 

Les diplomates palestiniens exploitent le malheur des Syriens.

Selon la presse locale, l’accusée palestinienne, jugée par un tribunal à Alger, aurait présenté aux autorités algériennes des documents falsifiés, qu’elle aurait fait établir en Syrie, pour obtenir la nationalité algérienne, arguant qu’elle serait descendante des Algériens qui avaient été contraints à l’exil en Syrie avec un chef religieux et militaire algérien, l’Emir Abdelkader, mort en mai 1883 à Damas.

Le fils de l’accusée palestinienne avait déjà écopé d’une peine de cinq ans de prison avec douze autres complices, précise la presse algérienne qui croit savoir que les prévenus sont accusés d’avoir fourni de faux papiers algériens à des Palestiniens et ce avec la complicité de fonctionnaires algériens et des membres du corps diplomatique de l’ambassade de Palestine à Alger.

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Selon les médias locaux, 2 000 ressortissants syriens et palestiniens ont réussi à obtenir la nationalité algérienne à travers ce réseau de trafiquants, dont un employé à l’ambassade de Palestine. Selon la même source, ces faits graves affectent «la souveraineté nationale et l’identité de l’Algérie».

L’accusé principal palestinien a été arrêté à l’aéroport international d’Alger en possession d’une grande quantité de timbres fiscaux algériens qu’il comptait utiliser en Syrie où des papiers falsifiés sont présentés à l’ambassade d’Algérie à Damas afin que les acquéreurs palestiniens vivant dans ce pays puissent obtenir des documents attestant de la nationalité algérienne.

Le trafiquant portait sur lui également des procurations qui devaient lui servir à retirer les certificats de nationalité à ses «clients» pour faire établir des extraits de naissance, moyennant un bakchich allant de 75 à 100 euros, selon la presse locale.

Hamza Altirawé, chargé des relations publiques à l’ambassade de Palestine et président de la Ligue de la communauté palestinienne en Algérie a refusé de commenter cette affaire. 

La mère palestinienne de l’accusé a nié toute implication dans l’affaire, affirmant qu’elle avait obtenu la nationalité algérienne de façon légale, qu’elle avait signé une procuration pour son fils pour suivre la procédure en son nom mais qu’elle ignorait qu’il s’en était servi pour en faire un moyen d’enrichissement illicite à travers son usage abusif.

Des instructions fermes ont été données par le président Abdelaziz Bouteflika aux autorités pour neutraliser ce réseau palestinien. D’aucuns s’interrogent sur la probabilité de l’octroi de ces passeports à des terroristes. La mafia palestinienne profite de la générosité des Algériens pour mettre en péril la sécurité du pays.

Les milieux palestiniens profitent aussi des contestations sociales et la fragilité de la situation générale en Algérie. Actuellement des mouvements de protestation secouent le secteur de la fonction publique en Algérie. L’élection présidentielle approche et les mouvements de grève se propagent à l’ensemble de la société au vu des nombreuses difficultés induites par la mauvaise gestion des gouvernements successifs.

Des Algériens s’inspirent même des méthodes terroristes utilisées par les Palestiniens contre des juifs en Israël. Un camion a foncé, ce mardi 13 mars 2018 dans la préfecture de Blida, contre des civils : 14 blessés, 9 enfants et 5 adultes.

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Les Palestiniens trahissent la confiance des Algériens

L’Algérie fraîchement indépendante a énormément soutenu les Palestiniens. Le premier bureau du Fatah dans tout le monde arabe a été ouvert à Alger, en septembre 1963. L’Algérie offre cette première reconnaissance officielle avec l’ouverture de ce bureau dirigé par Khalil El Wazir, connu sous le nom Abou Jihad.

Un an plus tard, le Fatah inaugure un camp d’entraînement terroriste près d’Alger. C’est là que les membres d’Al Assifa (La Tempête), la branche militaire clandestine du Fatah, reçoivent leur première formation au maniement des armes.

Le 28 mai 1964, l’OLP est officiellement créée : l’Organisation de Libération de la Palestine. Elle est suivie dans la foulée par l’Armée de Libération de la Palestine (ALP), sa branche militaire, un peu sur le mode FLN.

L’Algérie n’hésitera pas à apporter une aide précieuse aux commandements terroristes palestiniens, lorsque Yasser Arafat demanda explosifs, armes légères et munitions à l’Algérie pour lancer ses fedayin contre Israël.

Le président Houari Boumediene offrira même un dépôt de munitions qui appartenait aux réserves de l’armée algérienne en Syrie, à Ladhikiya, et l’histoire veut que la première balle tirée le 31 décembre 1964 par les brigades du Fatah contre Israël soit algérienne.

Le 15 novembre 1988, moins d’une année après le début de la première Intifada, le chef terroriste Arafat proclamait officiellement depuis Alger la création de l’Etat de Palestine. Il faut savoir que bien avant cela, dès 1974, l’Algérie avait ouvert une ambassade palestinienne à Alger.

Après l’expulsion des terroristes palestiniens de Beyrouth à l’été 1982, l’Algérie n’hésita pas à accueillir une partie des hommes de Yasser Arafat, dispersés entre plusieurs pays. C’est ainsi que sera installé un camp militaire palestinien à Tébessa.

Aussi 25 000 étudiants palestiniens ont été formés gratuitement en Algérie depuis l’indépendance. Les membres de la communauté palestinienne se soignent gratuitement dans ce pays.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.

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