Initialement publié le 20 mars 2018 @ 18:22
“Cher ami”, écrit Gandhi le 23 juillet 1939 dans une lettre à Hitler, “Nous ne croyons pas que vous êtes le monstre décrit par vos adversaires».
Dans la philosophie de Gandhi, quand un régime ou un groupe criminel veut vous attaquer et vous tuer, la pire chose que vous puissiez faire est d’essayer de courir et de vous cacher pour sauver votre vie.
Gandhi et les Juifs
Face à Hitler, Gandhi suggérait aux juifs la “souffrance volontaire” :
“Si l’esprit juif pouvait être préparé à la souffrance volontaire, même le massacre que j’ai imaginé pourrait être transformé en une journée d’action de grâces et de joie organisée par Jéhovah pour délivrer la race, même par les mains du tyran. Car pour celui qui craint Dieu, la mort n’a pas de terreur. C’est un sommeil joyeux, suivi d’un réveil qui serait d’autant plus rafraîchissant pour le long sommeil”.
En 1947, répondant aux questions de Louis Fischer, l’auteur de La Vie de Mahâtma Gandhi*, Gandhi lui déclare :
“Hitler a tué cinq millions de Juifs. C’est le plus grand crime de notre temps. Mais les Juifs auraient dû s’offrir au couteau du boucher. Ils auraient dû se jeter dans la mer depuis les falaises… Cela aurait réveillé le monde et le peuple allemand… Ce qui s’est produit, c’est qu’ils ont quand même succombé par millions.”
Gandhi exprimait-il ici sa philosophie de la non-violence ?
Gandhi et les Arabes
Ses positions sur le sionisme et sa défense du monde arabe révèlent un double standard qui laisse planer un gros – gros doute sur la sainteté . (Les mots en gras sont de moi).
“L’appel pour un foyer national pour les Juifs ne me plaît pas beaucoup. La justification est recherchée dans la Bible et dans la ténacité avec laquelle les Juifs ont désiré leur retour en Palestine.
Pourquoi ne devraient-ils pas, comme les autres peuples de la terre, faire de ce pays leur foyer où ils sont nés et où ils gagnent leur vie ? [Parce que] la Palestine appartient aux Arabes au même titre que l’Angleterre appartient aux Anglais ou la France aux Français. Il est erroné et inhumain d’imposer les Juifs aux Arabes. Ce serait certainement un crime contre l’humanité de réduire le nombre de fiers Arabes afin que la Palestine soit restituée aux Juifs en partie ou en totalité comme leur patrie nationale.”
- Ainsi, pour Gandhi, les Juifs auraient dû se préparer à la souffrance volontaire, s’offrir au couteau du boucher pour réveiller le monde, mais il est inhumain d’imposer les Juifs aux Arabes ?
- Lorsque Gandhi parle de restitution de la Palestine aux Juifs, il confirme qu’il sait très bien que cette terre est historiquement juive.
- Et il affirme que l’holocauste, l’extermination de 6 millions de juifs (le plus grand crime de notre temps) est équivalent au fait de restituer aux Juifs une partie de la Palestine (un crime contre l’humanité).
- Notez encore que pour Gandhi, l’extermination de 6 millions de Juifs est le plus grand crime “de notre temps”, mais pas “un crime contre l’humanité”.
- Pourquoi ne demande-t-il pas aux Arabes de se préparer volontairement à cette chose “inhumaine”, imposer les Juifs aux Arabes, comme il propose aux Juifs de se préparer volontairement à être massacrés par Hitler ?
Pourtant, quand nous pensons aux esprits les plus éclairés du siècle dernier, le nom «Gandhi» apparaît invariablement.
Gandhi le pacifiste n’ignore pas que les Arabes ont envahi la Palestine juive par la force et la guerre. Il le confesse dans Young India, le 6 avril 1921, en ces termes :
Question : “Les musulmans peuvent-ils revendiquer la Palestine, ou doivent-ils la restituer aux juifs qui en sont les propriétaires d’origine ?”
Gandhi : “Les musulmans revendiquent la Palestine comme partie intégrante de Jazirat-ul-Arab. Ils sont tenus de conserver sa garde, en tant qu’injonction du Prophète. Les Juifs ne peuvent pas recevoir de droits souverains dans un lieu qui a été détenu pendant des siècles par les puissances musulmanes par droit de conquête religieuse.”
Comment Gandhi a-t-il pu demander aux juifs allemands de suivre la voie de la résistance civile tout en demandant aux mêmes juifs de renoncer à leurs droits civils en Palestine, conférés par la Société des Nations en 1920, sans parler des droits de tout peuple à disposer de soi-même ?
Pour beaucoup donc, Gandhi est le modèle de la sainteté. Son enseignement de la résistance non-violente et du pacifisme face à l’agression est considéré comme un idéalisme, exigeant une force et un courage surhumains. Parmi les citations célèbres qui lui sont attribuées, citons «œil pour œil et le monde entier sera aveugle» et «La victoire obtenue par la violence équivaut à une défaite, car elle est momentanée».
Ses disciples les plus dévoués disent qu’ils sont simplement contre toutes les guerres. “Faites l’amour pas la guerre” disaient-ils dans les années 60, ou encore “la guerre ne détermine pas qui a raison, seulement qui reste en vie”.
On peut se demander, cependant, combien de personnes mettraient vraiment ces croyances à l’épreuve s’ils se retrouvaient en première ligne.
Évidemment, quand il s’agit des autres, quand des personnes sont enlevées, torturées, violées et tuées, il y en a beaucoup qui choisissent de «prier» pour les victimes, et essayent pendant un court moment d’éprouver de l’empathie pour elles. Mais à partir du moment où l’idée d’entrer en guerre est évoquée, la conscience gandhienne entre soudainement en jeu, et ils affichent fièrement leur supériorité morale, car ils refusent l’idée de faire la guerre, simplement parce que ce sont des pacifistes, et que la guerre, c’est mal.
Imaginez, cependant, si ces mêmes personnes avaient leurs propres familles en Irak, et qu’ils aient vu leurs propres familles être tuées, violées, massacrées. Resteraient-ils assis en silence, avec la sérénité d’un moine, des bougies dans les mains et des nounours sur les photos des victimes, en proclamant leur opposition à la guerre ? Resteraient-ils indifférents aux êtres chers qui meurent ? Où prendraient-ils les armes et tireraient-ils sur les terroristes qu’ils pourraient trouver afin de se protéger et de protéger les leurs ?
Prieraient-ils que les États-Unis et leurs alliés s’abstiennent de toute guerre, ou supplieraient-ils qu’une puissante nation se lève et fasse la guerre au mal, et pour s’assurer que leurs épouses, sœurs et filles ne se retrouvent pas encerclés par les terroristes de l’Etat islamique dans une vente aux enchères d’esclaves sexuelles ?
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Gandhi et les Allemands
Je reviens à Gandhi, car il est vraiment révélateur d’observer la position de Gandhi envers Hitler et les nazis.
Alors que l’Holocauste battait son plein, Gandhi a décidé d’écrire une lettre à Hitler. Dans sa lettre, il s’adresse à Hitler comme à son «ami». Tout en condamnant la guerre d’Hitler et les actions envers les Juifs, il assure à Hitler: «Nous ne croyons pas non plus que vous êtes le monstre décrit par vos adversaires».
La philosophie de Gandhi a produit des conseils suicidaires et déconcertants sur la manière de traiter avec les nazis :
«S’il pouvait jamais y avoir une guerre justifiable au nom de et pour l’humanité, une guerre contre l’Allemagne, pour empêcher la persécution gratuite d’une race entière, ce serait complètement justifié [de faire la guerre]. Mais je ne crois pas à la guerre. Une discussion sur les avantages et les inconvénients d’une telle guerre est donc hors de mon horizon ou de ma province”, écrit Gandhi.
Gandhi a également écrit aux Britanniques pendant la guerre :
«Cet homicide [contre l’Allemagne] doit être arrêté. Vous êtes en train de perdre ; si vous persistez, cela entraînera seulement une plus grande effusion de sang. Hitler n’est pas un homme mauvais.”
Le conseil de Gandhi aux Juifs n’était pas moins bizarre :
“Si j’étais juif et que j’étais né en Allemagne … Je revendiquerais l’Allemagne comme mon pays, et autant qu’il puisse être le pays de l’aryen le plus musclé, je le défierais de me tuer ou de m’enfermer dans sa forteresse. Et la souffrance volontairement subie par moi leur apporterait une force et une joie intérieure … La violence calculée d’Hitler peut même aboutir à un massacre général des Juifs comme sa première réponse à la déclaration de telles hostilités. Mais si l’esprit juif pouvait être préparé à la souffrance volontaire, même le massacre que j’imagine pourrait être transformé en un jour d’action de grâces et de joie que Jéhovah ait opéré la délivrance de la race même par le tyran.”
Il a donné des conseils similaires au peuple britannique pendant la guerre. Après avoir conseillé aux Britanniques de déposer les armes et de se rendre aux nazis, il a conseillé au peuple britannique que si les nazis “ne vous donnent pas le libre passage, permettez, homme, femme et enfant, d’être massacrés, mais refuserez de leur faire allégeance.”
Ainsi donc, aux Allemands il explique que si l’on voulait persécuter leur race entière, la guerre à laquelle il ne croit pas serait dans ce cas exceptionnel justifiable, tandis qu’il demande aux Juifs et aux Anglais de se laisser massacrer par Hitler… parce que la guerre n’est pas justifiable.
Gandhi et la non-violence criminelle
Enfin, en ce qui concerne les tentatives de son peuple pour la non-violence passive face à la domination britannique en Inde, il écrit :
«Nos dirigeants peuvent avoir notre terre et nos corps, mais pas nos âmes. Ils ne peuvent avoir le premier que par la destruction complète de chaque Indien – homme, femme et enfant. Car si un nombre considérable d’hommes et de femmes se trouvant en Inde s’était préparé sans aucune malveillance contre les spoliateurs, à donner leur vie plutôt que de leur fléchir le genou, ils auraient montré le chemin pour se libérer de la tyrannie de la violence.”
En d’autres termes, si suffisamment de gens se laissent tuer, les fléaux du monde, les maniaques sanguinaires, les dictateurs avides de pouvoir et rapides aux massacres, ainsi que leurs armées, seront vaincus et deviendront pacifiques.
Ce que Gandhi n’a pas réalisé, et qu’expliquait Churchill lorsqu’il déclara devant le parlement britannique qu’“on ne raisonne pas avec le tigre quand votre tête est dans sa gueule” c’est que lorsque l’on a affaire à un gouvernement un peu compatissant, un peu moral, la résistance pacifiste a sa place. Mais lorsqu’il s’agit de barbares meurtriers tels que l’Etat islamique ou les nazis, aucun niveau de résistance pacifiste ne leur fera jamais changer d’avis. Gandhi avait un raisonnement manichéen, et il ne voyait pas les nuances. La philosophie de Gandhi, si elle avait été appliquée à l’Etat islamique, ferait qu’il aurait pris le contrôle du monde. Et massacré les non-musulmans.
Gandhi et les Noirs
“Nous croyons que la race blanche en Afrique du Sud doit être la race prédominante”
Un livre publié par deux professeurs d’université sud-africains révèle des détails choquants sur la vie de Gandhi en Afrique du Sud entre 1893 et 1914, avant son retour en Inde.
Pendant son séjour en Afrique du Sud, Gandhi a régulièrement exprimé son dédain pour les Noirs africains, dit S. Anand, fondateur de Navayana, l’éditeur du livre intitulé “The South African Gandhi: Stretcher-Bearer of Empire“*.
Selon le livre, Gandhi décrivait les Africains noirs comme étant “sauvages”, “mal finis” et vivant une vie “d’indolence et de nudité” (cela vous rappelle sans doute les propos de Che Guevara que je rapporte dans l’article que je lui ai consacré en septembre 2017) et il faisait campagne sans relâche pour prouver aux dirigeants britanniques que la communauté indienne d’Afrique du Sud était supérieure aux Africains noirs autochtones (ce qui est la définition précise du racisme). Le livre passe en revue les écrits de Gandhi au cours de la période, cite des extraits des archives gouvernementales, et peint un portrait qui contredit la façon dont le monde le considère aujourd’hui.
“Une grande partie du halo qui entoure Gandhi aujourd’hui est le résultat d’un repackaging intelligent”, écrivent les auteurs, Ashwin Desai et Goolam Vahed, professeurs à l’Université de Johannesburg et à l’Université du KwaZulu. Oui, le parallèle avec le Che est évident.
Voici quelques exemples de ce que Gandhi pensait et disait des Noirs sud-africains :
“L’une des premières batailles que Gandhi a livrées après son arrivée en Afrique du Sud a été l’entrée séparée pour les Blancs et les Noirs au bureau de poste de Durban. Gandhi a objecté que les Indiens étaient ‘classés avec les indigènes d’Afrique du Sud’, qu’il appelait les kafirs, et a exigé une entrée séparée pour les Indiens.
Nous avons trop ressenti l’indignité et… nous avons demandé aux autorités de supprimer cette distinction injuste, et ils ont maintenant prévu trois entrées séparées pour les autochtones, les Asiatiques et les Européens.”
- Dans une lettre de 1895, Gandhi exprime sa crainte qu’un statut juridique inférieur pour les Indiens entraîne leur dégénérescence “à tel point que de leurs habitudes civilisées, ils seraient dégradés aux habitudes des autochtones, et qu’en une seule génération, la progéniture des Indiens aura très peu de différence dans ses habitudes, ses coutumes et sa pensée avec les autochtones”.
- Dans une lettre ouverte au Parlement du Natal en 1893, Gandhi a écrit :
“J’ose signaler que les Anglais et les Indiens sont issus d’une souche commune, appelée indo-aryenne. …. Une croyance générale semble prévaloir dans la colonie que les Indiens ne soient guère mieux, si tant est qu’ils le soient, que les sauvages ou les autochtones d’Afrique. Même les enfants apprennent à croire de cette manière, avec pour résultat que l’Indien est traîné jusqu’à la position d’un grossier kafir”.
- Lors d’un discours à Mumbai en 1896, Gandhi déclare que les Européens de Natal souhaitaient “ nous dégrader au niveau d’un vil kafir dont l’occupation est la chasse, et dont la seule ambition est de rassembler un certain nombre de bêtes pour acheter une femme, et ensuite, passer sa vie dans l’indolence et la nudité”.
- Protestant contre la décision des autorités municipales de Johannesburg de permettre aux Africains de vivre aux côtés des Indiens, Gandhi écrivit en 1904 que le conseil “doit retirer les Kaffirs de cet endroit. A propos de ce mélange entre Kaffirs et Indiens, je dois avouer que je ressens le plus fortement que c’est très injuste pour la population indienne, et que c’est taxer indûment la patience proverbiale de mes compatriotes”.
- En réponse à l’agitation de la Ligue blanche contre l’immigration indienne et l’importation proposée de main-d’œuvre chinoise, Gandhi écrit en 1903 : “Nous croyons également que la race blanche en Afrique du Sud doit être la race prédominante”.
Certains répondent que “c’était avant”. Que lorsque Gandhi est devenu Mahatma Gandhi, il a changé de position.
“En examinant les actions et les écrits de Gandhi pendant son séjour en Afrique du Sud, et en les comparant avec ce qu’il a écrit dans son autobiographie et dans “Satyagraha en Afrique du Sud”, expliquent les auteurs Ashwin Desai et Goolam Vahed dans le Washington Post le 3 septembre 2015, il est évident que Gandhi s’est livré à un peu de “réorganisation”. Il a réécrit sa propre histoire.”
Gandhi et Gandhi
Gandhi savait appliquer une autre règle philosophique, connue en ces termes : “faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais”.
En 1920, il écrit :
«Je crois que là où il y a un choix entre la lâcheté et la violence, je conseillerais la violence. Ainsi, lorsque mon fils aîné me demanda ce qu’il aurait dû faire, s’il avait été présent quand je fus presque mortellement blessé en 1908, s’il aurait dû fuir et me voir tué ou s’il aurait dû utiliser la force physique qu’il pouvait et voulait utiliser pour me défendre, je lui ai dit que c’était son devoir de me défendre même en utilisant la violence.”
Quand on lui a donné l’option entre la violence et la résistance pacifiste, Gandhi a vanté la non-violence comme le seul vrai moyen de parvenir à la victoire – pour les autres.
Conclusion
Le bon sens, le droit naturel, l’instinct, vous apprennent que la meilleure chose que vous puissiez faire lorsque vous êtes menacé de mort, c’est de combattre votre ennemi et de le tuer si vous le pouvez.
La forme la plus vraie et la plus efficace de résistance au mal absolu, c’est d’affronter l’oppresseur, d’être totalement prêt à l’attaquer, à le tuer, sans jamais montrer de lâcheté.
Pour cela, j’ai deux problèmes philosophiques majeurs, insurmontables, concernant Gandhi.
- Les propositions de Gandhi apparaissent à la lumière du bon sens comme les prémices de l’idéologie progressiste, qui consiste à faire table rase de la nature humaine, et de construire une science sociale à partir de rien d’autre que des hypothèses, des grandes idées abstraites qui rejettent l’histoire et l’expérience humaine. Le progressisme ne cherche pas à savoir si ses idées risquent d’obtenir des effets catastrophiques. Ca ne l’intéresse pas. Ce qui compte pour le progressiste, ce n’est pas non plus l’homme, qui n’est pas un sujet d’intérêt, et il peut mourir par millions si la cause l’exige. Ce qui compte, c’est l’établissement d’une idéologie et sa mise en application, aveuglément, dans l’indifférence totale pour son efficacité ou ses résultats dans le monde réel, pourvu qu’il permette de tourner le dos et d’effacer ce qui existe, a existé, et a fait tourner le monde jusque là.
- Quel que soit le romantisme de la vision de Gandhi, l’immoralité de sa position est d’autant plus criante que je suis juif et que la valeur suprême du judaïsme est la vie humaine. Gandhi refuse de protéger la vie au nom d’une idéologie. On l’appelle pacifisme ? Peu m’importe, le mot est une fraude, une duperie. Il se sert de la racine “paix” pour se parer de dorures. L’histoire de l’homme montre que la paix s’obtient lorsque l’ennemi est à genoux et qu’il supplie qu’on l’épargne contre la paix. Gandhi refuse de combattre, il refuse de résister au mal, mais reconnaît-il même l’existence du mal ? Il dit préférer la mort volontaire pour une idée. Les communistes aussi ont envoyé cent millions d’hommes à la mort pour une idée. Et Hitler, et l’islam.
“Si les juifs”, écrit Gandhi le 17 décembre 1938, “au lieu d’être non-violents par nécessité, adoptent la non-violence active, c’est-à-dire adoptent d’avoir des sentiments amicaux envers leurs compatriotes allemands, ils ne pourront faire aucun mal aux Allemands, et je suis aussi certain que ces lignes que je dicte, que le cœur allemand le plus dur comme pierre fondra. Grandes comme l’ont été les contributions juives au progrès du monde, cet acte suprême de leur contribution sera leur plus grande contribution et la guerre sera une chose du passé”.
Gandhi se trompait. Totalement. Absolument. Irrémédiablement.
L’écrivain indien Arundhati Roy, grand prix littéraire, affirme que les révélations sur Gandhi faites dans le livre de Ashwin Desai et Goolam Vahed sont “un sérieux défi à la façon dont on nous a appris à penser à Gandhi”.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Sources :
https://www.religiousforums.com/threads/gandhis-letter-to-the-jews-in-nazi-germany.40147/
http://jewishcurrents.org/mahatma-gandhi-on-zionism-and-the-holocaust/
http://gandhiserve.org/information/writings_online/articles/gandhi_jews_palestine.html#Interview%20to%20The%20Daily%20Herald
http://www.jewishvirtuallibrary.org/lsquo-the-jews-rsquo-by-gandhi
http://articles.latimes.com/2009/sep/24/opinion/oe-hier24
https://www.mkgandhi.org/letters/hitler_ltr1.htm
https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2015/09/03/what-did-mahatma-gandhi-think-of-black-people/?utm_term=.0cac96703bd0
* En achetant le livre avec ce lien, vous soutenez Dreuz qui reçoit une commission de 5%. Cette information est fournie pour assurer une parfaite transparence des conséquences de votre action, conformément à la recommandation 16 CFR § 255.5 de la Federal Trade Commission.
ça vous étonne???
Pourquoi ne suis-je pas étonnée??? parce que j’en ai suffisamment vu dans ma vie, et entendu, ce depuis toute petite, des choses que je n’aurai sans doute jamais dû entendre, mais… on ne se méfie pas d’une toute petite fille…
A l’heure d’aujourd’hui et ce depuis très longtemps, avant d’être étonnée, je crois qu’il faudrait une sacrée nouvelle, mais alors, plus une excellente nouvelle pour que je sois étonnée…
Nous vivons dans un monde complètement pourri, et particulièrement et surtout, par ceux qui sont tout en haut de l’échelle!!!
Il faudrait leur couper tous les barreaux… de l’échelle!!!
JPG le dégommeur d’icônes a encore frappé, bravo. J’en avais lu de belles sur Gandhi dans un livre d’Yves Roucaute notamment sur la question des nazis et des juifs mais j’ignorais ses propos sur les noirs en Afrique du Sud.
Vous ignorez sans doute aussi que l’aparteid est maintenant inversé en AFS, que les les familles des fermiers blancs installés depuis près de 4 siècles dans le pays et qui le nourissent, sont massacrées, pillées, violées, par des africain noirs , et que leurs terres leurs sont confisquées par le gouvernement raciste anti-blanc sans indemnisation.
@habibi
Nope, j’étais au courant. Qu’est-ce qui vous a fait penser que je l’ignorais ?
Merci de remettre les pendules à l’heure !!!!
Je me suis toujours méfié des icônes et autres “modèles” fabriqués par les médias et encensés par tout ce que le monde compte de politiquement correct : le showbiz, les “intellectuels” (de gauche, comme de juste) et tutti quanti.
Che Guevara, Mandela, Obama et même Yasser Arafat !
Avec Ghandi, la boucle est bouclée, en quelque sorte.
Merci de ce rappel des FAITS, qui contredisent singulièrement l’hagiographie officielle.
Vous commencez là une liste qui risque d’être longue des icônes imposée aux peuples passifs.
L’arrière cour a rarement la propreté de la façade.
Coquille AMHA : L’histoire de l’homme montre que la paix (s’abstient) s’obtient lorsque l’ennemi est à genoux.
Merci de ces infos peu connues du public …
Corrigé – merci.
Jean Patrick, vous dévoilez là le côté obscur d’un “saint”. J’ai toujours eu des doutes sur la “sainteté” de certains ” héros”, portés aux nues par des foules hystériques.
Pour écrire de telles énormités, je me demande si cet ascète ne fumait pas de temps à autre des hallucinogènes pour y trouver sa céleste inspiration.
L’Apôtre de la non violence préconisait le sacrifice à la résistance, sauf en ce qui concerne son auguste personne.
Non, non Hitler n’était pas un monstre, mais l’empereur des monstres. Voir en lui une parcelle de bonté devait demander des efforts surhumains e tune imagination fertile.
Comme quoi, il faut se méfier des hommes, devenus des légendes sanctifiées …
Encore un héros déchu! A qui pouvons-nous encore rêver?
Rosaly, le héros auquel vous pouvez rêver a vécu parmi les Juifs il y a 2000 ans!
AU CHRIST, le seul qui a conformé ses actes à ses paroles jusqu’à sa mort, le seul qui a prôné une véritable non-violence bâtie sur un amour extrême. Il était Juif…
Rosaly ; Comme vous dites ; Il faut se méfier des hommes devenus des légendes sanctifiées , “par des hommes ” , comme celui de plus de 2000 ans , dont on nous bassine encore des actes écrits , réécrit , rééécrit et réééécrit et invérifiables etc , etc , qui a été déformé aux fil des siècles .
Je sauvegarde votre article pour sa qualité, pour les vérités que vous révélez et, surtout, pour votre conclusion d’une efficacité redoutable à même de clouer le bec à bon nombre de mes interlocuteurs pacifistes patentés.
Oui, moi aussi je transmets et je sauvegarde…
Un coup de projecteur plein de santé, merci, Jean-Patrick !
dans les positions ambiguës de Gandhi envers les Juifs et la Palestine face à Hitler, la trace de l’islamisation forcenée de l’Inde est sensible.
par ailleurs, concernant les noirs, la pensée de l’époque début 20ème était à peu près la même en Europe: pensons à ce que disait la gauche française prétendant apporter la lumière supérieure de la civilisation aux arriérés d’Afrique…(Exemple, Gallieni à Madagascar).
Gandhi était un tyran domestique, qui vivait avec sa nièce…et qui n’a jamais prétendu lui-même être un “saint”.
Bonsoir, Jean Patrick. Et merci pour votre article, qui est, cependant
l’un des plus approxiatifs que j’aie lus de vous.
vous tâchez de déboulonner Gandhi.
Votre titre, épinglant la “sainteté de Gandhi”, donnerait à croire qu’il s’est proclamé lui-même” saint”. Des foules l’appelèrent “Mahatma”: “grande âme”, concept qui vous
(et nous) est étranger.
Vous produisez 2 documents. Le 1er, lisible, est adressé en juillet 39 à Hitler.
Le “Dear Friend” de l’adresse, vu ce que nous SAVONS, 79 ANS APRES, passe
mal. Certes.
Mais en 39, il faut avoir à l’esprit que Gandhi, — comme l’avait parfaitement
compris Albert LONDRES, reporter en Inde en 1922 pour l'”Excelsior”, la
brutalité, la cruauté viennent de l’occupation anglaise.
” Le Général Dyer tira, sans sommation, sur la foule indienne venue écouter
un discours appelant au calme… Tout le monde convint que, ce soir-là, le Gal
Dyeravait fait de 7 à 800 morts”…
Gandhi ne puisait pas sa force dans une âme révoltée, mais sereine,
recommandant à son peuple non de sauter pour cueillir le fruit hors de
portée, mais de grandir pour l’atteindre: ” subir, mériter, espérer. ” Son cri
de guerre: ne jamais frapper son prochain”.
Voici ses deux armes: non-coopération et désobéissance civile”
” On ne paie pasles impôts. Les Anglais? Connaissons pas…. Gandhi
prend l’Anglais , non à la gorge, mais à la poche. Il n’est pas de pouvoir établi qui puisse résister au pouvoir d’un peuple déterminé à se laisser mettre en
prison”.
Suite, dans un 2ème envoi.
Suite: ” Gandhi, écrivez-vous, suggérait aux JUifs la souffrance volontaire…
je pense qu’il inscrit cette vision dans la vision hindouiste de cette époque,
et ne pas confondre , comme vous le faites plus loin, non-violence et
pacifisme.
Gandhi n’était pas un pacifiste, contrairement à nombre d’intellectuels de
gauche français, par exemple.
Il écrit, dans le livre que lui consacre Romain Rolland:” Mahatma Gandhi”,
1924: ” Mieux vaut le mal entier que le bien émasculé.
le pacifisme geignant est mortel à la paix: il est une lâcheté et un manque
de foi”.
Actuel, n’est-ce pas?
Votre § ” Gandhi et les Arabes” montre, je crois, que vous ne comprenez
pas les termes de Gandhi, dans son époque.
En Inde, toutes les décennies qui ont précédé 1947, l’ennemi était l’Anglais.
Gandhi souhaitait donc l’union entre les Musulmans et les Hindous
contre l’ennemi commun.
R. Rolland écrit: ” La guerre d’Europe avait posé aux musulmans de
l’Inde un rude problème de conscience. Ils se trouvaient partagés
entre leur loyalisme envers l’Empire et leur fidélité au chef de leur reli-
gion. Ils ne s’étaient décidés pour l’Angleterre qu’après avoir reçu d’elle
la promesse qu’elle n’attenterait pas à la souveraaineté du Kalife”.
je passe sur votre citation des hippies: ‘peace and love” : qu’avait
à voir ce charmant mouvement de libération sexuelle, des moeurs
en général, avec la pratique extrêmement rigoureuse d’ascétisme
que s’appliquait Gandhi à lui-même, pour entraîner son peuple
à la résistance?
Votre § ” Gandhi et les Allemands”.
” Alors que l’Holocauste battait son plein…”
Non, Jean-Patrick.
Du reste, en 39, qui SAVAIT ? Pas les Anglais. pas les Français.
pas les Suisses.Pas le Pape. Pas les Américains.
Nous rappelant cela, Gandhi n’avait pas plus de connaissance que
les grands du monde de l’époque.
Quant à son conseil aux Juifs, en 39, en quoi diffère-t-il, s’il vous
plaît, de ce que disait Jacob Kaplan, A LA MEME EPOQUE, à ses
frères juifs, dans ses sermons( “Les temps d’épreuve)”:
P. 103: ” C’est Dieu qui finalement règlera le sort des peuples , décidera
de l’avenir de l’humanité. Ni par la force, ni par la puissance, mais
par mon esprit”, dit l’Eternel Tsvaoth”.
P. 133: ” La souffrance d’Israel n’est pas une alédiction”.”
P. 137: … “Ajoutons maintenant que la souffrance juive est d’une
incontestable grandeur . Même s’il fallait y voir une expiation de nos
péchés, — ce qui ressort de bien des passages de la Bibleet du Talmud…
oui, même s’il fallait y voir cela, car, n’est-il pas vrai? souvent israel
a tourné le dos à sa vocation et a préféré les avantages matériels et
intellectuels aux satisfactions morales et spirituelles qui sont son
lot par décret divin, la souffrance juive ne serait cependant pas
sans noblesse”.
Suite et fin, dans un 3èmme mail.
Fin, donc.
N’ayant pas lu les auteurs que vous citez, sur Gandhi et les Noirs,
je n’en dirai rien. Il semblerait, cependant , que les pays africains,
libres de Blancs, depuis leur indépendance, retournent à des luttes
tribales primitives déconcertantes. Gandhi l’avait peut-être
pressenti.
Votre conclusion, Jean Patrick, est fausse, à mes yeux, et participe
d’un regrettable amalgame avec des idéologies du XXème siècle
que nous connaissons pour leur caractère meurtrier; ou alors, d’une
complète ignorance de la religion hindoue — de laquelle je me sens
très proche.
C’est une première… je ne savais pas que Gandhi était un fêlé.
Et il faut se souvenir qu’il entretenait une ralation étroite et “fraternelle” avec Muhammad Ali Jinnah. Jinnah le manipulait à loisir et le méprisait…
Rappelons ce que disais Mohamed Iqbal, ce poête et philosophe de l’Inde Britanique, vu comme le père spirituel du Pakistan : ” « L’islam n’a rien à voir avec le christianisme ». Loin d’être une religion de la conscience et de la pratique privées, l’islam s’accompagne de certains « concepts juridiques ». Ces concepts ont une « dimension civique » et créent un certain type d’ordre social. L’ « idéal religieux » ne peut être séparé de l’ordre social. « Par conséquent, la construction d’une république sur des bases nationales [une république indienne laïque], si cela implique la disparition du principe islamique de solidarité, est tout simplement inconcevable pour un musulman. » “
Commentaire de V. S. Naipaul : Ce que dit confusément Iqbal, c’est que les musulmans ne peuvent vivre qu’avec des musulmans. (…) Ce qui en réalité sous-tend cette revendication d’un Pakistan et d’une république musulmane, et qui n’est pas spécifié, c’est le refus par Iqbal de l’Inde hindoue.
Il voulait tellement une Inde unie entre musulmans et indouistes, qu’il en ait mort…
Alors ses principes moraux sont teintés de l’effervessence de l’actualité et l’Etat de l’Inde indivisible… L’esprit du muzz antisémite et esclavagiste ont peut être fait le reste.
Jean Yanne : “Vous savez que Gandhi se couchait tous les soirs avec plusieurs femmes pour tester sa pureté ? – Oui, et en plus, il se baladait toute la journée habillé avec son drap pour prouver sa pureté.”
Une citation est intéressante, j’ai retrouvé le paragraphe entier. C’est en date du 20 novembre 1938 :
“But the German persecution of the Jews seems to have no parallel in history. The tyrants of old never went so mad as Hitler seems to have gone. And he is doing it with religious zeal. For he is propounding a new religion of exclusive and militant nationalism in the name of which any inhumanity becomes an act of humanity to be rewarded here and hereafter. The crime of an obviously mad but intrepid youth is being visited upon his whole race with unbelievable ferocity. If there ever could be a justifiable war in the name of and for humanity, a war against Germany, to prevent the wanton persecution of a whole race, would be completely justified. ”
Il évoque depuis Segaon, en Inde, un sujet que les Européens taisent complètement : la persécution atroce des Juifs. Cela vient peut-être de ce qu’il est ouvertement raciste alors que les Européens évoluent et sont embarrassés de l’être au point d’être férocement hypocrites et fermés par le déni total.
Par ailleurs Gandhi apparaît comme le fruit 1) d’une civilisation qui tient la personne humaine pour rien, d’une résignation fanatique quand ça lui convient, qui conçoit la société selon des hiérarchies absurdes dont la tradition impose toutes les distorsions répugnantes, et 2) d’une éducation dans les milieux privilégiés britanniques antisémites. Il était manifestement très très con mais habile bonimenteur.
Il n’a pas tellement libéré l’Inde : les Anglais on flairé le bourbier ingérable, la violence immonde derrière les sourires, et ont préféré lever le camp.
Lien vers le texte complet :
http://www.jewishvirtuallibrary.org/lsquo-the-jews-rsquo-by-gandhi
Bonjour à vous.
Il est évident que la philosophie de Gandhi n’est pas la Route ni la Clef vers la paix universelle comme cela nous à souvent été béatement enseigné.
J’ai maintes fois eu des doutes sur l’authenticité du personnage, pensant même qu’il ait pu faire partie des pantins destinés a une propagande, et que l’on “estampille”
Je n’avais jamais pourtant pris la peine de lire un article à ce sujet.
C’est aujourd’hui fait, et merci de nous avoir communiqué cette analyse du personnage.
Il est évident que pour cerner tout cela, il faut bien connaître le contexte culturel social et politique qui ont forgé cette personnalité.
Et que le monde veuille bien admettre que sa philosophie ne puisse s’appliquer qu’a ce milieu bien circonscrit.
Il est possible que Gandhi ait voulu à tort appliquer des concepts strictement adaptés à l’ Inde anglaise au monde entier.
Aussi qu’un occident encore blessé par la 1ère guerre ait surenchéri ces principes.
Il est tout de même assez fat, nimbé de sa certitude d’avoir fait de ses idées des vérités comme il les a souvent présentées.
Il reste que Gandhi était certainement un homme de son époque et emprunt des spectres de son vécu, qui ne pouvaient le faire être vraiment objectif, malgré tout recul, toute discipline de l’esprit.
J’imagine ainsi très mal qu’il puisse avoir été tout à fait impartial dans sa façon de conseiller l’Angleterre face à l’ennemi, aussi bonnes aient été ses intentions à l’égard de la paix mondiale.
Il est aussi possible qu’il ait fait certaines concessions d idéaux a l’Afrique blanche, préférant coucher les principes égalitaires, quitte a endosser une certaine hypocrisie.
Il est choquant de voir que Gandhi ait pu s’adresser a un, plusieurs ?dictateurs avec cette déférence.
Est-il possible qu’il l’ai fait avec sa croyance, un concept auquel l’esprit obtus de son récepteur serait imperméable. Dans l’espoir que cela change.
Ou peut-être de crainte que l’ Inde soit une cible?
Il demeure qu’a l’époque, ici même en occident on se souciait souvent trop peu des souffrances qui ne nous touchaient pas directement, on tardait à s’impliquer pour secourir nos voisins. C’est peut-être pour cela que nous étions aveugles de l’horreur subie par Juifs et Tziganes ( Tziganes dont on fait actuellement étude afin de savoir si Juifs et Tziganes sont liés )
C’est ce qui explique le retard de l’intervention étrangère dans leur accueil et secours.
Cette ignorance était peut-être aussi le cas de Gandhi. Il ne faut pas oublier que même des allemands de l’époque furent frappés d’horreur à la découverte de charniers dont ils refusait d’admettre la véracité, leur responsabilité. Lorsque une nation parmi les plus évoluées se vit dégrader de ses prestiges, que se révéla au monde son improbable chute.
Ce qui me frappe surtout dans la correspondance de Gandhi, c’est qu’après lecture, je me demande si hadolf le dictateur n’aurait pas tout simplement exécuté les prédictions de Gandhi, lorsque il parle de la trajectoire que prendrait le monde au cas ou il refuse sa doctrine de passivité face a la tyrannie. Et vous, qu’en pensez-vous?
Et en ce qui concerne les propos de Gandhi au sujet des noirs d’Afrique, qui peuvent sembler déconcertants de la bouche d’un homme dont on attendrait qu’il prône égalité, rejet de tout racisme.. Je dirais que sa crainte de contamination de son peuple n’est peut-être pas infondée, même si elle ose l’emploi d’une description négative ( et largement partagée à l’époque ) et sans éloge de quelconques qualités. Il avait sans doute remarqué une certaine incompatibilité de l’esprit indien avec celui de cette Afrique à son sort. Il y avait même une certaine distinction de catégorie de noirs qui furent classés par les blancs avec des critères physiques et intellectuels, grille sensée leur acc
concéder plus ou moins de considération et pouvoir sur les autres à cette époque.
L’explication de l’idée d’une présence dominante blanche en Afrique, du moins dans certaines parties, à peut-être pour origine les revendications des colons eux-mêmes qui déclarèrent souvent avoir exploité de vastes territoires vierges, déserts.
Il est certain que Gandhi n’est pas l’homme auréolé qui fut présenté tel un sauveur, comme beaucoup d’autres symboles de cette ère, il a cependant laissé bien des paroles sur lesquelles méditer en toute objectivité, avec notre sens critique.
Il y a par exemple une nécessité certaine à se protéger contre tout ce qui est contraire a la paix,au courage, au civisme, à l’union, à l’égalité, au progrès..
Le risque n’est pas seulement dans les atteintes à ces principes.
Il est aussi et peut-être même surtout de façon plus pernicieuse dans leur oubli!
La fréquentation sans recul de nations porteuses de principes contraires ou placides mais très lointaines du concept même de civilisation risque de déstabiliser, de faire régresser ses propres natifs.
Cela peut déjà se voir en certaines cités, promues par certains politiques et gagne la ville sans aucun freins..
Il est vrai, je ne peux le nier que tout pays porte ses richesses malgré ses égarements. Mais chacun est en droit et en devoir de se préserver de l’importation de greffes d’esprits incompatibles et de ses errements.
La culpabilité des enfants de colons que certains d’entre nous sommes nous aurait-elle anesthésiés ?
La est peut-être l’explication a ce qui fit que Gandhi voulut séparer les siens des noirs.
A ce sujet, il serait intéressant d’étudier la présence des indiens là bas, car c’est aussi lié a ce thème, mais la, je n’en sais rien
Bonjour,
J’ai beaucoup aimé votre article car je trouve que vous avez réussi à ne parler que de l’essentielle, surtout en analysant des faits précis et clairs ( ceux que vous citez, les travaux de recherches récents d’auteurs, qui ont décidé d’écrire non pas une histoire de plus sur Gandhi mais bien d’écrire son histoire telle qu’elle a été, du moins selon les traces qu’on en a gardé).
Si je puis me permettre, je vous donnerais un conseil (amical) ;
Vous auriez du également faire une mention des déclarations du petit fils de Gandhi, Rajmohan Gandhi, qui a notamment dévoilé certains détails peu connu de la vie du Mahatman, qui ont ” écorné ” l’image mental qu’ont des millions d’humains en entendant le nom de leur héro.
Et aussi de Giovanni Papini, auteur italien, qui a écrit un livre en 1931, initulé Gog, dans lequel il analysait très justement la réel personnalité / philosophie de Gandhi, au chapitre ” Une visite à Gandhi “.
Je ne fais pas de publicité mais pour ceux que ça intéresse, Papini démontre avec brio tous les aspects du ” Père de la Nation “, qui montre que Gandhi était bien un homme avec tous les défauts que cela inclus.
Bien à Vous,
Au nom de l’amour, de la paix, de la justice, pour plus de vie, il conseille le suicide aux juifs, aux occidentaux, aux indoux, mais jamais aux musulmans et il méprise les noirs.