Publié par Jean-Patrick Grumberg le 20 mars 2018
Blaine Gaskill est arrivé sur les lieux en moins d’une minute et a tiré

En réaction à la tuerie de Parkland, en Floride, le 14 février dernier, où Nikolas Cruz a ouvert le feu et tué 17 personnes et blessé 17 autres, des milliers d’étudiants, parents, professeurs, manipulés par des organisations de gauche, ont décidé de faire “une marche pour la vie”, le 24 mars prochain, afin d’exiger de restreindre le droit de posséder une arme.

Mais cette saleté de réalité est venue une fois de plus se mettre en travers de l’idéologie.

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Ce mardi matin 20 mars, un étudiant armé a pénétré dans le lycée Great Mills du Maryland.

Il était 7 h 55, juste avant le début des cours.

Austin Wyatt Rollins, armé d’une arme de poing, a tiré sur une étudiante et un étudiant. Il avait eu une relation antérieure avec l’étudiante.

Un agent de sécurité armé, Blaine Gaskill, est arrivé sur les lieux en moins d’une minute. Gaskill a tiré une balle sur Rollins, qui a riposté d’une balle, simultanément. Rollins a été atteint et a été déclaré mort. Gaskill n’a pas été blessé. L’élève de 16 ans qui a été blessé est dans un état critique, avec des blessures mettant sa vie en danger, et l’autre élève, âgé de 14 ans, est dans un état stable.

Ce soir, les parents d’élèves de tout le pays louent l’acte héroïque qui a sauvé d’innombrables vies d’étudiants et de professeurs ce mardi matin. Ces parents-là ne marcheront sans doute pas, le 24 mars prochain, pour réclamer un contrôle plus strict sur les armes.

Blaine Gaskill est shérif adjoint du comté de St. Mary. Il est âgé de 34 ans. Il a permis d’arrêter le carnage avant qu’il n’y ait des morts.

Timothy K. Cameron, le Shérif du conté de Mary a déclaré qu’il n’y avait “aucun doute” que l’arrivée rapide de Gaskill sur les lieux, et son engagement immédiat avec le tireur ait permis d’éviter d’autres victimes.

La controverse sur les armes

Il n’existe pas, à ma connaissance, d’autre pays au monde où des tueries se produisent dans les écoles comme cela se passe aux Etats-Unis.

Pour cette raison, la gauche demande que le droit constitutionnel de posséder une arme soit plus strictement restreint, voire, à terme, retiré.

Et mon analyse est que la seule solution contre cette calamité, moi qui n’aime pas beaucoup les armes, c’est l’inverse : encore plus d’armes.

  • J’entends dire que les tueries dans les écoles sont le fait de la culture de violence diffusée par le cinéma, internet et la télévision. Mais cette même culture de violence est diffusée dans tous les pays occidentaux.
  • Je lis que si les armes étaient interdites, il n’y aurait pas de tueries. Mais les armes sont autorisées en Suisse, en Israël, en Norvège, etc., et rien de tel ne se passe.
  • Dans les banlieues françaises, les racailles possèdent des armes. Pour autant, même ces voyous des zones de non-droit ne font pas de descentes dans les écoles pour tirer dans le tas.

Non, le problème américain est plus profondément inscrit dans la culture américaine, et il se trouve que ni les Démocrates, ni les Républicains, et encore moins les gauchistes et les progressistes, ne sont disposés à engager une conversation sur ce sujet de société.

Le seul moyen de protéger les étudiants, ce n’est pas, comme ils le réclament, avec un contrôle plus strict, avec moins d’armes, mais l’inverse : les écoles doivent être gardées par des gardiens armés. Les professeurs qui ont une expérience doivent être armés. C’est ce qu’a proposé le président Trump, et cela tombe sous le bon sens. Si les candidats au tir à la pipe sur des lycéens savent que les écoles sont gardées par des hommes armés, s’ils savent que des profs et des surveillants peuvent être armés, sans savoir lesquels le sont, ils ne prendront pas le risque d’aller faire le malin dans une école.

Deux poids deux mesures

Aujourd’hui, les écoles sont exposées, tandis que l’entrée du Congrès américain est protégée par des gardes armés. Et ces messieurs contestent l’idée que les écoles aient la même protection.

La semaine dernière, Bernie Sanders a manifesté avec les étudiants de Parkland pour réclamer l’abolition du port d’arme. Il était protégé par ses gardes du corps. Et ils étaient armés.

L’Amérique n’est pas la France. Nous résistons assez bien à ces politiciens qui trouvent naturel d’être protégés par des armes tout en voulant nous retirer ce droit.

Sean Hannity a suggéré que tout politicien, toute star d’Hollywood qui réclame la suppression du droit de posséder une arme, montre l’exemple et se défasse de ses gardes du corps armés. Assez d’hypocrisie.

D’autant que, précisément, la tuerie de Parkland s’est produite parce que le FBI et le Shérif n’ont pas été capables de protéger les étudiants :

  • Le FBI a reçu de nombreuses alertes concernant Cruz et il n’a rien fait,
  • Le Shérif a donné l’ordre à ses agents de rester à l’extérieur de l’école, contrairement au règlement.

Et ce sont les mêmes, eux qui n’ont pas été capables de protéger les vies humaines, qui demandent que nous nous en remettions à eux, renoncions à nos armes, pour qu’ils nous protègent.

Aucun média ne mentionnera qu’au lycée Great Mills du Maryland, ce matin, c’est un homme armé qui se trouvait à l’entrée de l’école qui a sauvé des vies. Car cette salope de réalité détruit tous les mensonges sur son passage.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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