En entrant dans la semaine sainte, nous revivons la passion de Jésus. Et en écoutant les textes bibliques, nous comprenons mieux comment Jésus est allé librement, courageusement au-devant de sa destinée, il l’a fait en choisissant librement de se donner entièrement à la cause de la vérité. Et nous découvrons à quel point la cause de Dieu et celle de l’homme se rejoignent !
Jésus entre à Jérusalem sous les acclamations de la foule : hosanna au fils de David !…Son projet n’est absolument pas de prendre le pouvoir; il arrive assis sur un âne! C’est le symbole de l’humilité des pères d’Israël et le symbole des travailleurs qui convoient des charges quotidiennes. Au contraire du cheval, symbole de la puissance et de la conquête dominatrice!
L’âne correspond précisément à toute une tradition biblique. Il y a l’ânesse de Balaam, qui se met à parler à son maître pour lui éviter l’ange de la mort et l’amener à bénir Israël. L’âne, c’est le signe par excellence du refus de la violence, tandis que le cheval, c’est l’image de la conquête par la force, l’oppression romaine sur la terre d’alliance que Dieu a donnée à son peuple pour toujours.
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Rien donc, apparemment, dans cette entrée de Jésus à Jérusalem – scène proche des pauvres et des grands spirituels – qui soit une menace pour le puissant Empire de Rome ! Pourtant l’événement a été très mal ressenti par les sadducéens, collaborateurs des occupants, en particulier les grands-prêtres hommes de paille nommés directement par le pouvoir romain. On se souvient de l’épisode où Jésus renverse les tables des changeurs au service des sadducéens. Ce sont eux qui contrôlent les activités religieuses et économiques du Temple, et ils ont senti le danger de ce prédicateur itinérant qui offre à tous un accès direct à la venue du Règne de Dieu… En le poussant devant Ponce-Pilate, ils veulent se débarrasser de Jésus, en l’accusant de troubler l’ordre public et même de blasphémer.
Cependant, à son entrée dans la ville sainte, on voit combien la foule attend quelque chose de lui : Hosanna au Fils de David! Hoshanna signifie « à l’aide, Seigneur, sauve-nous ! », car ce mot a la même racine (hosh) que le nom même de Jésus, Yehoshua « Dieu sauve », ou celui du prophète Osée, (Hoshea) qui parlait du 3ème jour.
En souvenir des temps de liberté d’autrefois, à l’époque du roi David, les gens étendent alors leurs manteaux sur le sol et ils offrent à Jésus un tapis rouge, un chemin d’honneur avec des palmes. En l’appelant Fils de David, la foule reconnaît en Jésus les qualités d’un roi messianique, le petit berger devenu roi ayant commencé à rassembler des tribus adverses. C’est pourquoi des groupes de sympathisants crient leur espérance et leur reconnaissance envers Jésus, cet homme de Dieu dont la renommée progresse : ils lui attribuent la royauté spirituelle, différente des pouvoirs des puissants, à lui qui a sillonné les routes des villes et des villages de Judée et de Galilée en faisant partout le bien. Ils savent qu’il a rencontré des hommes et des femmes, et qu’il a relevé ceux et celles qui ployaient sous les épreuves de leur vie, les aidant à se reconstruire.
Le Père dont Jésus se réclame le porte-parole, et qu’il appelle familièrement Abba, n’a rien à voir avec une divinité païenne qui exigerait du sang pour calmer sa colère : bien au contraire, il ne s’agit pas ici d’un Jupiter vengeur comme dans la mythologie des Grecs et des Romains, il s’agit bien du Dieu d’amour de l’Ecriture, un Dieu qui aime son peuple, celui dont les psaumes magnifient la miséricorde et la patience..
La séquence de la passion du Christ nous dit qui est Dieu mais elle nous dit aussi qui nous sommes : les dérives possibles de nos vies humaines sont inhérentes à notre liberté, et l’impressionnante omniprésence du mal qui se manifeste dans l’humanité n’est que le revers de la médaille d’êtres humains créés libres par Dieu. Nous lisons au Livre du Deutéronome : « Voici que je mets devant toi la vie et la mort, le bonheur et le malheur. Choisis donc la vie pour que tu vives ! » La liberté que Dieu nous a confiée nous rend capables de construire ou de détruire, d’honorer Dieu ou de le blesser, de respecter ou de bafouer autrui. Pas question ici de prédestination ou de scénario écrit d’avance. C’est bien pourquoi la situation de notre monde est si contrastée : à côté de magnifiques réalisations humaines, et de gestes de don de soi exemplaires, on trouve de multiples expressions effrayantes de la complicité avec le mal, cela ressemble à un système intelligent, mais une intelligence destructrice.
Quand nous contemplons le Christ entrant à Jérusalem pour aller au-devant de sa passion, nous n’avons pas devant nous un miroir froid qui nous renvoie notre propre souffrance : nous voyons ce miroir lumineux de compassion et d’amour qui restaure notre dignité humaine et notre relation à Dieu. Le Christ va prendre sur lui tout ce que nous ne pouvons pas supporter et résoudre seuls : l’injustice, le mal absurde, la mort, l’irresponsabilité, la lâcheté, les situations inextricables, le non-sens…
En Jésus nous pouvons reprendre confiance, car il nous accueille tels que nous sommes, avec nos contradictions. Des contradictions semblables à celles de la foule qui l’acclame avec enthousiasme à son entrée dans la ville sainte, mais qui va quelque temps plus tard se joindre aux accusateurs. En Jésus nous retrouvons notre visage transfiguré par la confiance en Dieu présent à nos côtés, comme il a été présent aux côtés de celui reconnu comme « le Fils ».
Avec les rameaux bénis que nous emportons avec nous à la maison, nous réaffirmons notre adhésion au Christ et surtout aux valeurs évangéliques manifestées dans sa passion. Nous continuons ainsi de l’accompagner sur son chemin de solidarité et nous le ferons dans nos propres réalités quotidiennes.
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« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » dit l’évangile. Par sa passion, Jésus a ouvert une voie d’humanité salvatrice : sa vie offerte a été le contrepoids décisif à nos comportements d’otages du mal, partagés entre inertie et soif de vérité.
Innocent crucifié, il met en évidence l’injustice qui régnait de son temps sous le joug romain, mais aussi cette séduction ambiguë et malsaine qui menace à chaque époque les âmes dans ce monde, et qui laisse s’infiltrer la violence et à la haine, détruisant en nous l’image d’un Dieu créateur de vie, d’amour et d’unité.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, Commission judéo-catholique des évêques suisses, pour Dreuz.info.
Monsieur l’abbé, je suis toujours épaté par votre culture et je vous lis toujours pour apprendre.
Béotien presque absolu en terme de religions, j’ai tout de même quelques bases; Je sais comment se comporter dans une synagogue, un temple, une mosquée;
J’ai donc envie de vous poser une question:
Que penser de musulmans (compatissants ou pas ?) qui vont prier dans une église la tête couverte ? La réciproque, qui pourrait être d’enter chaussé dans un mosquée serait elle acceptée par un imam ou la communauté des musulmans de la dite mosquée ?
Je comprends votre question.
Bien qu’étant située à 150 mètres de la grande mosquée, l’église dont je suis responsable n’a jamais eu à accueillir des musulmans tête couverte ou non.
Si le cas se présentait, mais cela m’étonnerait, je leur demanderais d’enlever leur coiffe. Les seuls que je laisse entrer à l’église avec un couvre-chef lors de célébrations œcuméniques, ce sont les rabbins et les évêques, porteurs d’une kippa noire ou violette!
Lors de la messe de Trèbes, il me semble que la posture des musulmans présents -dont certains étaient sans doute sincères, mais ça ne fait pas tout! – la tenue avait pour but de visibiliser une identité islamique sous les caméras.
Nous pensons donc de même.
Merci d’avoir donné votre avis sans complaisance avec le système.
Les musulmans ont une grande délicatesse respectueuse dans leur tenue vestimentaire tant pour les hommes que pour les femmes et, par la gestuelle
de la prière afin de s’adresser à leur Dieu Allah. C’est une attitude que j’ai remarqué dans plusieurs Pays d’Afrique, lorsque j’étais prêtre missionnaire de l’église catholique traditionnelle.
Avec le modernisme de l’église des droits de l’homme et du New Âge, celle-ci a perdu toute essence de sa catholicité, par la désacralisation des dogmes Séculaires de l’église Catholique de toujours, celles de nos Pères.
Notamment, avec le pape Jean XXIII déclarant voici 55 ans par le chamboulement et la grande réforme de l’église catholique avec l’appui des progressistes à travers le Concile Vatican II à Rome. Par lequel était réclamé le Nouvel Ordre Mondial en conformité à l’encyclique “Pacem in Terris” de 1963 élaboré par le pape Jean XIII.
A cela, il faut rajouter la nouvelle déclaration doctrinale du 8 Décembre 1965 par
le pape Paul VI instituant le NOVUS ORDO MISSAE, changement des paramètres de la Messe, et de la communion dans la main des fidèles.
Depuis, les chrétiens n’ont plus autant de considération de la chose de Dieu. Ils s’adressent à lui, comme si s’était avec un copain, pratiquement vulgairement sans égards vestimentaires, les femmes ne se couvrent plus la tête, les bras dénudés et portent des pantalons, des robes ou jupes courtes ; les hommes mettent souvent des tenues à l’aise, eux aussi ils ont les bras dénudés ou sont en short.
Ce qui explique ce dévergondage de l’église des droits de l’homme et du nouvel âge, est justement cette grande réforme. Il n’y a plus ce côté sacré du dialogue intrinsèque et secret du prêtre avec son Seigneur invisible, mais dont la présence était réelle sur l’Autel.
Maintenant, la messe est récité par coeur, il y a de moins en moins cette référence respectueuse à Dieu, même la tenue du célébrant ne respecte plus la règle et les usages vestimentaire d’avant la grande réforme.
Je ne suis pas sûr que l’attitude des chrétiens plais à Dieu Le Père Tout-puissant.
Afin d’être plus clair dans la Connotation celle-ci est identique entre Dieu et Allah.
S’est à la même personne que les prières sont adressées. Lui Seule est le Juge !.
Amen ou Amine.
prennent plus les d
“Les musulmans ont une grande délicatesse respectueuse dans leur tenue vestimentaire tant pour les hommes que pour les femmes et, par la gestuelle
de la prière afin de s’adresser à leur Dieu Allah”
Vous jugez les croyant sur leur apparence vestimentaire et leurs actes de piété extérieurs. Votre jugement est d’une grande superficialité. En outre, l’apparence peut être trompeuse et dans le cas des musulmans, elle est immensément trompeuse.
Les musulmans récitent avec grande délicatesse cinq fois par jour la Fatiha, douce prière , dans laquelle il est affirmé que les juifs sont « sous la colère d’Allah » et que les chrétiens sont des « égarés ».
“Je ne suis pas sûr que l’attitude des chrétiens plais à Dieu Le Père Tout-puissant.
Afin d’être plus clair dans la Connotation celle-ci est identique entre Dieu et Allah.
S’est à la même personne que les prières sont adressées. Lui Seule est le Juge ”
Si pour vous, prêtre, Dieu et Allah sont la même personne, c’est triste. Vous errez dans l’aveuglement le plus total.
Allah demande à ses fidèles de soumettre et/ou de tuer les Juifs et les Chrétiens.
Comment peut-il être le Dieu vénéré par les Chrétiens et les Juifs, qui Lui est un Dieu d’Amour?
« Combattez ceux qui ne croient pas en Allah, ceux qui ne déclarent pas illicite ce que Allah et son prophète ont déclaré illicite ! » (9.29).
“Le Coran, Al-Maidah 51. Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.”
Les Juifs disent : “Uzayr est fils d Allah” et les Chrétiens disent : “Le Christ est fils d Allah”. Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécreants avant eux. » Qu’Allah les anéantisse (par vos mains) ! (Coran 9:30)
Livre El-Bokhari 56, Chap.94, tome 2, p. 322. « L’heure du jugement n’arrivera pas tant que vous n’aurez pas combattu les Juifs et à tel point que la pierre, derrière laquelle s’abritera un Juif, dira : Musulman ! voilà un Juif derrière moi, tue-le! »
« Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les jusqu’à en faire un grand carnage » (37.4) Ce n’est pas vous qui les avez tués, c’est Allah qui les a tués… » (8.17).
La liste des versets coraniques incitant à la haine et au meurtre des Juifs et des Chrétiens est longue.
Si vous êtes réellement un prêtre, je vous plains.
Je crois que vous avez raison pour le manque de respect involontaire de certains , par contre je pense que vous avez tort sur lorsque vous dites : ” Dieu et Allah.
C’est à la même personne que les prières sont adressées. Lui Seul est le Juge !.”
les musulmans se sont accaparé le nom commun “dieu” en le remplaçant par le nom de leur dieu “Allah”.
Allah est sans conteste le dieu de la lune : Hubal . Le plus grand dieu du panthéon des mecquois. Les musulmans ne savant même pas pourquoi il y a une lune et une boule sur un pieu en haut de leur mosquées. (voir pieu de Baal- Livre des Juges La Bible). Ce faux dieu a d’ailleurs toujours été en opposition au D.ieu de la Bible.
Les histoires d’Abraham, Tarhé, Josué, Gédéon le démontrent.
voir
https://actubible.wordpress.com/2016/12/02/allah-dieu-de-la-lune/
voir aussi
https://actubible.wordpress.com/2017/02/22/que-veut-dire-allah/
Bonjour, sincèrement, je vous plains de comparer Dieu et allah. Notre Dieu,celui des juifs et des chrétiens est seul et unique et ne peut se comparer avec ce faux dieu des musulmans. Si celui-ci ne demandait pas toutes ces horreurs et cruautés, on pourrait en sourire mais 1400 ans de crimes commis par l’islam et au bas mot 200 millions de victimes m’horrifient !!
Et bien, au moins, Monsieur l’Abbé Guy-Marie Courtemanche, vous avez au moins une qualité (parmi probablement beaucoup d’autres) c’est que vous ne mâchez par vos mots. Vous faites bien comprendre, et on vous comprend bien.
Vous vous annoncez sans ambiguïté possible comme étant un prêtre missionnaire de l’église catholique traditionnelle. Dont acte. Et c’est justement cela qui m’intéresse.
Je n’entre évidemment pas dans l’éternel débat de l’église traditionnelle par rapport à l’église aujourd’hui, et du Concile Vatican II que vous n’appréciez pas et, compte tenu de vos idées, on le comprend facilement. Les partisans de ces deux églises catholiques se rejettent perpétuellement leurs arguments et le débat peut durer comme cela pendant des semaines.
Si je vous réponds c’est parce que j’ai une question technique, purement technique, à vous poser, question que j’ai posée de nombreuses fois à des membres de l’église traditionnelle et dont je n’ai jamais de réponse, y compris sur Dreuz. Quand je dis que je n’ai jamais eu de réponse, c’est à prendre au sens propre de l’expression, car je n’ai jamais eu de réponse vis-à-vis desquelles j’aurais pu ne pas être d’accord ou l’être, non, je n’ai jamais eu de réponse tout court.
J’ai vu que dans ce forum, suite à votre post, vous n’avez apporté aucune réponse aux réponses qui vous y avaient été faites. J’espère qu’il n’en sera pas de même avec moi, car je souhaiterais tant avoir une réponse à cette fameuse question qui est la suivante.
Pour faire très simple, et sauf erreur de ma part, votre église catholique traditionnelle, renie tout ce qui est postérieur à Saint Pie X*. Saint Pie X est donc la période de temps avant laquelle vous acceptez l’église catholique telle qu’elle est, et après laquelle vous la refusez.
Depuis la création des premières communautés chrétiennes, donc du début de l’église chrétienne à deux ou trois siècles près bien entendu, jusqu’à la papauté de Saint Pie X, cette église a évolué de façon spectaculaire dans de très nombreux secteurs, Saint Pie X prônant une pratique catholique à son époque qui n’a strictement plus rien à voir avec celle pratiquée dans les nombreux siècles qui l’ont précédée.
Pourquoi donc l’église catholique traditionnelle a accepté une évolution de cette église pendant 18 siècles et refuse désormais toute évolution depuis quelques décennies, et pour l’avenir si j’ai bien compris ?
Voilà ma question, Monsieur l’Abbé, et je serais tellement heureux que vous y répondiez et de façon précise car toutes mes tentatives ont été jusqu’à présent infructueuses.
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* Pie X, né Giuseppe Melchiorre Sarto à Riese en Vénétie (Autriche-Hongrie, maintenant dans la province de Trévise, en Italie) le 2 juin 1835, est mort le 20 août 1914 à Rome. Il a été pape du 4 août 1903 à sa mort. Il a été béatifié le 3 juin 1951, puis canonisé le 29 mai 1954 : il est donc saint Pie X pour les catholiques.
Merci, mon Père, pour ce très beau et émouvant billet.
Après une période d’indisponibilité assez longue où je n’ai pas pu échanger avec mes amis dreuziens, je reprends plaisir à participer de nouveau à tous ces échanges sur Dreuz qui sont d’une exceptionnelle qualité, et dont peu de sites en proposent ainsi, commentaires faisant suite aux articles de Dreuz d’une grande variété, intérêts et qualité de la part de tous les auteurs écrivant sur ce site.
Je viens de lire votre toujours très intéressant article intitulé : “Dimanche des rameaux, passion du Christ” du 26 mars 2018.
Nous avions eu ces dernières semaines avec de nombreux amis dreuziens des discussions intéressantes concernant l’origine du mal. Et j’avais jeté un petit pavé dans la mare à ce moment-là en précisant que si Dieu est à l’origine de toute création et même de l’univers, le mal existant, Dieu ne l’aurait-il pas créé, donc le mal ne viendrait-il pas de Dieu lui-même, Lui qui n’est qu’amour ?
Votre article n’est pas fait pour me contredire, lorsque vous écrivez : “La séquence de la passion du Christ nous dit qui est Dieu mais elle nous dit aussi qui nous sommes : les dérives possibles de nos vies humaines sont inhérentes à notre liberté, et l’impressionnante omniprésence du mal qui se manifeste dans l’humanité n’est que le revers de la médaille d’êtres humains créés libres par Dieu. Ce n’est pas la créature de Dieu, l’Homme, qui a demandé de vivre avec le mal, mais c’est donc bien le Créateur qui lui a imposé. N’est-ce pas ?
De plus, votre citation du Livre du Deutéronome : “Voici que je mets devant toi la vie et la mort, le bonheur et le malheur. Choisis donc la vie pour que tu vives !” ne laisse aucun doute sur l’origine du mal. On va très loin….
🙂