Publié par Rosaly le 26 mars 2018

Si le président égyptien al-Sissi n’est pas en mesure d’empêcher les attaques terroristes islamiques surprises à l’encontre des chrétiens coptes, pourquoi ne sévit-il pas contre son gouvernement qui discrimine et persécute aussi les Coptes ?

Afin de faire prendre conscience de la gravité de la situation des chrétiens d’Égypte et d’Orient, Coptic Solidarity (Solidarité Copte) – une organisation dédiée à la promotion de l’égalité de la citoyenneté pour les chrétiens coptes d’Égypte et les chrétiens du Moyen-Orient, basée aux USA en Virginie – a publié un document, qui fut déposé auprès du Congrès américain, le 23 janvier 2018 :

« 44 Simple Questions to the Egyptian Authorities Regarding the Situation of the Copts »

« 44 questions à poser aux autorités égyptiennes pour apporter des solutions aux problèmes d’égalité citoyenne des Coptes en Égypte »

Ce document a suscité une levée de boucliers de la part du gouvernement égyptien et de l’Assemblée nationale (le parlement).

Vous trouverez la traduction de ce document en fin d’article.

Comme les élections présidentielles se déroulent en Égypte du 26 au 28 mars, souhaitons que cet appel soit entendu par le Président Abdel Fattah al-Sissi .

Les problèmes de discrimination et de persécution ne peuvent être résolus s’ils ne sont pas reconnus. Triste à dire, mais le seul problème qui inquiète le gouvernement égyptien et les différentes institutions, y compris le parlement, semble être ce qu’ils nomment « le ternissement de la réputation de l’Égypte » par des activistes des Droits de l’Homme. Si le gouvernement égyptien persiste dans sa stratégie actuelle de déni, de désinformation et de faux-fuyants et refuse de reconnaître la racine du problème, rien ne sera réglé. Au lieu de rechercher la solution aux problèmes, ils utilisent leur énergie et leurs ressources afin de réduire au silence quiconque ose lever la voix pour revendiquer l’égalité des droits pour les Coptes en Égypte.

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Même dans l’Égypte d’al-Sissi, les Coptes sont considérés par les musulmans comme des citoyens de seconde zone, des dhimmis, ce qui fait de leur vie un véritable enfer.

Obtenir un permis de rénovation ou de construction d’une église en Égypte, c’est la croix et la bannière. Pour une mosquée, par contre, c’est d’une insolente facilité. Ce double standard de la part des autorités égyptiennes obligent les chrétiens coptes à se réunir dans les maisons privées ou dans des bâtiments non enregistrés. Ce qui évidemment provoque la colère des musulmans.

L’été dernier, les 1.600 Coptes du village de Kom al-Loufy à Minya, après avoir patienté pendant 5 ans, obtinrent enfin le permis de ré-ouvrir leur église. Suite à une rumeur selon laquelle des Coptes se réunissaient dans les maisons pour prier, des hordes de musulmans se déchaînèrent à travers le village, brûlant les maisons des Coptes en proférant d’horribles menaces à leur encontre. La grande tolérance de l’islam, si vantée en Occident ! Imaginez l’angoisse que doivent ressentir ces chrétiens isolés parmi les fanatiques d’Allah, remplis d’une haine diabolique à leur égard.

Après 44 ans d’attente, les chrétiens de Nag Shenouda obtinrent enfin le permis de construire une église en 2015. Ce qui offensa les musulmans locaux à la si délicate susceptibilité. Ils provoquèrent des émeutes et incendièrent la tente provisoire où se tenait le culte. Quand un chrétien essaya d’organiser un service religieux dans sa maison, une foule névrosée de musulmans en colère assaillit le lieu. [Bizarrement, les manifestations des adeptes de cette « religion » de paix sont le plus souvent « agrémentées » de bouffées hystériques, imbibées de rage et de folie meurtrière de la part de ses participants. Il y aurait-il un problème quelconque avec l’islam de paix, censé apporter sérénité et calme à ses fidèles ?] N’ayant aucun autre endroit pour pratiquer le culte, les chrétiens de Nag Shenouda célébrèrent alors la Pâques dans la rue. En Occident, par contre, on arrête pas de construire et d’inaugurer en grande pompe des mosquées-casernes, où l’on prêche non l’amour du prochain, mais la haine de celui-ci.

De même, quand les chrétiens du village de Gala reçurent finalement le permis de rénovation de leur pauvre église complètement délabrée, les musulmans créèrent des émeutes, jetèrent des pierres contre les chrétiens, leurs maisons et leurs magasins. Les champs de blé et de pommes de terre furent complètement saccagés. Ils hurlaient les doux slogans islamiques habituels : « Islam ! Islam ! et leur horrible cri de guerre “Allahou akbar”. A part cela, l’islam inspire à ses fidèles la paix, la tolérance et l’amour du prochain … nous répètent inlassablement les imams, en écho harmonieux avec nos dirigeants.

Les juges musulmans se contentent dans la plupart des cas de donner un simple avertissement aux émeutiers, tout en sommant les victimes de payer des pénalités quand elles ne sont pas condamnées à une peine de prison. La justice musulmane selon le Pacte d’Omar !

Le guide de la persécution chrétienne dans le monde « World Watch List 2018 » a classé l’Égypte au 22ème rang des pires nations pour les chrétiens sur 196 pays. Il mentionne également que les fonctionnaires à tous les niveaux, que ce soit local ou national, sont fortement responsables de la répression des Coptes d’Égypte. « Les autorités gouvernementales », ajoute le rapport, « agissent aussi comme des moteurs de la persécution par leur incapacité à défendre les droits des chrétiens, ce qui frise une mauvaise volonté patente, et par leurs actes discriminatoires qui violent les droits fondamentaux des chrétiens. »

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Les autorités jouent le plus souvent le rôle de facilitateurs, permettant à la culture de l’impunité de prospérer.

Même dans l’Armée, les soldats coptes sont persécutés par leurs « camarades » musulmans et leurs supérieurs hiérarchiques et ce en toute impunité.

Il n’est pas rare que des jeunes conscrits chrétiens trouvent la mort au cours de leur service militaire, non pendant les opérations sur le terrain mais dans leur caserne. Enjoints de se convertir à l’islam, tout refus de leur part entraîne des réactions violentes à leur encontre : coups de bottes, sévices divers, tortures, assassinats. Certains succombent à leurs blessures et on explique cyniquement aux parents éplorés que leur fils sont décédés suite à une crise cardiaque ou à une brusque chute de la tension artérielle ou à crise d’épilepsie ou se sont tout simplement suicidés …

Un jeune soldat de 20 ans, Guirgus Rizq Yusif al-Maqar décéda le 18 septembre 2006. Le père du malheureux fut sommé de venir reprendre le corps de son fils. Le père handicapé se rendit en train de son lointain village jusqu’à la caserne. Une fois arrivé, des officiers lui dirent sans aucun ménagement : « va prendre le corps de ton fils dans le réfrigérateur de la morgue ». Le père s’effondra d’horreur. Selon les responsables militaires, son fils aurait succombé à une soudaine … chute de tension. Plus tard, en préparant la dépouille pour l’enterrement, la famille découvrit de multiples blessures sur le corps, notamment au niveau des testicules. Une torture courante infligée aux jeunes soldats chrétiens par leurs aimables « camarades »musulmans. Il avait refusé de se convertir à l’islam, il devait payer l’offense par la mort.

En août 2006, un corps mutilé fut repêché dans le fleuve. Il s’agissait d’un jeune militaire copte, Hani Seraphin . Il avait confié à ses parents qu’il était constamment insulté et maltraité par son commandant, à la fois en privé et en public et ce à cause de sa foi. Ce dernier lui aurait ordonné de renoncer au christianisme et de se convertir à l’islam. Le jeune Copte refusa et avertit son persécuteur qu’il allait en informer le service de renseignement militaire. Ce à quoi son supérieur répondit : « OK Hani, je réglerai bientôt ton compte ». Son corps portant des traces de torture fut retrouvé peu de temps après flottant sur le Nil.

Autres soldats assassinés par leurs « camarades » pieux adeptes de la “religion” de paix et d’amour.

Baha Gamal Mikhail Silvanus, 23 ans

 

Baha Saeed Karam, 22 ans

Ces deux jeunes soldats coptes ont été tués par balles dans leur unité : deux balles pour le premier, quatre pour le second.

« Suicide » selon les autorités militaires !

 

Porter une croix ou un tatouage représentant le Christ, que ce soit dans une caserne ou une école, peut signifier votre arrêt de mort par lynchage.

Il n’est pas surprenant que des soldats musulmans insistent pour que les hommes qui combattent à leurs côtés soient aussi des musulmans. Les infidèles sont vus comme une cinquième colonne, indignes de leur confiance (D’où la loi islamique interdisant aux non musulmans ou dhimmis de posséder des armes). En islam, l’allégeance de l’individu appartient à l’Oumma – ce monde musulman abstrait qui transcende les frontières raciale, linguistique et territoriale – et non à une nation islamique quelconque.

Dans toute société normale, il serait raisonnable que les citoyens, qu’ils soient musulmans ou chrétiens, servent ensemble leur nation militairement. Mais, dans la société musulmane égyptienne, les musulmans mettent en équation la « guerre » avec le « djihad » Dès lors, avoir des non musulmans combattant à leurs côtés est inacceptable, d’où les pressions exercées le plus souvent avec violence sur les chrétiens pour qu’ils se convertissent à l’islam.

Cette situation soulève la question suivante : alors qu’il est compréhensible qu’al- Sisi ne puisse pas éliminer le terrorisme – après tout, les terroristes agissent subrepticement et travaillent «dans l’ombre» -, qu’en est-il de son propre gouvernement ( de la police aux autorités locales, des chefs de départements aux juges) ouvertement partial, voire totalement injuste à l’encontre des Coptes et juste sous son nez ?

La répression en Égypte se déroule sur trois niveaux différents, l’un renforçant l’autre : les autorités, le clergé et la communauté. Les préjugés manifestés par les autorités à l’égard des chrétiens signifient que ces derniers n’ont aucun recours pour une procédure légale ou judiciaire régulière quand ils sont persécutés par les deux autres niveaux. De nombreux chrétiens en Égypte se sentent à juste titre traités comme des citoyens de seconde zone.

Et cette question révèle la terrible inégalité qui sévit en Égypte, pays qui souscrit sur papier aux Droits de l’Homme. Dans la pratique, l’Égypte est contrôlée par les mollahs de l’université Al Azhar, la patrie de l’islam sunnite et de sa loi discriminatoire : la charia. En effet, la charia est la véritable constitution de l’Égypte et le pacte d’Omar est ce que nous voyons mis en œuvre dans ce cas. Les juges prétendent suivre la loi laïque en mettant en œuvre le Pacte d’Omar.

Mais la haine des Coptes ne se manifeste pas qu’en Égypte. Aux USA, une musulmane égyptienne a appelé les musulmans égyptiens à manifester davantage d’hostilité à l’encontre de la minorité chrétienne copte.

Dans un hallucinant discours d’une violence inouïe, Ayat Oraby, blogueuse musulmane égyptienne vivant à New York, se livre à des accusations insensées contre les chrétiens d’Égypte. Joseph Goebbels, ministre du IIIe Reich en charge de l’éducation du peuple et de la propagande, avait déclaré en connaisseur : « Plus le mensonge est gros, plus il passe »… Dans un article de Frontpage, Raymond Ibrahim revient sur les déclarations d’Ayat Oraby.

Dans une vidéo, mise en ligne le 21 septembre 2016, Ayat Oraby – sympathisante des Frères Musulmans, qui dispose de 1,5 million de suiveurs sur Facebook – a récemment qualifié l’Église copte de « ramassis de gangsters » et de « mafia intégrale » qui « dirige l’Égypte dans l’ombre ».

Elle accuse les chrétiens d’avoir stocké des armes dans les églises afin de créer un mini- état copte et ainsi continuer à mener la guerre contre l’islam. Le monde musulman semble être frappé par une maladie très grave : le délire paranoïaque, ce qui explique le comportement de nombre d’entre eux.

La réalité des Coptes en Égypte est tout autre, mais Ayat Oraby n’en a cure. Le niveau de persécution des chrétiens est classé comme « sévère ». Les églises font face à de nombreuses restrictions, contrairement aux mosquées qui défigurent et ternissent le paysage égyptien. Les femmes et les enfants coptes sont régulièrement enlevés et forcés à se convertir. Des villages chrétiens entiers et des églises sont incendiés sous prétexte qu’un Copte aurait blasphémé contre Mahomet sur les réseaux sociaux.

La musulmane Oraby ne s’embarrasse pas des faits. Selon le délire de cette muslima en colère, les musulmans doivent montrer encore plus d’agressivité envers les chrétiens coptes, qu’elle estime être au nombre de 4.500.000, car ils préparent le djihad contre 80.000.000 de musulmans égyptiens ! Le djihad de « David » contre « Goliath », en quelque sorte !

Si cette musulmane hait les Coptes, c’est tout simplement parce qu’ils sont chrétiens. Son discours insensé sur la volonté des Coptes de prendre le pouvoir en Égypte n’est qu’un prétexte.

A la fin de sa tirade, elle déclare : « Les Coptes doivent apprendre que le croissant (l’islam) doit être au-dessus de la Croix (le Christianisme) ». En d’autres termes, la colère de cette furie musulmane contre les Coptes ne provient pas du fait que les chrétiens seraient dangereux pour les musulmans, mais tout simplement de leur insupportable impudence ; ces chiens d’ infidèles ont l’audace de réclamer les mêmes droits que les membres de la meilleure communauté qui soit : les musulmans ! Comment osent-ils ? Ces misérables devraient savoir qu’ils sont inférieurs aux musulmans et que leur place est d’être sous le joug des musulmans, tout comme la Croix est en en-dessous du croissant en Égypte.

Les droits de l’Homme en Égypte n’existent pas et c’est ce que veulent les musulmans. Qui a besoin de ces fanatiques en Occident ? Personne ! Qu’ils restent enfermés dans l’enfer de leur charia, la loi d’Allah, s’ils le souhaitent, mais qu’ils ne l’imposent pas aux non musulmans. L’invasion musulmane de nos pays par la Hijra (l’immigration) devrait être interdite. Ce qu’ils font subir aux chrétiens Coptes en Égypte et ailleurs en terre d’islam, ils le feront subir aux chrétiens d’Occident., une fois majoritaires chez nous. C’est dans leur ADN, nourrie aux sourates du maléfique coran.

Grâce à ce document, le lecteur pourra prendre connaissance d’une manière pragmatique de ce qu’est l’état de dhimmitude (dhimmi) et ses implications dans les pays à majorité musulmane. . Cette situation dramatique n’est pas du tout médiatisée. Elle est comparable à une vraie guerre d’usure sournoise et silencieuse.

Voici la traduction française du document, publié en France au nom de l’AISCE (Association Internationale Solidarité Copte Europe), affiliée à Coptic Solidarity basée aux États-Unis.

« 44 questions à poser aux autorités égyptiennes pour apporter des solutions aux problèmes d’égalité citoyenne des Coptes en Égypte »

  1. Quelles sont les statistiques officielles du recensement des Coptes ? Pourquoi le pourcentage des Coptes reste-t-il « secret » ?
  2. Quand on sait que l’administration de l’État Civil National conserve toutes les données des citoyens nés après 1900, dont la religion est une donnée absolument obligatoire, pourquoi le gouvernement continue-t-il à dire qu’ils ne connaissent pas le pourcentage des Coptes en Égypte ? Un simple questionnement de cette base de données ne peut-il pas rapidement révéler le pourcentage des Coptes ?
  3. En l’absence de toutes formes d’informations établies, on peut estimer que le pourcentage des chrétiens s’élève à au moins 12%, pour une population comptant 95 millions d’habitants. L’état égyptien peut-il contester ce chiffre ?
  4. Durant les 5 dernières années, il y a eu plus de 500 agressions contre les Coptes. Combien ont été traduites en justice ? Et parmi celles-ci, combien de jugements ont été rendus ?
  5. Parmi les centaines de vols et d’agressions commises à l’encontre d’entreprises, de pharmacies et de bijouteries appartenant aux Coptes, combien ont été traduites en justice ?
  6. Pourquoi personne n’a été inculpé suite au scandale de l’agression commise sur Mme Souad Kamel, une femme copte de 70 ans, trainée toute nue dans les rues de son village ? En même temps, huit maisons appartenant à des Coptes de ce village ont été saccagées et brûlées. Malgré la présence de nombreux témoins et enregistrements vidéo, pourquoi les autorités locales et gouvernementales n’ont-elles pas été capables d’appliquer la loi et de rendre justice aux citoyens coptes ?
  7. À chaque fois que des foules fanatisées agressent des Coptes sans aucune raison valable, et parfois même avec la complicité de la Sécurité Nationale, les autorités organisent des « réunions de conciliation » pour forcer les victimes à renoncer à leurs droits. Les victimes sont alors soumises aux décisions tyranniques de ces fanatiques soutenus par les autorités. Pourquoi les autorités organisent-elles de telles réunions, tout en sachant qu’elles sont contraires à la loi et à la justice ? Et pourquoi ces réunions sont-elles souvent suivies par des délocalisations forcées, imposées à des familles innocentes ?
  8. Est-ce qu’un jour les attaques contre les églises, comme celle des Deux Saints à Alexandrie, lors de la messe du nouvel an 2011, ou comme le massacre de Maspero le 10 octobre 2011, feront l’objet d’une enquêté objective et suivie d’un jugement impartial ?
  9. Parmi les 33 ministres nommés dans le gouvernement égyptien depuis septembre 2015, il n’existe qu’un seul ministre copte, sans portefeuille et sans travail réel. Est-ce dû à l’incompétence des Coptes ?
  10. Parmi les 27 gouverneurs nommés et les 4 gouverneurs adjoints, il n’y a aucun Copte. Pourquoi ?
  11. Parmi les 596 députés au parlement actuellement, il y a 39 Coptes dont 24 élus sur des listes électorales temporaires. Ce qui représente à peine 6%. Ce pourcentage est évidemment plus favorable que par le passé sous Moubarak, mais il est lié à des mesures temporaires qui prendront fin en 2020. Quelles dispositions constitutionnelles seront alors prises pour s’assurer d’une représentation juste pour les groupes minoritaires dans les prochains parlements ?
  12. Le parlement actuel comprend 24 commissions. Il n’y a pas un seul président copte et il y a seulement 3 vice-présidents coptes sur un total de 72 vice-présidents. Autre remarque : il n’existe aucun Copte dans la Commission de « Défense et Sécurité Nationale ». Comment expliquer ces faits, si ce n’est par l’exclusion délibérée et la négation des droits des Coptes ?
  13. Dans les 18 universités d’état, il existe plus de 70 postes de hauts responsables : recteurs ou vice-recteurs. Parmi ces postes, combien sont occupés par des Coptes ? (Réponse suggérée : zéro)
  14. Les universités d’état en Égypte incluent plus de 280 facultés, avec plus de 960 postes d’encadrement : doyens et vice-doyens. Parmi ces postes, combien sont occupés par des Coptes ? (Réponse suggérée : 4)
  15. Pourquoi les étudiants coptes, qui obtiennent d’excellents résultats lors des examens anonymes en fin d’études secondaires, deviennent subitement « trop stupides » pour figurer parmi les meilleurs étudiants en fin de parcours universitaire ? Est-ce pour obtenir le résultat souhaité, à savoir moins de Coptes dans les postes universitaires ?
  16. Dans les universités publiques des gouvernorats de Minieh et Assiout, les étudiants coptes représentent environ 25% à 30% de l’ensemble des étudiants. Pourquoi le pourcentage de Coptes, parmi les professeurs de ces universités, est-il inférieur à 5% ? N’est-ce pas là une politique flagrante et préméditée de discrimination ?
  17. Pourquoi les étudiants coptes, diplômés en médecine, sont-ils interdits de se spécialiser en gynécologie ?
  18. Chaque année, combien de Coptes admis dans les différentes académies militaires et dans l’Académie de Police ? (Réponse suggérée : environ 1%)
  19. Quel est le pourcentage de Coptes travaillant dans les services de la Sécurité Nationale et des Renseignements Généraux ? (Réponse suggérée : zéro)
  20. Dans le Conseil National de la Défense qui supervise les Forces Armées, combien y a-t-il de Coptes ? (Réponse suggérée : zéro)
  21. Quel est le pourcentage de Coptes dans les différents corps judiciaires ? (Réponse suggérée : moins de 2%)
  22. L’Égypte possède 167 missions diplomatiques dans le monde. Combien de Coptes parmi les responsables, ambassadeurs ou consuls généraux ? (Réponse suggérée : 3, mais aucun nommé dans une capitale de grande importance)
  23. Combien de Coptes dans les bureaux présidentiels ? Combien dans la Garde Républicaine ? (Réponse suggérée : zéro)
  24. Combien de Coptes ont accédé au poste de Directeur Général ou Sous-Secrétaire d’État dans l’Administration ? (Réponse suggérée : moins que 2%)
  25. Si les postes et les promotions dans la fonction publique, tous échelons confondus, sont basés sur la méritocratie et les qualifications, pourquoi ce processus n’est-il pas transparent pour assurer la sélection des meilleurs candidats, indépendamment de leur appartenance religieuse ? L’État se préoccupe-t-il de la discrimination insidieuse subie par les Coptes dans l’administration ?
  26. Parmi les 69 clubs de football comptant plus de 2000 joueurs inscrits en 1ère, 2ème et 3ème divisions, combien de joueurs coptes ? Quelles actions sont menées pour enquêter sur les nombreuses plaintes déposées par des athlètes coptes bannis des équipes sportives dans la plupart des clubs ?
  27. Pourquoi le gouvernement exige-t-il de connaître la religion ou l’absence de religion des citoyens ?
  28. Pourquoi l’appartenance religieuse doit-elle obligatoirement figurer sur les Cartes Nationales d’Identité ou dans d’autres documents : demande de candidature, y compris dans les sociétés privées, contrats commerciaux, actes de notariat, demandes d’adhésion à un club… ?
  29. Si l’appartenance religieuse peut être immédiatement modifiée dans les documents officiels suite à une conversion « à » l’Islam, pourquoi n’est-il pas possible d’effectuer ce changement dans le cas d’une conversion « de » l’Islam à une autre religion ?
  30. Durant les quatre dernières années, une cinquantaine de personnes, en grande majorité coptes, ont été traduits devant les tribunaux, accusés d’avoir « tourné en dérision » la religion musulmane. Chaque jour, la religion chrétienne n’est-elle pas attaquée avec violence et mépris dans les mosquées et même sur les plateaux de télévision.
  31. Pourquoi des dizaines de Coptes, accusés de blasphèmes fabriqués de toutes pièces, se trouvent-ils toujours en prison ? Pourquoi les « semeurs de haine », comme le Cheikh Salem Abdel Galil, sont-ils libres de tout mouvement ?
  32. Parmi les dizaines d’Imams, qui incitent ouvertement à la haine et à la violence contre les chrétiens, combien ont été traduits en justice ?
  33. Pourquoi les recommandations de la Commission « Oteify » (1972 !) chargée de mettre en application des actions qui pourraient réduire les conflits sectaires, y compris une loi unique pour mosquées et églises, n’ont jamais été mises en œuvre ?
  34. Malgré la nouvelle loi des églises, pourquoi plus de 250 églises sont toujours fermées par ordre de la Direction de la Sécurité Nationale ?
  35. Si la liberté religieuse existe en Égypte, comment se fait-il que prier dans sa propre maison, sans l’obtention d’un « permis », est considéré comme un crime ?
  36. Pourquoi le programme d’étude des écoles et des universités d’Al-Azhar, qui enseignent la haine et incitent à la violence contre les chrétiens, n’a subi que quelques changements superficiels ? Dans ce contexte, est-il possible d’envisager que des étudiants, ayant subi une idéologie de haine, puissent vivre en harmonie avec des citoyens non-musulmans ?
  37. Si les contribuables égyptiens sont traités d’une manière égale, comment se fait-il que les impôts payés par les chrétiens financent Al-Azhar, dont le budget pour 2017 s’est élevé à 12,3 milliards de livres égyptiennes (alors que celui de l’Université du Caire était de 2,8 milliards) ? Pourquoi l’Université d’Al-Azhar offre-t-elle des bourses à des milliers d’étudiants étrangers pour suivre des études islamiques en Égypte, tandis qu’aucun financement publique n’est prévu pour les institutions d’études coptes en Égypte ?
  38. L’Université d’Al-Azhar, spécialisée au départ aux études islamiques, a élargi son rôle d’enseignement à celui d’un ensemble complet de facultés : médecine générale, médecine dentaire, ingénierie … Al-Azhar se situe aujourd’hui parmi les 10 plus grandes universités mondiales avec un demi-million d’étudiants répartis dans 87 facultés. Pourquoi les étudiants chrétiens sont-ils interdits d’étudier dans les facultés non-religieuses d’Al-Azhar ?
  39. Comment se fait-il qu’Al-Azhar a obtenu le droit de créer un système colossal d’éducation parallèle, de la maternelle au baccalauréat, financé par l’état ? Ce système, similaire aux Madrasas d’Afghanistan et du Pakistan, est présent partout en Égypte dans chaque commune. N’y a-t-il pas 2,1 millions d’élèves inscrits dans ces écoles ?
  40. Pourquoi les titulaires des diplômes secondaires d’Al-Azhar ont-ils le droit de s’inscrire dans les académies militaires et policières ? Les motivations de ces officiers ne sont-elles pas dues à des facteurs religieux plutôt que patriotiques ? N’est-ce pas la raison de leur haine pour les collègues et citoyens non-musulmans ?
  41. Pourquoi les programmes officiels d’études du Ministère de l’Éducation Nationale ignorent-ils sept siècles d’Histoire copte, tout en glorifiant des « héros » envahisseurs qui ont massacré des millions de chrétiens en Égypte et en Afrique du Nord ?
  42. Comment se fait-il que les programmes officiels de la langue arabe incluent des sujets et des textes qui inspirent la haine des peuples ne partageant pas les mêmes croyances ? Ces textes n’incitent-ils pas à la violence, ne favorisent-ils pas un climat de suprématie islamique et ne forcent-ils pas les étudiants non-musulmans à se soumettre à une idéologie qui dénigre leur propre foi ?
  43. Quand est-ce que « la question copte », traitée comme un simple « dossier » entre les mains de la Sécurité Nationale, deviendra-t-elle une cause citoyenne prioritaire pour le Président ?
  44. L’article 53 de la Constitution égyptienne stipule que : « La discrimination et l’incitation à la haine sont punies par la loi. L’état est obligé de prendre les mesures nécessaires pour éliminer toute forme de discrimination. La loi régule l’établissement d’une commission indépendante pour cette raison ». Quand l’État prendra-t-il sérieusement en compte cette obligation constitutionnelle ? A quand une Commission indépendante pour combattre la discrimination religieuse ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Sources: FrontPage Mag (Raymond Ibrahim)

« Forget the Terrorists, What about your Gover«nment, Mr Sisi? »

«Why Egypt’s muslims resent Coptic Chritians? »

«Muslim soldiers killing Christian soldiers in Egypt »

 

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