Publié par Sidney Touati le 6 avril 2018

Il existe de nombreuses grilles de lecture pour déchiffrer le sens de l’histoire.

En voici une, parmi d’autres.

Deux civilisations représentent une menace sérieuse, pour des raisons différentes, pour la sécurité et la paix dans le monde : la civilisation musulmane et la civilisation indienne.

Ces deux espaces civilisationnels ont comme point commun la non maîtrise des naissances. Ils produisent plus d’êtres humains qu’ils ne peuvent en nourrir, en habiller, en équiper etc.

D’une manière générale, les démographes enseignent que les guerres sont, la plupart du temps, induites par une inadéquation entre ressources disponibles et populations.

Ce que rappelle le proverbe populaire : « Quand le foin manque, les chevaux se battent ».

Les arabo-musulmans cumulent trois handicaps majeurs.

  1. En tout premier lieu, un antisémitisme enraciné dans les textes sacrés (le Coran entre autres), omniprésent dans la culture quotidienne, dans l’idéologie djihadiste. Dans certains pays, la haine des Juifs conjuguée à celle d’Israël donne naissance à une sorte de délire obsessionnel qui contribue à fausser la perception des réalités. Ces préjugés concernent certes les milieux populaires sans instruction, mais également des hauts responsables, des universitaires qui n’hésitent pas à recycler les vieux thèmes issus de « Mein Kampf » et des « Protocoles des Sages de Sion », à savoir qu’Israël et les juifs veulent dominer le monde etc.
  2. En deuxième lieu, d’une manière générale, on fait des enfants sans se soucier de la capacité à leur assurer un niveau de vie correct.
    Dans la bande de Gaza, le taux de fécondité est de 4.7 enfants par femme (moyenne des pays de l’OCDE, 2.1 ; Israël 3.11). La densité est de 645 habitants au km2, soit l’une des plus élevés au monde.
    L’explosion démographique est sans doute l’une des plus terribles menaces pour la sécurité et la paix.
    L’Afrique qui comptait 100 millions d’habitants au début du XXème, en compte aujourd’hui 1 milliard. L’excédent de population par rapport aux ressources disponibles est de 500 millions. Le journal « Les Echos » du 6/11/2017 titre : « La population africaine doublera d’ici à 2050. Une bombe démographique à retardement pour le continent ».
    Que va devenir cette masse humaine sans perspective, sans ressources, sans futur ? Comment l’Europe va-t-elle contenir cette marée de fugitifs qui frappe déjà à ses portes ?
  3. Troisième facteur aggravant : d’une manière générale, une infime minorité de personnes accapare l’essentiel des fruits de la production et des échanges. 1% des plus fortunés récupèrent 82% des richesses produites.
    Ce déséquilibre pénalise la situation des plus démunis. Il interdit toute perspective de développement dans de vastes parties du monde.
    Conséquences dramatiques : dans l’espace civilisationnel musulman, la misère, la grande misère augmente sans cesse.

Le cumul de ces trois facteurs -antisémitisme délirant, boom démographique, inégalités extrêmes- produit un cocktail explosif qui a pour attributs le désespoir, la haine de l’autre, la violence et in fine, la guerre.

Les dirigeants de ces pays sont incapables de faire face à ce drame. Prisonniers eux-mêmes d’idéologies mortifères, la politique qu’ils préconisent met en avant deux paramètres : l’exil de masse et la guerre sous toutes ses formes.

 

Encourager l’exode massif des populations les plus pauvres.

Jusqu’à une période récente, l’industrie des pays développés pouvait effectivement absorber une partie de ces excédents de population. Mais l’automatisation, les délocalisations, la crise…ont mis fin à l’expansion de l’emploi industriel. Ce dernier est en régression.

Les anciens pays d’accueil, les ex-puissances coloniales, ont tendance à se fermer. Les populations des pays européens supportent de plus en plus difficilement la présence d’une culture qui sous bien des aspects est antinomique avec la modernité. La montée de ce que l’on appelle le vote « populiste » est un indice sérieux du rejet de l’immigration d’origine musulmane.

 

Provoquer un maximum de conflits permet d’envoyer un maximum de gens à la mort.

Le Hamas est l’incarnation parfaite de cette politique.

Mais cette dernière est prônée par de nombreux pays musulmans, à des degrés divers.

Le Hamas souffle sans cesse sur les braises. Ne sachant que faire des Palestiniens, ils les vouent au « martyr », c’est-à-dire à la mort.

Mais ce scénario macabre ne fonctionne pas vraiment. Les Israéliens, tout comme les Européens, refusent d’être des massacreurs.

Quand Israël tue, il le fait de manière extrêmement sélective. Conformément à son éthique qui valorise la vie, il veille à se défendre tout en faisant le moins de victimes possible.

A l’opposé, les pays musulmans, imprégnés du culte de la mort, ne peuvent comprendre cette retenue. Ils ont en mémoire un temps pas si lointain où les dirigeants européens massacraient sans vergogne des populations entières.

Depuis 50 ans que l’Islam provoque ouvertement l’Occident avec les attaques terroristes, ce dernier refuse de répondre à la façon des islamistes.

L’Occident, Israël compris, continue à protéger ses populations musulmanes. À distinguer parmi elles, les “terroristes” et à ne consentir qu’à l’élimination des tueurs.

Paradoxalement, pour partie, la colère des pays musulmans contre Israël est imputable à cette retenue. A son refus de donner la mort.

La preuve : Russes et Chinois ont réprimé, voire répriment toujours durement les musulmans ; cela ne les empêche nullement d’en être les meilleurs amis.

Les deux guerres des Russes contre les Tchétchènes ont fait entre 150 000 et 300 000 victimes, soit entre 15% et 26% de la population.

Dans la région du Xinjiang, au Nord-Ouest de la Chine où vivent 9 millions d’Ouïgours, on estime à près d’un million le nombre de victimes, disparues, massacrées dans les années 2000.

Aujourd’hui la répression se poursuit, « les imams, l’accès aux mosquées, l’enseignement du Coran, le port du voile par les femmes et de la barbe par les hommes ou encore les pèlerinages à la Mecque sont sous étroite surveillance » (conclusions du rapport 2017 de la Commission américaine sur la liberté religieuse).

Le mépris de la vie humaine semble créer des liens entre ces civilisations au demeurant différentes.

Russes, Chinois, ne votent-ils pas systématiquement avec les pays musulmans à l’ONU ?

 

Israël fait pâle figure à côté de ces grands massacreurs.

Son culte de la vie ne fait qu’accroître la haine des musulmans radicalisés qui ne peuvent en comprendre le sens. S’ils possédaient la supériorité militaire, il y a longtemps qu’ils auraient rayé de la carte ce minuscule Etat Juif et jeté à la mer sa population.

L’inertie israélienne et européenne est interprétée comme un signe de faiblesse. Elle encourage le despotisme islamiste à poursuivre ses agressions.

Mais, ironie du sort, l’échec de ces politiques provocatrices contraint les dirigeants musulmans à faire eux-mêmes le sale travail : éliminer les populations dont ils ne peuvent assumer la charge.

C’est ce à quoi nous assistons depuis quelques années, en Syrie, en Irak, au Yémen, au Soudan… Le monde arabo-musulman devient le théâtre d’une immense tuerie collective. 200 000 morts, 10 000 disparus en Algérie pendant la guerre contre le FIS ; 500 morts par mois en moyenne en Irak…Cette comptabilité macabre donne la nausée.

L’Occident assiste impuissant à ces massacres et en subit de manière collatérale les conséquences.

Tout se passe comme si la communauté internationale chargeait Israël d’une mission impossible : protéger les Palestiniens contre eux-mêmes, contre leur propre désir de mort. Accessoirement certains démagogues français et européens tentent de clouer Israël au pilori.

Mais quelque chose a changé. Malgré la propagande, l’opinion publique européenne évolue. Lentement, mais elle évolue, étant confrontée elle-même à la terreur d’une invasion musulmane massive, elle comprend Israël. Un timide réveil se fait jour, la conscience de partager un même destin, d’évoluer dans le même espace civilisationnel.

Les gouvernements quant à eux, enfermés dans leurs insoutenables contradictions, demeurent à la traîne de leurs opinions publiques.

Avec cette énième offensive contre l’Etat Juif, le Hamas joue son va-tout. S’il rate son objectif, s’il ne parvient pas à provoquer la réaction massive attendue, à produire l’étincelle qui embrasera le Moyen-Orient, alors la guerre civile fera de nouveau rage dans la bande de Gaza.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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