Jésus était un juif fervent, il était orthodoxe, ce qui n’était pas le cas de ses adversaires sadducéens, lesquels – collaborateurs des Romains idolâtres – ne croyaient pas à la résurrection des morts, et ne reconnaissaient que le pentateuque, les 5 premiers livres de la bible.
Jésus s’est profondément inspiré de la Torah ainsi que des prophètes, des hagiographes et des psaumes. Fidèle aux grandes fêtes juives depuis son enfance, Jésus a choisi la commémoration de la Pâque pour y inscrire, entouré de ses disciples, son mémorial personnel de reconnaissance à Dieu. Après sa mort en croix, ses disciples ont pris conscience de sa résurrection, sa victoire sur les puissances du mal, sa communication d’un Esprit de sainteté pouvant libérer chaque croyant. Ils ont vu en lui l’agneau pascal immolé pour ouvrir une
brèche salvatrice offerte à tous.
Les premiers disciples, talmidim de Jésus, ont donc continué de célébrer la Pâque juive, mémorial de la sortie d’Egypte avec la réception des mitsvot, les dix paroles, mais ils y ont joint le mémorial pascal de Jésus, appelant d’abord cette célébration la « todah », le merci à Dieu, qui deviendrait plus tard en grec eucharistie (même signification).
Cette année 2018, la Pâque juive, Pessah, et la Pâque chrétienne étaient célébrées aux mêmes dates. Aujourd’hui, 2 ème dimanche de Pâques, se termine l’octave de Pâques pour les chrétiens, comme se terminent les célébrations de Pessah pour les juifs.
Pâque ou Pâques ?
C’est le latin pascha qui désigne la Pâque juive, à partir du grec paska, transcrit de l’hébreu biblique pessah. Les mêmes mots ont été repris par les chrétiens.
Initialement, la Pâques chrétienne, calquée sur la Pâque juive, à laquelle elle a été associée, s’écrit également au singulier. Mais il y a des variations au fil des siècles. Ainsi, au 10 ème siècle, la fête juive se dit « pasches » et un peu plus tard « paschas » pour la fête chrétienne. Mais ce n’est réellement qu’au 15 ème siècle que la différenciation orthographique s’opère entre Pâque et Pâques. Pendant 15 siècles, la parenté entre les deux Pâque a été évidente, avant de se diversifier, sans doute en raison d’attitudes antijudaïques et de revendications christianocentriques, qui seront dénoncées plus tard par le Concile Vatican II lors de Nostra Aetate, en 1965.
L’avantage de l’orthographe première était de marquer l’imbrication historique et théologique entre les deux « Pâque ». Et celui de la seconde formulation a été de différencier et d’éviter pour les juifs le sentiment d’une captation d’héritage spirituel. Mais les faits sont têtus, personne ne peut nier que les disciples du rabbi Jésus (Yehoshua) ont agi en toute loyauté avec leur
tradition et leurs convictions.
Cela dit, pour ma part, après le chemin de retrouvailles qui a été accompli, j’apprécie de pouvoir écrire « la Pâque » concernant le passage de Jésus du statut d’innocent juif condamné par Rome et ses supplétifs, à celui de figure emblématique de la dignité humaine selon les valeurs bibliques.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, Commission judéo-catholique des évêques suisses, pour Dreuz.info.
Bonjour à vous,
Il est intéressant de (re)lire l’épître de Paul aux Romains 11 : 16 à 18
Depuis la venue du Sauveur dans le monde, sa mort sur la croix et sa résurrection, on a tous accès au Salut en Jésus-Christ. Nul n’accède au Père si ce n’est par le Fils.
D’ailleurs Paul réaffirmera la vérité suivante qui dit qu’il n’y a Juif, ni Grec, les Juifs étant les dépositaires de la Parole (valable sous l’Ancien Testament), et les grecs qui symbolisent le monde (les païens en réalité).
Il est regrettable que beaucoup considèrent la Pâque comme une fête orientée “chocolat” avec les œufs et tout le commerce qui va avec. Même si le sens premier était de fêter la sortie d’Égypte (Dieu ayant libéré son peuple [Israël] du joug égyptien), le sens voulu par la nouvelle Pâque est le pardon de nos péchés par sa mort à Golgotha (Dieu ayant de nouveau et surtout définitivement libéré son peuple (Les Chrétiens) de la condamnation du péché, car c’est le péché qui nous éloigne de Dieu.
Il est important de le dire.
la nouvelle Pâque ne supprime pas la pâque initiale, elle la prolonge et n’a de sens que par rapport à elle.
@ Abbé ARBEZ. Tout-à-fait exact. Merci pour cette intéressante et inspirante analyse.
La Torah ou Thora (en hébreu תּוֹרָה, « instruction)
En grec ancien Νόμος – Nomos –, (Loi) .
Lorsque je lie 1 Jean 3/4, je trouve écrit dans la traduction de Louis Second.
4Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi.
Comme j’ai la version hébraïque de 1 Jean, je trouve à la place du mot “loi”, le mot “Torah” תּוֹרָה
Est ce volontaire?
Jésus été UN uni, avec la Torah coeur de Elohim, les apôtres aussi tendaient vers la pureté, ne pas violer la Torah, étant considéré comme un péché.
Vivre comme Jésus pose problème pour l’époque où Jésus marchait sur la terre, et aujourd’hui comme c’est toujours “le dieu” de ce monde qui est encore en place, vivre comme Jésus ne lui plait pas, et il ne fait vite savoir d’une manière ou d’une autre en tentant de vous agresser de n’importe quelle manière et par tous les moyens.
Je lis dans ma Bible, ” 7 Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Elohim; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi.
8 Jésus le Messie est le même hier, aujourd’hui, et éternellement.
9 Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères; car il est bon que le coeur soit affermi par la grâce”. Hébreu 13/7,9.
Étant laïque et reconnaissant l’être suprême, je m’interroge…
Puisque Jésus ne change jamais, comme le Père, j’imagine, et aussi comme le Saint Souffle de Elohim, cela signifie bien que la Torah qui est l’enseignement de Elohim, est toujours actuel, que les alliances supplémentaire sont construites sur la même souche sainte et ne contrarie jamais ce qui précède, renouvèlent ainsi les alliances précédentes sans les abroger, mais au contraire les confirmant.
Comme je lie ici; “Matthieu 5
17 Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. 18 Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé.…”
Ce n’est pas pour rien si lorsque le lie les prophètes antiques vivant avant EC, ceux-ci voient l’avenir où Jésus est à nouveau sur la terre, et où le monde entier respecte à nouveau la Torah.
Comme écrit Jean; “le péché est la violation de la Torah”.
Si la Torah n’a pas évoluée, le péché non plus.
Je trouve écrit dans le prophète Zacharie vivant près de 4 siècles av EC, 14/16;
“16 Il arrivera que tous les survivants de toutes les nations qui auront marché contre Jérusalem monteront année après année se prosterner devant le roi Yahvé Sabaot et célébrer la fête des Tentes.
17 Celle des familles de la terre qui ne montera pas se prosterner à Jérusalem, devant le roi Yahvé Sabaot, il n’y aura pas de pluie pour elle.
18 Si la famille d’Égypte ne monte pas et ne vient pas, il y aura sur elle la plaie dont Yahvé frappe les nations qui ne monteront pas célébrer la fête des Tentes.
19 Telle sera la punition de l’Égypte et la punition de toutes les nations qui ne monteront pas célébrer la fête des Tentes.
20 En ce jour-là, il y aura sur les grelots des chevaux : “consacré à Yahvé”, et les marmites de la maison de Yahvé seront comme des coupes à aspersion devant l’autel.
21 Toute marmite, à Jérusalem et en Juda, sera consacrée à Yahvé Sabaot, tous ceux qui offrent un sacrifice viendront en prendre et cuisineront dedans, et il n’y aura plus de marchand dans la maison de Yahvé Sabaot, en ce jour-là.”
Ceci confirme un retour à la Sainte Torah du monde entier,
Jésus n’étant pas un pécheur ne va pas vivre comme les étrangers de l’alliance de Elohim son Père, à son retour, tout comme aujourd’hui il ne pèche pas non plus et respecte toujours la Torah.
Vivre sainement crée des tensions en tout genre aujourd’hui, à cause de l’éloignement des nations qui actuellement sont dans la folie destructive à différent degrés.
Par respect pour Elohim et ce qu’Il fait pour notre salut à tous, je ne mange pas de pain levé durant la semaine de pessah, je mange des feuilles amères pour me souvenir des dures labeurs qu’Israël a subit sous le joug des Pharaons, ceci librement et sans contrainte d’autrui, ce désir est en moi naturellement en toute liberté.
Je comprend que sans Foi cela serait une contrainte pour les incrédules de respecter l’enseignement de Elohim, aussi Paul laissait libre et n’imposait rien aux étrangers nouvellement adhèrent de l’Evangile, simplement il leur recommandait fortement de ne pas tomber dans l’idolâtrie, l’accouplement infidèle, la viande issu d’un animal étouffé et du sang, reconnu nuisible pour la santé.
” 20 mais qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang. ” Actes 15/20.
Montrant bien la compréhension de Paul vis à vis des étrangers qui ne connaissaient rien à la Torah, coeur de Elohim, ne voulant pas convertir le saint message du salut par un enseignement de Elohim en de nombreuses et inconnues toujours Saintes règles à pratiquer.
Cela vient ensuite naturellement en chacun à sa mesure, faire comme Jésus ou pas?
Scandale pour les Grecs et folie pour certain Juifs, il a plus à Elohim de nous sauver par la prédiction de la croix.
Mais la sanctification produite par le Souffle de Elohim qui est saint donc Torah, produit naturellement en nous de saint désires involontaires provenant de la source nouvelle en nous si nous nous en nourrissons et non pas en la mettant de côté, ce qui bien évidemment ne conduit pas à une vie sanctifiée, mais une vie tiède et peut attachée à Elohim.
Philippiens 2/13 “car c’est Elohim qui opère en vous et le vouloir et le faire, selon son bon plaisir”.
A qui l’on pardonne beaucoup aime beaucoup, à qui l’on pardonne peu, aime peu.
La semence croit différemment selon l’endroit où elle tombe, une bonne terre, c’est un coeur bien préparé avant de recevoir la semence.
Cette préparation peut couter du travail au Jardinier en fonction de l’état de l’âme avant d’être prête à recevoir les graines, et avec la bonne météo!
Je constate en lisant ma Bible, que Jésus pris le repas de la Pâque avec ses disciples, et le lendemain, se sont les pharisiens qui vont prendre leur repas de Pâque au soir, ils vont pour cela demander à Pilate de bien vouloir descendre les crucifiés de leur bois, afin de respecter leur calendrier, pas de pendu durant leur Pâque décalé d’un jour avec celle de Jésus qui avait déjà pris le repas de la Pâque avec ses disciples.
Ce décalage est intéressant, et évidemment, Jésus connaissait le calendrier de la Torah qu’il ne violait jamais, tandis que les Pharisiens semblaient être perdu pour cela, il devaient avoir un calendrier tronqué et surtout pas à jour, je lie dans ma bible hébraïque; חודש pour tête du mois. Hodesh (lisez H comme gutural) Hosh signifiant (tête) = début du mois.
Louis Second va écrire “nouvelle lune”.
Tiens tiens,
je ne trouve cela écrit nul part en hébreu dans ma bible.
Est ce la raison qui conduit à dévoiler que les pharisiens observer la lune pour leur calendrier les conduisant dans ce décalage de un jour?
Après tout le soleil et la lune et les étoiles furent placés seulement le 4 éme jour de l’organisation des cieux et de la terre, c’est à dire à partir de mardi soir, début du 4 éme jour de la semaine qui compte 7 jours.
Le début de l’année dans la Bible commence donc toujours un mardi soir, avant, il n’y avait pas de soleil ni de lune, ni d’étoiles pour compter les jours.
Donc à chaque équinoxe du printemps, j’attends mardi soir pour compter le 1er jour de l’année du Saint calendrier de Elohim, ceci afin que jamais un moadim (rendez vous, convocation) ne tombe un jour de Shabbat, conformément à la Sainte Torah qui interdit qu’une commémoration comme la Pâque où les prémices, ou la Pentecôte ne tombe un Shabbat, ce qui est impossible à respecter en suivant la lune, d’où le cas tête pour ceux qui ne regarde pas le Soleil, mais la Lune pour compter les jours.
Telles sont les fêtes de YHWH, que vous appellerez saintes et solennelles, et dans lesquelles vous offrirez à YHWH des offrandes, des holocaustes, avec leurs oblations et leurs libations, chaque jour de fête (Rendez-vous).
Lévitiques 23/37, 38 version Septante du III éme siècle av EC écrit;
“37 Telles sont les convocations de YHWH, que vous appellerez saintes et solennelles, et dans lesquelles vous offrirez à YHWH des offrandes, des holocaustes, avec leurs oblations et leurs libations, chaque jour de convocation (Rendez-vous).
38 Ce sera en OUTRE des sabbats de YHWH, et de vos dons ordinaires, et en OUTRE de tous vos voeux et des offrandes volontaires que vous ferez à YHWH”.
La Torah explique donc que jamais une convocation (moadim) n’a lieu durant un shabbat, samedi.
Facile si on regarde le soleil comme base du calendrier, impossible si on regarde la lune comme base du calendrier.
Pourquoi Jésus avait un jour de décalage avec les Pharisiens? Parce qu’il gardait le calendrier de la Torah, scandale pour certain Juif de son époque et de certain juifs d’aujourd’hui, lorsque l’on regarde la lune au lieu du soleil pour compter les jours et les mois.
Je trouve cette petite réflexion bien à méditer pour la Pessah.
Tov pains sans levain.
Je vous rejoins complètement sur l’explication de ces décalages de dates.
Le calendrier hébraïque actuel provient des pharisiens qui l’importèrent de Babylone. Les mois sont des noms de divinités babyloniennes en particulier Tamouz !
Noms des mois du calendrier mésopotamien standard (« babylonien ») N° mois Nom akkadien
I Nisannu
II Ayyaru
III Simānu
IV Du’uzu/Tam(m)ūzu
V Abu
VI Elūlu/Ulūlu
VII Tašrītu
VIII Araḫsamnu
IX Kislimu
X Ṭebētu
XI Šabāṭu
XII Addaru
Ce calendrier reste en usage dans les textes cunéiformes de Babylonie durant le Ier millénaire av. J.‑C., et les exilés Judéens dans cette région l’ont adopté et il est depuis resté le calendrier de la tradition judaïque, tandis que durant l’Antiquité il a aussi servi de modèle aux calendriers des populations araméennes qui sont venus à dominer linguistiquement la Mésopotamie et tout le Proche-Orient, notamment les Palmyréniens
C’est donc ce calendrier Luni-solaire de 354 jours qui fût adopté à tort par les juifs en exil et importé à Jérusalem. Un calcul des dates fût mise au point au 4e siecle sans le changer mais pour permettre aux juifs en exil de calculer les dates de ce calendrier sans avoir à observer la lune à la lointaine Jérusalem. Ce calendrier est suni-lunaire et des décalage importants se font avec les dates décrites dans les livre des Jubilés et d’Hénoc qui lui est complètement calé sur l’année solaire réelle. C’est un calendrier de 364 jours /an qui respecte toute les fêtes juives car elles ne peuvent tombées un jour de shabbat (le calendrier hébraïque actuel ne permet pas d’éviter cela). Le décalage progressif de 1,25j/ an se crée chaque année mais dés lors qu’il atteint un maximum de -4 jours, le décalage est rattrapé par une semaine supplémentaire de 7 jours. Le calendrier des esséniens , suivi par Jésus et ses apôtres, est donc un calendrier simple qui permettait de respecter toutes les fêtes prescrites et que chacun pouvait calculer simplement sans dépendre d’une quelconque autorité.
l’ennuie dans tt cela c’est que les vrais cloches ne partent toujours pas ?
Merci Mr le Curé toujours très instructif et plaisant a lire
n’empêche que la résurrection de jésus est le plus grand coup marketing de tous les temps…………….
C’est certain !
Mais est-ce qu’un coup de pub ?
Renseignez vous sur ce qui est appelé le “Saint-Suaire”.
Les dernières recherches scientifiques démontrent pourquoi les datations précédentes avaient été faussées, qu’il date bien de l’époque du Christ, qu’il provient bien d’une région du moyen-orient, qu’il ne peut s’agir d’un faux car les connaissances pour réaliser un faux auraient exiger des compétences en archéologie, criminologie, biologie, en photographie 3D, en savoir faire ancestraux …etc.. la liste est longue. Ce suaire est bien celui d’un supplicié par crucifixion à l’époque de Christ. Une question n’a pu être résolue : comment le suaire nous est parvenu dans cet état ? Le sang du supplicié n’aurait pas pu permettre un “décollage” du tissus sans “séquelles” pour le suaire ?
votre commentaire est tout à fait juste.
cela dit je ne sais pas si cela a été préparé avant où si on en a profité après (ce que je pense) mais le résultat est là.
attention!
le saint suaire est un support visuel et dévotionnel de la passion de Jésus, certes.
Mais ce tissu ne peut pas être celui de Jésus au saint sépulcre, pourquoi? C’est simple: le linceul qui enveloppe un mort dans la tradition funéraire juive n’est jamais en une seule pièce (comme l’est le St Suaire) mais composé d’une pièce de lin pour envelopper le corps et d’une autre plus petite pour le visage. Même s’il est ancien, ce linge avec empreinte humaine appelé St Suaire n’est pas un linceul judéen.
A noter qu’il y avait déjà plusieurs dates pour la célébrations de la Pâque juive à l’époque de Jésus. Jésus ayant célébré celle-ci un mercredi (mardi soir – le jour commençant la veille au soir dans la Bible) avant les juifs pharisiens et saducéens.
Ce qui est conforme au calendrier des esséniens retrouvé et déchiffré récemment
Voir https://actubible.wordpress.com/2018/03/17/lun-des-deux-derniers-manuscrits-de-la-mer-morte-de-qumran-reconstruit-dechiffre-jetant-la-lumiere-sur-le-calendrier-juif-alternatif/
La plupart des traducteurs transforment dans les traductions des évangiles, “le jour suivant le shabbat” par “dimanche” (voir texte en grec des évangiles). Pour à mon avis 2 raisons : occulter le caractère juif du récit et mettre en avant le dimanche, jour de “dia” , de la lumière et du culte du soleil (Sol invictus). A noter que le mot dieu vient de là.
Matthieu 28:1-7
“Après le shabbat, à l’aube du premier jour de la semaine, Myriam de Magdala et l’autre Myriam vinrent pour voir le sépulcre.
Et voici, il y avait eu un grand tremblement de terre, car un ange de YHWH, descendu du ciel, était venu, avait roulé la pierre en dehors de l’entrée du sépulcre, et s’était assis dessus.
Son visage était comme un éclair, et son vêtement blanc comme la neige.
Et dans leur frayeur les gardes avaient tremblé et étaient devenus comme morts.
Or l’ange, prenant la parole, dit aux femmes: Pour vous, ne craignez point, car je sais que vous cherchez Jésus le crucifié.
Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché;
Et partez promptement et dites à ses disciples qu’il est ressuscité des morts; et voici il vous devance en Galilée; là vous le verrez, je vous l’ai dit.”
“Il est ressuscité “… “Il vous devance en Galilée” . Donc le dimanche matin Jésus n’est plus là , il est déjà ressuscité et don très certainement la veille.
Et si l’on prend le verset de Marc 16:9 plus bas dans le texte, nous lisons ceci dans le texte Grec :
αναστας δε πρωι πρωτη σαββατου εφανη πρωτον μαρια τη μαγδαληνη αφ ης εκβεβληκει επτα δαιμονια
“Or étant ressuscité le matin suivant le shabbat (et non pas le dimanche ou le 1er jour de la semaine) apparut premièrement à Myriam de Magdala de laquelle il avait chassé sept démons.”
Il faut bien avoir conscience que dans le texte Grec original, il n’y a pas de virgule et que le texte peut prendre des sens différents suivant la manière dont la phrase est lue ici.
En effet, dans les traductions classiques que nous avons, voici comment le texte a été écrit :
Or (Jésus) étant ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, apparut premièrement à Myriam de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons.
Notons que dans ce verset le Nom de Jésus a été rajouté dans le verset car dans le verset Grec il ne s’y trouve pas, c’est afin de donner une meilleure compréhension pour faire connaître de qui il s’agit dans ce verset.
Notez ici où les traducteurs ont placé les virgules en fonction de leur compréhension erronée de ce texte, alors qu’en réalité voici la bonne lecture de ce texte :
αναστας δε πρωι πρωτη σαββατου εφανη πρωτον μαρια τη μαγδαληνη αφ ης εκβεβληκει επτα δαιμονια
“Or étant ressuscité, le matin suivant le shabbat (Yéhoshoua) apparut premièrement à Myriam de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons.”
voir http://saintebible.com/interlinear/mark/16-9.htm
et http://messianique.forumpro.fr/t3852-il-ressuscita-le-jour-du-shabbat-et-non-le-dimanche?highlight=dimanche
Après une période d’indisponibilité assez longue où je n’ai pas pu échanger avec mes amis dreuziens, je reprends plaisir à participer de nouveau à tous ces échanges sur Dreuz qui sont d’une exceptionnelle qualité, et dont peu de sites en proposent ainsi, commentaires faisant suite aux articles de Dreuz d’une grande variété, intérêts et qualité de la part de tous les auteurs écrivant sur ce site.
Monsieur l’Abbé ARBEZ, je vais lire vos derniers articles toujours extrêmement passionnants. Je viens de lire celui du 9 avril 2018 que vous avez intitulé “Pâque et Pâques”. C’est là un article, comme toujours fort bien documenté et d’un sujet original. Et merci de toutes ces informations passionnantes que j’ignorais bien évidemment.
Si j’ai commencé à lire cet article de votre part en premier c’est parce qu’il fait allusion à Pâques, donc à la résurrection du Christ. La résurrection du Christ est au cœur de ma vie.
Pour ceux qui ont la foi chrétienne, la résurrection du Christ et, pour moi, le seul élément qui motive très profondément cette foi chrétienne. Dans les moments où j’ai tendance à m’éloigner de Dieu, je ne pense qu’à une seule et unique chose : la résurrection. J’ai l’intime conviction que le Christ est ressuscité, et que nous ressusciterons avec lui, notre résurrection commençant d’ailleurs dès la fin de notre passage sur cette terre.
Après, selon les Évangiles, la façon dont nous ressusciterons (par le seul esprit, avec ou sans le corps, avec ou sans la chair, et tout ce que l’on voudra) est pour moi tout à fait secondaire. Nous reviendrons à la vie dans un bonheur éternel et c’est là l’essentiel.
Tout le monde connaît bien évidemment ce que Saint Paul a dit à propos de la résurrection dans 1 Corinthiens 15, 14 : “Si le Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vide”. Oh que c’est vrai !
Alors, à partir de cette joie immense qu’est la résurrection, je trouve très regrettable que les églises chrétiennes soient très axées sur les souffrances endurées par le Christ pour notre rédemption en laissant presque (si j’ose dire) de côté la joie, l’immense joie de connaître le Christ dans sa vie de tous les jours, et l’extraordinaire espoir de la résurrection.
Comme je l’ai entendu tout récemment de la part d’un auteur (je ne sais plus lequel) qui disait, en maniant légèrement la caricature ceci. Il disait que l’église catholique (mais il en est de même pour les autres églises, ça je le rajoute moi-même) avait le choix entre prôner les souffrances du Christ et la croix ou prôner la joie immense et le bonheur d’être chrétien dans sa vie. Et l’église catholique d’avoir fait le premier choix. Il est vrai que mes souvenirs de cathé disaient que pour être un bon chrétien il fallait souffrir pour la rédemption du monde m’expliquait-on ton, alors que je ne comprenais évidemment rien du tout, et on me citait comme modèles tous les saints qui, bien entendu, ont été déclarés saint après avoir souffert horriblement comme martyrs. Peut-être est-ce la une des raisons qui expliquerait mon passage au protestantisme où les saints n’existent pas, et j’en suis fort heureux.
À quand la compréhension de l’église catholique que la joie en Christ est un bonheur, une joie, une motivation de vivre, et de l’enseigner aux jeunes enfants, en oubliant un peu le côté souffrance perpétuelle ? Compte tenu de la possibilité de l’église catholique de corriger sa façon de voir certaines choses, mon vœu a des chances d’être exaucé dans un bon millénaire.
Je passe à la lecture de vos autres articles et, bien évidemment, un grand merci à vous Monsieur l’Abbé ARBEZ.