Dans Les leçons du pouvoir, que Le Figaro s’est procuré, l’ancien chef de l’État dresse un premier bilan de son quinquennat, évoque ses regrets politiques, et revient sur la trahison d’Emmanuel Macron.
SES REGRETS DU QUINQUENNAT
La déchéance de nationalité: «Tel est mon regret»
«Tel est mon regret: avoir sous-estimé l’impact émotionnel de la déchéance de nationalité. (…) Aujourd’hui encore, je suis sûr que notre démarche ne menaçait en rien les libertés publiques, pas plus que les principes d’égalité entre les citoyens. Mais en démocratie, il ne suffit pas d’avoir raison, il faut aussi convaincre».
Loi travail: «Une erreur de méthode et de calendrier»
«Je maintiens que la réforme était justifiée même si elle ne figurait pas dans mon programme. Elle vivifiait les négociations d’entreprise. Elle adressait un message d’encouragement aux PME, elle comprenait des avancées sociales dans un contexte où la mobilité est devenue la réalité vécue de beaucoup de salariés. (…) C’était un compromis social-démocrate fondé sur l’équilibre entre souplesses et garanties, différent dans sa philosophie et ses modalités des ordonnances mises en œuvres par le gouvernement d’Édouard Philippe que seul le Medef a approuvées. Je reconnais néanmoins une erreur de méthode et de calendrier. Préparé dans une période où les attentats mobilisaient notre attention, le texte n’a pas fait l’objet d’une concertation suffisante. Sa présentation a été précipitée. Les mesures les plus discutables n’ont pas été expliquées avec la pédagogie nécessaire. L’annonce maladroite d’un recours au 49-3 avant même l’ouverture du débat parlementaire, qui tenait du coup de menton, avait été perçue au mieux comme une maladresse, au pire comme une provocation».
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LA TRAHISON DE MACRON
Macron: «À l’été 2015, le jeune ministre a pris de l’assurance»
«À l’été 2015, le jeune ministre a pris de l’assurance et s’aventure sur un terrain plus politique. Dans un hebdomadaire, il affirme que la France vit dans une nostalgie implicite de la monarchie, que la disparition du roi a laissé une place vide au sommet de l’État. Je n’y vois pas de malice. Je ne crois pas que la France ait besoin d’une nouvelle monarchie, serait-elle élective. Je mets cette idée sur le compte de son goût pour les débats d’idées. Pourtant, rétrospectivement, cette dissertation éclaire bien la pratique du pouvoir qu’il met en avant depuis son élection».
Meeting de la Mutualité: le SMS de Macron à Hollande
«Je l’exhorte à démentir au plus vite la rumeur. Sa réponse est nette: il n’y aurait que “de la malveillance”. Et il ajoute dans son message: “Mes soutiens diront demain que le 12 (juillet 2016) ne sert ni à démissionner ni à annoncer ma candidature. Grotesque. Bises”. Mais à la Mutualité, en présence d’une foule qui scande des “Macron président!”, il s’écrie: “Plus rien n’arrêtera le mouvement de l’espoir. Nous le porterons ensemble jusqu’en 2017 et jusqu’à la victoire!” Le doute n’est plus permis, même s’il m’assure, imperturbable, qu’il n’a pas “personnalisé” la victoire, laquelle pourrait donc être la mienne. Toujours cette façon de nier l’évidence avec un sourire».
Le dernier rendez-vous avec Macron avant sa démission, le 30 août 2016
«Il m’annonce qu’il veut retrouver sa liberté. Je lui demande ce qu’il fera si je me déclare. Il entre dans un développement emberlificoté sur une “offre politique” qui exprime bien plus la gêne que l’ambiguïté. Sa non-réponse en est une. Qu’a-t-il à perdre? Je comprends ce jour-là qu’Emmanuel Macron ne s’inscrit pas dans l’histoire de la gauche, pas davantage dans celle de la social-démocratie, ni même dans une recomposition qui pourrait préfigurer une coalition progressiste. Il est à son compte. Il a créé une entreprise; il entend la mener le plus loin possible».
Pendant la présidentielle, «je fulminais»
«J’ai regardé la campagne présidentielle avec un mélange de consternation et de vigilance. Je sentais qu’elle allait déboucher sur un dénouement inédit. Elle allait bouleverser le paysage politique mais elle ne pourrait occulter les tendances profondes à l’œuvre dans la société française. Je me retenais d’intervenir. Je suis sorti du silence dans les derniers jours, pour dénoncer l’extrémisme et le populisme, pour désigner la menace qu’ils faisaient peser sur le mode de vie des Français, sur leur pouvoir d’achat et sur leur emploi. Au fond de moi, je fulminais. Les Français méritaient mieux que cette succession d’affaires judiciaires, ces rebondissements jusque-là réservés aux séries télévisées, de meetings en hologrammes et en débats pléthoriques, indignes de l’enjeu. Mais je n’étais pas dans la course: avais-je le droit d’en juger? Je pensais simplement que ceux qui annonçaient à son de trompe une nouvelle donne pour en finir avec les affrontements de jadis et “dégager” les leaders d’un autre temps jouaient avec le feu.»
L’entretien secret avec Macron, trois jours après son élection
«Personne n’en avait rien su. La passation de pouvoir serait forcément courte. Elle dure une heure: avant de nous voir officiellement, il fallait que nous réglions d’abord officieusement les petites affaires, pour consacrer aux grandes le temps qui nous est imparti par la tradition républicaine. Nous nous sommes donc retrouvés discrètement à l’Élysée trois jours après le scrutin pour évoquer la situation politique née de son élection. Non pour revenir sur la campagne, ce temps est passé, mais pour évoquer la suite. L’échéance suivante, ce sont les législatives. (…) Le PS serait alors un possible allié. Je comprends au fil de nos échanges que son intention est tout autre. La République en marche présentera des candidats partout ou presque. (…) Il ne veut pas se concilier le PS. Il veut le remplacer. (…) Il m’annonce qu’il compte nommer une personnalité classée à droite à Matignon et rallier à lui des membres éminents de l’opposition: un pouvoir sans alternance. Débarrassé du PS, il veut désarmer la droite en débauchant ses leaders les moins éloignés de son projet».
SES AMBITIONS
«L’ancien monde»: «C’est le mien. Il a de l’avenir»
«Je sais d’où je viens, à quelle histoire j’appartiens et quelles valeurs je défends. D’autres croient que dans le ciel ne luit qu’une seule étoile, la leur, que tout est affaire de chances et de circonstances, et qu’ils ne sont liés à rien ni à personne. J’ai toujours admis la compétition politique. Mais je pense qu’elle doit se livrer au grand jour et s’assumer franchement. Convenons que ce ne fut pas le cas. Président, j’ai été celui de tous les Français mais je n’ai cessé de me situer dans un camp, celui du progrès. C’est ce qui a été appelé “l’ancien monde”. C’est le mien. Il a de l’avenir».
«J’entends toujours faire de la politique»
«Il est arrivé à d’anciens présidents de vouloir “revenir en politique”. Le mot est impropre. Même quand on ne brigue plus de fonction élective, quitter l’Élysée n’est pas renoncer. (…) Pour qu’une action soit regardée, évaluée, jugée, il vaut mieux s’éloigner et laisser le temps -et les contemporains- former leur appréciation, sans leur forcer la main. Ai-je été tenté d’intervenir après l’annonce de résultats économiques qui justifiaient mes choix? Ai-je voulu réagir aux commentaires qui tentaient de les déprécier? Bien sûr. Mais il y a des irritations qu’il faut garder pour soi, des inélégances qu’il faut feindre d’ignorer pour ne pas en être blessé, des oublis qu’il faut mettre sur le compte de l’emportement. (…) J’entends toujours faire de la politique. Je n’ai d’ailleurs jamais déclaré que j’y renonçais. Mais faire de la politique n’est pas forcément solliciter les suffrages, diriger un parti, ou préparer des échéances. (…) Ma vie nouvelle me laisse libre de défendre, au plus profond de moi-même, ce que je crois».
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SA VIE PRIVÉE
Valérie Trierweiler: «Ses mots m’ont fait mal»
«Julie Gayet est entrée dans ma vie. Notre relation fut révélée dans les pires conditions, pour ma personne et pour la fonction. J’en porte la responsabilité même si je ne saurai jamais comment et par qui une presse sans scrupules a pu être orientée et guidée de cette sorte. (…) Le choc fut rude. Valérie en fut profondément meurtrie. Notre séparation et les conditions de son annonce à laquelle elle n’a pas voulu s’associer ajoutèrent à la cruauté de la situation. Plus tard, dans un livre dont le succès fut retentissant, elle mit au jour ses blessures et exprima avec ses mots ce qu’elle avait vécu. Ils m’ont fait mal. C’était sans doute son intention. Nous avons mis du temps pour échanger de nouveau. Mais j’ai été sensible au mot délicat qu’elle m’a adressé le dernier jour de mon mandat.»
Julie Gayet: «Un inestimable soutien»
«Je peux le dire aujourd’hui: la tendre et délicate attention de Julie a été durant ces trois dernières années un inestimable soutien. Solidaire, présente mais suffisamment éloignée de la scène publique pour rester elle-même. Sans avoir besoin de jouer un rôle, elle était là, avec cette aspiration au bonheur qui rend la vie plus douce. Même à l’Elysée.»
Source : Lefigaro.fr
Aucun interêt, le pire président de la 5ème, baratineurs, menteur …. quoique … il faut voir ce que va donner son successeur, le camelot. et ses débuts ne sont pas pour rassurer bien au contraire !
Un imposteur complet, une véritable erreur de casting. C’est la conséquence directe du fonctionnement d’une démocratie qu’un incompétent pareil puisse se présenter à une élection présidentielle.
Ses délires divagatoires en faveur de Théo et de Léonarda ont au moins eu le mérite de nous confirmer à quel point nos politiqueux sont définitivement débranchés du vrai peuple, et de la vraie vie.
François Hollande peut toujours pleurnicher et essayer de justifier son quinquennat raté… Mais en attendant – en bon socialiste radical qui a toujours vécu au crochet de l’Etat depuis son premier biberon – il reçoit un salaire à vie, un secrétaire, deux chauffeurs, et un service de garde rapprochée.
Ainsi qu’une retraite à faire pâlir un émir du pétrole.
Il y a déjà un moment que je suis persuadé que l’actuel allait nous le faire regretter.
En attendant, de 5 ans en 5 ans, le pays s’enfonce de plus en plus dans sa disparition, et les mesures qui sont prises ne le sont que pour mieux payer le champagne des gouvernementeurs.
D’accord avec vous, Vieux Bidasse. On entend déjà dire ceci et cela pour l’élection de 2022.
D’ici là, il y aura encore plus de mal de fait. Et puis, quand on a connu la campagne de 2017, il faut être naïf pour y croire encore. Il y aura toujours des crétins pour se laisser manipuler et en outre, l’islam aura positionné encore plus de pions. Comme vous le dîtes, nous serons bien enfoncés.
BREF, IL Y A URGENCE.
Monsieur Mou est con-vaincu que le monde est en orbite autour de lui : quelle effroyable quantité de “je”…
Or “Le moi est haïssable” (Blaise Pascal).
C’est vrai ça, à l’entendre on croirait que son quinquennat a été brillant.
Avec toute la tune qu’on lui donne, il pourrait au moins se faire oublier.
Il dit :
“Je suis sorti du silence dans les derniers jours, pour dénoncer l’extrémisme et le populisme, pour désigner la menace qu’ils faisaient peser sur le mode de vie des Français, sur leur pouvoir d’achat et sur leur emploi.”
Il croit vraiment que Macron c’est un cadeau ? Un type qui méprise ses compatriotes, qui les taxe à outrance et améliore leur mode de vie en faisant entrer dans le pays des hordes de muzz.
Grrr
hollande aura beau ramer, ses justifications ne sont pas entendues; il a commencé à se trahir lui même, (la finance c’est mon ennemi) et reprocher à macron de l’avoir laissé sur le tas c’est encore plus nul!
quel est son bilan? chomage en hausse, délocalisations en masses, impots en hausse, dette en hausse, pouvoir d’achat en baisse, aucune ligne claire en politique etc. il a été bien inspiré de ne pas se présenter, le camouflet d’être en 5è position lui a été épargnée,
“Mon ennemi c’est la finance” pendant que son premier ministre Emmanuel Valls pérorait à Londres : “My government is pro-business” ! 🙂
Il n’a jamais rien compris, et n’a aucune dignité.
Macron non plus, dans un style différent.
Avec un bilan comme le sien , ce fromage mou de hollande ferait mieux de se la fermer et d’arreter d’écrire des insanités que personne d’ailleurs n’ira lire ….
Texte aussi inulile que son auteur et son actuel remplaçant
Souvenez-vous de son (beau ??!!**…) discourt du Bourget !…
Ce monsieur nous a fait des promesses dont nous n’avons jamais vu le bout de la queue.
Une personne qui se dit de gauche : doit… aurait du se porter au secours, du moins à l’aide, des populations (méritantes…), les plus faibles.
Hors, quel a été son bilan ?
Un beau rien, et non seulement… une augmentation drastique des impôts et taxes diverses et en tous genres alors qu’il promettait à qui voulait l’entendre qu’ils ne les alourdirait pas !…
Tous des escrocs…. pour le moins intellectuels… mais pas seulement.
Des menteurs patentés qui s’étonnent que nos concitoyens ne se déplacent plus pour aller voter et ne se rendent pas même compte qu’ils sont les premiers fautifs de cette situation.
Mais ils sont également responsables du mal vivre financier et moral des Français contre lesquels ils ont même osé prendre des lois leur interdisant de dire tout simplement ce qu’ils pensent de l’immigration de masse qui leur est imposée, des difficultés de vie quotidienne que cela provoque dans beaucoup de territoires de notre pays !
Aujourd’hui, dans notre République, un étranger…. a énormément plus de droits qu’un citoyen. (aides financière bien supérieures à beaucoup de retraites méritées payées à nos anciens….)
CETTE SITUATION EST-ELLE NORMALE ?????!!!!………
En conclusion, tous ces politiques sont à l’oeuvre pour scier la branche en or sur laquelle ils sont ancrés depuis des décennies.
Ils sont d’une intelligence telle qu’il n’en ont aucune idée, mais le pire est que nos “cons-citoyens” n’ont pas encore compris que pour rompre définitivement cette branche, IL FAUT VOTER…. BIEN !….
Inutile, désastreux. Même si, en fin de compte le pouvoir est resté dans les mêmes mains, car Macron n’est qu’un autre visage de la même bande. Qui ne lâchera JAMAIS le pouvoir.
Flamby a traité les petite gens de sans dent mais
on a pas besoin de dents pour bouffer du flamby.
Il a permis que le mariage tousse , et on se
souvient de son coiffeur a 10 000 euros par mois
120 000 par années multiplié par cinq ,un
scandale pire que l affaire fillon
A présent avec son succésseur on peut dire
LE CHAOS C EST MAINTENANT
À vomir. On ne ressort pas le pédalo coulé.
Qu’il retourne dans l’édredon X de Gayet. C’est tout ce qu’il lui faut à ce fainéant, goujat, bavard et trouillard.
Hollande à l’Élysée, c’était Le Loft.
Il n’avait pas de plan B parce qu’il n’avait pas de plan A.
Il n’avait qu’un plan Q.
Inter-minables, les cinq années plan-plan sous les ordres de Ran-tan-plan.
Son livre, est-ce un recueil de recettes de cuisine ?
C’est un domaine où il doit exceller, vu les kilos qu’il a pris ces derniers mois.
Combien de gogos vont-ils se précipiter pour lire ce chef-d’oeuvre écrit (peut-être) par le plus mauvais président de la Vème ?
C’est vrai qu’avec lui on rigolait bien, dès le premier jour sa visite à Merkel a fait flop … la foudre sur son avion privé la flotte sur la tronche et le tapis rouge en Allemagne qu’il n’etait Même pas foutu de suivre correctement …. le scooter, Leonarda, Trierweiler sa crise de nerf et son bouquin, les frondeurs qui lui ont tenu tête pendant 3 mois, ses ministres qui se barraient ou qu’il virait, et ses petites blagues, j’en oublie tellement il nous faisait honte …. le monde entier se payait notre tête mais il a tenu jusqu’au bout ….. on a eue la gauche au pouvoir et il a foutu le Parti socialiste par terre ainsi que la France qui l’avait mis au pouvoir !!!! Ah oui beau bilan vraiment il a de quoi être fier notre flambe !
Un livre blanc en papier recyclé si possible pour les urgences intestinales.
Hollande est le seul Français à ne pas savoir qu’il ne sera plus jamais Président de la République. C’est pour cela qu’il nous gonfle avec ses bavasseries d’arriviste vaniteux et incompétent.
Un livre “… à effleurer d’un derrière distrait”, pour reprendre la formule célèbre !
Hollande a pondu un bouquin qui sera sans nul doute un best-seller vendu à des centaines de milliers d’exemplaires (rires).
Puisqu’il aime écrire, je lui suggère le litre de son prochain livre :” Comment j’ai lamentablement foiré mon quinquennat”.
Avec comme sous-titre : “Pourquoi je ne serai plus jamais Président de la République”.
Un peu de lucidité ne lui fera pas de mal.
Imposteur , comme ses predecesseurs , et successeur !
Laches et corrompus !
Encore un livre pour les chiottes, enfin pour mettre dans les chiottes!