Le même jour, Salah publiait une vidéo sur Twitter montrant la scène :
#شاهد صاروخ يحمل مواد كيماوية لم ينفجر لكنه يطلق الغازات الكيماوية حتى اللحظة.
الصاروخ سقط داخل أحد منازل المدنيين في مدينة #دوما يوم امس حيث وقع حتى اللحظة أكثر من 50 ضحية مدنية بالكيماوي كما سقط العشرات من الشهداء جراء قصف المدينة بشتى أنواع الاسلحة#الاسد_يقصف_دوما_بالكيماوي pic.twitter.com/OgXDA6z2eL— بلال أبو صلاح (@1BilalAbuSalah) April 8, 2018
- Le 10 avril, le porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Fadela Chaib, a déclaré que l’OMS avait reçu des « informations non vérifiées » d’hommes, de femmes et d’enfants syriens souffrant d’insuffisance respiratoire après une exposition présumée à des produits chimiques à Douma, le site de l’attaque présumée du week-end.
Un enfant est soigné dans un hôpital à Douma, dans l’est de Ghouta en Syrie, après ce qu’un groupe de secours médicaux syrien annonce être une attaque chimique, le 7 avril 2018. - Cependant, Jens Laerke, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), a déclaré : « Nous ne sommes pas à Douma ; Ghouta Est est toujours assiégé. Parfois, nous sommes capables d’entrer avec un convoi et nous repartons immédiatement. »
- Ainsi, rapporte la BBC le 10 avril (4), les militants de l’opposition syrienne, les secouristes et les médecins locaux ont annoncé que plus de 40 personnes ont été tuées samedi 7 avril lors d’une attaque chimique présumée contre Douma.
- Ils ont allégué que des bombes remplies de produits chimiques toxiques ont été larguées par les forces gouvernementales syriennes.
- Des militants du Centre de documentation sur les violations (VDC), qui enregistre les violations présumées du droit international en Syrie, ont signalé deux incidents distincts où des bombes censées contenir des substances toxiques ont été larguées par l’armée de l’air syrienne :
Le premier incident s’est produit vers 16h00 (13h00 GMT) et a vu une boulangerie de la rue Omar Ibn Al-Khattab dans le nord-ouest de Douma être ciblée, a déclaré le CDV.
CDV cite un secouriste de la protection civile syrienne qui a déclaré avoir senti du chlore dans l’air, mais qu’il n’a pas pu en déterminer la source.
« Nous avons découvert plus tard les corps de personnes qui avaient suffoqué à cause des gaz toxiques. Ils se trouvaient dans des espaces clos, à l’abri des bombes à baril, ce qui a pu causer leur mort rapide car personne n’a entendu leurs cris », a-t-il ajouté.
Le CDV a déclaré que le deuxième incident a eu lieu non loin à l’Est, vers 19h30, lorsque la place des martyrs a été touchée.
- A 19h45, plus de 500 patients – pour la plupart des femmes et des enfants – ont été transportés vers des installations médicales avec des symptômes indiquant une exposition à un agent chimique, selon la Protection civile syrienne.
- La Société médicale syro-américaine (SAMS), une organisation de secours qui soutient les hôpitaux (5) a fait une déclaration allant dans le même sens.
Dans un communiqué, Lobna Hassairi, le responsable média du centre, a déclaré :
« Nous avons reçu des patients avec des symptômes indiquant une exposition à un agent chimique. Les patients ont montré des signes de détresse respiratoire, de cyanose centrale, de formation orale de mousse, de brûlures cornéennes et d’émission d’une odeur de chlore.
Au cours de l’examen clinique, le personnel médical a observé une bradycardie, une respiration sifflante et des bruits bronchiques. L’un des blessés a été déclaré mort à son arrivée. D’autres patients ont été traités avec de l’oxygène humidifié et des bronchodilatateurs, après quoi leur état s’est amélioré.
Dans plusieurs cas impliquant une exposition plus grave aux agents chimiques, le personnel médical a mis les patients sous respirateur, dont quatre enfants.
Six victimes, dont une femme, avaient des convulsions et des pupilles dilatées.
- SAMS a documenté 43 victimes présentant des symptômes cliniques similaires de formation orale de mousse, de cyanose et de brûlures cornéennes. Les volontaires de la Défense civile n’ont pas pu évacuer les corps à cause de l’intensité de l’odeur et du manque d’équipement de protection. Les symptômes signalés ont indiqué que les victimes ont suffoqué à cause de l’exposition à des produits chimiques toxiques, très probablement un élément organophosphoré.
- Après l’attaque chimique, les sites ciblés et les environs de l’hôpital recevant les blessés ont été attaqués avec des bombes à baril, ce qui a empêché les ambulances de se rendre près des victimes.
Hassairi a peut-être tout inventé. Pourquoi pas ? Peut-être que personne ne s’est rendu dans son centre médical ce jour-là. Peut-être que les symptômes qu’il décrit ont été inventés de toutes pièces, que les photos ont été fabriquées et les rapports truqués. Personne ne peut se rendre sur place pour vérifier.
Hassairi n’est pas anonyme. Il donne son adresse email à ceux qui souhaitent en savoir plus : lobna.hassairi@sams-usa.net.
- En réponse, le gouvernement syrien a dit que l’attaque a été fabriquée de toutes pièces.
Hussam Edin Aala, ambassadeur de Syrie auprès de l’ONU à Genève, cité par Reuters (6) a rejeté le 11 avril la déclaration de l’OMS indiquant que 500 personnes ont été traitées pour des « signes et symptômes compatibles avec l’exposition à des produits chimiques toxiques » comme contenant des « allégations sans fondement » et a remis en question le calendrier et la crédibilité de l’agence de santé des Nations Unies qui n’a pas été à Douma. L’incident a été « mis en scène », a-t-il ajouté.
- La Syrie a de plus officiellement invité des enquêteurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) à se rendre à Douma « très bientôt », a déclaré M. Aala aux journalistes. Mais les traces d’armes chimiques sont très volatiles, et « très bientôt » peut ne rien pouvoir observer, et l’OMS demande un accès « immédiat » à la zone, qui lui a, étrangement si le régime syrien n’a rien à se reprocher, été refusé.
« L’OMS exige un accès immédiat et sans entrave à la zone afin de fournir des soins aux personnes touchées, d’évaluer les effets sur la santé et d’apporter une réponse globale en matière de santé publique », a déclaré Peter Salama, directeur général adjoint de l’OMS chargé de la préparation et de l’intervention en cas d’urgence dans un communiqué.
- L’OMS a déclaré qu’elle a formé plus de 800 agents de santé syriens à la reconnaissance des symptômes et au traitement des patients exposés aux armes chimiques. L’agence de l’ONU a également distribué des antidotes pour les agents neurotoxiques, y compris à Douma.
Mais l’OMS ment peut-être elle aussi. Les déclarations de Salama sont peut-être aussi de la contre-propagande.
- Samedi 7 avril, l’Union des organisations de soins médicaux et de secours basée à Paris, connue sous l’acronyme français UOSSM, a déclaré qu’au moins 25 personnes ont été tuées et plus de 500 ont été blessées à Douma et que de nombreuses victimes étaient des enfants rapporte The Independent (7).
Qui nous dit que l’UOSSM dit la vérité ? Qui dit que cette vidéo n’est pas totalement mise en scène ?
Car tout le problème est là. Il n’existe sur place aucun témoin totalement indépendant pour attester de ce qui se passe vraiment.
Que ce soit pour nier les faits ou les établir, personne n’est digne de confiance à 100%. Cela signifie que ceux qui nient totalement s’appuient sur les déclarations du camp Assad, c’est-à-dire des Russes, et décident de les croire comme s’ils n’étaient pas partie prenante au conflit, comme s’ils étaient dignes de confiance alors que rien ne leur permet de leur faire confiance, car nous sommes en temps de guerre et que la propagande fait partie intégrante de la guerre, tandis qu’en face, ceux qui décident de refuser les déclarations du régime Assad s’appuient sur celles des rebelles, lesquels n’ont aucune raison d’être moins engagés dans la propagande.
- L’agence d’information officielle iranienne – il faut bien la citer même s’il est impossible de leur accorder le moindre crédit – reconnaît qu’il s’est passé quelque chose vendredi et samedi à la Ghouta, mais rien qui ne sorte de l’ordinaire (9) :
« Quarante militants ont été tués vendredi, et plus encore samedi, lors des frappes aériennes contre Douma. Il n’y a pas de preuve concluante qu’il s’agissait d’autre chose qu’une attaque conventionnelle, et les frappes aériennes conventionnelles tuent souvent autant de personnes. »
L’agence reconnaît cependant qu’Assad possédait des armes chimiques :
« Comme l’ont soutenu le Conseil exécutif de l’interdiction des armes chimiques et les inspecteurs de l’ONU, la phase de destruction des installations chimiques par le gouvernement syrien était terminée depuis longtemps, et Damas a répondu à toutes les exigences convenues par l’ONU. Tout au long de la période allant de septembre 2013 à janvier 2015, le processus s’est terminé avec succès. En octobre 2013, même l’ancien secrétaire d’État John Kerry s’est déclaré « très satisfait » du respect des obligations syriennes. »
Cependant, l’ex-porte-parole du secrétariat d’Etat d’Obama a déclaré avant-hier que les armes chimiques déclarées par Assad ont été détruites – et seulement les armes chimiques déclarées par lui.
- Benjamin Weinthal rappelait, dans le Jerusalem Post du 11 avril (19), que la société allemande « Krempel a déclaré au Jerusalem Post avoir cessé ses relations commerciales avec deux acheteurs de Téhéran, qui étaient impliqués dans la livraison du matériel Krempel pour les attaques d’armes chimiques en Syrie. La société a déclaré qu’elle a mis fin à ses activités avec les deux hommes qui exploitent des entreprises dans le Grand Bazar de Téhéran.Les deux anciens contacts commerciaux de Krempel [en Iran] sont Reza Moghaddam Panah et Mahmood Hasan Darvish Commerce. Les ventes annuelles de Krempel aux entreprises iraniennes s’élevaient à 184 000 $. »
Restent les observateurs distants, les organisations internationales et les repérages satellites.
On attendra encore longtemps ce genre d’article dans l’imMonde ou le Figaro (et aussi ailleurs) dont l’anti-Trump primaire (avec la succession de Johnny et la Catalogne sont devenus un fond de commerce. Je remercie Dieu d’avoir pu éviter a Jean d’Ormesson d’assister à la décrépitude du Figaro. Quant à l’imMonde (« le France-Dimanche des élites ») sa déchéance morale et éthique ne pouvaient finir autrement avec un Minc et un Plenel (le trotskiste de salon).
J’ai pu constater, consterné, dans les forums du Figaro l’efficacité du niveau d’endoctrinement médiatique. Très peu de contribuants en étaient conscients et la plus part se sont contentés de repéter un préjugé sans strictement aucune analyse.
« La situation à Douma, à l’est de Ghouta, où des dizaines de milliers de civils restent piégés. » Non! Merde à la fin. J’en ai marre de lire ce genre de phrase. Ils ne sont pas piégés, ils servent, comme à Gaza de boucliers humains de « marchandise » afin de négocier une « trêve » ou l’évacuation d’islamistes et leurs familles.
Quant à Erdogan, il est beaucoup plus dangereux qu’Assad bien que je comprenne que pour Israël, l’Iran soit considéré comme un plus grand danger
Macron est à la botte des américains vu que c’est eux qui vont contrôler toute notre économie à commencer par « Alstom » « Alcatel » bientôt « Airbus » et ainsi de suite !
Trump veut juste essayer ses nouvelles armes et faire tourner à fond l’industrie de l’armement
Vous avez raison neness. Jean-Patrick Grumberg ne s’est pas trompé dans sa conclusion.
Ah………….mais qu’elle conclusion? je ne trouve pas…….les bonnes question sont posées mais restent sans reponses ni conclusions
@ neness : ça me fait plaisir d’avoir fait l’effort de publier cet article de fond pour lire ce que vous en tirez.
J’attendais avec impatience cet article; Merci de vous en etre donné la peine.
J’aurais aimé y lire quelque chose sur les pourvoyeurs d’armes et de munitions.
Je sais que les industriels de l’armement tant aux USA qu’en France, Italie, Tchéquie, Allemagne, Russie n’ont pas d’état d’âme et se moquent bien des conventions internationales.
Alors j’aimerais bien savoir qui fourni quoi et a qui ?
(Je viens de lire que les bombes a fragmentations et/ou a sous munitions utilisées au Yémen étaient de fabrication américaine (en violation du traité de Dublin))
@ neness
Vous êtes désespérant de connerie!
Que faut-il en conclure?:
Que les gouvernementeurs aidés par leurs culs de chemises les merdias font croire ce qui sort de leurs cervelles à un neurone, et les abrutis qui ne pensent qu’aux jeux vidéo ou télé avalent ça comme le pain béni.
Mais du moment qu’ils ont décrété que c’était Assad qui jouait, tous les loups font écho, avec pour seule preuve ce qui leur a été seriné sur le grand menteur.
@ JPG. Quelle soupe! Pas votre article, mais bien la situation que vous décrivez dans la région. Quelle chance aussi qu’iraniens et turcs se détestent cordialement. Puissent-ils se détester encore plus! Pendant ce temps là ils ne se donnent pas les moyens de tenter d’en finir avec Israël. Enfin, je continue à penser que la question de l’utilisation d’armes chimiques par le régime d’Assad est un prétexte que nous utilisons pour justifier d’une attaque éventuelle en vue de le renverser. Lorsque l’on veut faire la guerre, c’est toujours bon pour la conscience et l’opinion d’avoir la morale avec soi … L’expression allemande « Got mit uns » illustre cette macabre réalité. Si le régime d’Assad rencontrait notre intérêt, je ne pense pas que cette question d’armes chimiques aurait été soulevée. Lorsque c’est nous qui nous engageons en guerre, nos médias nous présentent toujours celle-ci comme une guerre propre, chirurgicale, dirigée à des milliers de kilomètres par des opérateurs confortablement installés derrière des écrans. Ils « jouent » avec des drônes et des missiles. Cela ressemble à un jeu vidéo. Et cela suscite chez beaucoup d’entre nous plus une curiosité malsaine que de l’effroi. Enfin, il apparaît que si l’occident désire reprendre pied dans la région, il faut faire vite car Poutine semble être en passe de gagner la partie de géopolitique. Poutine, Erdogan et les Mollahs ne sont pas des enfants de cœur. Heureusement, en face, Trump et Netanyahu sont solidement soudés et déterminés à déjouer les plans machiavéliques des premiers. En ce qui concerne Macron et May, ils jouent les caniches de service face à ce cauchemar en espérant récolter quelques miettes lorsque cette orgie sanguinaire sera terminée.
@gigobleu : je doute très fortement que l’objectif soit de remplacer Assad. Très très fortement.
@ JPG. Bien vu! Encore un bon exemple de l’intérêt de réfléchir à plusieurs. J’ai eu la chance par le passé d’être enseigné par un prof remarquable et sage, le pasteur Georges Winston. Un jour il nous a dit ceci: « mieux vaut la pire des dictatures que l’anarchie ».
J’oubliais, gigobleu : vous avez raison de parler d’une soupe, mais cette soupe porte un autre nom : le Moyen-Orient. Bien malin celui qui, avec cette soupe, a des positions rigides sur les bons et les méchants. La seule certitude, la seule force stable de la région, je vous laisse devine qui c’est 😉
@ JPG. Je crois avoir deviné. C’est une toute petite bande de terre désertique, devenue verdoyante et luxuriante, entourée d’ennemis redoutables qui rêvent de l’anéantir pour se l’approprier. Problème: la Force stable située juste au-dessus veille jour et nuit sur son peuple pour que cela n’arrive pas …
« …d’abord, parce qu’il peut le faire. Le président syrien a compris qu’à la lumière de l’annonce récente du président américain Donald Trump que l’Amérique a l’intention de retirer prochainement ses forces de Syrie, il n’a personne en travers de son chemin… »
Ce petit paragraphe résume toute la situation : des attaques chimiques ont bien lieu, mais rien ne se fait sans l’accord de Poutine qui laisse le mauvais rôle aux autres comme un manipulateurs de pantins.
Poutine fait obstacle aux interventions du monde libre avec délectation.
Petit PS : on doit cette situation apocalyptique au laxisme d’Obama que Poutine a interprété comme une invitation à s’en mêler…
Rien ne dit que l’ordre vient de Poutine. Je crois les mollahs bien plus capables de donner l’ordre à Assad que Poutine.
J’admet que l’extermination d’infidèles est davantage une marotte de musulmans, mais je reste convaincu que Poutine doit donner son aval à ce genre d’exaction.
Je vois mal Assad indisposer son sauveur… qui a un veto à l’ONU pour bloquer toute enquête…
Disons que tout ce beau monde marche main dans la main quand il s’agit de faire le mal…
Personnellement, je suis assez d’accord avec le conseiller Bolton : il faut regarder la situation avec un peu plus de recul.
Les explications (merci pour ce gros travail de recherche et de traduction, Jean-Patrick) d’une éventuelle utilisation de l’arme chimique par Assad me paraissent se tenir. Si c’est bien le cas, des civils seront morts dans de grandes souffrances. Ces civils étaient-ils totalement innocents ? Les enfants oui ; d’autres civils aussi, certainement. Mais certains de ces civils étaient probablement aussi innocents que les « civils palestiniens » tués dernièrement par Tsahal…
Toutes les guerres sont plus ou moins sales, toutes sont plus ou moins horribles.
Le pire, c’est évidemment quand des civils innocents en paient le prix – à condition qu’ils soient bien des civils innocents, mais cela existe.
L’autre élément est le principe même de l’arme chimique y compris sur des combattants (non civils) : elle serait trop cruelle. Possible. C’est cruel aussi de mourir déchiqueté, ou de la gangrène, ou de rester en vie mais gravement handicapé, et de souffrir toute sa vie.
L’armée la plus morale du monde, Tsahal, n’utilise pas l’arme chimique, par principe je suppose, pour éviter que des civils innocents soient atteints. C’est tout à son honneur. Tsahal est même allé (un rapport international l’a démontré, confirmant ainsi le dires de responsables de l’armée) jusqu’à annuler certaines opérations contre des terroristes du Hamas, parce que trop de civils – des boucliers humains, parfois volontaires d’ailleurs – étaient dans les environs. Quelle autre armée dans le monde fait cela, se pénalisant ainsi soi-même ?
Sans doute l’arme chimique est-elle effectivement à proscrire (tout comme la bactériologique et la nucléaire), du fait qu’elle peut toucher indistinctement les innocents comme les coupables.
Assad l’a probablement utilisée, comme l’expliquent plusieurs spécialistes ici ; à faible échelle certes. Et les USA vont probablement exercer des représailles pour le principe.
C’est moche, la guerre…
Quoiqu’il en soit, gardons à l’esprit le plan d’ensemble, comme le rappelle John Bolton.
Jacques Ady , J’aime beaucoup vos propos mesurés.
Si Israël n’utilise pas d’armes chimiques, je crois que c’est par éthique et ca peut se comprendre….
Incroyable, exceptionnel de nos jours dans le monde guerrier, cette éthique vaut a Israël et a son peuple tout mon respect.
Merci, mais je vous fais remarquer que je me prononçais essentiellement sur les « moyens » de faire la guerre ici.
Sur les motivations pour faire la guerre, j’ai une approche sensiblement différente de la vôtre (exprimée sous d’autres articles) : résolument pro-israélien, pro-américain – en tout cas tant que les USA resteront ce qu’ils sont, capables d’élire un Reagan ou un Trump, grands amis d’Israël, fervents défenseurs de la liberté et qu’on le veuille ou non, locomotive et rempart du monde libre – ; dès lors je me sens très proche des positions défendues par Guy Millière ou JP Grumberg. Je n’irai pas plus loin ici, mais je pense que vous avez compris que l’un (la fin) n’empêche pas l’autre (l’objectif), au contraire même : quand on défend, à la base, des valeurs telles celles portées notamment par les deux pays suscités, on se doit d’employer des moyens en adéquation. Même si, une fois encore, une guerre propre, sans victimes civiles et surtout innocentes – parce que je suppose que vous avez compris que civil ne signifie pas forcément innocent – n’existe pas ; le but est « juste » de faire en sorte que les pertes en victimes innocentes soient les plus faibles possible – mais sans tomber dans la naïveté pacifiste, évidemment. Chemin de crête…
Et bien sûr, quand je parlais plus haut de la vision d’ensemble de John Bolton, je pensais aux acteurs de cette guerre syrienne, en particulier à l’Iran, à la Turquie, voire… à la Russie. La ligne rouge, c’est Israël, et cela, les USA de Trump l’ont parfaitement compris (ce n’était pas vraiment le cas des USA d’Obama, on l’a bien vu avec les accords avec l’Iran, et la résolution onusienne anti-israélienne de la toute fin de mandat d’Obama) ; la Russie, j’en suis beaucoup moins sûr… et bien sûr, je ne parle pas de l’Iran et de la Turquie.
la question a été posée ce midi à notre PDG lors de son interview et il a fermement répondu oui.
on attend les conclusions d’une commission d’enquête internationale pluripartite pour préciser quelle sorte de toxique a été utilisée et par qui.
pour l’instant, il est bien difficile d dire qui a fait quoi.
Pourquoi une commission? Les merdias et la gôchiasse ont déjà désigné le coupable sorti de leurs cervelles déféquées.
Bonsoir, Jean Patrick. Et merci pour cet article, où vous vous efforcez
d’exposer les données concernant la guerre en Syrie, ainsi que les enjeux.
Après lecture de vos quatre pages, je me demande s’il est raisonnable
de fixer une « ligne rouge » quant aux procédés de massacre.
Cela sous-entend que l’on peut continuer à massacrer » conventionnel-
lement des centaines de milliers de personnes.
L’ONU, la « communauté internationale » se satisfont donc de massacres
à la machete » ( Ruanda), aux roquettes ( sur Israel: c’est parfaitement
« conventionnel »), sans oublier des moyens beaucoup plus classiques:
sabre, couteaux, mitrailleuses, etc…
Après, éventuellement, viendra le temps des commémorations.
En Syrie, expliquez-vous, deux facteurs serviraient Assad, dans son
entreprise d’élimination de factions ennemies: l’économie faite
par l’usage de gaz toxiques, et la terreur suscitée par l’emploi de ce
moyen rappelant l’usage qui en a été fait, en 14-18, pour commencer;
et dans les années 40, par les Allemands, industriellement, contre
les Juifs — et aussi d’autres pans de populations jugées comme
sous-humaines.
Ce que l’on a du mal à accepter, en tant que simple citoyen, c’est le
laissez-faire cynique de l’ONU.
La vie humaine n’a, visiblement, aucune importance.
Les chefs des grandes puissances s’échangent des tweets.
Les inspecteurs que l’on se propose d’envoyer, arriveront peut-
être, mais trop tard pour constater quoi que ce soit d’utile.
Souvenons-nous que les inspecteurs de l’AIEA sont allés, non-
chalamment, en Iran, en visite guidée par des fidèles du régime
des mollahs: ont-ils trouvé des preuves que l’Iran préparait des
armes atomiques à Natanz, Fordo, Arak, et autres sites?
Cela n’a pas été révélé à l’opinion internationale.
Cela n’a pas été révélé en France, en tout cas. Je ne peux
imaginer que, dans le cas contraire, notre gouvernement
se permettrait de commercer avec l’Iran, ni de développer le
tourisme. J’en veux pour exemple la publication « Intermèdes »,
spécialiste des voyages dits « culturels ».
Son No de 2018 annonce un circuit guidé de 11 jours en » Iran:
un nouvel acteur géopolitique » ».
» Vous allez découvrir les plus beaux sites de la civilisation
perse… et l’islam qui s’est imposé en Iran depuis le milieu du
VIIème siècle sous la forme du chiisme. Cette riche civilisation,
mise en retrait du monde par des sanctions ( POURQUOI ? ce n’est
pas dit) , vient tout juste de retrouver sa place. Vous découvrirez
la modernité de ce pays ( SES CENTRIFUGEUSES ?), la volonté
du peuple de s’ouvrir à l’autre, mais aussi les difficultés que peut
engendrer une modernité trop rapide (?). C’est ce défi que doit
affronter aujourd’hui Hassan Rohani ».
Là, on reste perplexe, quand on sait le genre de « modernité » qu’il
expédie non loin d’Israel, au Hezbollah.
Merci.
Merci Jean-Patrick pour toutes ces informations.
Je ne suis pas sûr d’avoir les clefs pour en tirer la moindre certitude (en fait je suis même sûr du contraire !), d’autant que nous marchons sur un substrat de manipulations et de mensonges. La guerre, certes, mais moins que la culture musulmane en sont les causes.
Au final, il faut choisir un camp… Car dans l’horreur ils sont équivalents ou sinon les différences sont vraiment difficile à voir !
Il faut choisir son camp car tout cela ne se terminera qu’avec un vainqueur et un vaincu. Ici en Syrie, pour Assad, minoritaire, la victoire ne saurait être que par une partition du pays. Un réduit alaouite à l’abri du grand protecteur russe. On ne peut maintenir des gens qui ne peuvent ni ne veulent vivre ensemble sous un même drapeau. Sauf par la force.
Choisir son camp n’est pas si facile qu’il n’y paraît. Car comme vous le montrez très bien, l’association de Assad avec les mollahs de Téhéran, n’est pas si « naturelle » et certainement pas idyllique !
Dans l’attente, la seule certitude reste que l’ennemi dans cette affaire est l’Iran pour les raisons que vous savez et nous savons. En bref, l’Iran est le danger le plus grand pour l’ensemble de la communauté internationale et bien sûr avec au centre Israël.
Quand on commencera à rendre le découpage de la Syrie effectif, les choses vont encore beaucoup évoluer !
Ce sont les européens, grands partisans du vivre ensemble – et de la démocratie …(sic) – qui seront peut-être – sans doute – le principal frein à une évolution favorable. Car les européens sont encore à se leurrer et à vouloir que tout le monde cohabite dans la tolérance, l’amour et la paix…. comme l’Islam, commun à tous ces braves gens, les encourage à faire ! Quand on est con… difficile d’en sortir.
Il faut envisager le partage de la Syrie au plus vite.
Dans l’attente de la suite de cette monstrueuse pagaille, la seule chose qui peut nous guider car c’est la seule chose tangible à relever : le danger c’est l’Iran. C’est le pays qui menace le monde libre en général et Israël en particulier. Sa capacité et sa détermination de nuisance sont sans pareilles dans la région.
Une des question à évaluer est de savoir si pour les Russes, de sauver Assad (lui attribuer un pays alaouite) sera-t-il un résultat suffisant ? Car cela leur permettrais quand même d’obtenir l’essentiel : les bases militaires et navales (en eau profonde) en Méditerranée.
Lors que les Iraniens ne verraient que ce qu’ils auront perdu. Les territoires attribuées aux populations sunnites et hors de contrôle pour eux.
Le genre d’article qui me fait rappeler pourquoi je lis Dreuz.
Attendez… je m’étais déjà dit ça hier… 🙂
Oui exactement, l’attention que vous donnez à votre article, vous décrivez les enjeux et donnez des pistes pour comprendre ce qui se passe vraiment, c’est généreux et du vrai journalisme, merci! Je n’avais jusqu’à présent pas eu la réponse ou pas encore compris sur le pourquoi des gaz par Assad, votre explication me semble logique, obliger l’ennemi de conclure un accord. Ce qui ne revient pas souvent dans le débat est aussi le fait que ce sont quand même Erdogan, Rohani et Poutine qui discutent avec Assad, dont certains (ou tous?) ne pensent qu’à détruire Israël, et dont un ou deux d’entre eux (Assad stimulé par Rohani/Poutine?) ont utilisé des armes chimiques sur des civils, donc si les Américains réfléchissent à une intervention, c’est peut-être aussi pour répondre à un rapport de force nécessaire et pas seulement faire mumuse avec des armes, non? J’étais étonné qu’on ne voit dans les Etats-Unis que l’envie de riposter alors que cela aurait dû être le rôle de la malveillante ONU de faire quelque chose depuis 2011. Que pensez-vous de la situation des Kurdes si les Américains s’en vont? Comme le décrit Caroline Glick ne sont-ils pas une protection pour l’avenir de la région?
@ Jean-Patrick Grumberg,
Concernant les photos « témoignages », si il est impossible de dire ce qu’elles valent réellement, mon « sentiment » et mon « expérience de la scène palestinienne » me font penser qu’elles sont surtout cousues de fil rouge !
Les photos où on vient mettre un respirateur sous le nez de gens moribonds – surtout des enfants, des bébés, des ados – c’est facile à faire et elles se ressemblent tellement les unes et les autres dans la gestuelles et la façon dont les respirateurs sont tenus et positionnés , toujours identique ou presque – que cela en devient grotesque. Non ? Cela me fait penser à ces photos des médaillés sur un podium qu’on prend en photo mordant dans leur médaille. Toujours la même photo, répétée année après année, juste les visages diffèrent…
La photo du « cylindre jaune » – ah le mystère du cylindre jaune ! – avec un homme portant un masque à gaz spectaculaire en avant plan… Le cylindre est sans doute là où il a été posé depuis un moment et le bonhomme n’est pas le premier à s’en approcher… alors qu’il est accompagné d’un photographe… qui lui ne porte certainement pas de masque pour prendre sa photo !). Si ? C »est juste une farce ! Non ?
Monsieur Grumberg, vous qui êtes photographe – aussi et entre-autres spécialités en raison de toutes les cordes que votre arc personnel possède – cela ne vous fait-il pas penser aux collections de photos produites par Paliwood à l’intention des idiots utiles occidentaux ?
Je ne sais donc trop si ce sont mes désirs secrets (formatés à ma vision idéologique du conflit) où si ce sont mes observations de faits réels qui sont le principal moteur de mes préjugés, mais je préjuge que tout cela n’est pas crédible et est pour beaucoup de la fumisterie !
Car en raisonnant par « l’absurde », on peut penser que si il y avait toutes ces victimes au gaz chlorée ou au sarin, on en aurait des preuves irréfutables et évidentes à disposition.
Enfin, je le redis ici, en cas de victimes de gaz de combat avérées, reste à fournir la preuve de l’origine du gaz… car sur ce théâtre d’affrontement islamique, tout est envisageable, car les uns comme les autres camps sont capables d’empoisonner ou de tuer les leurs – mêmes des enfants – pour « La Cause ». Allahou Akbar ! Sic, parce que c’est encore une particularité de ce théâtre musulman de guerre, tous se massacrent les uns les autre au nom du même Dieu ! Ah le brave type le plus grand et le miséricordieux ! Marrant (si j’ose m’exprimer ainsi) non ?
Et entre le Alaouites et les djihadistes sunnites, je pense que de ce point de vue là, les Alaouites – qui sont des protochrétiens camouflés aux oripeaux de l’Islam pour survivre en Dar al Islam – sont probablement plus regardant à préserver les leurs. Mais ce genre de minorité en Dar al Islam ne peut survivre qu’en égalant – au minimum – en férocité ceux qui leur font face et qui veulent les exterminer. La violence et la force n’est que le seul viatique longue durée qu’ils ont à disposition.
Les images diffusées à la TV proviennent d’une seule source que je trouve douteuse et puent la fabrication artisanale et la mise en scène à plein nez, un peu comme celles de source palestinienne à Gaza !
Ce type en tee shirt avec une bombe à gaz sur son pieu me semble être un montage! Quand il s’agit de gaz neurotoxiques comme le sarin, on est autrement protégé…!
« ils (trump et ses conseillers) sont en train d’examiner …. » tout en assurant qu’ils allaient bombarder damas!
le coup de collin powel ne marche plus que dans les journaux aux ordres!
Source SUD RADIO ce matin 13 avril 2018 :
Le chef d’état-major des armées américain a déclaré qu’il n’y a aucun observateur américain et que ceux qui accusent la Syrie se fient à Facebook dont l’on connait la fiabilité. Sur ce réseau n’importe quel crétin manipulateur peut poster n’importe quoi !
Ce sont peut-être les rebelles, les terroristes et les casques blancs qui nous manipulent et font exploser des obus chimique !
Nous avons la preuve accablante dont parlait Mr Macron, un cylindre jaune sur un edredon, approché par un soldat prudent munis d’un masque a gaz…..et qui dit masque a gaz dit forcément gaz…….on en arrive presque a sentir des effluves de chlore émanant de l’ecran de l’ordi……. on voit bien aussi par ou est passé la bonbonne, elle a fait un trou d’un metre de diametre a travers un plancher en beton armé, laissant apparaître les fers a beton tordus……..le moins que l’on puisse en deduire est que ces fichus containers de chlore sont bougrement solide, c’est a peine si elle a souffert d’une egratignure, meme les ailerons en tole sont restés intactes………gageons qu’on pourra y déchiffrer une petite inscription au marker » Avec le bonjour d’Assad » et en cherchant mieux on trouvera le passeport d’un officier du regime gouvernemental sous le lit, a coté des babouches.
Intox? info? chlore? pas chlore?Assad? pas Assad? ça n’a aucune espece d’importance, les USA, la France, l’Arabie Saoudite et le Royaume Uni ont decidé qu’un gazoduc Quatar/ A.S/ Syrie/Turquie/Europe dont Bachar ne voulait entendre parler, serait preferable que le gazoduc Iran/Iraq/Syrie/Mediterranée signé par Assad en 2012 ( debut du conflit) donc Bachar etait l’homme a abattre, il fallait qu’il degage …….donc Assad a utiliser des armes chimiques et Trump doit » frapper Assad avec l’assistance de Macron ……..voila tout.
« ……La verité n’a aucune importance, l’important etant de convaincre… »(A. Schopenhauer)
Une question récurrente posée par certains intervenants, sur les derniers articles m’agace un peu.
Bien que démangée par l’envie d’y répondre, j’ai évité de le faire, découragée par le ton « d’experts » ressenti par ces interventions.
Comment répondre quand nous avons l’impression que nous sommes néophytes et ignorants en rapport de questionnements sur des sujets tellement pointus, que l’on en vient à penser qu’il faut être vraiment spécialiste pour s’aventurer à entrer dans un tel débat.
Je pense que sur ce fil, mon commentaire ne sera pas inapproprié.
La controverse porte sur le fait de l’utilisation des armes chimiques dans la dernière attaque attribuée à Assad sur une partie de sa population.
Je résume en très peu de points :
– Est-ce déjà vrai qu’il y a eu utilisation de ces armes ?
– Pourquoi ce serait Assad qui en serait le responsable ?
– Chlore pas chlore ?
– Etc..
Je ne suis pas spécialiste mais j’ai tout de même envie de répondre, et ce sera par un simple raisonnement primaire :
1- Pourquoi Trump qui avant son élection avait assuré « América first », et complété en assurant que lui, ne ferait pas intervenir les US dans des conflits qui n’intéressent pas le Pays…Aurait-il pris le risque de décevoir son électorat ?
2- Pourquoi la Grande-Bretagne et la France qui depuis le début de la guerre en Syrie, avaient manifestement laissé entendre et même agi en ce sens – qu’il fallait tout faire pour laisser Assad au Pouvoir…Changeraient-ils d’avis aujourd’hui en prenant le risque de provoquer des attentats sur nos sols ? Sans parler des autres intérêts, économiques par exemple- … Risque dont ils se prémunissent avec une grande lâcheté, depuis bien trop longtemps maintenant ?
Voilà, mon petit esprit et mes petites connaissances s’arrêtent à ce petit raisonnement simplet.
Et je me dis que si ils sont intervenus, c’est que sans doute, ce que l’on reproche à Assad est réel et que la ligne rouge MORALE, même pour des Gouvernants pusillanimes ayant des intérêts à défendre…
À été FRANCHIE !!
@Aline1:
Est-ce déjà vrai qu’il y a eu utilisation de ces armes ?
140 fois en 5 ans.
– Pourquoi ce serait Assad qui en serait le responsable ?
Parce qu’il est le président du pays. Mais l’ordre vient peut-être des Iraniens.
– Chlore pas chlore ?
Chlore à 100% et peut être aussi Sarin.
1- Pourquoi Trump qui avant son élection avait assuré « América first », et complété en assurant que lui, ne ferait pas intervenir les US dans des conflits qui n’intéressent pas le Pays…Aurait-il pris le risque de décevoir son électorat ?
Parce que Trump n’est pas un idéologue mais un pragmatique. Quand la situation change, son raisonnement s’adapte, au lieu de rester rigide pour suivre une ligne politique. Assad a utilisé l’arme chimique, alors Trump a décidé d’agir.
2- Pourquoi la Grande-Bretagne et la France qui depuis le début de la guerre en Syrie, avaient manifestement laissé entendre et même agi en ce sens – qu’il fallait tout faire pour laisser Assad au Pouvoir…Changeraient-ils d’avis aujourd’hui en prenant le risque de provoquer des attentats sur nos sols ? Sans parler des autres intérêts, économiques par exemple- … Risque dont ils se prémunissent avec une grande lâcheté, depuis bien trop longtemps maintenant ?
La Grande Bretagne et la France n’ont pas changé d’avis, ils ne désirent pas destituer Assad. Personne ne veut destituer Assad. L’eussent-ils voulu qu’ils ne se seraient pas contentés de bombarder 3 pauvres petits sites militaires !