Publié par Ftouh Souhail le 21 avril 2018

Alors qu’un algérien sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté, l’Algérie va inaugurer cette année la plus grande mosquée d’Afrique et la 3e plus grande du monde.

Avec sa capacité d’accueil de 120 000 fidèles, cette mosquée est la partie visible de l’iceberg qui cache l’islamisation qui s’accélère, dans ce pays, l’un des plus corrompus au monde.

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Le régime algérien cherche l’instrumentalisation de la religion malgré le traumatisme causé par la guerre civile (1991-2001) déclenchée par le Front Islamique du Salut (FIS).

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé à Alger que le projet de la Grande Mosquée d’Alger, dont les travaux d’aménagement intérieur et de décoration viennent d’être lancés, serait livré vers la fin 2018.

Selon les médias algériens, le gouvernement veut que cette mosquée soit plus grande que celle du «Sheikh Zayed», la plus grande mosquée des Émirats arabes unis. Celle-ci est située à Abu Dhabi, à l’est de la capitale de l’émirat le plus riche des sept États membres des Émirats arabes unis.

Intervenant lors d’un cycle de formation au profit des imams sélectionnés pour encadrer la Grande Mosquée, le ministre algérien des Affaires religieuses a indiqué que :

«les travaux d’aménagement intérieur et de décoration ont été lancés, de concert avec les architectes, designers, graphistes et calligraphes, pour parachever les décors intérieurs et extérieurs.

Actuellement, nous sommes en passe de former le staff religieux chargé de l’encadrement de la mosquée», a ajouté le ministre, soulignant que «la formation sera nationale avec une expérience internationale qui tient compte du référent religieux national».

La formation, qui s’étalera sur 8 mois, permettra de sélectionner les plus compétents selon un plan d’action bien ficelé et des mécanismes d’évaluation en plusieurs étapes, a ajouté le responsable algérien.

«Nous souhaitons tirer profit des modèles de gestion de certaines mosquées, à l’image d’Al-Azhar (Egypte), des mosquées des deux lieux saints (Arabie Saoudite) et de la mosquée de Zayed Ben Soltane (Emirats arabes unis) et en choisir le plus approprié, ou bien mettre en place notre propre modèle», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le ministre a fait savoir que son ministère avait dégagé un montant de 25 millions d’euros, au titre de l’exercice 2018, pour l’impression du Coran, ajoutant vouloir faire renaître certaines pratiques qui avaient disparu durant les années 1990, telles les chaires scientifiques au sein des mosquées.

De son côté, l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA) a restauré une grande mosquée ottomane dans la capitale.

Dans le cadre de cette fièvre islamiste qui frappe l’Algérie, un projet de loi est prévu pour l’orientation du secteur.

Le ministre a expliqué que cette législation sera élaborée et soumise au Parlement pour faire office d’«image unificatrice du religieux en Algérie qui reflète l’attachement du peuple à sa religion, celle de ses ancêtres, et protège le référent religieux national».

Alger prétend contrer les idées «étrangères»

Pour une fois, le sionisme n’est pas en cause.

Le président Abdelaziz Bouteflika, a appelé lundi 16 avril 2018 à «faire face avec clairvoyance [aux idées] étrangères auxquelles est confrontée l’unité du peuple algérien sunnite».

«L’unité du peuple algérien sunnite est confrontée aujourd’hui à des idées qui nous sont complètement étrangères et à d’effrayantes thèses religieuses qui ont été dans un passé très proche source de fitna, et pourraient encore l’être si elles ne sont pas appréhendées avec clairvoyance», a précisé le président Bouteflika dans un message, à l’occasion de la célébration de la journée du Savoir (Yaoum El-Ilm), lue en son nom par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, à l’Opéra d’Alger.

A ce propos, Bouteflika a affirmé que «l’Algérie indépendante a veillé à la mobilisation de tous les moyens juridiques, financiers et humains afin d’ancrer notre sainte religion dans toutes les régions du pays, au sein de notre peuple et dans nos références juridiques afférents au Livre et à la Sunna».

Il a fait remarquer aussi que son «pays demeure exposé à la déferlante civilisation occidentale sur le monde d’aujourd’hui… l’avènement de la mondialisation et des moyens de communication modernes ainsi que certains évènements ayant secoué le monde musulman, et de nouvelles idées, ô combien étrangères au peuple algérien, ont graduellement ébranlé notre cohésion idéologique et intellectuelle au point d’affecter la stabilité de l’Algérie et de la faire basculer dans l’enfer du terrorisme et des affres de la tragédie nationale».

Le gouvernement algérien coupable d’islamisation de la société

L’islamisation en Algérie s’accélère donc. Cette tendance se manifeste dans l’environnement social et les pratiques quotidiennes de la population. Les jeunes femmes n’osent plus porter des vêtements non islamiques. Elles sont de plus en plus nombreuses, ces Algériennes, qu’elles soient lycéennes, collégiennes, universitaires et même écolières, à porter le voile.

Comme à l’époque du Front islamique du salut (FIS), une nouvelle vague de «converties» au hidjab déferle sur le pays. Le hidjab est devenu un phénomène de société, y compris parmi les femmes issues des catégories socioprofessionnelles élevées.

Les idées salafistes, djihadistes et islamo-conservatrices convainquent de plus en plus de jeunes hommes. Le nombre des mosquées ne cesse d’augmenter. On compte 17 000 mosquées, soit 1 mosquée pour 2 235 de personnes, sans compter les écoles coraniques.

Le régime a même généralisé les classes préscolaires dans les mosquées. Si certaines familles y envoient leurs enfants par conviction, d’autres sont «contraintes» de le faire, vu l’absence de classes préscolaires dans les écoles primaires publiques. Des enfants de 4 et 5 ans sont inscrits dans ces classes islamiques, qui chantent des hymnes guerriers contre les infidèles, juifs et chrétiens.

Dans les écoles coraniques algériennes, on enseigne aux enfants à détester particulièrement les juifs. Hitler est même un héros et les imams font son éloge. Après le Coran, Mein Kampf et Les Protocoles des Sages de Sion sont les livres les plus lus en Algérie. Entretenir la haine et le ressentiment d’Israël est aussi adopté dans les écoles civiles. Cet antisémitisme extrême est propagé et assumé, sans aucune forme de gêne par le gouvernement algérien.

Ces jeunes, intoxiqués par l’islamisme intolérant sont les futurs djihadistes, des futurs Mohamed et Abdelkader Merah.

Un Rapport récent du centre de recherche américain Hudson Institute, mentionne que l’islamisation de l’Algérie prend de l’ampleur. Cette «islamisation domine tous les débats» estiment les chercheurs.

En novembre 2015 Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme en France a été fortement indigné, comme les très nombreux correspondants qui l’ont alerté, sur le scandaleux antisémitisme officiel de l’État algérien, révélé par une vidéo découverte par I24 NEWS et qui montre les soldats de la gendarmerie nationale algérienne défiler et chanter “MORT AUX JUIFS – TUEZ LES JUIFS”.

Il s’agissait d’une marche des gendarmes algériens lors de la célébration de la fête d’indépendance, dont les Français en général et les Juifs en particulier ont été chassés, alors qu’ils y vivaient depuis des siècles, avant même la conquête arabo musulmane.

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