Publié par Jean-Patrick Grumberg le 21 avril 2018

Nous venons de l’apprendre, James Comey, l’ex-directeur du FBI, fait maintenant l’objet d’une enquête criminelle pour les divulgations à la presse de ses mémos, lesquelles contenaient des informations top secrètes.

James Clapper, l’ex-directeur de la CIA de l’administration Obama est également dans le viseur du département de la Justice.

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Dans The Federalist (1), Mollie Hemingway estime que les mémos de l’ex-directeur du FBI publiés hier révèlent que James Clapper a envoyé James Comey présenter à Trump le dossier russe, le dossier “salace et non vérifié” selon les mots de Comey, juste avant sa prise de fonctions, dans le but de piéger Trump, et que Trump a senti venir le piège.

“De nouvelles notes de service [les mémos] rédigées par l’ancien directeur du FBI James Comey indiquent qu’une séance d’information sur le contenu d’un dossier salace a été organisée au début de 2017 pour le président fraîchement élu, Donald Trump, afin qu’il puisse être divulgué aux médias désireux de rendre compte des allégations du dossier. Dans ses notes de service, Comey a spécifiquement mentionné que CNN avait le dossier et voulait un “angle d’attaque” qui permettrait au réseau de rendre compte de ses allégations les plus salaces même si elles n’avaient pas été vérifiées” explique Hemingway.

Le but était de pouvoir faire fuiter le dossier à la presse après en avoir parlé à Trump pour le déstabiliser. Clapper savait que CNN voulait publier le dossier Steele (ou dossier russe), il s’est empressé d’envoyer Comey le montrer à Trump, pour donner sa substance au dossier. Puis il a déclaré au Congrès, sous serment, n’avoir entendu parler du dossier que dans la presse. Mais qui a donné l’ordre à Clapper ?

Il faut comprendre, et le livre et les mémos de Comey publiés hier le confirment, que tout ce beau monde se préparait à l’élection d’Hillary Clinton, et ne prenait pas un soin excessif à couvrir leurs opérations douteuses. Avant les élections, ils étaient certains que Clinton serait la prochaine patronne. Ils savaient qu’elle couvrirait leurs magouilles, elle qui est si corrompue, et peut-être pire encore : ils n’ont peut-être pas pris trop de précautions, et au lieu d’agir dans un incognito total, ils voulaient peut-être s’assurer que les traces de ce qu’ils avaient fait pour elle soient indiscutables afin d’éviter que d’autres s’attribuent le bénéfice de leurs actions.

Tout ceci a capoté. Robert Mueller et son enquête ne trouvent rien. Rod Rosenstein, le numéro du département de la Justice, vient d’affirmer au président qu’il ne fait pas l’objet d’une enquête criminelle de la part de Mueller, et que la descente du FBI chez son avocat personnel Michael Cohen ne vise pas le président.

La femme d’Andrew McCabe a reçu 750 000 dollars d’un allié des Clinton pour une campagne électorale mineure, au moment où Hillary Clinton faisait l’objet d’une enquête du FBI dont McCabe s’occupait. On sait comment l’enquête s’est soldée.

James Comey vient de reconnaître qu’il n’était plus Républicain depuis 2012, et que sa femme et sa fille sont des activistes pro-Hillary.

Andrew McCabe a été brusquement expulsé du FBI à deux jours de la retraite, pour avoir menti lors de ses interrogatoires et pour avoir laissé fuiter des documents du FBI à la presse. L’Inspecteur général Horowitz vient de demander qu’il soit formellement mis en accusation.

La fondation Clinton fait maintenant l’objet d’une enquête pour des pots-de-vin dissimulés en échange d’avantages alors qu’Hillary Clinton était secrétaire d’Etat.

Le dossier Uranium One, par lequel 20% de l’uranium américain a été vendu aux Russes alors qu’au même moment la fondation Clinton recevait 145 millions d’hommes d’affaires russes directement bénéficiaires de l’opération fait l’objet d’une enquête du FBI

Et c’est la débâcle du dossier Russe, qui est en train de se retourner comme un boomerang contre les Démocrates, et, qui sait, pourrait remonter jusqu’à Barack Obama, peu cité dans les différents dossiers jusqu’à présent.

La journaliste Sara Carter, qui a sorti une grande partie de ces dossiers, a averti récemment que tout cela représente à peine 10% du scandale.

Alors le Comité national Démocrate, aux abois, a engagé des poursuites judiciaires contre la campagne de Donald Trump, WikiLeaks et la Russie. Il a décidé de déposer plainte pour “conspiration visant à s’ingérer dans l’élection présidentielle de 2016 pour vaincre la démocrate Hillary Clinton.”

Le but de la manœuvre est de forcer le président Trump à témoigner et de s’en servir pour le détruite, politiquement, ou mieux le faire destituer, avec comme objectif de repli les élections de novembre. Le parti Démocrate est en train de faire du shopping judiciaire pour trouver le tribunal et le juge le plus gauchiste, le plus anti-Trump, auprès de qui déposer leur plainte.

Et pendant ce temps, Donald Trump a requis les services de l’ancien maire de New-York, le brillant Rudy Giuliani, qui vient d’intégrer l’équipe des avocats du président avec pour objectif de mettre un terme à l’enquête de Robert Mueller qui ne va nulle part et n’a pas trouvé la moindre preuve de collusion ou d’entrave à la justice depuis un an.

Trump est accusé d’avoir trahi son pays en s’associant avec la Russie dans des manœuvres illégales destinées à gagner l’élection. L’accusation est allée dans le mur.

Puis les proches d’Obama, constatant que le dossier russe payé par Clinton n’a pas réussi à faire perdre Trump, ont décidé de se servir du dossier pour déstabiliser le président et l’empêcher de gouverner. Ceci a largement capoté, puisque Trump a rempli 64% de ses promesses électorales selon l’étude de l’Heritage Foundation.

Maintenant que leurs manœuvres leur reviennent en boomerang, que le boomerang vient seulement de commencer sa trajectoire de retour, ils poursuivent Trump en justice pour les motifs que Mueller n’a pas réussi à prouver, et dont Rosenstein l’a exonéré. Bon courage !

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

(1) http://thefederalist.com/2018/04/20/comeys-memos-indicate-dossier-briefing-of-trump-was-a-setup/

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