Le site est bloqué depuis environ deux mois. Mais ce lundi matin, il était désert quand les forces de l’ordre sont arrivés pour procéder à des enquêtes. Selon le président de l’université, Patrick Gilli, les dégâts oscilleraient entre 250 000 et 300 000 €.
Une vingtaine de policiers ont investi ce lundi matin, aux alentours de 6 h 30, le campus de l’université Paul-Valéry, à Montpellier, pour procéder à une opération de police judiciaire. Le site était désert, les étudiants étant en vacances et, se doutant qu’une intervention devait avoir lieu incessamment sous peu, avaient préféré quitter le site durant le week-end. Le président Gilli, qui est actuellement sur place, fait l’inventaire des dégâts. Quant aux policiers, ils ont fait les constatations d’usage avec notamment des relevés d’empreintes ADN.
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Ils enquêtent sur la vandalisation des serveurs et sur les débordements de la manifestation du samedi 14 avril.
La faculté est occupée depuis près de deux mois. La semaine dernière, le tribunal administratif avait autorisé le recours aux forces de l’ordre. Les juges avaient estimé que le rétablissement d’un fonctionnement normal et apaisé était “une absolue nécessité”.
L’université Paul-Valéry ce matin #Montpellier pic.twitter.com/fkzHohdGQ0
— MidiLibreMontpellier (@MLMontpellier) April 23, 2018
La police a investi le campus – vide – de l’université Paul-Valéry ce matin, nombreux sont les amphis marqués par l’occupation. #Montpellier https://t.co/iTVuSelbG3 pic.twitter.com/xOizfRPh4d
— MidiLibreMontpellier (@MLMontpellier) April 23, 2018
Intervention policière pour débloquer l’université Paul Valéry. 50 flics pour… 0 Étudiant-e-s. Le comité de mobilisation avait pourtant prévenu qu’il n’y aurait personne. Cette action est ridicule. Nous voyons l’incompétence de la direction de @univpaulvalery. https://t.co/YksxFoYmLY
— Solidaires étudiant.e.s 34 (@SolidairesEtu34) 23 avril 2018
Joint par téléphone, le président de l’université Patrick Gilli est désabusé. Selon lui, les dégâts, “assez élevés” oscilleraient “entre 250 000 et 300 000 €”. Le chiffrage n’a toujours pas été effectué mais “il y a des serrures et des portes à changer, des amphis à repeindre, il y a des chaises et des tables à jeter, des machines serveurs endommagées. Il va falloir voir aussi du côté des bases de données de la bibliothèque qui ont été détériorées…” Bref, entre “la sécurisation des locaux, les sociétés de prestation de service pour remettre en place le mobilier, la remise en état des locaux, les dégâts sont considérables. C’est certain que notre budget va fortement être impacté par ces deux mois d’occupation”.
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“Ils reviendront”
Si les bloqueurs sont partis depuis samedi, Patrick Gilli en reste persuadé : “Ils reviendront et je pense dès la fin des vacances”. Il en appelle donc aux policiers : “Il faudrait vraiment que les forces de l’ordre soient là à la rentrée, ce sera précieux pour qu’elle se fasse de façon sereine.”
Source : Midilibre.fr
Entre un camp de migrant et des amphis occupés par la “jeunesse”… pas vraiment de différence… Normal que les uns soutiennent les autres… Ces cervelles sont sous le sceau du sous-développement, pour produire des pays en voie de rien du tout !
Qui va payer d’après vous !!!!! ( bonne question ) !!
Le gauchiste est comme le tireur de foire qui après avoir raté systématiquement sa cible n’éprouve plus de joie qu’à la vision de la destruction de tout ce qui l’entourait.
Pourquoi ne pas faire payer les dégats aux responsables directs c.a.d. macron … phillipe…et la momie ambulante colombo ! excusez moi mais mon clavier refuse de mettre des majuscules !!!
C’est l’incompréhension totale pourquoi attendre que ces abrutis aient tout saccagé ? Pourquoi ne pas avoir fait intervenir les forces de l’ordre avant ? si moi je casse une vitrine ou un abri-bus on ne prendra pas de gant on me fera payer illico …. alors pourquoi en France certains peuvent tout casser et pas les autres ?
C’est l’UNEF qui doit payer. Et les occupants aussi.
L’idée fera son chemin dans le pays. “Les casseurs doivent être les payeurs.”
Il faudra aussi dénoncer les méthodes révolutionnaires et totalitaires dont use une minorité organisée pour faire voter contre son intérêt, une majorité écrasée dans les A G.
c’est pas grave, les contribuables payeront!
il est loin le temps où un ministre disait “les casseurs seront les payeurs”