Publié par Magali Marc le 24 avril 2018
Tom Perez, président du Comité national démocrate (instance dirigeante du Parti Démocrate)

Les leaders du Parti Démocrate ont décidé d’intenter une poursuite au civil contre la Campagne du président Trump, la Russie et WikiLeaks.

J’ai traduit cet article de Michael Goodwin, paru dans le New York Post, le 21 avril, qui voit dans cette poursuite, un geste désespéré de la part des Démocrates.


Il n’y a pas seulement Hillary Clinton qui n’arrive pas à renoncer à la soi-disant collusion de Trump avec les Russes.

Le Parti démocrate continue de vouloir refaire l’élection présidentielle de 2016.
Dans un geste désespéré, le DNC (Democratic National Committee) intente une poursuite au civil contre la Campagne du président Trump, la Russie et WikiLeaks, alléguant qu’il y a eu une vaste conspiration (de droite !) afin de faire basculer les élections en faveur de Trump.

Les accusations enflammées incluses dans la plainte ont fait les manchettes, mais cela n’a servi qu’à obscurcir son but réel, à savoir que les leaders démocrates ont renoncé à leurs rêves les plus fous dans lesquels le conseiller spécial, Robert Mueller, les délivrerait de leur purgatoire politique en trouvant de quoi inculper le président Trump.
Cette poursuite bidon est le moyen qu’ils ont trouvé afin de tenir sous respiration artificielle le projet de destitution de Trump à cause de la soi-disant «collusion» avec la Russie et cela jusqu’aux élections de mi-mandat, au cas où l’enquête de Mueller tomberait à plat.
À vrai dire, les leaders démocrates ont raison d’être découragés de n’avoir pas réussi à faire destituer le président Trump.
Pour la deuxième fois, quelqu’un a dit au président qu’il n’est pas la cible de Mueller, cette fois il s’agissait de Rod Rosenstein, le sous-procureur général adjoint, celui qui a choisi Mueller comme conseiller spécial.
Trump pourrait encore être une cible, mais les chances que cela se produise se réduisent de jour en jour.
L’enquête a été lancée à l’été 2016 par le FBI et a été reprise par Mueller, il y a près d’un an. Malgré un budget important et secret et une équipe de juristes aguerris, dont beaucoup sont des partisans d’Hillary Clinton, Mueller n’a produit aucune preuve qu’un crime ait été commis par le président.

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S’il l’avait fait, Trump serait une cible.

Si nous étions dans une situation raisonnable, Rosenstein annoncerait la fin de l’enquête.
Comme je l’écrivais il y a deux semaines, lui ou Mueller devraient au moins mettre fin à ce jeu de devinettes et dire au public où en est l’enquête, quelle est son but et quand celui-ci sera-t-il atteint.

Le fait que l’enquête s’éternise démontre que Mueller et Rosenstein font le contraire de ce qu’ils devraient faire.
Au lieu d’essayer de trouver qui a commis un acte illégal, ils ont mis une cible sur le dos de Trump et passent sa vie au peigne fin, déterminés qu’ils sont à le trouver coupable de quelque chose.

C’est pourquoi il était rafraîchissant d’entendre les remarques de Rudy Giuliani qui vient de rejoindre l’équipe légale du président. « Je rejoins l’équipe juridique afin de tenter de régler ce problème », a déclaré Giuliani. « C’est ce que le pays mérite.»

Giuliani a été représentant de Trump pendant la campagne, et il connaît Mueller depuis de nombreuses années. Avant de devenir maire de New York en 1994, Giuliani était procureur fédéral de Manhattan et, avant cela, procureur général adjoint du président Ronald Reagan.

Son objectif de parvenir à un règlement dans les prochaines semaines semble optimiste, mais on doit reconnaître que certains développements jouent en faveur du président.

D’abord, le Ministère de la Justice semble enfin prendre au sérieux l’inconduite des responsables gouvernementaux sous Obama pendant la campagne présidentielle.

Ensuite, la nouvelle selon laquelle l’inspecteur général, Michael Horowitz, cherche à déterminer si l’ancien directeur du FBI, James Comey, a mal géré des informations classifiées en écrivant des notes de service qu’il a divulguées aux médias, constitue la deuxième bombe à s’abattre sur l’enquête.

Cela fait suite à une recommandation de l’Inspecteur Général de poursuivre au pénal l’ancien haut-commissaire de James Comey, Andrew McCabe, accusé d’avoir menti à plusieurs reprises aux enquêteurs.

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Ce ne sont pas de petits détails sans importance.
Parvenir à savoir la vérité concernant les attaques partisanes contre Trump qui ont été menées par les forces de l’ordre et les agences de renseignement sous l’Administration Obama est aussi important que l’enquête de Mueller.
Que Comey et d’autres se soient permis d’abuser de leur pouvoir à des fins partisanes contribuera davantage à éroder la confiance du public envers les institutions chargées de l’application des lois.

Bien entendu, Comey est occupé à faire sa tournée pour vendre son livre, ce qui doit servir à deux choses : l’enrichir tout en le rendant moins digne de confiance à la fois chez les Démocrates et chez les Républicains.

Comey et McCabe s’accusent mutuellement de mensonges, ce qui est bien le comble quand on pense au nombre d’Américains moyens qu’ils ont traduits en justice pour leur avoir menti !
Comey s’en est également pris à l’ancienne Procureure Générale, Loretta Lynch, qui a répliqué en l’accusant d’avoir complètement inventé une conversation.
Mueller, s’il est vraiment le procureur intègre qu’il prétend être, ne peut pas être très heureux de voir que son principal témoin contre Trump est devenu la vedette d’un spectacle de clown itinérant.

Il semble que McCabe prévoit de faire publier son propre livre, ce qui suggère des possibilités de nouvelle carrière pour les agents du FBI qui ont été virés : déshonorer le FBI – et faire un triomphe en dénigrant le président des États-Unis.
Quel pays !
Sauf que les règlements de compte entre anti-Trumpers ne sont pas finis.

Une journaliste du New York Times qui a couvert la campagne de Clinton, Amy Chozick, a publié un livre dans lequel elle accuse les membres masculins de la campagne de sexisme et de harcèlement. Elle avoue aussi avoir pleuré en apprenant la défaite d’Hillary Clinton.

En réponse, l’un des «boys» de Clinton qu’elle a accusé, Philippe Reines, dit qu’il va tout révéler concernant le manque d’éthique du New York Times. Il a écrit sur un site internet qu’il existe des enregistrements qui le prouvent.

Si les enjeux n’étaient pas si importants, les failles de la gauche américaine seraient amusantes à regarder.
Mais tant que Mueller continuera de fouiller afin de trouver tout et n’importe quoi susceptible de faire tomber Trump, il reste possible que le gouvernement soit paralysé.

Ce serait une tragédie si, par exemple, la possibilité de dénucléariser la Corée du Nord tombait à l’eau à cause des dysfonctionnements à Washington.

Pourtant, jusqu’à ce que les enquêteurs délaissent ce fantôme – ou reçoivent l’ordre de se retirer – l’Amérique sera hantée par cette enquête qui ne veut pas mourir.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : NY Post

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