Pendant que les médias se répandaient sur les malheurs qu’allait provoquer le retrait du Président Trump de l’accord sur le nucléaire iranien, allant jusqu’à parler de décision irrationnelle, d’autres espèrent que les Américains vont en faire d’avantage pour contrer le régime oppressif des mollahs.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit cet article d’Eli Lake*, paru le 8 mai sur le site de Bloomberg.com.
La tâche la plus urgente après l’abandon de l’accord sur le nucléaire est d’augmenter les chances de succès des révoltés iraniens
Le président Donald Trump a finalement tenu sa promesse mardi de sortir de l’accord sur le nucléaire iranien. Comme je l’ai déjà écrit, j’aurais plutôt choisi de laisser l’accord sombrer dans l’oubli et j’aurais abandonné les mollahs dans la tourmente. Mais ce qui est fait est fait.
On va beaucoup écrire sur ce que les États-Unis et leurs alliés devraient faire dans le dossier du nucléaire.
Les dirigeants iraniens ont fait de vagues menaces, et l’Occident doit se préparer à la perspective de perdre de vue l’infrastructure nucléaire de l’Iran. Cela dit, la tâche la plus urgente pour Trump est d’augmenter les chances de réussite du mouvement démocratique iranien.
Pour comprendre pourquoi, considérons l’argument mis en avant en 2005 par l’ancien analyste de la CIA et spécialiste de l’Iran, Kenneth Pollack.
Dans son livre « Persian Puzzle », Pollack dit qu’il y a deux horloges de compte à rebours en Iran : une pour la fabrication d’armes nucléaires, et une pour l’avènement de la démocratie.
Il fait valoir que la meilleure stratégie pour les Américains consiste à tenter de ralentir la première horloge afin d’accorder plus de temps à la seconde.
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L’accord sur le nucléaire iranien – le plan d’action global commun, ou JCPOA – aborde la première partie de la formule de Pollack. Il fixe des limites temporaires, entre 10 et 15 ans, à la quantité d’uranium que l’Iran peut enrichir, adaptée à l’énergie nucléaire et au nombre de centrifugeuses qu’il peut installer dans ses installations nucléaires. Idéalement, cela ferait gagner du temps à la seconde horloge de Pollack.
Le problème est que l’accord sur le nucléaire a aussi servi à enrichir le régime que les démocrates iraniens espèrent changer.
Comme l’ont demandé les diplomates iraniens, depuis 2015, les États-Unis étaient tenus d’assurer les autres puissances mondiales que des investissements importants dans l’économie iranienne étaient autorisés.
En effet, jusqu’à l’investiture de Trump, c’était la politique des États-Unis d’apaiser les inquiétudes européennes concernant les investissements en Iran.
Au-delà de cela, le président Barack Obama a conféré une légitimité à un président impuissant, Hassan Rouhani, qui avait fait campagne pour la libération des prisonniers politiques mais a, en fait, été responsable d’une répression croissante.
En 2015, l’année où l’Iran a accepté le JCPOA, l’État iranien a exécuté plus de 1 000 prisonniers. Au moment où le peuple iranien commençait à être désillusionné envers ses dirigeants non élus, les dirigeants élus des États-Unis leur accordaient un respect qu’ils ne méritaient pas.
Dans une interview la semaine dernière, le dissident iranien Heshmat Tabarzadi m’a avoué qu’il ne verserait aucune larme sur le JCPOA.
« Obama et les Européens ont sacrifié les droits civiques du peuple iranien afin d’obtenir plus de sécurité pour eux-mêmes », a-t-il déclaré. « C’était une erreur flagrante : le régime islamique, en exerçant son chantage par le biais de son programme nucléaire, a réussi à gagner du temps, à recevoir des millions de dollars, à sévir contre le peuple iranien, à se mêler des conflits en Syrie et au Yémen et à mettre en danger la sécurité du monde par le développement de ses missiles. »
Jeune homme au début des années 1980, Tabarzadi était un partisan du premier dirigeant suprême de l’Iran, l’ayatollah Khomeiny. Au fil du temps cependant, il a perdu ses illusions et il est devenu un dissident connu, faisant des séjours à l’intérieur de la tristement célèbre prison d’Evin en Iran.
En 1999, il a aidé à diriger le soulèvement de l’université de Téhéran et il a également participé aux manifestations de 2009 contre l’élection présidentielle volée cette année-là.
Maintenant Tabarzadi est le porte-parole du mouvement de solidarité de l’Iran pour la démocratie et les droits de l’homme, une organisation faîtière clandestine qui chapeaute d’autres groupes de la société civile.
En raison de sa présence en Iran, il est à l’affût des insurrections qui sévissent actuellement dans son pays, allant des problèmes liés à l’approvisionnement en eau potable, à la crise bancaire, et jusqu’au mouvement des jeunes femmes iraniennes qui veulent se débarrasser du hijab. Il faut donc porter attention à ce qu’il dit.
Il m’a dit que maintenant la meilleure chose à faire pour les États-Unis est d’encourager des technologies comme Telegram qui permettent aux Iraniens de communiquer en toute sécurité les uns avec les autres. Un tribunal iranien a récemment annoncé une interdiction de Telegram, ce qui a de nouveau mis en lumière l’impuissance de Rouhani.
Tabarzadi m’a dit que le fondateur de Telegram, Pavel Durov, « a réussi à créer une révolution de l’information en Iran », ce que les programmes anti-censure du département d’État américain n’avaient pas réalisé.
M. Tabarzadi a également déclaré qu’il appuie les sanctions ciblées contre les organes de propagande du régime ainsi que l’élargissement des sanctions contre les dirigeants iraniens pour violations des droits de l’homme.
Shirin Ebadi, lauréate du prix Nobel iranien, m’a fait une remarque similaire le mois dernier dans une interview lorsqu’elle a demandé que des sanctions soient décrétées contre le Radiodiffuseur de la République islamique d’Iran, l’entité qui dirige les efforts de propagande du régime, nationalement et à l’étranger.
Tabarzadi a déclaré qu’il s’oppose à l’investissement venant de l’extérieur de l’Iran à ce stade-ci. Ebadi a dit la même chose.
Dans cet esprit, il est important de rappeler quelques règles de base pour soutenir les mouvements de résistance non-violents comme celui de l’Iran.
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Premièrement : les Iraniens doivent organiser eux-mêmes leur libération. Ils ne réussiront pas en vertu d’une décision politique prise dans une capitale étrangère. Trump doit s’abstenir de choisir des leaders, d’armer des factions ou d’envahir l’Iran. Le peuple iranien doit mener, l’Occident doit soutenir.
Deuxièmement : la solidarité avec la résistance démocratique de l’Iran exige un canal de communication crédible. Cela signifie ne pas tenir compte des groupes extérieurs qui cherchent à imposer leur agenda au mouvement, comme les groupes Mujahadin du peuple ou ceux, basés aux États-Unis, qui agissent comme un lobby de facto en faveur du régime comme le Conseil national iranien.
Au lieu de cela, la Maison Blanche doit chercher des expatriés iraniens qui veulent soutenir le mouvement en Iran mais qui ne cherchent pas à retourner en Iran comme l’a fait l’Ayatollah Khomeini en 1979 pour mener sa «révolution».
Troisièmement : dans la mesure où Trump veut changer le comportement du régime iranien, il doit élargir la liste de ses exigences et aller au-delà de la question du nucléaire. Cela implique de lier les sanctions à la libération des prisonniers politiques, tels que Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karroubi, les deux candidats à la présidence dont l’élection a été volée en 2009 et qui sont toujours assignés à résidence.
Une autre idée consisterait à lier les sanctions au Mouvement pour un référendum contrôlé par les Nations-Unis visant à supprimer le poste de guide suprême de la constitution iranienne.
C’est une honte qu’Obama n’ait pas lui-même suivi cette voie en 2009, la dernière fois que les Iraniens sont descendus dans les rues pour demander la mise à mort de leur dictateur.
Maintenant que Trump a accéléré le compte à rebours de l’accès de l’Iran aux armes nucléaires, il est plus urgent que jamais pour lui d’accélérer l’horloge de la démocratie.
C’est finalement au peuple iranien d’organiser sa prochaine révolution, mais Trump a maintenant l’opportunité de continuer à se montrer solidaire de leur lutte au lieu de négocier un autre accord avec leurs oppresseurs.
* Eli Lake est un chroniqueur de Bloomberg Opinion, spécialiste des questions touchant à la sécurité nationale et à la politique étrangère. Il a été correspondant principal pour le Daily Beast, et a couvert la sécurité nationale et le renseignement pour le Washington Times, le New York Sun et UPI.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Bloomberg
J’espère que les européens comprendront que trump a raison de faire ce qu’il fait, mais les européens détestent tellement cet homme que je crains que l’idéologie soit la plus forte …. la religion musulmane s’étale petit à petit sur le monde avec la bénédiction de nos dirigeants qui dans leur bêtise ne se rendent même pas compte du mal qu’ils feront à nos enfants !!!!! Il suffit de regarder les pays qui sont sous la coupe de ces dictateurs sanguinaires pour se rendre compte que les peuples sont asservis et ne peuvent que difficilement sortir du moyen âge ! Je plains ces pauvres gens mais surtout les femmes qui sont soumises !
“…98% des Iraniens ne supportaient pas le régime des Mollahs.”
Les Mollahs appliquent tout simplement l’islam. Les Iraniens sont-ils des musulmans ? On ne peut rejeter l’application de l’islam et demeurer musulman simultanément. Ce sera une incohérence et une absurdité totale.
Ren, tout à fait, Chiit ou Sunnit, c`est la charia- LA LOI “DIVINE“CORANIQUE, pour ne pas dire sadique, qui mènent ces deux groupes de dégénérés musulmans, et rien d`autre!… il faut êtres d`une naiveté inconsciente et déconcertante ,pour penser le contraire!
Il y a deux choses dans le problème iranien :
1- l’islam en tant que tel, et sur ce point je suis d’accord avec Ren et c.i.a. : c’est une calamité, quelle que soit la “chapelle”, sunnite, chiite, ou autre ; mais après tout, si des gens choisissent de vivre sous une loi religieuse calamiteuse pour eux, c’est leur affaire (dans ce sens je suis pour la non-ingérence)
2- le comportement de l’Iran en tant que nation, vis à vis des autres nations : sur ce point, il vaut évidemment mieux un islam moins fou furieux que celui des mollahs, au moins dans l’immédiat, de sorte que la menace, sur Israël mais aussi sur l’ensemble du monde libre, diminue voire cesse complètement.
Sur le “98% des Iraniens”, je crois qu’il faut le comprendre comme le propos d’un dissident, car si effectivement 98% des Iraniens étaient opposés au régime, celui-ci aurait été renversé depuis un moment. Qu’il y ait du mécontentement c’est évident, de l’opposition également, mais seul l’avenir nous dira quelle est son importance réelle.
En attendant, tout faire pour rendre difficile la vie du régime en place, qui lui objectivement pose des problèmes au monde en menaçant sa sécurité.
@Jacques Ady
Vous avez dit que l’islam est une calamité. En même temps, vous avez parlé d’un islam moins fou furieux que celui des mollahs. Je suis curieux de connaître ce dont vous parlez, c’est-à-dire un islam moins fou furieux.
Je parlais de l’Iran en tant que nation, d’un point de vue très immédiatement pragmatique, pour la sécurité du monde.
À ce niveau, des pays musulmans comme la Jordanie, ou l’Égypte, ou d’autres, sont beaucoup moins menaçants que d’autres sur ce plan.
N’y voyez pas autre chose.
J’ai écrit suffisamment souvent, sur Dreuz, sur le caractère criminel de l’islam en tant que système politico-religieux pour faire le distinguo entre les deux.
À la limite, si des gens choisissent de vivre sous le joug islamiste, pour eux, pour leur pays, ça les regarde : chacun est libre.
Mais si ces gens cherchent à nuire à autrui, à moi, aux miens, alors ça me regarde, et je peux, à l’instar de Donald Trump, exiger de ces gens qu’ils cessent d’être une menace pour ceux qui ne leur ont rien demandé. Les gens qui veulent se suicider, on peut difficilement (voire pas du tout) les en empêcher ; les gens qui veulent tuer d’autres personnes, des innocents, on peut et on DOIT les en empêcher.
J’ai été clair ?
@ Nicolas : l’iran en 1960 effectivement dans ces années-là les femmes s’habillaient à l’occidentale tout comme en Algérie ou en Tunisie en Turquie, sauf que depuis l’eau est passée sous les ponts ….. voyez aujourd’hui tous ces pays bâchent leurs femmes ….. quelle tristesse !!!! Quand on a des dictatures au pouvoir c’est très très long de s’en sortir même si on assassine les dictateurs comme sadam ou kadafi, le résultat reste le chaos pour des décennies !!!!
@Nicolas Carras
Dans les années 60, les Iraniens délaissaient l’islam pour les valeurs de l’Occident. De nos jours, l’islam «a pris le dessus» avec le régime des mollahs. Voyez le résultat. Le régime des mollahs impose l’islam aux Iraniens. Le régime des mollahs n’est pas un autre islam que l’islam qu’il impose. C’est le même.
@Nicolas Carras
L’islam a été fondé par Mahomet, un arabe. Cette doctrine a été propagée par la force par les arabes. Les peuples qui ont subi l’imposition de l’islam ont fini par l’adopter.
Vous dites que “L’Islam des Mollahs n’a strictement rien à voir avec l’Islam perse, et n’a strictement rien à voir avec la culture perse dans son ensemble…”
En quoi l’islam des Mollahs diffère-t-il de celui de Mahomet? Existe-t-il une version perse de Mahomet? L’islam ne fait-il pas partie de la culture de ceux qui l’ont adopté, en l’occurrence les Perses?
Vous dites que “le régime des Mollah est un régime autoritaire à caractère tyrannique qui a déjà persécuté un grand ensemble d’Iraniens.”
L’islam de Mahomet n’est-il pas totalitaire et tyrannique?
Sahih Bukhari 4, Book 52, Number 260
“…the Prophet said, ‘If somebody (a Muslim) discards his religion, kill him.”
@Nicolas Carras
Quand on connaît l’islam et l’histoire de son fondateur, Mahomet, soit on le rejette, soit on l’accepte. Les musulmans du monde entier ont embrassé l’islam.
Vous dites que les musulmans au 21e siècle comprennent que ce n’est pas l’époque de Mahomet. Or rien n’est plus faux. Une doctrine religieuse est intemporelle. C’est pour cela que les croyants pratiquent encore des religions qui ont été fondées il y a des millénaires.
Pourquoi embrasser l’islam si on n’ait pas déjà approuvé le caractère moral de son fondateur Mahomet? Comment peut-on embrasser un modèle corrompu sans être consentant? En embrassant l’islam, les musulmans ont perpétué les traditions de Mahomet et il y a des conséquences à perpétuer les traditions d’un pédophile, un voleur, un meurtrier et un terroriste.
Selon vous, pourquoi y a-t-il autant de musulmans terroristes dans le monde? On n’est peut-être plus à l’époque de Mahomet, mais son personnage vaut toujours de par la révérence que les musulmans lui portent encore au 21e siècle. Il est force de constater que les musulmans terroristes sont des “vrais” musulmans, au même titre que les musulmans non terroristes.
L’islam est une religion de schizophrènes.
@Nicolas Carras
Vous avez écrit : ”beaucoup de musulmans comprennent que le 21e siècle ça n’est pas l’époque de Mahomet.”
Ils sont au moins un milliard de musulmans dans le monde. Combien représente ”beaucoup” selon vous ? Des milliers ? Des millions ? Un milliard ?
Vous avez écrit que ”DES musulmans comprennent que l’on n’est plus à l’époque de Mahomet. C’est une réalité factuelle.”
C’est aussi une réalité factuelle que les musulmans se réclament de Mahomet, le fondateur de l’islam. D’ailleurs, le premier pilier de l’islam, le chahada, est de reconnaître Mahomet comme le prophète de dieu. Si le comportement de jadis de Mahomet ne tient plus aujourd’hui au point de vue moral, alors pourquoi se réclamer de Mahomet aujourd’hui ? C’est quoi la logique ?
Si l’islam des Iraniens d’aujourd’hui n’est pas celui des mollahs, alors quel est-il ?
@Nicolas Carras
Vous avez écrit : “On peut très bien se réclamer de Mahomet et accepter que les lois du pays dans lequel on vit passent avant les lois du Coran…”
Ce faisant, en ignorant ce qui constitue le fondement de l’islam, le coran, vous ne pratiquez plus l’islam. Donc vous n’êtes plus musulman.
D’autant plus que les sicaires du pouvoir, gardiens de la révolution, armée, bassidjis, représentent bien plus que les 2% restants, sans compter les mollahs et autres religieux.
Non, la lutte serait trop facile s’il ne fallait lutter que contre 2%.
L’islam rend FOU, justement à cause de toutes les incohérences qu’elle comporte!
Peut-on le dire ? La France est en guerre contre Israël. La guerre qu’elle livre n’est pas une guerre militaire directe. L’Armée française ne va pas intervenir contre l’Armée israélienne, et des soldats français ne vont pas tuer des Israéliens non plus. C’est une guerre indirecte, sournoise, menée sur le terrain de la délégitimation et du travail de sape, du mensonge et de la diffamation.
C’est une guerre ancrée dans le vieil antisémitisme français, qui s’est mêlé peu à peu au nouvel antisémitisme islamo-gauchiste.
C’est une guerre qui n’existait pas quand la France avait besoin d’Israël dans les années 1950, et qui est montée en puissance lorsque le Général de Gaulle a commencé la mise en œuvre de la politique arabe de la France et a, quelques mois après avoir décidé d’un embargo sur les armes françaises censées être livrées à Israël, en un moment où Israël en aurait eu un urgent besoin, fustigé le “peuple dominateur et sûr de lui-même”.
C’est une guerre qui, depuis, n’a pas cessé de s’amplifier jusqu’à ce jour.
Les attitudes et les décisions anti-israéliennes des présidents et gouvernements français n’ont, en cinq décennies, pas cessé.
Tous les ministres des Affaires Etrangères français ne sont pas allés aussi loin que l’infâme Michel Jobert, qui, en 1973, pendant les pires heures du début de la Guerre du Kippour, avait demandé : « Est-ce que tenter de remettre les pieds chez soi constitue forcément une agression imprévue ? ».
Ceci dit, tous ont prononcé des phrases plus ou moins nauséabondes.
Tous les présidents n’ont pas laissé voir leur mépris à l’encontre des Juifs à la façon du fondateur de la Cinquième République. Mais tous ont incriminé insidieusement Israël, et ce sont souvent ceux qui ont hypocritement feint l’amitié qui se sont révélés les plus hostiles.
Nicolas Sarkozy en appuyant les propositions les plus anti-israéliennes de Barack Obama a, ainsi, montré les limites de son affection pour Israël.
Certains ont fait pire, bien sûr : Jacques Chirac avait, avant d’être président, poussé son amitié pour le Tyran Saddam Hussein jusqu’à lui donner les moyens d’accéder au nucléaire militaire, en lui faisant livrer le réacteur Osirak, fort heureusement détruit par l’Armée israélienne en juin 1981. Il a, sous sa présidence, on le sait, continué à pratiquer les liaisons empoisonnées avec Saddam Hussein.
La France a aussi joué un rôle clé dans la légitimation internationale scandaleusement accordée au mouvement terroriste “palestinien” et à son chef, Yasser Arafat.
Elle a, on l’oublie ou on l’ignore, très fortement contribué à l’accession de Yasser Arafat aux Nations Unies en 1974, deux ans après l’ignoble assassinat d’athlètes israéliens sur le sol européen à Munich.
Elle a ensuite beaucoup agi en coulisses pour que l’OLP soit considérée comme une organisation politique respectable.
Elle a, encore, par le biais du Quai d’Orsay, développé une stratégie du communiqué perfide qualifiant toute riposte israélienne de “disproportionnée”, tout attentat anti-israélien d’élément relevant du “cycle de la violence”, et tout terroriste palestinien de l’appellation “Palestinien” tout court.
Elle n’a cessé, quel que soit le président ou le gouvernement, de recevoir Yasser Arafat avec chaleur, puis Mahmoud Abbas.
La France a usé de son influence en Europe pour que la politique anti-israélienne et propalestinienne française devienne graduellement celle de l’Union Européenne.
Elle a été l’un des premiers pays à affirmer son refus de reconnaitre Jérusalem comme capitale d’Israël lorsque Donald Trump a officialisé cette reconnaissance, et elle a, depuis, affirmé avec obstination que son ambassade resterait à Tel-Aviv, et que “Jérusalem Est” devait être la capitale du futur Etat palestinien.
Il n’y aura, bien sûr, aucun représentant français à Jérusalem le 14 mai prochain lors de l’inauguration de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem.
Quelques pays d’Europe centrale envisagent de transférer leur ambassade à Jérusalem, dans le sillage des Etats Unis, mais la France, épaulée en cela par l’Allemagne, exerce des pressions considérables pour qu’ils n’en fassent rien.
Les dirigeants iraniens ne cachent pas leurs intentions génocidaires concernant Israël et le peuple juif, mais la France soutient et soutiendra jusqu’au bout l’accord de juillet 2015, quand bien même il n’a cessé d’être évident que c’était un accord frelaté qui n’empêchait nullement l’Iran d’accéder à l’arme atomique.
Quant à Emmanuel Macron, son objectif majeur lors de son bref et récent séjour à Washington consistait à convaincre Donald Trump de rester dans l’accord. Il a fort heureusement échoué, et les Etats-Unis sortiront de l’accord ou demanderont qu’il soit profondément modifié, ce que l’Iran refusera.
Les preuves accablantes recueillies par le Mossad montrant de manière indiscutable que l’Iran n’a jamais cessé ses activités nucléaires militaires ont laissé la France de marbre, comme c’était prévisible.
J’ai donné, il y a quelques années, au ministère de la Défense français, une conférence au terme de laquelle de hauts gradés m’ont dit que l’Armée et les gouvernements français successifs incluaient dans leurs paramètres l’idée que, tôt ou tard, la “parenthèse” constituée par Israël serait refermée.
Et que l’Iran serait la puissance majeure de la région, et que la France avait ainsi des intérêts stratégiques communs avec l’Iran, mais agirait de manière humanitaire et évacuerait les Israéliens survivants.
Ma réaction fait que je ne serai plus invité à m’exprimer dans les sphères gouvernementales parisiennes.
Je ne suis plus invité non plus à la télévision française.
Peu m’en chaut. J’ai choisi mon camp : celui de la vérité et de l’éthique.
Quand on fait la guerre à Israël, je suis du côté d’Israël. Au nom de la vérité. Au nom de l’éthique.
Avec l’aimable autorisation de Guy Millière © Metula News Agency
http://www.europe-israel.org
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Pôvre. … France!
Un peuple ne peut rien faire sans un leader charismatique. Dans plusieurs manifs, depuis qlqs mois, ainsi que dans les stade de foot, on a scandé des slogans favorable aux Pahlavi. Mais surtout une grande reconnaissance envers le fondateur de la dynastie, Reza shah le grand : ” Reza shah, que ton âme soit dans la joie! (Glorification)
Et sa momie a été déterrée par hasard, ce qui est considéré par beaucoup comme un signe. Le prince actuel est une mauviette, mais peut être que Trump va pouvoir s’en servir.
J’entends toujours dire, même parmi les personnes qui aujourd’hui soutiennent Trump, que Bush a fait une grossière erreur.
Au risque d’en choquer quelques un, je pense autrement.
Que pouvait faire le responsable d’un Pays après une telle agression, un tel attentat, une telle catastrophe ?
Du blabla ? C’est tout !
Il fallait vraiment réagir d’une manière forte (pas forcément une guerre) même sans avoir à se justifier pour la supposée possession d’armes de destructions massives.
1- Qui peut jurer qu’ils ne les possédaient pas ! Si en Amérique personne ne défend encore cette justification, il se pourrait qu’il y aient des raisons ou des Lobby qui poussent à prendre cette position.
Car nous voyons bien comment sont faciles à déplacer les armes de toutes sortes. Et des destructions massives, il y en a qui peuvent se faire avec des éléments chimiques qui tiendraient dans quelques flacons ?
2- Pas forcément une guerre. Oui, c’est vrai, mais pour cela il aurait fallu un consensus total de tout l’Occident. Hors Mr Chirac a provoqué un schisme entre les Européens… Ce qui a amoindri une réaction qui aurait pu être dissuasive, juste par la diplomatie. Mais voilà Sadam Hussein et le monde arabe se sont confortés par ce clivage que notre cher Mr Chirac a déchaîné.
Peut-être que si tout le monde Occidental avaient réagi de concert, Bush aurait pu ne pas aller jusqu’à la guerre ?
Et voilà que le même manège recommence aujourd’hui, pour des intérêts mercantiles reconnus sans vergogne. Pourquoi se gêner ? La morale c’est quelque chose de risible aujourd’hui !
Et finalement ces intérêts Européens, ont-ils facilité la vie de tous les citoyens en Europe ? Où passe l’argent que des dirigeants s’évertuent à gagner en se ralliant avec des Pays de la pire engeance ?
L’erreur de Bush a été d’utiliser les attentats du 11 septembre 2001 pour entrainer l’armée américaine dans une guerre favorable au business pétrolier de la famille Bush, d’aller bombarder à grand frais des Afghans inoffensifs comme tel pour l’Amérique au lieu de faire sauter La Mecque : “C’est Allah qui a détruit le WTC. C’est lui qui a tué 3200 civils américains? C’est encore lui qui a fait sauter la devanture du Pentagone? Tiens! Prend ça dans ta gueule et reste chez-toi!”.
“Y’a des jours où cupide on s’en fout…”
L’islam aurait commencé à s’effriter… Les musulmans auraient été contraint de constater après la destruction de ce “pilier de l’islam” qu’Allah ne peut plus exister tel un dieu divin plus fort que Mr Président et de se convertir à la semaine des 35 heures!
C’est du moins ma profonde conviction.
@Alain Finie,
C’est votre conviction et chacun a le droit d’avoir la sienne et de l’exprimer.
En revanche ce que votre commentaire m’inspire, c’est un effroi épouvantable.
Je ne suis pas naïve et je sais les Dirigeants capables de tout, mais d’entraîner une armée dans une telle guerre, juste pour les intérêts de sa propre famille…
Mon dégout du genre humain, ne va pas jusque-là. Bien heureusement, car la vie me ferait trop horreur. Je ne suis pas naïve, mais imaginer un tel cynisme de quelqu’un du monde occidental, m’effraie vraiment.
Par ailleurs faire sauter la Mecque ? C’est encore plus terrible, car ici, il ne s’agit plus de s’attaquer à des extrémistes, mais à un peuple. Ce n’est pas dans mon optique du tout.
Et puis ce sont les Talibans qui font ce genre d’horreur !
Hiroshima et Nagazaki ont épargné d’innombrables vies en mettant un terme à la 2e guerre mondiale.
Sans cela, on y serait peut-être encore comme c’est le cas actuellement pour l’islam depuis 17 ans après le 11/09/01 et jusqu’à la déliquescence totale de l’Occident et de ses valeurs humaines d’après la tournure que prennent les choses, notamment en Europe.
Pour ce qui est de la limite des horreurs humaines, Hitler était occidental et les chambres à gaz aussi. Cela donne une idée de ce que peuvent faire des hommes de pouvoir, comme Soros, un autre gentil occidental…
P.S. : C’est GW Bush qui était Président le 11 septembre et c’est encore lui qui a déclanché la guerre contre l’Irak de Sadam Hussein.
Cela s’appelle “Lâcher la proie pour l’ombre”.
La pire horreur et la plus grande erreur c’est de ne rien faire d’efficace.
Les israéliens l’ont compris.
@Nicolas Carras,
Merci – Je ne pouvais répondre aussi pertinemment.
@Alain Finie,
Bien entendu ! Je le sais qu’il y a eu des monstres. Je suis juive et bien placée !
Et je m’intéresse depuis belle lurette de ce qui s’est passé dans le monde.
Pour ce qui est de Hiroshima et Nagazaki. Je ne suis pas sure que la menace des Japonais était existentielle pour les Américains, et je ne suis donc pas sure d’apprécier cette première utilisation de l’arme nucléaire.
Mais ma connaissance du sujet est vraiment superficielle.
Quand à Hitler – Nous n’oublierons pas ! Nous faisons ce qu’il faut pour nous et pour le reste du monde sur le sujet. Pour autant nous ne sommes pas restés ennemis de l’Allemagne pour autant et les relations ont repris depuis bonne lurette avec ce Pays.
Alors oui des monstres il y en a eu, et si nous laissons aller, il y en aura encore.
Pour autant, je n’ai pas perdu la confiance en l’être humain en général. Et je n’ai jamais, des à priori sur personne.
Je fréquente ce site parce qu’une partie d’Islamistes ne sont pas acceptables pour l’Europe. Je n’hésite pas à le dire.
Cela ne veut pas dire que lorsque Bush a été attaqué l’Irak, il a voulu en finir avec le monde musulman tout entier du nord au sud de la planète ! Et je l’ai déjà dit, je ne suis pas une pacifiste béate. Je pense que tous les Pays se doivent d’avoir une défense.
Et je ne vais pas faire l’hypocrite, je sais que la guerre fait d’horribles dommages collatéraux. Cependant j’ai vu et compris aussi, que de ne pas la faire quelquefois…C’est reculer pour mieux sauter (si je peux employer cette expression, qui ici peut être cynique). Et reculer souvent entraîne bien davantage de morts, et encourage les belliqueux à l’être davantage.
Mais tous ceux qui vont prier à la Mecque ne sont pas forcément des extrémistes assassins.
Et quand vous dites :
« La pire horreur et la plus grande erreur c’est de ne rien faire d’efficace »
Vous avez de la chance, vous ! D’avance vous êtes assurés de gagner, quand vous prenez des risques ! C’est sans gloire ni mérite, alors !
Car faire une guerre c’est toujours un grand risque. C’est pour cela que c’est une très grande responsabilité.
Vous devriez offrir aux Dirigeants de ce Monde, une boule de cristal.
Parce que ceux qui disent avant :
– Il faut que….
Et après
Il fallait que…
On connait le refrain facile et qui ne coûte rien !
Quant aux Israéliens, il vaut mieux prier de tout son cœur, si on les aime – Parce que personne ne peut être sur de rien ! Il peut y avoir des milliers d’impondérables.
Ils ont raison de se défendre, sinon ils risquent l’extermination. Cela c’est la part de leur libre arbitre et ils l’utilisent à bon escient (à mon avis).
Reste la part de risques et la volonté du Tout Puissant.
Je vous souhaite bonne nuit, tout de même.
“ Je ne suis pas sure que la menace des Japonais était existentielle pour les américains “, leur fanatisme et leur barbarie les à perdus alors OUI!, après plusieurs bombes incendiaires, une première bombe atomique, ils n`avait toujours pas compris, ils à fallu une deuxième bombe pour refroidir leur fanatisme, t`en pis pour eux!
Ces commentaires nous changent vraiment par-rapport aux forums des journaux français, tous anti-Trump et anti-Nethanyahou….
Mais le principal, comme nous l’ explique Mr Millière c’est que, malgré les aboiements de tous les roquets collabos des Iraniens au pouvoir, la doctrine Trump avance pas à pas… on le voit avec la Corée du Nord… j’espère le voir bientôt avec l’ Iran…
C’est terrible de voir le pays des droits de l’ homme devenir pire qu’une république bananière…j’espère, là aussi qu’ une résistance Française relèvera enfin la tête…voir ce qui se passe en Europe de l’ Est… à suivre…
“Pendant que les médias se répandaient sur les malheurs qu’allait provoquer le retrait du Président Trump de l’accord sur le nucléaire iranien, allant jusqu’à parler de décision irrationnelle” (M. Marc)
Les mêmes, il y a deux mois à peine, se répandaient sur les malheurs qu’allait provoquer l’attitude du Président Trump à l’égard de Kim Jong-Un, le traitant de fou, disant qu’il jouait avec le feu, qu’il allait entraîner une guerre nucléaire, etc etc etc.
On connaît la valeur des indignations et autres prédictions de ces pseudo-journalistes – et vrais propagandistes… dans 95% des cas, il faut comprendre le contraire de ce qu’ils affirment, surtout quand ils le font avec aplomb.
croire que son ennemi est faible, incompétent etc. est l’erreur commise par les occidentaux en afghanistan! on voit les résultats d’une guerre militaire face à une guerre psychologique!
si les iraniens plient la tête tant pis pour eux! l’islam leur impose la soumission, c’est ce qu’ils font!
Une petite poésie pour repenser la civilisation dans la cohérence des valeurs transcendantales de la morale qui la fonde et conduirait à la vision de Moïse: la dimension de l’Espace- Temps:
“DECLIC”
A Tous Ceux Qui Partout dans le Monde,
Se Consacrent à sauver La Vie,
A la Protéger, à la Défendre,
A Se Battre pour Elle,
A Ouvrir le Ciel
Au Faisceau de Grâce Sanctifiant l’Etre
Qui S’incarne par la Révélation de l’Eternel,
Souvenez- vous de ces Lignes du Cantique des Cantiques :
« L’Amour est fort comme la Mort,
Ses Ardeurs sont des Ardeurs de Feu
Une Flamme de l’Eternel… »,
Comme le Flambeau du Désir Trans- générationnel
Qui vers la Connaissance
Du Temporel à l’Eternel change les Temps,
Avec Notre Immense Respect et Notre Profonde Gratitude
A Toutes Celles et Ceux qui Font Vivre cet Espoir,
Fédérant l’Elan Individuel
De l’Adhésion Universelle à cette Dimension,
Terre promise de la Délivrance,
Inscrite dans l’Evolution,
Où la Fluidité des Liens
Fonde le Commerce Virtuel
De la Cohérence Universelle,
Œuvre de Justice,
Oeuvre de Paix
Du Monde qui se Lève en Relief
De Celui qu’Il Remplace
Dans La Limpide Splendeur des Correspondances
Qui Glissent sur la Matrice Infinie des Transformations,
A la Gloire du Temps qui les Contient Tous,
Tendu sur les Piliers de l’Univers,
Comme la Tente du Sacerdoce
Retentissante de l’Hymne A L’Emerveillement
Et Réveille la Mémoire de L’Etre qui S’Incarne,
Sur les Hauts Lieux de la Délivrance,
Accomplissant la Vision de Moïse
Et La Mission du Peuple D’Israël – Iacher El –
-Fidèle à l’Eternel-,
Au Seuil de La Grace Accordée,
Avec Pour Seule Légitimité,
La Révélation.
AMEN !!!
De l’Hébreu – Maamin – Croire !
non il ne faut pas que Trump participe a la politique intérieur iranienne …. les Américains ont fait leur révolution , les Français font fait leur révolution , les Russes ont fait leur révolution …. c’est a leur tour de ce prendre en main car je n’ai pas a envoyer mon fils unique ce faire tuer pour des muzz
Je ne partage pas du tout la thèse de cet article américain. J’y retrouve les mêmes discours, les mêmes illusions et la même méconnaissance du monde musulman que celle qui a prévalu aux interventions en Irak et en Afghanistan, où “on” allait enfin apporter la démocratie à laquelle ces peuples aspireraient tant.
Apparemment l’expérience ne sert à rien et n’apprend rien à certains incurables qui se bercent de chimères.
C’est bien joli de vouloir renverser le régime des mollahs : certes il est innommable, et je n’aimerai pas vivre dans ce “shithole” pays, même pas y aller en touriste (pas envie de m’y faire arrêter arbitrairement s’ils découvrent que je blasphème l’islam). Mais le renverser pour le remplacer par quoi? La démocratie?
Voilà 70 ans que l’on voit que les pays musulmans sont incapables de construire un régime démocratique : chaque fois que l’on renverse une dictature, on tombe dans le chaos, dans un régime islamique ou une dictature encore pire, ou les trois à la fois. Ça ne marche JAMAIS.
Dernier exemple en date, la Syrie. Et avant cela, Egypte, Libye, Tunisie, encore avant Irak, Afghanistan (15 ans qu’on essaie, résultat Daech et les Talibans), Algérie (on sait comment se sont terminées les premières – et dernières – élections libres: FIS, GIA et guerre civile).
On voit ce qu’il en est au Pakistan, et maintenant en Turquie, où le régime parlementaire n’a tenu que par la poigne de l’armée, maintenant décapitée par Erdogan. Idem Malaisie, Maldives, Ouzbékistan, etc.
Voir aussi le Nigéria, la Centrafrique, le Soudan, le Mali, la Somalie, le Yémen…
Si le régime des mollahs tombe, il sera remplacé par le chaos, la guerre civile, ou une autre dictature plus ou moins teintée d’islam, un sultanat quelconque: le sort du peuple n’en sera en rien amélioré sur le plan des libertés, et la dangerosité pour l’Occident et autres non musulmans peu ou prou inchangée.
Ces peuples ne savent pas ce qu’est la démocratie, ne la comprennent pas, elle est incompatible avec leur culture musulmane, leur mode de pensée qui ne connaît pas le concept de liberté de pensée, de divergence d’opinion, et de liberté tout court, puisque la seule loi admise est la charia, et qu’il est interdit de la contester: l’islam est un système clos et rigide, figé qui s’auto-protège de toute remise en cause et de toute évolution en la criminalisant.
La démocratie suppose l’élaboration de la loi par les hommes, sa discussion, sa remise en cause permanente, son évolution continuelle: elle n’est jamais fixée de façon définitive, elle est par nature incertaine et contingente. A partir du moment où la loi est fixée une fois pour toutes par Dieu et ne peut être interprétée que par des juristes musulmans strictement tenus par la sunna et dans un cadre strict, on ne peut pas avoir de démocratie : tout est figé pour l’éternité. A quoi rimerait alors un Parlement qui n’aurait aucun droit à légiférer?
Les musulmans n’ont tout simplement jamais appris à penser dans un cadre libre, à tous les niveaux, à commencer par le cadre conceptuel où l’on peut tout remettre perpétuellement en question selon la tradition philosophique occidentale : leur pensée est contrainte et restreinte par la croyance islamique faites de certitudes définitives, qui interdit en outre de penser autre chose sous peine de mort, puisque toute remise en cause est vue comme un blasphème et une apostasie.
Il y aura dans ces pays de lobotomisés par l’islam toujours assez de partisans de cette doctrine pour empêcher toute évolution.
Pour qu’il en fut autrement, il faudrait que comme par un coup de baguette magique presque toute la population change d’un coup d’état d’esprit et rejette l’islam, en tout cas la charia. Est-ce crédible? Cela tien de l’incantation et du rêve!
Rappelons que le régime des mollahs s’est justement établi après le renversement par le peuple du roi, un souverain progressiste qui avait voulu transformer l’Iran et l’ouvrir à la modernité à la façon d’Ataturk, autrement dit au forceps. Même schéma en Afghanistan, en Egypte: tous ont tenté de suivre le modèle d’Atatürk qui semble être le seul à fonctionner – tant que le pouvoir a la force armée et la répression pour lui. Néanmoins à chaque fois une fraction suffisante du peuple a rejeté in fine cette évolution et voulu un retour de l’islam, leur horizon de pensée indépassable.
C’est donc un leurre de croire que le peuple iranien veut autre chose et rêve de démocratie : les élites intellectuelles éclairées, oui, la masse des gens, j’en doute. Ils sont trop imprégnés par l’islam dans toutes leurs pensées et tous leurs actes quotidiens pour pouvoir se projeter dans autre chose, un monde inconnu pour eux.
Je suis très pessimiste: je ne vois pas de solution. L’islam est une plaie mondiale, et l’éradiquer une tâche qui paraît impossible, car il peut compter sur une formidable ressource qui ne se tarit jamais: la bêtise humaine, qu’il sait parfaitement utiliser et développer à son profit. Il faudra des siècles pour l’éradiquer… à moins qu’ils ne gagnent et imposent leur obscurantisme.
Rappelons -nous que l’islam n’existe que parce qu’il y a des musulmans, des adeptes indécrottables de cette secte…
Ce n’est pas de leur faute, ils ont été endoctrinés depuis leur naissance, mais c’est hélas quasi-irréversible.
[Sur les effets de l’endoctrinement dans l’enfance, voir le documentaire sur les enfants de la guerre diffusé sur France 3 mercredi 9 mai dernier: des témoins y racontent les effets du lavage de cerveau qu’ils ont subi, aussi bien du régime de Vichy que du régime nazi (pour les Alsaciens) et comment ils ont été imprégnés et marqués de façon indélébile jusqu’à aujourd’hui, 75 ans plus tard,de ce qu’on leur a inculqué à l’époque, par exemple les chants qu’ils connaissent encore par cœur… Dans un autre documentaire, des Allemands éduqués par la Hitlerjugend dans leur jeunesse témoignaient du même phénomène: on en reste marqué à vie ; exactement comme les enfants soumis à la maltraitance… ]
@ Auguste : comme vous avez raison…. hélas ! J’ai eu un énorme espoir que en Tunisie il y a eu un début de rébellion mais aujourd’hui je suis comme vous je suis très pessimiste, si les peuples pouvaient se libérer de leurs chaînes ça se saurait, leur seule avenir serait à nouveau l’occupation comme autrefois en Afrique au Maghreb mais nous refusons l’ingérence et nous avons raison sauf que je refuse pour mon pays qu’une nouvelle religion vienne tout foutre par terre ce que nous avons mis des siècles à combattre « la religion » les religions doivent rester des religions personnelles et’qu’elles ne deviennent pas des politiques qui feraient régner leur dictat !!!!!
@ Auguste75 :
Je ne comprends pas cet article comme vous.
L’objectif prioritaire, aujourd’hui, est de faire baisser la menace iranienne, celle que le régime des mollahs fait peser, ô combien activement, sur le Moyen-Orient, qu’il déstabilise depuis des décennies (Liban/Hezbollah, Syrie/bases iraniennes, Yémen/guerre civile, Irak, menace sans cesse répétées d’effacer Israël de la carte, etc.), et même sur le monde entier : “mort à l’Amérique” (et à l’Occident), coopération avec le régime nord-coréen, etc.
Et faire baisser cette menace ne peut passer que par la chute des mollahs.
Des pays comme l’Egypte, ou la Jordanie, ou même l’Arabie saoudite, ne sont pas des démocraties, loin s’en faut, mais ils ne menacent pas la paix du monde comme l’Iran des mollahs.
Quant aux moyens que pense utiliser l’administration Trump, ils sont clairement énoncés :
“Premièrement : les Iraniens doivent organiser eux-mêmes leur libération. Ils ne réussiront pas en vertu d’une décision politique prise dans une capitale étrangère. Trump doit s’abstenir de choisir des leaders, d’armer des factions ou d’envahir l’Iran. Le peuple iranien doit mener, l’Occident doit soutenir.”
Il n’est donc pas question d’intervenir directement en Iran, comme en Afghanistan ou en Irak.
Pessimiste ou non, devant la menace, il faut faire quelque chose, vous ne croyez pas ?
Et étrangler le régime des mollahs comme en a l’objectif la politique de Trump (sanctions réactivées contre l’Iran) est une très bonne base, à mes yeux.
C’est très joli tout ça, le problème est que l’islam est absolument incompatible avec la démocratie, il faudrait donc que les Iraniens rompent avec l’islam : c’est pas demain la veille.
D’accord avec l’article. Devant ce double compte à rebours qui a lieu en Iran, il faut retarder l’horloge nucléaire et avancer l’horloge démocratique.
Trump, à sa manière flamboyante, a lancé l’opération.
Bravo!
Nicolas Carras,
Merci pour cette lettre. Une découverte pour moi.
@Nicolas Carras
Pour que les Iraniens regagnent leur dignité d’antan à l’image des Perses, il faut qu’il rejettent l’islam qui leur a été imposé par les Arabes. Je parle ici de l’islam dans son intégralité et pas juste celui des mollahs.
@Nicolas Carras
Vous parlez qu’il faut rejeter le fanatisme et le terrorisme, et non l’islam puisque celui-ci est ancré en Iran.
Mahomet le fondateur de l’islam a dit lui-même, qu’il a obtenu la victoire grâce à la terreur. Rejeter le terrorisme de l’islam revient à rejeter la prédication de son fondateur.
Pour tenter de solutionner un problème, regardez plutôt la cause du problème. Si le problème de l’islam repose dans son fondement, alors rien ne sert de le perpétuer car tôt ou tard, vous serez confronté à ce qui constitue le problème de par votre choix. Vous créez votre propre malheur. Ça fait déjà plus de 1000 ans que ça dure. Les ex-musulmans l’ont bien compris. Eh oui, rejeter entièrement l’islam est possible.
Contrairement à ce que vous prétendez, l’idée de rejeter l’islam n’est pas taré. C’est l’idée de s’accrocher à l’islam qui est taré.
@Nicolas Carras
La solution pour éradiquer l’islam est d’exposer la vraie nature de l’islam de façon médiatique “massive” et de ne pas se retenir de le faire sous prétexte de la rectitude politique et de l’islamophobie, tout comme on l’a fait avec le communisme ou tous les idéologies contraires à la démocratie. Beaucoup de musulmans ne sont pas éduqués en matière d’islam. Ils sont musulmans parce qu’ils sont nés dans une famille musulmane. Ils n’ont jamais lu le coran, ni les hadiths. Ils ne savent pas que leur soi-disant prophète était un voyou et un monstre… Il fut un temps où l’on entend souvent que l’islam est une “religion de paix”. Aujourd’hui il serait risible de l’entendre de la bouche de n’importe qui…
Une autre solution consiste à délégitimer l’islam dans les sociétés occidentales. Si la vraie nature de l’islam ne relève pas de la religion, mais d’une doctrine politique fasciste, il ne sert à rien de le considérer comme une religion. Si au nom de la liberté de conscience, on permet aux musulmans de pratiquer l’islam, il faut : surveiller les mosquées, interdire le voile intégral, interdire les prières dans les rues, interdire les pratiques liées à l’islam (abattage halal, excision, sharia court, etc.)
Vous avez écrit : “…donner du crédit à des progressistes, des réformateurs, des non-fanatiques, me semble au final plus viable. Car l’apostasie ne sera plus condamné à mort, que les ex musulmans pourront plus facilement s’exprimer, que des musulmans pourront plus facilement choisir une autre religion.”
Vous avez aussi écrit que “je rejoins ce qu’affirment les fanatiques. Que l’islam des progressistes ça n’est plus l’Islam, que l’Islam des réformateurs ça n’est plus l’Islam.”
L’apostasie n’est pas condamné à mort dans les pays non-musulmans. Dans les pays musulmans, l’apostasie se fait dans le silence ou au risque de se faire tuer.
Qu’est-ce que l’islam des progressistes et des réformateurs? Est-ce l’islam débarrassé de quelques détails futiles qui incitent à la violence ou est-ce l’islam débarrassé de son fondement? Mahomet le fondateur de l’islam est un homme violent et diabolique. Il faudrait amputer l’islam de ce personnage. Or l’islam débarrassé de son fondement n’est plus l’islam. Il faut lui trouver un autre nom que l’islam.
Vous avez une vision plutôt optimiste mais non réaliste de l’islam. Vous vous imaginez que l’islam puisse être réformé un jour et qu’il n’en restera que la version débarrassée de toute calamité qui lui est intrinsèque. L’islam débarrassé de toute calamité qui lui est intrinsèque ne sera plus l’islam. Ce sera quelque chose d’autre…
Jacques Ady, un lecteur de Dreuz et un commentateur a dit la chose suivante : “…si des gens choisissent de vivre sous le joug islamiste, pour eux, pour leur pays, ça les regarde… Mais si ces gens cherchent à nuire à autrui, à moi, aux miens, alors ça me regarde, et je peux, à l’instar de Donald Trump, exiger de ces gens qu’ils cessent d’être une menace pour ceux qui ne leur ont rien demandé.”
Les musulmans font ce qu’ils veulent dans les pays musulmans où règne la charia. Dans les pays non-musulmans, c’est tolérance zéro. Actuellement, plusieurs pays de l’Occident, surtout de l’Europe, tolèrent l’islam et en paient les frais. Il leur faut une politique tolérance zéro.