Le Parisien – Aujourd’hui en France a passé deux soirées dans des services d’urgence de proche banlieue parisienne. L’incivilité y est le pain (quasi) quotidien des soignants.
« Mais tu vas la fermer ta gueule ? » hurle à la cantonade un robuste quinquagénaire à la voix rauque. Menotté, le voilà qui frotte son visage contre une porte avant de moquer les chaussures de sécurité de l’une des quatre policières qui l’accompagnent ce lundi soir là aux urgences de l’hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
Dans la salle d’attente, nichée dans le bâtiment circulaire, Mourad, 44 ans se tient la tête. Déjà, parce que depuis deux heures et demie qu’il attend (il est alors 22 heures), elle va, dit-il, « exploser ». Et parce que « le bordel dans le couloir » lui tape sur le système.
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« Les détenus devraient être séparés des autres patients, ce n’est pas rassurant. Je suis là parce que j’étais mal, mais à 19h30 mon généraliste était fermé…, alors rajouter la violence à l’attente… » peste-t-il avant de repartir une heure plus tard avec une ordonnance pour… une angine.
Depuis le poste de soin, la scène est pourtant passée inaperçue. « Ça ? C’est tout le temps, on ne le remarque même plus ! », rit du même jaune que sa tenue Yann, un infirmier de 33 ans.
« Il a balancé une chaise puis pété l’imprimante »
A part l’impatience, la pression à l’accueil, les cris, cette soirée en période des ponts, est d’ailleurs assez calme. Mais Yann et sa collègue Julie n’ont rien oublié de cette nuit de janvier où ils ont déposé plainte pour agression.
« Le patient, 35 ans environ, avait bu et probablement pris de la cocaïne, raconte l’infirmière de 30 ans, lunettes carrées sur regard bleu. Il a d’abord balancé une chaise puis pété l’imprimante avant de faire volte-face, de pousser Yann et de m’agripper violemment. Ça m’a fait le coup du lapin. »
Depuis, Julie en est quitte pour deux séances de kiné par semaine. Et pour se poser quotidiennement cette question : « Qu’est-ce qui va se passer cette nuit ? »
Ici, les soignants voient parfois passer des patients… par la fenêtre. Ou s’y faire livrer du McDo ! Une médecin, tout en refusant de « céder au catastrophisme », concède que rares sont les gardes où elle ne se fait pas insulter de « connasse » ou de « pute ».
Plainte pour menaces de mort
A 10 km de là, aux urgences de l’hôpital Louis-Mourier de Colombes (Hauts-de-Seine) où nous avons passé plusieurs heures deux jours plus tôt, les tenues sont, cette fois, bleues, mais les problématiques similaires.
Des patients intolérants à l’attente, des familles frustrées de voir un malade passer avant le « leur ». Léa, infirmière de 23 ans travaillait ce dimanche de décembre quand le ton est monté entre deux familles en salle d’attente : « Quatre hommes ont réussi à entrer dans les soins malgré le sas sécurisé. On était quatre filles. Ils répétaient : On va vous défoncer, on va vous attendre à la sortie, on a des flingues dans la voiture. »
Le vigile et la police sont intervenus. Léa a porté plainte pour menaces de mort. Ce soir-là, les soignantes se sont attendues pour rejoindre leur véhicule.
« Dieu merci, ce n’est pas tous les jours, mais des histoires, on en a tous, au point de les banaliser », renchérit Bruno, infirmier de 54 ans aux 35 années d’expérience. « Que cela se passe à l’hôpital me dépasse totalement », explique Bertrand, un patient avec une coupure au bras.
Ici, tous misent sur les prochains travaux pour mieux absorber l’augmentation de l’activité : 26 000 passages en 2014 contre 34 000 fin 2017. « L’extension va faire diminuer la pression, indique, confiant, le chef de service, Nicolas Javaud. La distinction des flux de patients selon la gravité a déjà permis de temporiser. »
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« J’aime mon métier, on sait pour qui on est là »
Et la vidéosurveillance ? « Il faut avoir à l’esprit que celui qui pète un câble, ce n’est pas prémédité, c’est de l’impulsion totale », prévient Julien. L’aide-soignant est ce soir-là à l’accueil où une affiche invite à ne pas commettre d’incivilités. Cela n’a pas empêché à la vitre derrière laquelle il se trouve d’être cassée ou couverte de crachats.
Depuis 29 ans aux urgences de Beaujon, Laurent a vu l’accueil se muer en forteresse. La vitre, depuis qu’un malade a jeté de la javel, a été rehaussée. Récemment, une estrade a été installée pour qu’agent et patient soient à la même hauteur. « Ça met sur un pied d’égalité », note Laurent, triste « recordman des agressions ». Du pistolet sous le nez, au coup de couteau, en passant par l’étranglement, le quadragénaire a tout connu. Il est toujours revenu. « J’aime mon métier. On sait pourquoi et surtout pour qui on est là. Même si c’est usant »
Source : Leparisien
Et encore, vous ne savez pas tout…
Allez donc visiter les hôpitaux Marseillais, et demandez ce qu’en pensent, par exemple, les DRH…..
@ vieux bidasse J’ai assez d’imagination, connaissant la Seine Saint
Denis, pour me figurer ce que l’on peut penser, quand on fait partie
du personnel soignant, à Marseille.
Rajoutons que sa tâche est considérablement aggravée, depuis que
nos dirigeants ont décidé d’encombrer les hôpitaux français de
djihadistes tueurs que l’on fait passer pour des “déséquilibrés”,
alors qu’ils devraient être renvoyés en Algérie, en Tchetchénie
ou dans leur pays d’origine où, n’en doutons pas, ils retrouveraient,
tout naturellement, leur équilibre, parmi les leurs.
La prison n’est même plus la solution: les gens s’y radicalisent,
nous dit-on.
Voyez Cahuzac: ses deux ans de prison, il ne va pas les faire…des
fois qu’il s’y radicalise…
Ah la salle d’attente de Delaf… tout un poème. Surtout les toilettes, repeintes de sperme et de merde du sol au plafond!
Le gars qui fait un esclandre pour une simple crampe, empêchant la prise en charge d’une adolescente pour une méningite….
Salut ” Vieux bidasse”, concernant Marseille, je me rappelle d’une scène de panique dans les locaux des Urgences de l’Hôpital Nord en 1975 ou 1976.
Un collègue et moi conduisons M. X, très agité, suite à un alccotest positif. Le médecin nous demande de lui retirer les menottes aux fins de procéder à la prise de sang et à l’examen de l’individu.
” Vous pouvez me laisser seul avec ce monsieur, attendez dans le couloir.”
Docteur, lui dis-je, faites attention à vous, cet individu est imprévisible et c’est une boule de nerfs.
” Ne vous inquiétez-pas, je connais mon travail….”
A peine nous sortions de la pièce, que le gars cassait tout et qu’il jetait les objets qui lui tombaient sous la main en direction du médecin des Urgences…… qui se cachait sous son bureau.
” J’aurais dû écouter vos conseils Messieurs, ça me servira de leçon.”
J’imagine qu’en 2018, c’est cent fois pire.
il n’y a pas grand chose à faire contre ce genre de situation à moins de mettre un bataillon de crs dans la salle d’attente. on peut aussi refuser de les soigner mais ce n’est pas possible car et c’est l’honneur de notre pays : on y soigne.
cependant s’il y avait plus de personnel et de moyens cela éviterait des attentes trop longue ce qui serait un grand progrès. pour le reste comme je l’ai dit il n’y a pas grand chose à faire.
@azoi
si il y a autre chose a faire LES VIRER DE FRANCE
Entièrement d’accord.
De plus ces agressions, majoritairement dues à des arabo-musulmans, ne datent pas d’hier.
IL en allait de même à Strasbourg fin des années 80.
Je l’ai appris par la mère de médecins strasbourgeois quand j’habitais encore à Strasbourg.
même si je n’ai pas mentionné cette solution je suis d’accord avec vous, toutefois on en revient au problème de la nationalité et beaucoup sont français de naissance donc pas expulsables. donc on fait quoi?
on les défrançise et on les vire. faudra bien y arriver.
Français de naissance ou Français de “papier” ne pas confondre SVP
et ne pas généraliser non plus, ils y a des gens bien et de sales cons partout
JE CROIS BIEN QUE VOUS AVEZ …….RAISON
Il faut les renvoyer chez eux avec une prime = 1 euro par personne et “la valise ou le cercueil” comme en 1962
azoi,
Comme le dit Ëric BRUNET, la France est la Grande Nurserie, elle appartient à tout le monde.
Les électeurs (disons ceux qui votent pour les mondialistes) sont fous ou complètement cinglés.
Ce que n’explique pas clairement “Le Parisien” dont vous reprenez
l’info., Gaïa Dreuz, — et que j’ai entendu confirmer,ce matin, à10 h,
sur Radio classique—, c’est de qui viennent ces “violences aux
urgences”.
Pour avoir dû être emmenée aux urgences, il y a quelques années,
je puis vous dire que je n’étais vraiment pas en état de dire ou de
commettre des “incivilités”.
Est-il contraire aux bienséances de rappeler que, des années
durant, l’on a parlé d”‘incivilités” venant de “jeunes”, , tournure
admise,de manière couarde, pour ne pas nommer les agressions
de musulmans nord africains ou africains ? Et donc, pour ne pas
les condamner, ni les combattre.
Cela ne signifie pas que ces violences ne sont pas commises aussi
par des Français de souche.
Contrairement à ce que l’on nous assène, il ne s’agit pas d’un
manque de moyens, pas plus qu’à l’école pour pallier l’échec
scolaire, pas plus que dans la police — dont les ministres
paralysent l’action, ces dernières décennies.
Il y a toujours eu, dans les hôpitaux, en France, des ivrognes à
maîtriser. Le personnel “savait faire”.
Là, il s’agit de tout autre chose: de la violence et des moeurs
islamiques qui ont atteint, désormais les centres de soins, les
urgences, d’autant que, nous le savons, les urgentistes n’osent
plus aller dans nombre de quartiers islamisés, de banlieues
où règne la charia, où un médecin ne peut examiner une femme
sans que la tribu n’assiste à la consultation ( des fois que le
toubib n’ait des gestes déplacés, sur une porteuse de burqa?);
où , de surcroît, il se fait voler ses honoraires…
Les pompiers qui portent secours, sont attaqués aussi, dans ces
quartiers.
Les policiers aussi.
Les soldats aussi.
Transformer ” l’accueil en forteresse”, dans un hôpital, est idiot.
Mettre de la vidéo-surveillance est un cautère sur une jambe de bois.
Chacun la connaît, la solution : la force!
Vous avez tellement raison !
Mais pourquoi nos politiciens sont-ils aussi sourds, aveugles, inconscients de ce qui se passe partout en France ??…
Quel est le dessein final de ces gens là ?
Car tout a été fait pour museler le Français de souche, et même le Français “d’adoption” !
Je pointe ici toutes les fameuses lois soit disant “anti racistes” qui ont été votées de divers bords politiques afin que nous ne puissions même pas tout simplement nous exprimer, donner un avis sur ces sujets !
Merde, il s’agit quand même DE NOTRE PAYS !
Français, quelque soit votre origine, lisez, relisez la CONSTITUTION FRANÇAISE, vous aller être édifiés par le nombre de manquements de nos soit-disant “élites” aux principes édictés, et qui sont la base de fonctionnement de NOTRE RÉPUBLIQUE !
FRANÇAIS(ES) RÉVEILLEZ-VOUS bon sang !…
NB/ Il y a une chose à faire toute simple, qui ne coûte rien, juste un peu de temps. Copions les Corses. Défilons de façon responsable dans les rues de nos villes en HURLANT : “NOUS SOMMES CHEZ-NOUS” EN AGITANT NOTRE DRAPEAU !
NOUS AVONS CE QUE NOUS MERITONS !
NOUS MERITONS CE QUE NOUS SUBISSONS!
ET LE PIRE … EST A VENIR.
Nous le savons, vous le savez, ils le savent.
Dans le genre “La France, quel pataquès”, je tombe sur cette nouvelle plutôt inquiétante, et qui témoigne d’un manque lamentable de l’éxécutif, à tous les niveaux
https://www.lejdd.fr/societe/justice/brest-ce-que-lon-sait-de-levasion-dun-detenu-fiche-s-3654221
Tous les “soignants” (comme on dit maintenant) mériteraient d’être interrogés sur :
– L’islam.
– Les migrants.
– Les roms.
– les gitans.
etc…
j’en connais quelques-uns qui sont tous “réfugies welkome”.
Alors, qu’ils aillent se faire voir chez allah !
La dernière phrase est la plus terrible, la plus triste: “Même si c’est usant ” Après combien de temps finissent-ils par être “usés”? Dans certains cas de figure du style ”
Ma femme doit être soignée par un médecin femme”ou “Je refuse d’être soigné par une personne de l’autre sexe”, le refus doit être systématiquement et clairement affiché et énoncé dès l’entrée dans l’hôpital: “C’est interdit”. S’il ou elle ne veut pas lorsqu’il ou elle en assume l’entière responsabilité.
A force d’accueillir toute la merde issue de l’humanité, cela devait bien arriver. Malheureusement, cela fait bien longtemps que ça dure. Et en plus, on coontinue d’en importer de la merde !!!
On est complètement timbrés dans ce pays…
17 des 20 médecins urgentistes de l’hopital de cayenne (guyane) sont démissionnaires!
Les urgences des hôpitaux sont à l’image de ce qu’est devenue la France : un pays autrefois civilisé et aujourd’hui tiers-mondisé… D’où le retour de maladies infectieuses que l’on pensait définitivement éradiquées, ce que les autorités cherchent soigneusement à dissimuler du mieux qu’elles peuvent, et l’intrusion d’une violence endémique à ces populations qui n’ont pas intégré ce qu’est une démocratie et à qui cela n’arrivera probablement jamais !
« Ça ? C’est tout le temps, on ne le remarque même plus ! »
Même problème qu’à l’Education nationale : ça fait des années, pour ne pas dire des décennies, que chacun, individuellement, accepte l’inacceptable et finit par s’y habituer.
Or c’est à chacun de réagir ! Dès les premières insultes. Quand l’habitude est prise d’insulter sans retour et quand l’habitude est prise de subir l’insulte sans moufeter, il est un peu tard, mais jamais trop tard. C’est juste plus risqué, alors, de réagir.
A qui la faute ? A ceux qui insultent, bien sûr, mais aussi à ceux qui ont accepté sans rien dire depuis les débuts. Quitte à faire de l’hôpital ou de ce qui en tient lieu un endroit où plus personne n’a envie d’aller se faire soigner ! Alors même que chacun, qui paie l’impôt, y aurait droit, et même ceux qui ne le paient pas.
Pour moi, désolée : ceux qui travaillent à l’hôpital et le font vivre devaient aussi veiller à ne pas y accepter l’inacceptable. Les choses ne se sont pas dégradées en un jour !
Sachez par contre que nos vieux sont jetés des urgences pieds-nus cela a révélé cas en bretagne et en 2018.
En phase terminale avec quelques semaines ou quelques mois de durée de vie, la famille est harcelée parles médecins et les assistantes sociales de l’assistance publique ainsi au par ceux des cliniques privées pour les mettre en EPHAD à 2700 ou 3000 euros avec des soins palliatifs virtuels.
Dans le même temps on accueille des personnes qui contactent les assistantes sociales pour savoir depuis combien de temps il faut être sur le territoire français afin d’être pris en charge pour un accouchement à 1500 euros la journée. Dans quel pays vivons nous!?
LA MAMIE EN BRETAGNE AVAIT88 ANS ET NE RIONS PAS CAROUS DEVENONS TOUS VIEUX ET CELA VA EMPIRER ! VIVE LA PATRIE DES DROITS DE L’HOMME POUR TOUS LES AUTRES !