Publié par Jean-Patrick Grumberg le 18 mai 2018

En ce moment, je regarde la saison 4 de la série Madame Secretary sur CBS, avec la très belle Tea Leoni dans le rôle de secrétaire d’État des États-Unis.

L’histoire est bien charpentée, elle nous fait pénétrer à chaque épisode dans la complexité des rapports géopolitiques et des forces contraires qui contribuent à la formation de la politique de la plus grande puissance au monde, le gendarme de la démocratie, les États-Unis.

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Il m’a fallu un certain temps pour comprendre les choix intentionnels et non innocents faits par Barbara Hall, l’auteur de la série, pour le cabinet de la secrétaire d’Etat Elizabeth McCord.

Hollywood, avec la surpuissance de la puissance émotionnelle cinématographique, est un levier très important pour enraciner les objectifs sociaux que la gauche progressiste américaine veut imposer au monde.

Comme je me concentrais sur l’histoire, il m’a fallu un temps pour réaliser qui la scénariste a choisi pour m’inoculer et faire passer les caractères qui entourent le rôle principal pour banals. Examinons-les :

  • Daisy Grant, la coordinatrice de presse, jeune femme noire célibataire qui élève seule son nouveau-né,
  • Blake Moran, assistant personnel de madame Secretary, homosexuel blanc au comportement efféminé, qui se dit qu’il devrait peut-être révéler qu’il est homosexuel,
  • Jay Whitman, le blanc hétérosexuel de service, mais rassurez-vous,n il n’a pas non plus de famille normale : il vient de divorcer et partage avec son ex la garde de leur fille,
  • Un rédacteur des discours de la secrétaire d’État, fils d’un père catholique irlandais-américain et – évidemment – d’une mère musulmane pakistano-américain, injustement victime d’islamophobie,
  • Une lesbienne hommasse assumée à l’allure choquante, mais à laquelle personne, dans la série, ne prête attention afin de faire entrer dans les esprits qu’être une lesbienne hommasse est parfaitement banal. Ça ne l’est pas.

J’ai failli me laisser endormir : une histoire solide, une très belle actrice principale bourrée de charme, un rythme impeccable, une mise en scène irréprochable et une image superbe, et le tour du magicien d’Hollywood, qui vous incite à surveiller sa main droite tandis que c’est de la main gauche qu’il vous manipule, a failli réussir.

Non, ces caractères ne sont pas la nouvelle norme. Ils sont le reflet de la société que l’extrême gauche veut imposer en remplacement de la cellule familiale traditionnelle qui seule permet à un être humain de s’épanouir normalement, et représente le dernier rempart contre la mainmise idéologique.

Une mère célibataire, un divorcé, un homosexuel, une lesbienne hommasse, ce n’est pas normal. Ça ne me dérange en rien, je n’ai rien contre les divorcés, les mères célibataires et les homosexuels, et je leur souhaite avec toute ma sincérité profonde à tous d’avoir une vie harmonieuse et heureuse, mais ce n’est pas la norme et nous ne devons pas accepter qu’elle le devienne.

Ce qui est normal, la norme, c’est un papa, une maman, et des enfants. Le reste est à la marge.

Bonjour chez vous !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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