Publié par Jean-Patrick Grumberg le 19 mai 2018

“Avec son grand drapeau, on peut penser qu’il veut signifier ‘La France aux Français!’. Ici, ça choque, pas forcément que les immigrés», lance le maire socialiste de Sainte-Terre interrogé par le Figaro.

Lorsque Christophe s’est installé il y a deux ans à Sainte-Terre, en Gironde, il a accroché un drapeau bleu-blanc-rouge à sa fenêtre. Puis il l’a remplacé par un drapeau «plus patriotique», dit-il : celui de la France libre, avec une croix de Lorraine.

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Le maire, Guy Marty, n’a pas apprécié.

Pour lui, le drapeau français représente un trouble à l’ordre public :

«Sainte-Terre se veut être une commune paisible, [et] tout signe ostentatoire devient gênant pour la quiétude recherchée”, explique le maire, qui sans s’en prendre garde, avoue également que les immigrés ont une bien mauvaise opinion de la France, puisqu’ils “ne sont pas les seuls à être choqués par le drapeau français”.

Le maire, perturbé par ce signe ostentatoire qui lui tape sur les nerfs, a écrit à son administré en lui signifiant que le drapeau dérange :

«plusieurs personnes [il ne précise pas qui ni combien : plusieurs, ce peut-être lui et sa subalterne] de la commune et des communes environnantes [sont] interpellés de voir ce drapeau à longueur d’année».

Interpellé vraiment ? Un drapeau rouge avec un marteau et une enclume conviendrait mieux au maire ?

Ironie du sort, le drapeau se trouve dans l’avenue Charles de Gaulle ! Mais le maire craque, car il est juste en face, et il subit la vue de «ce drapeau en permanence» a-t-il déclaré au Figaro.

(J’ai vérifié, et à supposer que la vue de ce drapeau donne des crises d’urticaire au maire qui doit bien souffrir quand il doit endosser son écharpe bleu blanc rouge, je ne suis pas certain que le maire dise vrai : un abribus se trouve devant la fenêtre de Christophe, de grands arbres dissimulent les fenêtres de la mairie la moitié de l’année, et elle n’est même pas en face du drapeau, mais plus bas dans la rue ! Il me semble donc douteux que le drapeau soit visible depuis la mairie.)

Fort de sa grande et belle autorité qui lui permet de faire respecter les lois démocratiques du beau pays de France qui ne veut pas de son propre drapeau, le maire menace alors d’engager «une action auprès de l’activité de l’autorité de tutelle». Car en démocratie, Christophe doit obéir quand on lui dit de retirer le drapeau français.

Au Figaro, le maire socialiste s’enfonce encore plus dans sa haine du pays qu’il sert en déclarant :

«En période de commémoration, ça va, mais pas en permanence ! Si chacun s’amusait à mettre ses idées politiques ou religieuses sur sa façade, où irait-on ?

Ainsi donc, aimer la France est une “idée politique” qui brise le pacte républicain ? Voilà à quel point le politiquement correct et la haine de soi ont subverti la pensée.

Les gendarmes m’ont dit que j’avais tout à fait le droit

À la réception de la lettre, il y a quelques jours, Christophe a immédiatement enlevé son drapeau.

«J’ai regardé sur Internet ce qui est autorisé en la matière, raconte ce cuisinier quadragénaire. Je suis allé voir les gendarmes, pour leur demander conseil : je n’ai pas envie d’avoir de problèmes ! Mais ils m’ont dit que j’avais tout à fait le droit. Alors je l’ai remis.»

À la mairie, Guy Marty est devenu tout rouge (il est socialiste) :

«Je pensais qu’il allait réfléchir ! Il ne le fait pas, donc je vais en informer la sous-préfecture et prendre un arrêté pour interdire ce drapeau surplombant le domaine public.»

Pourtant, les voisins, eux, ne semblent pas dérangés par le drapeau.

La boulangerie, la supérette, la Poste qui est carrément en face, le bar-tabac, la boucherie, personne ne se plaint, au contraire, ils soutiennent Christophe :

«Ça montre qu’il est gaulliste, et alors ? dit la pharmacienne. “Je préférerais que notre maire s’active pour nous trouver un nouveau médecin…»

Christophe, membre du parti UPR, explique qu’il n’est «absolument pas radical» et «antiraciste convaincu» :

 «Ce drapeau, il est ostentatoire de quoi ?

Je trouve ça dommage que l’on ne puisse pas être fier de son pays et le dire.

Mon arrière-grand-père était résistant, chef de réseau, et il a été déporté. Et ici, les gens, surtout les personnes âgées qui ont vécu la guerre, sont tout à fait contents d’en parler avec moi. Mon intention était d’essayer de réconcilier tout le monde autour de l’amour de notre pays, les Républicains, Debout la France, l’UPR, le FN… pas d’être traité de facho.»

Jean-Paul Garraud, ancien député LR de cette circonscription :

«Je suis scandalisé qu’un maire envisage d’interdire un drapeau français à croix de Lorraine.

À l’approche du 18 juin, prendre un tel arrêté – à mon sens totalement illégal – serait encore plus grotesque !

Et si ce monsieur ne retirait pas le drapeau, le maire enverrait sa police municipale pour l’arracher ?

Au-delà de l’aspect juridique, il est vrai que nos concitoyens sont en manque d’identité.

Moi qui ai dans mon jardin, à Libourne, un mât de 12 m de haut avec un drapeau français, je ne peux qu’encourager nos concitoyens à sortir leurs drapeaux, et pas uniquement pour les matchs de foot!»

Le mot qui tue : ceux qui défendent un monde sans frontières et une société totalement ouverte et globaliste sont toujours les premiers à défendre les couleurs de la France lors des matchs de Football et arborer les drapeaux français sur lesquels ils crachent le reste de l’année.

Sur son compte Twitter, notre ami Sébastien Jallamion indique que le maire, interrogé par une conseillère régionale, lui aurait déclaré que le drapeau qu’il a cherché à faire interdire était un drapeau palestinien.

Ça ne lui suffit pas d’avoir une dent contre la France qu’il est supposé aimer puisqu’il a demandé à la servir, ce maire se double d’un menteur, et la conseillère régionale doit être furieuse.

Car l’UPR Gironde a confirmé les faits, accompagnés de photos.

Dans un tweet, le parti de François Asselineau explique :

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :

http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2018/05/17/01016-20180517ARTFIG00356-cette-france-libre-qui-derange-un-maire-socialiste.php

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