Publié par Gaia - Dreuz le 21 mai 2018

Grégoire Moutaux avait été arrêté avec un arsenal à la frontière ukraino-polonaise juste avant l’Euro. Il avait l’intention d’attaquer une mosquée, une synagogue et des centres d’impôts en France.

La justice ukrainienne a condamné lundi à six ans de prison le Français Grégoire Moutaux, arrêté en 2016 à la frontière ukraino-polonaise avec un arsenal de guerre et accusé de préparer des attentats pendant l’Euro 2016 de football en France. « La cour a rendu son jugement : six ans de prison », a indiqué une responsable du tribunal Natalia Lessiuouk.

Le cour de la petite ville de Liouboml, en Volynie (ouest) a reconnu M. Moutaux, 27 ans, coupable de « préparation d’un attentat terroriste », « détention illégale » et « tentative de contrebande » d’armes et d’explosifs, a précisé à la porte-parole du parquet régional Natalia Mourakhevytch.

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Cet homme alors âgé de 25 ans, avait été arrêté le 21 mai 2016 en possession d’un arsenal de guerre. Il prévoyait « quinze attentats terroristes en France à la veille et pendant le championnat », selon les services secrets ukrainiens (SBU).

Le jeune homme avait, selon le SBU, fait part aux enquêteurs ukrainiens de son opposition à la politique migratoire de la France, à « la diffusion de l’islam » et à « la mondialisation » et aurait voulu viser une mosquée, une synagogue et des centres d’impôts en France.

A l’époque, les enquêteurs français avaient semblé privilégier la piste du trafic d’armes, sans visées terroristes. Un enquête avait alors été confiée à l’Office central de lutte contre la criminalité organisée et au service régional de la police judiciaire de Nancy (est).

Originaire de la Meuse

Repéré en décembre 2015 en Ukraine, il avait été interpellé à la frontière polonaise après six mois d’enquête, en possession de 125 kg de TNT, deux lance-roquettes antichars, cinq fusils d’assaut Kalachnikov et plus de 5 000 munitions, ont encore dit les services ukrainiens.

Une enquête a été ouverte en France sur cet homme, inconnu des services de police français. Une perquisition a été menée à son domicile dans l’est du pays, mais elle n’avait « rien révélé » hormis un T-shirt portant le sigle d’un groupe d’extrême droite.

Le suspect est employé comme inséminateur dans une coopérative agricole. Un agriculteur chez qui il intervenait pour inséminer des vaches, a confirmé à un voyage en Ukraine autour de Noël. « Il nous a dit qu’il avait une chérie en Ukraine et qu’il allait de temps en temps chez elle », a ajouté une autre connaissance.

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Domicilié à Nant-le-Petit, un village de la Meuse (est) de 80 habitants, l’homme a été décrit comme « agréable, intelligent et sympathique » par la maire du village et comme un « salarié irréprochable » par son employeur. Aucun des témoins interrogés n’avait évoqué un profil d’extrême droite.

Source : Leparisien

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